un_Mauzunois

Sinon ! Il tombe un fin grésil depuis deux heures. -2,7°C actu. Une bonne couche de glace sur les pare-brises. C'est chouette aussi Mauzun sous cette fine couverture de neige gelée. Manque juste un peu de soleil quand même !

Sur le fait qu'il faille impérativement "aller faire des courses" (parfois juste pour acheter du pain) même quand les conditions sont dantesques, ou amener absolument les enfants tous les matins au Lioran parce que les moniteurs de ski ESF organisent des cours de skis pour les petiots, franchement, ça tournait à l'absurde. Je lui ai dit au papa, certes très courageux, et qui a sacrifié la quasi-totalité de ses vacances en pelletage, déneigement, détankage etc.. pour ses gosses : "mais pourquoi aller au Lioran alors qu'on est gavé de neige ici ? ". Il y avait d'autres gosses au village qui se sont bien éclatés toute la semaine en restant au Ché : luge, ski de fond, raquettes, et jeux à donf dans la peuf. Franchement y'avait de quoi s'occuper ! D'autres s'inquiétaient pour moi en voyant que je ne bougeais pas du tout de la semaine : "est-ce que vous avez assez à manger ?". Ben oui, j'ai prévu voilà tout (et de fait, à un repas près, c'était nickel ! même si j'étais un peu triste quand la bouteille de gaz a rendu l'âme le mardi soir C'est un point dont on a beaucoup discuté ces dernières années avec le maire du village : les habitants veulent à tout prix se garer à deux pas de leur porte d'entrée, alors que les plus malins, voyant la neige arriver, déplacent leur caisse sur les parkings au bord des routes qui seront déneigées en priorité. Le maire en prend plein la tronche pendant tout l'épisode. On lui dit : "mais c'est pas possible de voir des routes comme ça en 2021 ! Pourquoi on paye des impôts ganagangna". Ben si c'est possible. Et à moins d'acheter 3 chasse-neige par commune et d'embaucher dix mecs (et là faudra payer plus d’impôts), ça ne changera pas Mais c'est comme pour les domaines nordiques : beaucoup de gens n'ont pas la moindre idée de ce en quoi consiste un budget de commune rurale ou un domaine nordique. Prise de tête comme chaque année avec des ronchons qui râlent parce que telle ou telle piste n'est pas encore ouverte, alors qu'au Sancy hein, c'est bien connu, c'est tellement mieux etc etc. le sketch habituel. Je leur réponds : ben apprend à conduire une dameuse ou passe ton diplôme de pisteur-secouriste et viens bosser avec nous puisque tu sais déjà tout ! Sur la question des arbres, et notamment des résineux, je suis d'accord avec toi, d'autant plus que les arbres les plus fragiles sont de toutes façons déjà tombés avant la mi-décembre au gré des coups de vent et premières neiges. J'allais faire des tours en forêts les lundi et mardi pour vérifier avant que la dameuse passe au petit matin. Aucun souci, ceux qui restent en place maintenant, c'est des costauds. Et la neige joue un rôle protecteur en hiver pour les plantes. Rien de mieux pour supporter les coups de froid. (c'est vrai aussi pour les tutures d'ailleurs : dégager la voiture tous les matins, si on n'a pas l'intention de bouger, ça ne sert à rien, autant la laisser au chaud sous une bonne couche de neige : faut juste repérer son emplacement pour la retrouver plus tard

