Kryophil

Je rejoins le raisonnement de @Babarskaja. J’ai observé un phénomène semblable à identique dans la cuvette de Hintergräppelen (cf. https://forums.infoclimat.fr/f/topic/32413-les-trous-%C3%A0-froid-en-france/?do=findComment&comment=2765309). Je vous propose l’article suivante : https://www.waldwissen.net/waldwirtschaft/schaden/wsl_frostschaeden/index_DE. Quelques extraits (traduction par Google Translate, vous excusez) : « La résistance au gel des plantes est soumise à un rythme annuel avec un minimum en été et un maximum en hiver. Selon la période d'adaptation, la température critique de l'épicéa est comprise entre -5 et -37 ° C. Particulièrement sensibles sont les organes d'assimilation fraîchement expulsés au printemps par rapport aux gelées tardives. Les gelées précoces en automne peuvent également causer des dommages aux plantes qui ne sont pas ou insuffisamment durcies. Même quelques jours chauds en hiver sont suffisants pour amorcer un ramollissement graduel et rendre les plantes vulnérables au temps froid. Le processus de durcissement est un processus biochimique complexe qui augmente la teneur en sucre dans les cellules pour abaisser le point de congélation et reconstruit les membranes pour résister aux basses températures et aux déficits de stress d'aspiration associés. Le symptôme lié au gel de rougissement et le bronzage est frappant. Pour les lésions faibles, seules les extrémités des aiguilles des gangs d'aiguilles les plus jeunes et les plus exposées sont affectées. En cas d'effets plus forts, la rougeur ou le brunissement se propage à des branches entières, ce qui peut affecter des veines d'aiguilles encore plus anciennes ou même toute la couronne. Habituellement, les bourgeons sont mieux protégés et donc moins endommagés que les aiguilles, de sorte que les symptômes semblent plus menaçants qu'ils ne le sont en réalité. » « En fonction des circonstances, une distinction est faite entre les différentes formes de dommages dus aux effets du gel: Les dommages causés par le gel se produisent au printemps et en automne, mais aussi en hiver à basse température, en raison de la résistance au gel des plantes. En revanche, les dommages causés par le gel sont le résultat de multiples processus de décongélation et de congélation rapides qui produisent physiologiquement le même effet que les basses températures. Le givre survient lorsque la couronne s'évapore de la lumière du soleil et que le sol gelé ne peut compenser le déficit, entraînant le dessèchement des organes d'assimilation. »

Un petit supplément d’Italie : la doline de Campoluzzo (1765m, Provincia di Vicenza) me semble d’être l’une des plus puissantes en Europe centrale dans cette période de l’année. Une petite sélection des minimas d’octobre : 31.10.2017 -13.4 °C 17.10.2017 -13.0 °C 18.10.2017 -12.4 °C 30.10.2017 -12.3 °C 01.11.2017 -11.7 °C 15.10.2017 -11.4 °C 16.10.2017 -11.0 °C 19.10.2017 -10.6 °C 14.10.2017 -10.0 °C Source : http://www.arpa.veneto.it/bollettini/meteo60gg/Staz_501.htm

Voilà les données provisoires d’octobre pour Hintergräppelen. Provisoires parce qu’ils proviennent de l’unité de capteur/transmetteur en temps réel qui n’est pas ventilée activement : Il convient de supposer qu’il y a un erreur de rayonnement pour les maximas et les amplitudes. Les données définitifs sont disponibles dès que je vais lire les données stockées du datalogger. Comparé avec la Darbounouze et les TAF du Jura les minima ne sont pas extraordinaire. Il faut toutefois tenir compte que le fond de la cuvette de Hintergräppelen est fortement humide et est donc caractérise par une densité élevée des écoulements : https://s.geo.admin.ch/76aa6d0d8c Il faut donc attendre aux premières chutes de neige notables qui tournent Hintergräppelen en mode hivernal – et les prévisions pour la nuit de dimanche à lundi ne sont pas trop mauvais…

Depuis hier matin, des data en live sont disponible pour le TAF de Hintergräppelen. J’ai l’occasion de faire des tests avec une sonde IoT (=Internet of Things) pour l’hiver à venir. Vous trouvez toutes les détails et les données sous https://kaltluftseen.ch/daten-von-kaltluftseen/hintergraeppelen/hintergraeppelen-aktuelle-messwerte/ (Ignorez les données avant le 27.09.2017 09 :00 : il s’agit de conditions de mon jardin et de compartiment bagage de ma voiture…) L’utilisation des données est soumise à la licence Creative Commons : Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage à l'Identique (https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/): Il faut faire une propre attribution (kaltluftseen.ch) Une utilisation commerciale est exclus (sans l'accord écrit préalable) On peut partager les données (par exemple dans des analyses / comparaisons) à condition qu’on publie toute adaptation sous les mêmes conditions Salutations, Kryophil

