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Dionysos

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Tout ce qui a été posté par Dionysos

  1. Difficile de départager les années 1994 et 2018, qui "se tiennent dans un mouchoir de poche" Sans pouvoir être véritablement qualifiée de "sensationnelle", la valeur 12,4 de 2018 vient en tout cas bien confirmer une tendance Les valeurs des années 2000 sont quasi toutes supérieures à la "normale" (11,2 ) et souvent plus proche de 12 que de 11 d'ailleurs Etonnant , le Txm de 2018 qui finit de très peu derrière celui de 2003 (17,6 contre 17,8), avec pourtant 300 heures de soleil en moins... ( ? )
  2. Situation hélas assez classique à cette période de l'année. Ceci dit, à Grenoble , l'année 2003 avait démarré très piteusement avec 60 heures d'ensoleillement sur tout le mois de janvier. On sait ce qu'il est advenu ensuite... On peut donc toujours rêver :😎
  3. C'est bien ce que je disais plus haut , la tm n'est pas mentionnée, curieusement. C'est ce qui explique que 2018 n'apparaisse pas dans les records de ce tableau, puisque ni sa Tnm ni sa Txm ne sont "records" (seule la moyenne des 2, la tm donc, l'est, de très peu d'ailleurs)
  4. je ne retrouve plus ce 12,6, possible qu'il venait d'Infoclimat... Donc la valeur est bien 12,4 En résumé, pour Grenoble , 2018 bat bien un record de température moyenne annuelle vieux de 24 ans, mais de très peu (0,1 ° de plus seulement) Et, côté ensoleillement , malgré une valeur acceptable dans l'absolu, cette année 2018 se classe tout juste dans le top 10 des années 2000 (qui ne sont pourtant que 19...) C'est ce qui explique que cette année 2018 n'ait pas vraiment laissé une impression marquante (si on ne regarde pas les chiffres de près)
  5. Il y a bien une ambiguïté J'ai moi aussi trouvé la valeur de 12,6 sur le site de Météo France, mais pas sur la page des records, qui ne donne que les records de la moyenne des températures minimales et la moyenne des températures maximales. Les valeur respectives pour 2018 sont les suivantes : Aucune de ces 2 valeurs , prise séparément, n'est un record la valeur minimale 7,2 est dépassée au moins par 1994, et la valeur maximale 17,6 au moins par 2003 Il est intéressant de noter que la moyenne des 2 valeurs donne 12,4... Mais dans tous les cas, l"année 2018 bat bien le record de la température moyenne , puisque le précédent record de 1994 était à 12,3...
  6. En effet, au temps pour moi , 2018 est bien le record absolu à Grenoble en terme de températures, avec 12,6 (source MF) Pour info, le précédent record datait de 1994 (12,3) En ce qui concerne l'ensoleillement, l'année record reste évidemment 2003 pour l'instant (2018 étant "noyée dans la masse" sur ce plan)
  7. Pour Grenoble, l'année 2019 ne démarre pas mieux que 2018 Certes le mois de janvier n'est pas réputé le plus ensoleillé de l'année, mais 14 heures en 8 jours, ce n'est quand même vraiment pas fameux. Et les prévisions ne laissent pas augurer d'amélioration dans un futur proche...
  8. Bonjour, Ceci a-t-il été confirmé finalement ? (pour ce qui concerne la France) Sur quelles données se base-t-on précisément ? Cela est-il plus particulièrement marqué sur certaines régions ? Si je prends l'exemple de Grenoble, la température moyenne 2018 se situe certes exactement 1° au dessus de la norme 1981-2010 Mais ce n'est pas "l'année la plus chaude depuis 1900", On a déjà fait mieux, ne serait-ce que sur la période 1981-2010.
  9. Les mauvais voire très mauvais résultats sont surtout concentrés sur la Provence "intérieure" et la Côte d'Azur : Le Luc, Embrun, Saint-Auban, ainsi que Nice. Le reste de la zone méditerranéenne s'en tire correctement : Montpellier, Montélimar et Perpignan sont dans la norme 1981-2010, Nîmes et Marignane 3 ou 4% en dessous seulement. Il faut dire que 2018 fait suite à une année 2017 qui avait été particulièrement ensoleillée dans la zone méditerranéenne (des records avaient été battus ou approchés)
  10. La Rochelle termine l'année à 2412 h et bat son "record" de 2017 Mais on peut effectivement penser que cette station a déjà fait mieux dans le passé, en réalité. Ne serait-ce qu'en 2003. La norme d'ensoleillement annuel de Grenoble est en dessous de celle de La Rochelle Or, le record 2003 de Grenoble était au-dessus de 2400, il n'est donc pas impossible que La Rochelle ait déjà atteint voire dépassé les 2500 cette année-là.
