Jean-Michel10

C'est vrai Torrent, la couche nuageuse est présente, mais comme le dit LuNaTic, ce sont des nuages qui s'échappent du front. En regardant cette animation satellite , on voit que le front n'avance pas très vite à l'ouest, mais que les nuages d'avant-garde vont plus vite. Pour ce qui est de la perturbation, rien ne l'empêchera d'avancer mais sa progression sera très lente. Elle est en perte de vitesse car le flux est très faible à son niveau. Les autres qui arriveront dans environ 48 h seront un peu plus costauds, la dépression plus proche et un flux qui leur donnera plus d'élan. Pour finir, la dépression devrait se déplacer par la suite en effleurant voire passant sur le nord de la France. Une semaine qui devrait convenir à la végétation.

Pour l'extrême sud, je pense que le vent de SE est assimilé à une brise marine et a tendance à rafraîchir la température ambiante. Brest subit également les brises marines ajouté à cela une couverture nuageuse dense et cela donne un petit 18°. Notons pourtant que la ligne des 15° est proche voire au-dessus de la Bretagne. Quant aux pressions sur la France, elles sont faibles, certes, mais la dépression n'en profitera pas, du moins dans l'immédiat. Les 2 anticyclones l'ont "coincée" au large de nos côtes. Voir ici . Et puis, un flux de sud pauvre en humidité est très peu favorable à son avancée. Tant que les antis la "nourriront", elle ne fera que grignoter lentement du terrain.

Bonjour Ici, à Troyes, vent de SE 8 km/h. Les nuages sont effectivement arrivés un peu plus tôt que prévu mais ce n'est pas pour cela qu'ils avanceront vite. La première vague de nuages qu'on pourrait associer au front chaud est déjà mal-en-point. Et le front froid juste derrière paraît ralentir au contact de l'air chaud, ce qui était d'ailleurs prévu. Les anticyclones sont placés de telle manière qu'ils bloquent en quelques sortes la dépression. Ainsi, le centre dépressionnaire est assez loin de nous et les fronts n'ont pas autant d'énergie que ça pour entrer sur notre pays. Pour la suite, et selon GFS, UKMO et ECMWF, l'anti scandinave deviendrait GA, les dépressions reprendraient le chemin du nord de l'Europe. Les hautes pressions pourraient ainsi revenir par aspiration d'air chaud par le sud, et ce, pour le week-end prochain. En revanche, JMA et NOGAPS maintiennent l'anti scandinave en place et forcément, l'anti des Açores reste un peu à l'écart. A suivre…

Bonjour Cette boule prend pour l'instant la direction du nord-est. Regarde cette animation . Son avancée est très lente mais je ne pense pas qu'il dépasse le centre de la France. A surveiller d'autres bourgeonnements possibles mais plus proches de ta région. @ +

Bonjour à tous La boule orageuse actuellement sur la Catalogne me paraît à bout de course. Elle devrait s'effilocher en arrivant sur les PO en ne donnant que quelques nuages et de faibles précipitations. L'orage sur Pau me semble plus jeune et prend une direction Nord-est. Un autre foyer s'étire en ce moment de l'est de Paris au nord de la Bourgogne et sud de la Champagne. Il n'est pas très virulent. Au sud-ouest de Troyes, quelques grondements et 0,6 mm de pluie pour l'instant. D'autres bourgeonnements sont en cours entre Dijon et Troyes mais ces derniers semblent faire du sur-place par manque de vent. A suivre.

