geoman

Un grand merci pour cette réponse portant sur des aspects techniques que j'ai du mal à trouver en bibliographie. Je remerci aussi les autres forumeurs participants. J'ai une question qui finalment entre bien dans le cadre de la problématique des risques: ces phénomènes cévenols sont ils prévisibles à l'avance ou plutôt quel est leur dégré de prévisibilité?

Bonjour à tous, J'ai un dossier à présenter à l'oral dans le cadre de mon cour sur les risques naturels. J'ai choisi comme passionnant sujet : " les crues cévenoles: explication hydro-climatique". Ce dossier devra être présenter en trente minutes environ. Ce sujet nécessite de traiter différents points: - l'aspect météorologique en répertoriant dans un premier temps les différentes situations synoptiques suceptibles de produire un épisode cévenol. Il semble que pour avoir un épisode cévenol, il faut une dépression d'altitude entre l'Islande et Espagne. On parle d'orages en V pour caractériser ces flux chauds et humides vers le continent. Je lance un appel aux spécialistes (meteofun,js, damien49, cfr,gombervaux, cotissois...) pour une explication strictement météorologique voire physique (ce qui n'est pas du tout mon domaine). Situation de fin d'été Situation d'hiver - l'aspect géographique et climatologique: les précipitations se bloquent sur les cevennes. Et c'est toute la différence avec un phénomène méditerranéen. Les cumuls sont parfois impressionnant, supérieur à 300mm bien souvent. J'ai entendu parler vaguement de l'influence des vents OnShore qui poussent les masse d'eau vers la cote et bloque la dissipation de la crue vers la mer. - l'aspect pédologique: c'est le deuxieme aspect du dossier. S'il y a crue cela s'explique bien entendu par l'importance des précipiations mais aussi par l'incapacité des sols méditerranéens à absorber ces eaux. L'effet splash est dans ces cas là important et a une grande capacité érosive. - l'aspect hydrologique: la montée des eaux, leur pouvoir destructeur, la compétence du cours d'eau, l'aspect très irrégulier et torrentueux. Voilà, merci d'avoir parcouru ce post, et n'hésitez à apporter votre savoir sur la question.

Et au niveau du vent ça s'est calmé?? Ici dans l'agglomération stéphanoise de bonnes rafales depuis 2 heures environ.

Oui il est vrai que le Sancy, massif le plus proche de l'atlantique est indéniablement plus enneigé que le Forez car il monopolise une grande partie des précipitations venant de cet océan. Forcément combinée à une altitude assez élevée, la neige y reste plus longtemps. Par contre je pense qu'on ne peut pas dire que la sensation de froid soit moins forte dans le Forez que dans le Sancy. On ne peut pas comparer un trou à froid où le vent est très peu marqué et les crêtes du Sancy forcément balayé par le vent. De nombreux articles sur les hautes chaumes du Forez (etlicher notamment), montrent que la fréquence et la vitesse du vent sur les crêtes du Forez contribuent indéniablement à la rigueur climatique de ces plateaux désolés. Voici une image des hautes chaumes où l'on comprend aisément en voyant ces paysages que le vent ne rencontre aucun obstacle. Photo que j'ai tiré d'une des chroniques massif central de Vincent63 (que je félicite au passage).

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Les monts du Forez et du Pilat ne sont pas en restes puisque ceux-ci sont bien blanc à partir de 1300m. De puissantes rafales de vent sont à noter.

...Et oui le Sud et le Sud Est de la ville de St Etienne se trouve au pied du Pilat. Le nord de l'agglomération, est au pied des monts du Lyonnais (Jarez). En plus d'être entouré de montagnes, le paysage à St Etienne est très vallonné on doit compter entre 7 à 10 collines qui dominent la ville d'une centaine de mètre. Dans ces conditions là, il existe parfois des différences climatiques significatives suivant le lieu où l'on se trouve dans la ville. Les micros climat à St Etienne méritent qu'on les étudie de plus près.

Que dire de plus! J'adore ces photos et je dirais même l'ensemble des photos que tu as pu mettre en ligne...Lol Pour ma part j'aime beaucoup la 3, la 4 et la 8. Il y en a d'autre mais j'ai pas réussi à mémoriser la suite... La vue sur l'ardèche avec la mer de nuage en contrebas mérite aussi tous mes compliments.