  11. À Grenoble, la température moyenne élevée de cette année 2018 ne s'est pas vraiment traduite en terme d'ensoleillement Le total annuel , avec 2136h, est dans la moyenne 1981-2010, sans plus (petit excédent de moins de 5%, pour être précis) Sur ce plan, 2018 aura bien moins marqué les esprits que 2003 (et son ensoleillement record de près de 2500 heures) dans le détail, l'ensoleillement a été en fait très contrasté, avec 4 mois "magnifiques" consécutifs, juin-juillet-août-septembre, qui cumulent à eux quatre 55% de l'ensoleillement annuel Presque tous les autres mois ont été déficitaires, la palme sur ce point revenant à février
  12. Merci pour les précisions sur Carcassonne. Je n'ai écrit nulle part que le climat de Valence était méditerranéen, je l'aurais plutôt qualifié "de zone de transition" entre le semi-continental et le méditerranéen (si les puristes m'autorisent cette expression de "zone de transition") Par ailleurs, j'ai effectivement commis une maladresse en utilisant l'expression "100% océanique", qui n'était pas adaptée
  13. Je sens de l'agacement dans ces propos et je ne comprends pas ce qui les justifie... Un forum doit être un lieu où chacun peut s'exprimer il me semble et argumenter ses positions calmement. Un membre du forum m'a expliqué que l'augmentation de l'ensoleillement pouvait s'expliquer par une changement de matériel, je l'ai admis, je ne suis pas revenu dessus. Je ne conteste pas les définitions du climat méditerranéen. J'ai dit que les régions méditerranéennes se distinguaient en France des autres régions notamment par leur ensoleillement remarquable au-dessus de 2400-2500, c'est tout. Je ne crois pas avoir écrit à sur ce dernier point d'énormité, et si tel était le cas, j'attends qu'on me le démontre avec calme et précision.
  14. Merci pour vos précisions sur Carcassonne, qui me confortent dans l'idée que le climat de Carcasonne ne peut pas être qualifié de méditerranéen. Selon vos descriptions , le climat de Carcassonne me fait un peu penser à celui de Valence (encore que Valence doit être au-dessus en ensoleillement, vu que Grenoble est déjà à 2100...) Dans les 2 cas c'est très venté, avec des hivers bien moins ensoleillés que les hivers méditerranéens, mais des étés très ensoleillés. Et des hivers tout de même relativement doux. Et surtout, dans les 2 cas, une position géographique très proche de la zone de climat méditerranéen. C'est probablement ce qui explique la végétation à dominante méditerranéenne de Carcassonne. À titre de comparaison, peut être pour la même raison, on trouve encore des peuplements spontanés de chênes verts aux alentours de Valence (à Soyons par exemple), alors que le climat de Valence n'est déjà plus méditerranéen à proprement parler. Et dès que l'on fait quelques kilomètres au nord de Valence, la végétation (naturelle) est 100% océanique...