Bonsoir à tous La voilà, notre dépression! Elle s'appelle en fait Alex et représente les restes d'un cyclone tropical. Assez balaise pour une dépression aoûtienne, mais il va falloir faire avec. Tous les modèles sont unanimes, l'anti scandinave, qui nous valait ce blocage depuis plusieurs jours, se décale lentement vers l'ouest isolant du même coup "Alex" au large de l'Europe de l'ouest. Ces 2 anti devraient continuer à alimenter Alex et le maintenir "en place" pendant quelques jours. Ensuite, son déplacement devient quasiment incertain voire inconnu. C'est de sa position exacte que dépendra le temps qu'il fera en France. Nous pouvons juste à l'heure actuelle nous livrer à des pronostics plus ou moins hasardeux. En effet, plus elle sera vers l'ouest et plus les températures se maintiendront à un bon niveau estival et les orages pourraient être à nouveau présents. En revanche, plus elle sera vers l'est, plus le temps sera instable et frais. Toutefois, d'un extrême à l'autre, les écarts de températures ne devraient pas être extravagants. Au plus frais, nous devrions compter sur une vingtaine de degrés au NW et 20 à 24° en général sur les autres régions, près de 28° dans le SE. Au plus chaud, les 30° seraient souvent dépassés à l'est et au SE. En attendant, BRACKNELL voit une avancée très lente et difficile de la prochaine perturbation qui a déjà pris un peu de retard. Par la suite, selon GFS, JMA et ECMWF (plus nettement), les dépressions plus au nord débouleraient par le flanc Est de l'anti scandinave pour envahir les pays Baltes dans un 1er temps. Et, à cette heure, impossible de savoir jusqu'où elles descendront. Par contre, NOGAPS et UKMO les maintiennent à l'écart. D'ailleurs, NOGAPS qui voit bien l'anti scandinave se décaler vers l'ouest, laisse toutefois une petite cellule anticyclonique sur la Finlande, créant ainsi une barrière aux dépressions du nord. Selon ECMWF, les 2 anti fusionneraient du Groenland à l'est des côtes américaines (très loin), les autres modèles maintenant toujours un rail dépressionnaire entre les 2. Quant à NOGAPS, on ne sait pas trop, il met des anticyclones un peu partout! La "nouvelle" position de l'anticyclone scandinave pourrait maintenir un champ moyennement dépressionnaire proche de la France pendant plusieurs jours, probablement jusqu'au 15. Sur la France règnerait à nouveau un marais barométrique favorable à l'instabilité. Cela ne veut pas dire pour autant que nous n'aurions que du temps perturbé. Mais le grand soleil paraît moins évident. Aussi je doute que la végétation ne s'en plaigne. Face à cette situation encore incertaine, il va de soi que les jours prochains seront décisifs. Avouons que les prévisions au-delà de 3 jours deviennent très floues en ce moment. C'est peut-être pour ça qu'on l'aime la météo ... /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

4,8 mm près de Troyes dans l'Aube. Par manque de flux, les orages se sont formés et se sont littéralement déversés sur place. Heureux ceux qui se sont trouvés en-dessous. Dommage pour ceux qui étaient à quelques dizaines de km de là.

Habituellement, lorsqu'une vague orageuse traverse la France, le flux est plus ou moins orienté et les orages se déplacent selon grossomodo la direction de ce flux. Hier, comme tu peux voir sur cette carte , nous étions en marais barométrique évident, c'est à dire avec une pression quasi identique sur toute la France et un flux très faible et pas organisé. Bilan: les orages se sont formés et déversés sur place, ce qui a occasionné par endroit de forts cumuls. Les orages et les quantités de pluie sont toujours très difficiles à prévoir.

Ced, c'est un des scénarios possibles, mais à l'heure actuelle, il n'y a guère que ECMWF qui envisage cette possibilité. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

C'est vrai qu'il faut suivre la situation de près, mais on voit bien que les prévisions au-delà de 72 h restent très chaotiques. C'est à cette échéance que les modèles divergent réellement. Les anticyclones maintiennent une certaine pression sur le système dépressionnaire, laissant envisager un déplacement quasi aléatoire de cette belle goutte froide. On sait qu'elle devrait descendre jusqu'à nos latitudes mais on ignore à quelle longitude. Et cette dernière donnée est la plus importante pour définir les conséquences qu'elle aura. Logiquement en faisant la moyenne de tous les scénarios, celle-ci devrait se rapprocher de la France, ce qui revient effectivement à décaler un peu vers l'ouest les prévisions de GFS et CEP. Orageux, lourd, humide à l'ouest, laissant l'est de la France dans une chaleur plus marquée et moins orageuse. Un point paraît presque certain, les pressions n'atteindront pas les 1020 hPa durant les prochains jours, donc pas de conditions réellement anticycloniques. Dans cette configuration, cette goutte froide nous livrera ses secrets mais, comme la plupart du temps, au dernier moment.

