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zelda_sayre

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  1. Une fenêtre est finalement apparue ? Peut être un peu plus importante que prévue à l'initial ? Même si le "pas de scénario privilégié par MF", dans un contexte de Réch Clim, implique de facto quelques "ouvertures". Jusqu'à présent, il semblait difficile de comprendre comment... En lien d'abord avec les perturbations stratosphériques (SSW). Il faudra suivre l'éventuel réveil de la MJO, et ses phases 6 à 8.
  2. Ce qu'on doit retenir selon moi : > un rapprochement progressif des modèles ... > la quasi certitude - ce qui n'était pas acquis il y a ne serait-ce que deux jours... d'un épisode notable entre dimanche et mardi sur une moitié nord du pays. > Subsiste bien-sur de l'incertitude quant à son extension vers le Sud... et sa durée, liée à la remontée des hauts géopotentiels très Nord. > Un épisode neigeux / verglaçant paraît envisageable au cours de cette phase redoux éventuel par le Sud. > Il faudra suivre dès vendredi l'éventualité d'un épisode neigeux sur le Sud de la France, comme le suggère ARP à ses ultimes échéances ; car l'épisode hivernal déjà en cours sur le Nord-Est du pays devrait commencer à prendre de l'ampleur au fil de la semaine, de façon modérée certes...
  3. Effectivement les conditions semblent plus favorables pour l'hiver qui vient : 1- QBO d'Est 2- Activité solaire en baisse 3- Fin de la phase chaude sur le Pacifique culminant il y a deux ans avec le fort El Nino 4- Atlantique tropical chaud Je noterais toutefois : 1- Que la partie extra tropicale de l'Atlantique en termes d'anomalies de TSO n'est sans doute pas négligeable ; à cet égard, les structures "tripole" et "fer à cheval" de Cassou sont aussi des éléments à considérer ; pour le moment, les anomalies de SST (TSO) ne se projettent pas très bien sur ces structures types. En décembre 2010, la structure tripole était il me semple très opérante (de même qu'une La Nina accusée). 2- L'impact du minimum d'activité solaire ne sera sans doute à son apogée que d'ici deux ans (cf NAO < 0 sur cartes fournies par gugo ; deux années après l'hiver qui vient) ; se combinant probablement à une phase de vents d'Est au niveau de la QBO. Donc RV pour l'exercice 2019/2020 ? (je crois déjà mentionné par 13V).
  4. En effet, la MJO commence (enfin) à réagir ; elle pourrait exciter un certain nombre de régimes de temps, tel que décrits par Cassou: phases 6 à 8, favorables à des conditions hivernales sur l'Europe de l'Ouest : NAO- et blocage.
  5. D'accord avec ton point de vue Kaiser, et quant à CFS et à ce que pourrait être février: globalement doux... CFS est resté droit dans ces boites depuis l'automne... (le contraste avec mars, prévu assez "frais", est saisissant). Reste à préciser le doux "comment" et le doux "combien" ou "combien de temps". Je continue cependant à penser que certaines portes hivernales pourraient se ré ouvrir entre la seconde quinzaine de février et la 1ère décade de mars : conséquences stratosphériques, même si l'on ne se dirige pas vers un événement "majeur" ; on sera par exemple loin du cas de Déc 84/Jan 85 ... Je vous invite à explorer les données à l'adresse suivante: http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/stratosphere/strat-trop/ et à consulter les messages de 13V sur la question. La MJO quant à elle, ne semble pas pour l'instant réellement "s'organiser"... Sauf heureux aléa, si portes hivernales il y a, elles ne devraient pas être d'une ampleur ni d'une durée remarquable.
  6. Cela fait de nombreuses semaines que le CFS prévoit des conditions douces voire très douces en février ; je crois qu'on peut en partie le croire et envisager une séquence bien moins hivernale au moins jusque mi février. Quels ingrédients particuliers pourrait prolonger de façon très inhabituelle la séquence hivernale que nous connaissons depuis en gros début janvier, modulo certaines fluctuations ? Il n'y en a pas ; en tous cas, il n'y pas les ingrédients que l'on a coutume de manipuler ; et cette séquence en cours tient presque du miracle ? Après, la dynamique stratosphérique est en train effectivement d"évoluer, elle semble devenir de plus en plus perturbée, avec un vortex très excentré ; au vue de la prévision numérique, on peut pas exclure un réchauffement stratosphérique d'ampleur significative, peut-être vers la fin janvier... Le temps ensuite que ce réchauffement se répercute plus bas, que la troposphère "mature", il faudra bien 2 à 3 semaines supplémentaires (reportons nous aux dires de 13V à ce sujet). Donc, on ne peut pas exclure l'ouverture de créneaux "hivernophiles" à ces échéances, mais pas avant ; entre la seconde moitié de février voire début mars ; et d'ici là, la MJO aura peut-être repris en peu de sa superbe ?...