  15. Le climat méditerranéen en France, c'est : - des pluies concentrées sur peu de jours et des pluies diluviennes quelques jours dans l'année (curieux de caractériser un climat sur un phénomène qui ne concerne que quelques jours sur 365, mais bon ...) - une sécheresse estivale très prononcée - un ensoleillement au-dessus du reste de la France toute l'année (cet ensoleillement découlant d'ailleurs plus ou moins des 2 premiers paramètres) En France, les villes du pourtour méditerranéen ont toutes un cumul annuel moyen au moins égal, ou supérieur à 2450 -2500 (Perpignan étant juste "dans les clous") Et même mieux : sur le pourtour méditerranéen, le cumul annuel est quasi systématiquement (quasi tous les ans) au dessus de 2450-2500, l'ensoleillement des villes du pourtour méditerranéen (français) variant finalement assez peu d'un année à l'autre. A contrario, toutes les autres villes françaises ont un cumul annuel moyen inférieur , et même souvent très inférieur à 2500. Et même mieux : non seulement leur cumul annuel moyen est inférieur à cette limite, mais leur cumul annuel n'atteint même jamais cette valeur ! Prenons Grenoble , qui fait partie des villes françaises non méditerranéennes plûtot favorisées en terme d'ensoleillement À Grenoble, la moyenne est à 2100 , l'ensoleillement peut varier sensiblement d'une année à l'autre (plus que dans les villes méditerranéennes) Pourtant , la barre des 2500 n'y a jamais été atteinte (le record absolu de l'année 2003 est à 2465h ) Certains ont évoqué le cas particulier de Gap, qui atteint régulièrement cette limite de 2500 et dont la végétation n'aurait pas un climat méditerranéen. Le climat de Gap est en fait un climat méditerranéen en gros, MAIS altéré par l'altitude (900 m pour la ville, plus encore pour les alentours) Resterait le cas épineux de Carcassonne et de la haute vallée de l'Aude, donc l'ensoleillement moyen n'excéderait guère 2100 et dont le climat et la végétation pourraient quand même être qualifiés de "méditerrannéens" Je ne connais pas Carcassonne, mais je suis déjà allé à Albi, dont le cumul moyen est estimé par Meteo France à 2200. De mémoire, la végétation des environs d'Albi ne présente pas de caractère méditerranéen très marqué...
  16. À Grenoble, si le changement de matériel ne date que de 2009, alors il ne peut pas être l'explication du phénomène. La progression de la moyenne est continue depuis 30 ans (milieu des années 80), sans avoir connu spécialement d'accélération depuis 2009. En outre, les 2 plus fortes valeurs jamais relevées (1997 et 2003) sont antérieures à 2009... Et pourquoi, par ailleurs, ce nouveau matériel n'aurait par contre pas "profité" à l'ensoleillement de Paris ? On ne peut nier que l'ensoleillement est un marqueur majeur du climat méditerranéen, au moins dans l'imaginaire collectif. Quand un "méditerrannéen" vante le climat de sa région climatique, l'ensoleillement est généralement le premier élément qu'il met en avant... ;-)
  17. Tout à fait. En terme d'ensoleillement, Toulouse est très comparable à Lyon et , peut-être encore plus, Grenoble Pour l'ensoleillement hivernal , Toulouse est très légèrement au dessus : Toulouse 292,8 Grenoble 278,3 À l'inverse , l'ensoleillement estival est un peu supérieur à Grenoble : Toulouse 719 Grenoble 801 Les cumuls annuels sont équivalents, aux alentours de 2100 Les étés sont comparables, très ensoleillés (à l'échelle de la France), avec de fréquentes périodes de forte chaleur Les hivers toulousains doivent être plus doux que les hivers du centre-est par contre, même si ces derniers se sont bien radoucis depuis 50 ans Il faut savoir qu'en s'éloignant de la Méditerranée et en remontant la vallée de l'Aude , l'ensoleillement chute très vite. Songer que le cumul annuel de Carcassonne est à peine supérieur à celui de Toulouse/Grenoble... Selon Meteo France , l'ensoleillement d'Albi est un peu supérieur, autour de 2200, mais on reste loin des standards méditerranéens. L'Ariège obtient effectivement de très bons résultats en hiver, mais sur le cumul annuel ça n'est pas mieux, il me semble... Pour retrouver l'ensoleillement méditerranéen, il faut prendre la direction de Narbonne ...
  18. J'avais lu une étude sur les conséquences du réchauffement sur le climat de la France Cette étude disait qu'on constate depuis 40 ans une augmentation (modeste) de l'ensoleillement sur toute la moitié sud de la France, zone de climat méditerranéen incluse. Par contre , on note un tassement, voire une légère régression de l'ensoleillement sur la moitié nord de la France. À ce sujet, la comparaison entre Grenoble et Paris est éloquente. À Paris, le record établi en 1976 tient toujours (il y a une seule valeur supérieure à 1976, pour 1959, mais elle me paraît sujette à caution...) À Grenoble, le record établi en 1976 a été depuis dépassé 5 fois, le record actuel étant 160h au dessus de 1976...
