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zelda_sayre

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Tout ce qui a été posté par zelda_sayre

  1. Bravo pour ce travail rigoureux. Qui montre qu'ENSO n'a pas un impact net sur la globalité d'un hiver. Comme déjà mentionné, la litterature fait souvent apparaître une césure 1ère partie d'hiver vs 2nde partie. Cet aspect ne peut apparaître dans une approche globale à l'échelle d'une saison entière. ENSO n'est sans doute pas à considérer seul. D'autre variables sont peut être sensibles : TSO sur Atlantique entre autres => Cf travaux de Cassou à ses débuts En ce début de période froide persiste justement un genre de tripole / fer à cheval, favorable à l'émergence de séquences de NAO < 0. Ta remarque concernant le caractère prédictif d'une NAO < 0 en Nov/Déc est intéressante. Je me questionne aussi sur l'impact potentiel du contexte dans lequel s'inscrit une phase particulière ENSO : succession à une phase opposée ? de même signe ? neutre ? Il ya de la diversité dans ENSO. Un El Nino peut apparaître de façon isolée ou faire suite à une La Nina ou à une 1ère année El Nino, à une phase neutre... La 2nde partie d'hiver pourraît selon moi ne pas être totalement desespérante compte tenu de la combinaison constructive El Nino + TSO (+ peut être phase d'Est descendante au niveau de la QBO). Ce qui se passera en cette 1ère partie d'hiver pourrait être éclairant pour la suite, comme ton travail semble le suggérer. On peut cependant remarquer que les modèles ne sont pas très engageants !
  2. Je veux dire qu'un événement météorologique simulé par un modèle saisonnier peut être comparé à la réalité ; nous ne sommes pas sur des objets si différents. C'était je pense le sens de la question qui m'était posée.
  3. Pour réalimenter l'influence ENSO ; je me demande si une succession Nino / Nina ou l'inverse Nina / Nino ne serait pas un élément sensible. Les Ninos ne sont pas forcément suivi d'une Nina dans la foulée et inversement. Des Ninas ou des Ninos peuvent aussi se développer sur plus d'une année. Une Nina isolée n'a peut être pas le même impact qu'une Nina la seconde année... Il y a de la diversité. Je ne suis pas certain que la littérature se soit intéressée à cela.
  4. La résolution atteinte aujourd'hui : 56 km, le permet il me semble. Cette résolution était naguère jugée suffisante pour réaliser des prévisions météorologiques (milieu des années 80 à début des années 90), c'est à dire jugée suffisante pour analyser des objets météorologiques synoptiques.
  5. Une résolution spatiale suffisamment fine permet de décrire des phénoménologies comparables à ce que l'on observe. Analyser un événement simulé a alors du sens.
  6. Avec une résolution horizontale d'un peu plus de 50 kmv(56 km), on est proche des modèles météo du milieu des années 80 et du début des années 90.... C'est loin d'être castastrophique... La prévision, à cette époque, existait déjà !? On peut donc glaner des informations sur les régimes de temps et le type d'événements que l'on pourrait connaître. Une information qualitative : structure, intensité, échelle de temps, préférence mensuelle... Rien en revanche sur leur chronologie à quelques semaines près. On peut dire dans certains cas qu'un événement a plus de probabilité de se produire en février qu'en décembre voire janvier, mais on il est impossible de le localiser de façon précise.
  7. D'où l'intérêt de jeter un oeil aux simulations plutôt que de se limiter à des moyennes mensuelles Il est important de descendre à l'échelle des événements. Il n'empêche, cette approche comparative est très pertinente ! de même que la mise en perspective par rapport au réchauffement climatique. Nous serions dans les années 60-80, nous nous poserions moins de questions. Je rebondis aussi sur la prévision du CFS de novembre, pour l'hiver, avec quelque chose de moins en moins "caniculaire" en allant vers février et je dirais mars.... Aller pour terminer une petite provoc. (il ne s'agit que d'une prévision à 15 jours, pff...) : Là, si cela se produisait... Bon... évitons de se faire du mal ! Ce sera plutôt le balcon
  8. Je souris. Mais tout de même prévoir une -15/-20 en T850 début mars n'est pas rien... Il faut être libre en effet , mais d'un certain carcan... Et le fait qu'il soit paumé justement n'est peut être pas si mal : sans doute est il davantage sensible "à l'essentiel", aux forçages de grande échelle. Ce qui est bon pour la courte échance ne l'est peut être pas pour les échéances lointaines. C'est une question [?] Presque philosophique. Je reste dans l'idée qu El Nino pourrait cette fois avoir une incidence favorable à quelques événements hivernaux à certains moments de cet hiver ; notamment en 2024 F - M. Parce que aussi,et surtout, d'autres paramètres sont en phase : SST Atlantique, phase d'Est QBO descendante. Les points de vigilance sont 1) l'intensité d'El Nino - certaines publis laissent entendre qu'en cas d'événement sévère, l'impact habituellement observé devient tout autre, bon... 2) le maintien des SST sur l'Atlantique - un contexte trop tempêtueux pourrait les émousser... remarque judicieuse d'un internaute 3) La structure du vortex stratosphérique - il me semble que le refoidissement y est particulièrement accusé ces temps ci - cf T à 10 ou 50 hPa. Brrr...