Bonjour à tous Que peut-on bien dire sur une situation qui ne change guère en ce qui concerne l'emplacement des centres d'action? Et bien, on prend les mêmes et on recommence. Un anticyclone sur les pays scandinaves bien tenace et un autre sur les Açores et à eux deux, ils coincent la bulle de temps en temps. Mais ces bulles, appelées communément gouttes froides, ont tendance à avorter en arrivant non loin de notre pays. Pourquoi? Les hautes couches sont réchauffées maintenant, -12° à 500 hPa. Pour mémoire, la ligne des -20° venait souvent nous rendre visite début juillet, et à cette époque, les dépressions arrivaient à se frayer un chemin et traversaient notre pays sans complexe entre les 2 anticyclones déjà en place. Actuellement, cette ligne des -20° se trouve au large de l'Irlande et les hautes couches tièdes qui règnent sur la France jouent un rôle de barrière pour les dépressions, et ce malgré la situation de marais barométrique, c'est-à-dire un vaste champ de pression ne variant que très peu, de l'ordre de 1010 à 1015 hPa. Cette disposition maintient des vents de sud-ouest occasionnant des remontées chaudes régulières comme celle que nous venons de connaître. Puis, un talweg issu d'une goutte froide vient lécher notre pays de temps à autre. De l'air chaud devant, de l'air frais derrière et c'est le conflit. Une vague d'orages devrait traverser la France dans la journée de mardi s'étirant sur un axe Lille - Pyrénées en passant par le Massif Central au plus fort de leur forme. Attention, prudence, ceux-ci pourraient être violents par endroit, notamment sur le bassin parisien, Champagne, Bourgogne, Centre, Massif Central et vallée du Rhône. Cette activité orageuse se terminerait mercredi sur la façade est. Pour les jours suivants, retour progressif du soleil avec a priori une nouvelle poussée de fièvre pour le week-end prochain. Pour la suite, tous les modèles voient un rapprochement lent et progressif de la goutte froide, ce qui pourrait nous valoir une dégradation plus marquée pour la seconde décade d'août. En revanche, au niveau des températures, nous resterions dans un flux de sud-ouest relativement chaud. Et puis, c'est encore loin, mais l'évolution pourrait également tourner à un nouveau pic de chaleur voire une situation caniculaire si cette dépression restait au large sur l'Atlantique. JMA l'entrevoit à partir du 10 août alors qu'à l'autre extrême, GEM voit plus frais pour la même période. Les jours suivants seront très certainement instructifs. Suivons l'évolution de près. A bientôt.

Si j'ai bien compris, une dépression relative est une dépression secondaire, noyée dans une zone dépressionnaire principale. Jetez un coup d'oeil ICI . C'est assez bien expliqué.

Je crois que dans ce cas, il faut oublier les premières remarques que j'ai faites et ne prendre en compte que le déplacement d'objets quels qu'ils soient sur la Terre. Donc dans ce cas, un nuage devient un objet. La vitesse à laquelle nous nous déplaçons est différente selon la référence de base que l'on a choisie. En effet, par rapport au sol terrestre, la vitesse d'une personne immobile est de 0 km/h alors que par rapport à un point fixe dans l'espace, sa vitesse est de 1400 km/h. C'est comme dans une voiture lancée à 90 km/h. Le conducteur se déplace à 0 km/h par rapport à la voiture, à 90 km/h par rapport à la route et à 1400 + 90 = 1490 km/h par rapport à un point fixe dans l'espace s'il se dirige vers l'est (car la terre tourne de l'ouest vers l'est) ou à 1400 - 90 = 1310 km/h s'il se dirige vers l'ouest. Pour généraliser et te faire sentir ô combien ce problème est complexe, tout est en mouvement dans l'univers, mais par rapport à quoi? Définir une vitesse c'est prendre en compte un objet de référence et calculer la vitesse de déplacement d'un autre objet par rapport au 1er.