Très belle journée hier sur les premiers contreforts du Pilat. 3°C sur le thermomètre voiture et un paysage encore enneigé. Voici quelques clichés. Vue plongeante sur la ville de St Etienne. En arrière plan, la brume s'accroche au nord de la ville et sur le pentes du Jarez. Nous sommes ici à 875m d'altitude. L' altitude de la ville varie de 480m au nord, à 600m environ au sud. Vue sur St Etienne Sur la crête, le vent a modestement travaillé la neige Derniers rayons de soleil sur le plateau enneigé. Une aubaine pour cet arbre solitaire situé en versant sud. Beau Ciel de fin de journée sur le Pilat

Je pense que l'exemple que tu a pris comparant la température parisienne et celle des landes ne reflète pas forcément la réalité. La température plus basse dans les landes semblent correspondre à un phénomène d'inversion, peut être à du brouillard givrant. Je ne pense pas que les landes aient des températures plus basses que le bassin parisien, quoique tout dépend en faite de la position où l'on se trouve dans les landes. A l'est des landes, au pied des premiers plateaux du massif central, les inversions sont nettement plus nombreuses, les tn forcément plus nombreuses.

Oui il me semble avoir vu ce pouzzolane sur ma commune de l'agglomération stéphanoise à 600m d'altitude.

Bonjour à tous, ici dans le nord ouest de l'agglomération stéphanoise le redoux gagne du terrain et la neige fond peu à peu. Encore 10cm à environ 600m et cela dépend beaucoup de l'orientation des versants. Ce qui restait hier : Le même endroit aujourd'hui: La neige fond très rapidement en bas de versant (ici à 500m d'altitude), et résiste en altitude ou les collines culminent à 675m.

Oui tu peux insérer d'autres matières, c'est évident. Les pluies verglacantes sont un phénomène physique certes mais ce n'est que le mécanisme. Elles interviennent plus globalement dans un processus de changement de masse d'air et donc fait intervenir le champ de la métérologie. Cela peut constituer un commencement d'étude. Mais on peut aussi s'attacher aux conséquences de ces pluies verglacantes: sur le milieu naturel mais aussi sur le milieu anthropique. De ce fait, tu peux introduire la thématique du risque (et du danger) sur la circulation par exemple. Toujours dans cette idée du risque, tu peuc te poser ces questions: sait on prévoir ces phénomènes?, est il possible d'informer la population?... Et pourquoi pas essayer d'établir une géographie des risques de pluies verglaçantes: je veux dire par là, pour simplifier, localiser ce phénomène dans le monde (surtout latitudes tempérés et hautes latitudes) et son occurrence. Voila ce ne sont que quelques pistes à explorer.

Hey pas mal ces photos... J'aime bien aussi la dernière ou je reconnais aisément le lieu de prise de la photo :le Grand Charlieu (Villars)

Superbe encore car c'est pas la première fois que Greg nous gratifie de beaux clichés... Petite question: qu'en est il des congères dans le Pilat avec la burle qui a pourtant soufflé là haut? Je rappelerai que le Pilat se trouve surtout dans la Loire... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lol, ah le golf toi aussi tu t'y essaye...Les descentes sont relativement courte mais très très raide. Pour ma part j'ai opté pour l'innovation et la découverte cette année, du côté du Pilat.

En bas des pistes il semble qu'il ne s'agisse que de brouillard mais en haut j'ai l'impression qu'il neige, avec ces multiples points qu'on peut voir.

Il neige actuellement sur la station de Chalmazel, du moins en haut des pistes. http://www.station-chalmazel.com/

Exact, à 22h30 la température à St Etienne Bouthéon était déjà de -13°C, une heure et demi plus tard, l'arrivée des nuages faisait remonter le thermomètre à -10...Dommage on aurait pu approcher les -20...

Actuellement -13 à St Etienne Bouthéon, et encore dommage que le ciel ne soit pas étoilé.

D'après Bernard A. la température relevée à St Genest Malifaux se situerait autour des -10, la faute à la couverture nuageuse et aux chutes de neige... Donc bien loin des -24,5... Je ne remet en aucun cas votre bonne foi mais il est malheureux qu'on ne puisse pas constater de manière scientifique et normalisée l'efficacité réel de votre trou à froid.

Décidemment, jpp sait selectionner ses intervenants. :!:

Si on ajoutait à chaque fois les différentes couches de neige qui sont tombés on arriverait surment à 25/30cm. Mais la neige subit un tassement. Il n'y a qu'à mesurer, aujourd'hui je ne trouve pas plus de 20 cm alors que théoriquement il devrait y avoir un peu plus.

Tu as relevé un -25°c dans le Pilat??? Etonnant, de quel station s'agit il?? [modération: merci de continuer cette discussion dans le forum Observation: Temps en France]

L'altitude dans ces configurations n'est pas toujours l'élément moteur du froid. Les régions aux minis les plus froides se situent presque exclusivement en dessous de 1000m d'altitude. Mais il est vrai que les minis en plaine sont extrêmement basses et la différence pas si flagrante avec les endroits réputées froids.