Bonsoir Un petit contrepoint à la vague de chaleur actuelle… À l’Ascension j’ai lecture les données dans les deux TAF dans le massif de l’Alpstein. Le Sämtisersee s’est montré sous son plus beau jour, une averse nocturne a humidifié l’atmosphère et le sol : Voilà les données depuis le début de l’année: Résumé : Journées avec Tn < 0 °C : 90 Journées avec Tn < -10 °C : 26 Journées avec Tn < -20 °C : 8 Journées avec Tn < -30 °C : 2 Température minimale : 7 janvier avec -33.4 °C Journées sans dégel : 21 Maximum journalière le plus bas : 24 janvier avec -16.1 °C Dernier gel : 20 mai avec -0.8 °C La combe de Hintergräppelen était encore plus froide: Résumé : Journées avec Tn < 0 °C : 119 Journées avec Tn < -10 °C : 49 Journées avec Tn < -20 °C : 20 Journées avec Tn < -30 °C : 4 Température minimale : 6 janvier avec -38.2 °C Journées sans dégel : 29 Maximum journalière le plus bas : 24 janvier avec -20.0 °C Dernier gel : 22 mai avec -3.8 °C Une observation de la combe de Hintergräppelen - l’incursion hivernale dans la deuxième moitié de l’avril a produit des dommages dus au gel aux épicéas qui sont située dans la combe. On voit la limite supérieur du rougissement qui corresponde avec la limite supérieur de la combe: Il n’y avait pas des temperatures de moins de -10 °C entre le 17 mars et le 18 avril, mais 5 jours avec des minimas < -10 °C dans la deuxième partie de l’avril (dont une fois -27.3 °C et une fois -21.8 °C). Il me semble tres probable que cette vague froide et le fort ensoleillement en même temps sont à l’origine de ce rougissement. Il y a une bonne explication sous http://www.waldwissen.net/waldwirtschaft/schaden/wsl_frostschaeden/index_DE et sous http://szf-jfs.org/doi/pdf/10.3188/szf.2002.0471?code=swis-site (Malheureusement seuelement en allemend…). Salutations, Kryophil

Une échelle de 1 m n'est pas mal. Je travaille de façon étendu avec une résolution de 25 m, pour les cas les plus intéressantes avec le swissALTI3D (2 m). Ça permet de faire des analyses assez précis. Voilà l'exemple de Hintergräppelen. On voit la profondeur du TAF et le bassin versant qui fournisse de l'air froide de l'extérieur: Avec le DHM25 on reçoit dans quelques endroits des artefacts: Les gorges de l'Aar ( https://s.geo.admin.ch/732f8b40d0 ) par exemple est tellement étroit qu'un TAF fermé est produit par l'analyse par SIG où il y a seulement un TAF ouvert en réalité.

Pour obtenir des résultats raisonnables il faut utiliser au minimum une résolution de 25 m. Je n'ai pas de possibilité d'obtenir le MNT de la France à titre gratuit. Si je trouve le temps, je vais faire une comparaison entre le DHM25 le SRTM avec une résolution de 30 m. Si les résultats sont raisonnables, on peut faire exercice pour des autres régions. Salutations, Kryophil

Bonsoir J’ai fait un petit excercise de doigt : sur la basis d’un modèle numérique d’altitude (échelle 25 m), j’ai identifié toutes les dépressions sans écoulement superficiel (équivalent à des TAF fermés) avec un Système d'informations géographiques (QGis) . J’ai choisi de la grande nombre des dépressions (>100'000 pour la Suisse et les zones voisines) les suivantes : Localisé dans la partie francophone du Jura Différence d’altitude de la dépression > 15 m Surface au niveau supérieure du TAF > 0.2 km2 Sky View Factor > 0.95 Ces critères fournissent une belle sélection des TAF’s fermés ou il y a un potentiel pas mal pour mesurer des températures très bas. On trouve les suspects habituels (Combe Noire, Combe d’Amburnex, La Brévine) mais aussi beaucoup des autres endroits intéressants. Attention : Il n’y a pas de garantie que chaque combe sur la liste produit des valeurs extrement bas. Il faut aussi considérer des autres aspects (susceptibilité au vent, reboisement, surface du bassin versant et le vigueur du relief dans le bassin versant) Il n’est pas exclus qu’il y a des autres secteurs avec des températures très bas. La choix des valeurs limites pour la délinéation de la sélection est arbitraire. Voilà la liste : Et voilà deux cartes (les TAF sélectionnés sont en jaune) : Salutations, Kryophil

Bonjour les passionnés des TAF Comme déjà mentionné dans le message http://forums.infoclimat.fr/f/topic/19646-record-damplitude/?do=findComment&comment=2751206, je fais des investigations dans une combe dans la Suisse orientale dans le massif de l’Alpstein. A l’occasion de cette période hivernal, j’ai fait une petite balade aujourd’hui dans la combe de Hintergräppelen, enregistré sur Video : https://vimeo.com/214170397 La température minimal d’aujourd’hui était -21.8 °C, le minimum de hier était même plus bas : -27.2 °C : https://i2.wp.com/kaltluftseen.ch/wp-content/uploads/HIG_20170420_21.png Sur la Glattalp il y avait un minimum de -26.6 °C hier et de -24.9 °C aujourd’hui (http://www.glattalp.ch/glattalp/#2) Salutations, Stephan

Merci pour l’accueil! Si les prévisions prometteurs pour la semaine prochaine se confirment, j’envisage de me baigner une dernière fois dans un lac à air froide pour la saison qui s’achève. Je vais faire rapport si cela vaut la peine.

Bonjour Je fais des investigations de thermométrie dans un trou à air froide en Suisse orientale dans le massif de l’Alpstein. Le 7 janvier j’ai enrégistré une augmentation de la température de -37.5 °C vers -2.9 °C, soit une différence de 34.6 K : Dans la publication de Henri Spinner (1926), “Le climat de la Vallée de la Brévine et du vallon des Verrières.” (http://doi.org/10.5169/seals-88648) on trouve la citation suivante : Peut-être intéressante pour vous, il y a une publication sur les plus grands variations de température dans le réseau de mesure automatique de MétéoSuisse (malheureusement seulement en Allemand) : http://www.meteoschweiz.admin.ch/content/dam/meteoswiss/de/Ungebundene-Seiten/Publikationen/Fachberichte/doc/fb248scherrer.pdf Salutations, Kryophil