Tout à fait ! D'ailleurs ça discutait au village entre rapporter l'épisode aux 80's ou aux 70's. J'avais repris dans mon bouquin sur le Cantal l'histoire racontée par Marie-Christine B. qui était d'ailleurs présente cette semaine au Ché, où elle est née dans les années 60. Quand elle était petiote, son papa, qui mesurait plus d'1,80m la portait sur ses épaules pour aller à l'école - école qui est devenue en 1976 le foyer nordique où j'officie de temps en temps. Elle se rappelle d'un hiver où ils passaient entre deux murs de neige et qu'elle s'amusait pendant le petit trajet d'une centaine de mètres à faire glisser ses doigts en haut du mur pendant que son père la portait. Ce n'est pas très scientifique comme mesure, et ça relève plutôt de l'anthropologie (mon ami Martin de la Soudière en a raconté des tonnes de ce genre d'histoire dans ses ouvrages notamment sur la Haute-Loire), mais ça donne une idée. Rien de tel cette année, mais j'imagine que les gosses d'aujourd'hui se rappelleront avoir fait de la luge sur la butte de neige de 3 mètres contre le mur de la maison, qu'on a sorti la petite fraiseuse pour tailler un passage d'une maison à l'autre en bas du village, que Madame C. est sortie par la fenêtre parce qu'elle avait laissé sa pelle à neige dans le jardin et que la porte était obstruée, qu'un amas de neige considérable a glissé du toit de la grange de G. obstruant totalement l'unique rue du village et coupant l'accès aux habitants situés près de la route de Lescure, qu'une partie du village s'est démenée pour sauver le chien Yuki lequel était coincé, épuisé, au milieu d'un pré dans un mètre de poudreuse, après s'être vautré dans un ruisseau gelé (il va beaucoup mieux rassurez-vous , que même les tracteurs se sont tankés, etc.. J'ai moi-même un souvenir assez terrifié de la "fameuse" congère à l'entrée du village après la tempête de début février 2015 (on ajoute généralement : "c'est l'année où Mr C. s'est perdu sur le plateau, on ne la retrouvé qu'à la mi-mars à la fonte des neiges") qui faisait bien 3 mètres de haut, mais d'un seul côté de la route. Alors que cette année, on a des congères dans tous les sens, mais moins hautes etc etc. Je me souviendrais pour ma part d'avoir mis près d'une heure et demie le mardi, en ski de rando, pour faire l'itinéraire de la voie blanche que d'habitude j'expédie en 45 minutes : et d'être aussi vanné au retour que si j'avais gravi le Plomb du Cantal depuis Prat-de-Bouc. Ce sont là des "mesures mémorielles" si l'on peut dire, que les mesures statistiques confirment ou pas, ou mieux encore "expérientielles" dans mon jargon. C'est-à-dire qu'elles dépendent grandement des modes de vie de l'époque : je l'avais évoqué dans mon bouquin en parlant des changements démographiques et des mobilités professionnelles (et scolaires !) - en 1960, le Ché comptait plus de 60 habitants, deux cafés plus ou moins officiels (les cuisines des femmes de paysans), un menuisier, un sabotier etc. Ces gens-là vivaient en autonomie relative, et quand l'hiver était rude, restaient au village à quelques exceptions près. Depuis quelques décennies, le village s'est dépeuplé, mais quelques actifs se sont installés (des enfants d'autochtones le plus souvent) qui vont travailler ou emmènent leurs enfants à l'extérieur (Valuéjols, Saint-Flour, Murat). Aujourd'hui, il ne reste que 12 habitants à l'année (on en a perdu 5 ces deux dernières années) et ce sont quasiment tous des retraités, souvent fort âgés. Ils ne se déplacent pas non plus si les conditions sont difficiles. Mais trois gîtes sont ouverts pendant les vacances, apportant leur lot de touristes, qui eux tiennent à leur mobilité (pour des motifs qui parfois étonnent les gens d'ici etc etc. Ces pratiques de la ruralité différentes influencent le souvenir qu'on peut avoir de ces épisodes neigeux. Certains de nos vacanciers se souviendront avoir fait de la pelle à neige la moitié de leur séjour, en vain le plus souvent, genre, entre deux grosses chutes de neige (hahaha !) ou parce que le chasse neige de la DDE n'a pas fait la dentelle, et a rempli de neige les passages que nos vacanciers s'étaient frayés avec peine une heure avant à la force des poignets

Ha ben oui ! Merci !!