  19. Pour illustrer l'évolution positive de l'ensoleillement à Grenoble , j'ai retrouvé ces chiffres (source Météo France) MOY 1971/2000 2039 MOY 1981/2010 2067 MOY 1987/2016 2096 MOY 2002/2017 2132 (pour 2017, j'ai pris le cumul au 30 novembre ) Evolution donc réelle, bien que lente C'est bien plus plus net par contre sur les extrêmes : Le cumul de 1976 avait constitué un record à l'époque. Or il a déjà été dépassé à 5 reprises depuis... ! Trop tôt, ceci dit, pour déterminer s'il s'agit d'un simple cycle favorable, ou d'une tendance durable liée indirectement au réchauffement global
  20. Non, non, aucun souci, j'accepte la contradiction :-)) Sebaas n'a absolument pas modifié le texte de ma réponse, il a juste modifié la mise en forme car ma réponse apparaissait à l'origine comme une citation de tes propos... (suite à dysfonctionnement , ou mauvaise manip de ma part)
  21. Je n'ai jamais prétendu que le climat de Grenoble et de Lyon s'apprêtait à devenir méditerranéen, j'ai dit qu'il progressait lentement dans ce sens. le climat se réchauffe partout en France, et c'est d'ailleurs dans les Alpes qu'il se réchauffe le plus (selon les études scientifiques, et ainsi que le montre la baisse de l'enneigement) l'ensoleillement progresse effectivement (lentement), sur la base des cumuls annuels Meteo France des 30 dernières années (que je tiens à disposition) Cette année ne fait pas exception à la règle , puisque Grenoble va finir aux alentours de 2300h pour l'ensoleillement estival, on est souvent "dans les clous" (cette année 800 heures tout rond, et pourtant l'été 2017 ne peut pas être qualifié d'exceptionnel) Le Tm estival> 22 colle aussi, au moins en ce qui concerne la cuvette Grenobloise (aidée par le phénomène de "chaleur urbaine") par contre, effectivement sur le déficit hydrique et la sécheresse estivale, on n'y est pas (la faute aux orages de fin de journée, assez fréquents en été) Et les hivers restent trop froids, bien que nettement moins qu'il y a 50 ans.
  22. Je suis tout à fait d'accord. Ce qui caractérise le climat méditerranéen , c'est avant tout un ensoleillement record, plus qu'un niveau de températures. Je fixerai également la limite basse à 2500h. Grenoble, pour exemple, a souvent de très bons ensoleillements (rapportés à l'échelle de la France), mais la barre des 2500h n'y a jamais été atteinte (les 2 records, très proches, de 1997 et 2003, sont juste un peu en dessous) Ce qui n'empêche pas une très lente progression du climat méditerrannen vers le centre-est et le sud-ouest, en témoignent les cumuls annuels d'ensoleillement de Grenoble et Lyon , qui progressent lentement en moyenne depuis 20-30 ans. Sans parler de la raréfaction de la neige en hiver, à toutes altitudes...
  23. Les lauriers roses sont courants dans les jardins de l'agglomération grenobloise et la plupart sont aussi beaux que dans le "sud" :-)) Pas de chênes verts par contre en effet. Il y a incontestablement une extension du climat méditerranéen vers le centre-est et le sud-ouest , même si cette extension est beaucoup plus timide que ce qu'affirme l'étude que je citais. L'ensolleillement de Lyon et de Grenoble notamment progresse , de manière lente et modérée bien sûr Pour illustration, à Grenoble depuis 20 ans les cumuls d'ensoleillement annuels sont presque toujours au dessus de la moyenne 1981 -2010 (cette année encore, on va finir entre 2200 et 2300). Et mois par mois, des records d'ensoleillement sont régulièrement battus d'année en année.(celui de décembre l'année dernière par exemple) Quant à la neige au sol dans Grenoble, elle est devient une rareté... Mais que les méditerranéens se rassurent, nous ne sommes pas près de les rattraper, d'autant plus que eux aussi progressent en chaleur, soleil et sécheresse (pas mal de records battus cette année)
  24. Belle année 2017 à Grenoble, puisque nous pointions déjà à 2255 heures cumulées au 30 novembre :-) On reste bien sûr à distance des records de 1997 et 2003, mais cela confirme encore la tendance à l'accroissement de l'ensoleillement, qui a commencé à la fin des années 80
  25. Avec 93 h, Grenoble s'inscrit un peu en "porte-à-faux" d'autres régions , avec un cumul à peine dans la moyenne (81-10), pas mieux. On relève pourtant à nouveau un déficit notable de précipitations. Mais l'ensoleillement a été souvent contrarié par un voile plus ou moins épais de nuages élevés (venus, selon les périodes, de la Méditerranée ou du Nord-Ouest)
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