  7. En attendant d'en savoir plus sur la taille du glaçon et de son point de chute, il semble que les conditions hivernales atteignent un (premier ?) maximum entre les 9 et 11 janvier, si l'on se fie aux PE américaine et européenne : sur cette période, T850 en "moyenne" comprise entre -5 et -10°C sur les 2/3 Nord-Est du pays... Dans les 10 à 15 jours à venir, on note que le vortex stratosphérique résiste malgré tout ; même s'il perd de sa superbe, s'étirant au final avec une structure ondulatoire de nombre d'onde 2.
  8. Je rejoindrais "thehunterst" ; CFS version "ensembliste" (comprenant une quinzaine de simulations) est récurrent depuis une semaine, en gros pour la première quinzaine de janvier, avec une difficulté de localisation entre 1ère et 2nde semaine. Le signal est faible, c'est indéniable (le contraire eut été étonnant ?) ; et le contexte macro échelle n'est guère favorable (vortex stratosphérique puissant peu propice à des phénomènes de blocage "durable"). Il est intéressant de constater que pour le mois de fèvrier, le CFS ensembliste, propose une solution assez différente de janvier (type NAO +) avec une réponse thermique sur l'Eurasie à décourager tout hivernophile qui se respecte... Bref, cet effet de contraste janvier/février et la relative stabilité de CFS, tendraient à montrer au fond que Janvier n'est peut-être pas totalement verrouillé, et notamment sa 1ère quinzaine. Ayant dit cela, je crois qu'il ne faut pas non plus "rêver" : on est en l'état sur un faible risque d'un épisode a priori assez peu durable et d'une ampleur assez standard. Mais, c'est déjà cela
  9. Bien vu ! En complément, un zoom sur les prévisions du cfs (16 membres, anomalie en Z500) pour la période allant du 29 déc au 11 jan (réseau du 14.12.16). Il y a visiblement un signal...
  10. Il n'y a que les régions méditerranéennes, notamment le Roussillon et plus encore la Corse (cf PE américaine) qui pourraient avoir des conditions passagèrement plus froides et plus humides.
  11. Une autre manière de représenter les dernières sorties du CFS... Il s'agit pour chaque mois, de D à M, pour la ville de Strasbourg (pertinent à mon sens pour une problématique hibernophile), du pourcentage de runs (sur les 30 derniers) donnant ou bien une anomalie > +2°C (Chaud), ou bien une anomalie < -2°C (Froid). On note : 1/ Pour D et J : > Une relative pré éminence des simulations chaudes, un peu plus marquée en J / aux simulations froides. > Un risque du coup faible de séquences froides "durables" > Que les simulations froides plus chaudes ne représentant en gros que 30 à 40 pc du total des runs. > Qu'il y a par conséquent 60 à 70 pc de chances que ces deux mois ne révèlent pas de caractéristiques "très marquées" 2/ Pour F et M : > Une montée en puissance des simulations froides, avec une prééminence assez nette pour Mars > Février semble être particulièrement indécis, hésitant entre chaud et froid ; indécis mais potentiellement plus "typé" > En Mars, si les simulations froides l'emportent, une large majorité des runs (65 à 70 pc) ne développent pas de signaux très marqués Bien entendu, cela n'est représentatif que d'une semaine de simulations du CFS, et doit être confirmé.
  12. Enso a un rôle significatif sur l Europe ; cela a été démontré. Après ce rôle peut être bruité ou masque par d autres facteurs : qbo, enneigement, extension banquise, Tso sur l Atlantique et les conséquences sur l écoulement de base (structure et intensité du jet d altitude) et les cyclogeneses. Ce rôle peut être aussi dans certains cas canalisé ou amplifie , ce qu on montre plaut et Moron en 2003. D ou a mon sens la première partie d hiver actuelle , et celle de 2010-2011 soit dit en passant (la Nina et Tso bien aspectees sur l atlantique).
  13. Je crois qu'il n'y aura jamais eu autant de consensus sur une prévision saisonnière... Nous en sommes à présent à nous contenter d'un suivi, à déceler tel ou tel indice qui pourrait remettre en question cette chronique d'un hiver avorté. Le travail de Plaut et Moron de 2003 reste une bonne base pour réfléchir. L'asymétrie 1ère partie / 2nde partie d'hiver n'est en effet pas acquise. Il est en effet possible qu'en termes de fluctutations "lentes", nous soyons rentrés dans une phase de de flux d'Ouest Atlantique plus rapide (phases plutôt > de la NAO sur de longues échelles de temps). Dans un tel contexte et d'après ce papier, les régime GA (Anticyclone Groenlandais) et WBL (Blocage sur l'Europe de l'Ouest) risqueraient de manquer à l'appel (contrairement à ce qu'on aurait pu attendre en phase El Nino, mais avec une composante "lente" ou basse fréquence associée à un flux d'Ouest peu rapide sur l'Atlantique).
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