Mon pote Alban dont le papa habite une ferme au Falgoux m'indique 140 cm là-haut. Ce qui ne m'étonne pas du tout étant donné la direction des flux de neige en début de semaine. On parle là-bas d'un épisode sans équivalent depuis la fin des années 70 (ce qui confirme l'avis des anciens du Ché. (évidemment, il faut se méfier de la mémoire.. mais tout de même, ça donne une idée)

Petite promenade à Mauzun histoire d'aller voir les étangs en cette période hivernale. Tn de -3°C Tx -1,2°C Brouillard. 2 mulots cet après-midi pour mademoiselle Iris de la Loupette. Le grand étang est à moitié gelé :

Bah.. ça va là.. je connais un gars du côté de la Margeride là, il passe les doigts dans le nez ! 😆 Au fait on a des nouvelles d' @ecir ? N'empêche, à la station du Guery, ils doivent être dingues. Des conditions pareilles et pas possible d'ouvrir. Là faudrait passer la dameuse sur la route et tracer une piste de fond !

On a bien un bucheron en Corrèze qui parle de la neige comme de la "merde blanche" (sic)... Et sinon.. Je vois pas

Devinette : à quoi voit-on que les remontées mécaniques sont hors service ? 😆 Ici sur les crêtes du Plomb à Super Lioran :

Mon pauvre @boubou07, c'est vraiment une vision d'horreur.. Et ce redoux qui ne vient pas. Franchement, je compatis Bon courage hein !! Au fait, il n'y a pas un club d'hivernophobes sur le topic MC, parce qu'ils doivent se sentir un peu seuls non ? 😇

Au fait, j'ai croisé la directrice de l'OT d'Orcival, venue skier au Ché cette semaine. Elle me disait que la station du lac du Guéry était inaccessible. Vu ta photo, si c'est la route en question, et à moins d'un autre accès, elle n'a pas dû ouvrir depuis non ?

Tiens au fait, je ne sais pas où ça en est, Prat-de-Bouc avait l'idée de la racheter en complément au cas où, parce que c'est vrai que la nôtre de dameuse, c'est un sacré engin quand même.. Quand il y a un mètre de neige, elle est parfaite, mais quand on a 15cm

En bonus, juste pour le fun comme on causait gente bovine plus haut

Et quelques images sélectionnées pour ceux qui n'ont pas envie de se farcir les 117 photos de mon album La piste qui grimpe sur les hauts plateaux au petit matin pas très loin derrière la dameuse et mon cher Fredo qui la conduit et vient prendre le café tous les matins en descendant de Prat-de-Bouc (on est à 1350 m environ) La nuit ça donne ça (à la frontale) Faut décharger la dameuse qui en a déjà poussé des tonnes (Fredo part de Prat-de-Bouc vers 6h30 selon l'état des pistes, parfois plus tard, et passe entre 7h30 et 8h30 au Ché, où je lui prépare un café, on cause un peu, puis il repart pour finir les pistes (il y est parfois jusqu'en fin de matinée). C'est mon héros. La route qui mène au Ché, la seule accessible, enfin, si on peut dire.. Y'a des jours, quand la tourmente est de la partie, on comprend qu'il vaut mieux s'abstenir : La rue du hameau avant le passage du chasse-neige lundi matin. C'était déjà heu.. encombré. Mais ça passe bien à ski Le lendemain, c'était bien pire.. Donc là, n'est-ce pas, c'est le four à pain du village, enfin je crois.. Et là c'est la piste des Sarlous que je suis censé "ouvrir" en ski de rando pour les futurs promeneurs en raquettes. J'en ai bavé comme pas permis, je m'enfonçais tellement, j'étais aussi épuisé que si j'avais gravi le Plomb depuis Prat-de-Bouc : Et pour finir les superbes sculptures formées par le vent et la neige en haut de forêt (1350 m)