  9. Je n'en ai pas beaucoup vu de ce calibre en 1ère partie d'hiver. C'était aussi un clin d'oeil. Cela varie aussi d'un jour à l'autre. Mais que cela puisse advenir est intéressant ?
  10. Une prévision lointaine lointaine lointaine par CFS ... mais est-elle le fruit du hasard ? En seconde partie d'hiver... A vous de voir. Depuis que je suis CFS, je n'en ai pas vu beaucoup de ce type sur NDJ.
  11. Mon sentiment partagé par quelques uns est qu'il faut tenter de raisonner en termes de combinaison d'ingédients. Considérer enso ou la qbo indépendamment n'a qu'un sens limité. Les statistiques "brutes" le prouvent. Ce qui ne veut pas dire, je le répète qu'il ne faille pas intégrer ces éléments dans la réflexion. C'est une 3ème voie de nuances, mais sans illusions... Entre "un el nino n'a aucun impact" ou "un el nino implique un hiver ceci ou cela"... Cet hiver a les ingrédients pour proposer des séquences hivernales, sans doute plus nettement que les années précédentes. El Nino, phase descendante d'Est au niveau de la QBO, SST sur l'Atlantique. Notamment en 2nde partie d'hiver. Après, çà n'est qu'un potentiel. Et le réchauffement climatique bride sans doute ce potentiel (ce qui ne veut pas dire que la connexion physique ait disparu). Par ailleurs, raisonner à l'échelle de plusieurs mois ne permet pas ici d'identifier ces opportunités. La maille du filet est bien trop lache et le réchauffement climatique bien trop prégnant (les simulations tombent invariablement dessus).
  12. Merci pour cette analyse. Il eut été intéressant aussi de travailler à l'échelle mensuelle de manière à éclairer ce clivage parfois énoncé entre 1ère partie et 2nde partie d'hiver. Par un traitement saisonnier, il n'est du coup peut-être pas étonnant de n'observer aucun signal "net"... De plus, dans l'absolu, sans doute faudrait-il étendre l'analyse jusqu'en Mars, au moins pour une partie. Mais l'absence d'un signal systèmatique n'implique pas absence d'effet... On remarque qu'un El Nino n'exclut pas un hiver froid. L'absence de systématisme pourraient suggérer des influences multifactorielles, parfois subtiles. En tous cas, cela pourrait être un angle d'attaque que de procéder à une analyse croisée de plusieurs ingrédients.
  13. L'impact d'ENSO est contreversé. La source est lointaine et les bruits potentiels nombreux. D'où des statistiques pas super robustes. Un certain nombre d'études suggèrent pourtant une césure début / seconde partie-fin d'hiver, avec une réponse projetant sur la NAO. Et cette illustration du Met Office indique en effet un petit quelque chose, que l'on doit bien entendu critiquer... On voit toutefois que c'est surtout l'Europe du Nord qui enregistre des anomalies négalives. Avec quelque chose de plus doux au sud ; en tous cas un contexte assez "conflictuel" et compatible avec une phase < 0 de la NAO. A une autre échelle, mais pas si éloignée, il a été montré une connexion MJO / Régime de temps sur l'Atlantique (Cassou). Les phases 7 et 8 favorisant une phase < 0 de la NAO... D'autres facteurs interviennent sans doute : la répartition des températures sur l'Atlantique par exemple, pourquoi pas la QBO etc... D'ou un brouillage du signal ENSO en Europe. Mais des statistiques molles ne signifient pas qu'il n'y a pas impact (?) Il est des hivers doux où rien ne se passent et d'autres tout aussi doux mais plus en contraste. Peut-être sera t-il de ce bois ? Il faudra attendre Mars afin de conclure.
  14. L'impact d'ENSO est contreversé. La source est lointaine et les bruits potentiels nombreux. D'où des statistiques pas super robustes. Un certain nombre d'études suggèrent pourtant une césure début / seconde partie-fin d'hiver, avec une réponse projetant sur la NAO. Et cette illustration du Met Office indique en effet un petit quelque chose, que l'on doit bien entendu critiquer... On voit toutefois que c'est surtout l'Europe du Nord qui enregistre des anomalies négalives. Avec quelque chose de plus doux au sud ; en tous cas un contexte assez "conflictuel" et compatible avec une phase < 0 de la NAO. A une autre échelle, mais pas si éloignée, il a été montré une connexion MJO / Régime de temps sur l'Atlantique (Cassou). Les phases 7 et 8 favorisant une phase < 0 de la NAO... D'autres facteurs interviennent sans doute : la répartition des températures sur l'Atlantique par exemple, pourquoi pas la QBO etc... D'ou un brouillage du signal ENSO en Europe. Mais des statistiques molles ne signifient pas qu'il n'y a pas impact (?) Il est des hivers doux où rien ne se passent et d'autres tout aussi doux mais plus en contraste. Peut-être sera t-il de ce bois ? Il faudra attendre Mars afin de conclure.