Bon. Il neige à Mauzun Plus sérieusement (même s'il neige vraiment à Mauzun mais bon), voici une sélection de photos de mon petit hivernage au foyer nordique du Ché la semaine écoulée. Ce qui s'appelle se gaver de neige... On voit bien en lisant les dates des photos l'évolution du manteau neigeux notamment entre dimanche et jeudi. Et il parait que ça reprend ce soir et cette nuit. Normalement j'y retourne pour les vacances de février. C'est dans un mois seulement (le 6 février je crois). Il faudra quand même un sacré redoux pour que ça fonde d'ici là.. Mais tout est possible hein Voici donc l'album entier sur flickr (117 photos). On y voit le village (35 âmes humaines, ce qui faisait beaucoup à mon avis en début de semaine avec les touristes en gite, les "résidents secondaires", mais quand je suis parti, il ne restait plus que 11 autochtones), la supposée route d'accès (l'unique parce celle de Lescure a été fermée dès lundi matin), pas mal de photos de forêt - balade en ski de rando ou ski nordique, parfois la nuit, au petit matin derrière la dameuse ou le soir à la frontale, vu que bon, je bosse entre 10 et 17h, etc.. https://flic.kr/s/aHsmTrgnYP

Merci ! C'est juste sublime !! (tu devrais passer sur ce topic plus souvent

Oui Blandine me disait aussi qu'ils préféraient les laisser dehors pour les veaux soient plus costauds. Là ils ont surtout été surpris par la quantité de neige sur le chemin d'accès. Ils ont des vaches un peu partout, leur ferme est aux Eschamps, sur Paulhac, mais le papa a des prés au Ché. Ça leur fait un paquet de temps passés dans le tracteur en tous cas..

Pour rebondir sur ce sujet du peu de crédit qu'on accorde aux bulletins météo - qui à mon sens s'inscrit dans une défiance grandissante envers les sciences, je songe à un exemple très "actuel" 😔 - j'avais prévenu avant mon départ le maire d'un village que je ne citerai pas un grand ami à moi, qu'on allait se taper un sacré épisode, et que ça risquait d'être la galère sur sa commune. Il me répond le samedi : "bah t'inquiète pas Vincent, on s'arrangera !" - je l'ai revu le jeudi suivant, il n'avait pas beaucoup dormi depuis dimanche, et le moins qu'on puisse dire, c'est que des villages bloqués pendant 3 jours, c'est une drôle de manière de s'arranger (et encore : on était en période de vacances, pas de transports scolaires, peu de gens allant au boulot à Saint-Flour ou Murat, et la station du Lioran plus ou moins fermée : sinon, les chasse-neiges auraient été réquisitionnés pour la station et les villages pouvaient attendre.. ça aurait pu être pire... Alors on me dit : oui mais autrefois gnagnagna. Oui mais autrefois les gens bossaient là où ils vivaient, et d'ailleurs les anciens me disent, un peu effarés en regardant les touristes essayer de quitter le hameau, ben nous, on bougeait pas de là..) Mais bon, on ne "croit" pas aux bulletins météo, ou météofrance, alors comment "croire" un péquin dans mon genre hein. Sauf qu'évidemment, comme pour la pandémie, il ne s'agit pas de croire ou pas, mais c'est un autre problème qui relève d'une profonde crise épistémologique dans les consciences, ou d'une criante absence de culture scientifique, chez beaucoup de nos concitoyens. [mode coup de gueule off]

Elles ont un abri dans le pré - c'est des Salers, des costaudes. Mais je crois que Blandine et son époux n'ont pas bien lu les bulletins météo. Et une fois que la neige est tombée, c'était trop tard pour remonter les bêtes - par contre faut aller leur descendre du foin, et là.. c'est la galère...

Avant d'illustrer par l'image (mais faut que je fasse le tri parmi beaucoup beaucoup de clichés) la semaine écoulée au Ché, quelques remarques concernant l'épisode, ou plutôt la succession d'épisodes. Je suis arrivé dimanche matin, parce que le lis le forum IC et je savais que c'était pas du tout une bonne idée d'arriver plus tard Il y avait déjà 5 à 10 cm de neige au sol en forêt, mais avec quelques parties "à la terre". La route d'accès était à moitié au goudron et à moitié au patouillou (© @damien63). La tempête Bella est tombée sur le village (enfin : le hameau, situé à 1250m) en soirée et le lendemain matin, la couche avait augmenté de 40cm. Rebelotte le mardi et 40 cm de plus. Accalmie le mercredi et jeudi, cerise sur le gâteau, 25 cm supplémentaires d'une neige lourde et collante (le domaine était ouvert et les skieurs sont rentrés avec des sabots sous les spatules) En fin de semaine, au gré de quelques averses, on peut rajouter 10 cm. Sur la totalité de l'épisode, le cumul s'élève donc à 125 cm, ce qui est cohérent avec les 1,50m évalués à Prat-de-Bouc à 1400m. Tout cela était exactement raccord avec les prévis que @Ffredm'envoyait tous les jours par sms. Merci !! L'aspect intéressant de l'épisode, au-delà des cumuls et surtout du froid qui a suivi les tempêtes de neige (ce qui n'est pas si habituel, ça change de l'inévitable redoux de ces derniers hivers), c'est que le vent n'a pas toujours soufflé dans la même direction : ouest, nord-ouest, sud-ouest et même un peu à l'est ces derniers jours. Résultat, on n'a pas vu la fameuse congère de trois mètres typiques des retour d'est à l'entrée du village (qui était restée sur place quasiment tout le mois de février 2015). Mais des congères plus modestes (quoique impressionnantes tout de même) un peu partout (par exemple à gauche et à droite de la route d'accès, ou sur les deux versants des toits). Le gars de la DDE venu ouvrir la route mardi me disait qu'il n'en avait jamais vu "autant", au point que les déneigeurs ne savaient plus "où la mettre". Et effectivement, on n'a jamais pu dégager le parking (qui était entouré de véritables murs de 2 mètres de haut). La courette devant le foyer était entièrement remplie de neige. 10 mètres de long, 4 mètres de large et 1,50 m de haut. La table à pique-nique a totalement disparu dès mercredi matin. En forêt, même constat : des épaisseurs sous les sapins qui rendaient la progression très difficile (j'ai galéré les premiers jours en ski de rando, en raquettes, fallait même pas y penser). Et quand les pistes ont été damées, la dameuse a créé de petits murets de neige de 50 cm au bord de la piste. Je n'avais jamais vu ça. Pour les anciens, avec lesquels j'ai beaucoup échangé pendant mon séjour, l'épisode est sans nul doute exceptionnel. C'était assez marrant du reste : lundi matin, ils me causaient de février 2015. Mardi c'était plutôt les années 80. Et vendredi, Gérard, le paysan désormais à la retraite, évoquait 1971 ! Juste pour donner une idée hein.. Donc en résumé, au-delà de la "hauteur" de neige toujours délicate à évaluer avec tout ce vent, incontestablement des cumuls peu communs, et répartis partout. J'ai aidé le mardi matin une dame à sortir de chez elle par la fenêtre. La porte était condamnée par un mètre de neige. Les vacanciers ont passé la moitié de la semaine à faire de la pelle à neige. Super activité n'est-ce pas mais il faut absolument dégager la voiture pour aller je ne sais où (ou plutôt pour aller se tanker cent mètres plus loin) Pour les températures, on n'est pas passé au-dessus de zéro, mais c'était limite jeudi, après quoi le froid s'est installé, avec un -8°C en fin de semaine. Évidemment on a pulvérisé le record de voitures tankées durant la semaine. J'ai aidé au début, à la fin je restais caché dans le foyer dès que j'entendais les roues patiner - c'est pas mon job non plus hein (par contre le tracteur de Gérard et le 4x4 de Cédric n'ont pas arrêté, mais je crois qu'eux aussi, au bout d'un moment, se cachaient) ! Même les habitués du ski de fond, les gens d'ici, avaient mis des chaînes à neige, ce que j'ai rarement vu. Autre exemple de la galère on the road : les pisteurs/dameurs n'ont pas réussi à monter à Prat-de-Bouc lundi et mardi matin. Et pire encore, un tracteur qui allait apporter du foin à des vaches dans un pré s'est tanké en bas du foyer, un espèce de monstre avec des chaînes pourtant, c'était la veille du jour de l'an et le jeune couple qui le conduisait a passé la journée à le dégager à la pelle. Des hameaux totalement inaccessibles pendant 2 ou 3 jours (Maniargues, Lescure, Brugeac et je ne parle que de la commune de Valuéjols !) Bref. Un sacré truc fabuleux. Je vous parlerais, photos à l'appui j'espère, de la forêt et des plateaux la prochaine fois, parce que bon, après tout, moi j'ai pas fait un kilomètre en tuture entre dimanche 27 décembre et ce lundi 4 janvier