  15. Avec un El Nino, la 1ère partie d'hiver a a priori moins de chance de voir apparaître des séquences hivernales (mais sait-on jamais ?! cf ci-dessous). Les choses seront peut-être un peu plus ouvertes en revanche pour la suite ; janvier, plus encore février-mars. Il me semble que les anomalies de température de la mer sur l'Atlantique, avec une tendance "tripôle-fer à cheval", ne sont pas si défavorables. Bien entendu, pour le moment, les modèles saisonniers sont majoritairement peu inspirants, ce qui compte et nous interroge. Normal. Après de là connaître des séquences comparables à certaines du passé...
  16. C'est la réponse typique modélisée lorsqu'on se situe en période El Nino. Mais ce n'est pas nécessairement la réalité... qui est plutôt débattue... Prudence selon moi. En revanche, la situation présente, caractérisée par une structure d'anomalie de SST type tripôle/fer à cheval sur l'Atlantique peut nous inciter à prendre l'affaire plus crédible. Après, les conséquences dépendent beaucoup du positionnement des centres d'action ; le contexte peut s'avérer très contrasté, avec de brusques revirements ; notamment dans un contexte de RC. Mais des opportunités hivernales ne peuvent être exclues, au moins sur une partie Nord de l'Europe ; moins sur l'Europe du Sud.
  17. Je trouve intéressant de tenter de cadrer ce que l'on est sensé attendre avec le filtre du RC. L'impact de ce RC n'est pas "dynamiquement" bien compris : cf écoulements plus méridiens, vagues de froid au Texas etc... J'ajouterai qu'une approche ingrédients doit être préservée sur ce site plutôt qu'une simple lecture des modèles. Une modélisation aussi utile soit-elle doit être expertisée. C'est un exercice difficile, ingrât, aléatoire... C'est bien la raison d'être de ce topic ? A ce titre, il est important de rappeler le contexte Nino de cet hiver. Nino dont l'impact en Europe est contreversé, changeant, pourtant souvent relié à une tendance NAO- en seconde partie d'hiver. J'ajouterai un contexte Atlantique qui me faisait un peu penser en termes de SST à la structure Fer à cheval de Cassou ? Je me demande ce que pourrait donner le mélange des deux ? Quelques opportunités ? Entre deux vagues de chaleur !? Je ne parle pas de la QBO, de PDO et autre cycle solaire !
  18. Les modèles ne simulent pas nécessairement très bien la MJO...avec la bonne cinématique (timing) et les connexions extra-tropicales idoines... L'horizon est en outre encore très éloigné... : sans doute pas avant la fin de la dernière décade de février... J'ajouterais que le vortex stratosphérique, s'il faiblit vers 10 hPa, reste encore très robuste vers 50 hPa. A cet égard aussi, l'échéance reste éloignée. La prévision stratosphérique n'est pas très bonne au delà de 10 jours. Enfin les forçages en termes de SST Atlantique (point de tripole en bonne et due forme) et Pacifique (Nina en 2nde partie d'hiver) ne seront guère complices...
  19. A suivre peut être les circonvolutions de la MJO dans un contexte de vortex polaire faiblissant. https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/precip/CWlink/MJO/foregfs.shtml Un "fenestron" pour la dernière décade de février et la première de Mars ?
  20. Intéressant en effet. Une autre question pourrait être l existence de points communs parmi ces hivers "atypiques" ?
  21. Certains signaux spectaculaires de BL apparaissent ce matin à moyen terme sur qqs déterministes : CEP/GEM. Mais l'incertitude reste importante sur notre pays à ces échéances (cf GFS). Cela semble être "du tout ou rien" depuis quelques temps...The big one ou la disette. Mais des prévisions de "big one" n'apparaissent pas chaque année... La MJO demeure favorable, mais dans un contexte de vortex stratosphérique en refroidissement... A suivre...
  22. San compter que les hivers du XXeme étaient bien moins rigoureux en moyenne que durant le petit age glaciaire...
  23. En l'état, l'idée d'un créneau hivernal en février semble tout à fait plausible, au vu des ingrédients (MJO + stratosphère) et de certaines simulations. Mais en effet l'incertitude reste forte quant aux modalités.
  24. https://www.wetterzentrale.de/de/topkarten.php?map=1&model=gfs&var=2&run=12&time=366&lid=OP&h=0&mv=0&tr=6#mapref Frisson du soir ... encore lointain... mais remarquable, assez comparable à la vague de froid de fin jan 1954 et début fév 1954, ou février 2012.
  25. L'analyse est juste. J'ai noté que depuis le SSW, les prévisions CFS pour février 2021 étaient beaucoup plus "modérées", moins douces qu'en début d'hiver... Une fenêtre hivernale paraît plausible. Il n'est pas exclu que la MJO puisse ouvre cette fenêtre.
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