Héhé ! Salut les gaziers !! Bon ben suis rentré de mon hivernage au Ché ce matin. je vous explique pas la route, surtout les 5 kilomètres entre le Ché et l'accès à l'axe Murat-Saint-Flour (pour ceux qui connaissent la descente/montée entre Laveissenet et les Maisons Rouges : nom d'une douille, sans mes super Chaînes "en cordes" Esay Grip de Michelin, je serais encore là-haut pour sûr) Y'a de la neige partout en Cantal/Puy-de-Dôme à ce que j'ai vu. Merci à François @Fanfoe63 et Fred @Ffredpour m'avoir tenu compagnie via sms (y'avait rien d'autre qui passait, et encore, pas à tous les coups) durant cette semaine extraordinaire (si on utilise pas cet adjectif cette-fois-ci on ne l'utilisera plus jamais). 7 go de photos à récupérer - je vous ferais un best off. Je sors de la douche-chaude (ouahh, c'est génial, je sais pas qui a inventé la douche mais c'est infiniment plus pratique que le lavabo), déjeuner, sieste. Iris est dans le coma (faut dire qu'on était déjà en train de faire les fousfous dans la peuf ce matin à 7h). Et moi j'ai envie de manger des trucs genre steak, légumes, fruits.. (plus de gaz depuis mardi.. et pas possible d'aller en chercher vu que la tuture était enfouie quelque part sur le parking, si on peut appeler ça un parking.) Bref.. à plus tard !!

Bonjour. 2 cm environ ce matin dans les prés autour de Mauzun. Tn -4,4°C -2,2°C actu. Pas de vent. Bonne journée à tous. 😇

Ben.. heu.. oui. Mais il en reste encore pas mal (j'ai pas parlé de 850 m il me semble, mais plutôt de 900/1000m). En tous cas, Arpège continue de prévoir du cumul sur Millevaches :

Petite balade aux étangs (-0,7°C c'est marrant d'ailleurs mais les températures n'auront pas dépassé le 0°C depuis ce matin, ni ne seront tombées en dessous de -1°C) Ciel gris blanc. La neige tient correctement au sol dans les prés et bois. 2 quads sont venus se frayer un chemin on ne sait comment entre les genêts pliés par la neige. Mais quand on aime les promenades en nature, c'est pas les genêts qui vous arrêtent hein ! Bon, les gars étaient bien sympas, on leur pardonne (même si la piste après leur passage étaient bien gadouillou pour pas dire patouillou)

mais si regarde, voilà le citron, il a juste été emporté par le vent un peu plus au nord :