La question initiale est un peu ambiguë. Qui bouge: les nuages ou la Terre? Mais par rapport à quoi? Le mouvement des nuages est dû principalement à l'état des masses d'air et ces masses d'air évoluent selon des règles régies en grande partie par la mécanique des fluides. On peut imager cela grossièrement de la manière suivante. La rotation de la terre n'empêche aucun individu de se déplacer normalement. Ils sont "liés" à la Terre par la loi de la gravitation, tout comme les masses d'air. En revanche, la rotation de la Terre fait intervenir une autre force qui est la force de Coriolis, voir les sites suivants: Site 1 Site 2 Site 3 Cette force dévie légèrement les mouvements des masses d'air ce qui donne le sens de rotation ce celles-ci. C'est exactement ça à condition que l'on prenne en compte le sens de rotation de la Terre. Ainsi, lorsque tu marches vers l'est, tu peux te vanter d'aller plus vite que la rotation de la Terre. Si tu te diriges vers l'ouest, c'est l'inverse. Si tu pars vers le sud ou vers le nord, tu iras à la même vitesse.Ces déplacements, c'est un vaste sujet. J'espère avoir répondu surtout dans le dernier paragraphe je pense. @ +

C'est exactement comme ça que je le perçois. Tes explications sont pédagogiques et corroborent tout à fait l'idée que je voulais faire passer. Notons que le petit front de ce matin a donné naissance à un petit CB sur l'extrême nord. Crack en parle dans "Le temps qu'il fait : observations et discussions" @ +

Bonsoir à tous Voilà une situation que l'on connaît bien maintenant. C'est quasiment celle que nous avions début juillet. Alors en quoi est-elle différente pour nous offrir de belles journées comme en ce moment? L'anticyclone scandinave est toujours à sa place et a même tendance ces derniers jours à pousser une dorsale jusqu'à nos frontières, jouant ainsi le rôle d'aspirateur d'air chaud provenant du sud, cela ayant pour effet de réchauffer les couches supérieures. L'anticyclone des Açores est bien au large sur l'Atlantique mais maintient toutefois les dépressions nordistes à l'écart. Ces dépressions s'étendent du pôle nord jusqu'au sud du Groenland, lâchant parfois quelques petites gouttes froides effleurant seulement les côtes britanniques. Au milieu de tout ça, c'est nous. Nous nageons dans un marais barométrique avec des pressions variant très légèrement entre 1015 et 1020 hPa. Il y a un mois, les couches supérieures étaient encore fraîches et les dépressions s'en donnaient à cœur joie. Maintenant, comme je l'ai dit au-dessus, l'air s'échauffe et les dépressions restent à l'écart. Cette situation est propice uniquement aux orages orographiques (montagnes) tant que l'humidité et la fraîcheur en altitude ne reviendront pas en force, aucun front organisé n'est prévu au dessus de nos têtes. Ceux de demain passeront bien trop au nord. Pour l'heure, la plupart des modèles voient un très lent rafraîchissement, il n'y a que ECMWF (modèle européen) qui voit un rafraîchissement plus net en hautes couches. Bref, dans ce genre de configuration, il sera bien difficile de dire quand il y aura des orages, où ils éclateront, et avec quelle intensité. Il va falloir s'armer de patience et étudier le coup au jour le jour. Wait and see. En résumé, le ciel sera souvent bleu et les températures ne cesseront de monter jusqu'à lundi inclus. De 22 à 29° près des côtes de Calais à la Vendée, elles flirteront et même dépasseront les 30° dans la plupart des régions. Au plus chaud, nous pourrions atteindre 38 voire 39° dans le sud-ouest. Le seuil de canicule pourrait être atteint dans certaines régions. D'ailleurs, Infoclimat l'explique très bien dans la rubrique "Situ remarquables". Ensuite, elles auront tendance à fléchir un peu, de 3 à 6° en général. A suivre… Bonne soirée.

Finalement, l'activité orageuse n'a pas franchi la barrière des Pyrénées ou très difficilement. Comme quoi, les orages restent et resteront toujours très difficiles à prévoir. Les prévisions avaient en effet défini cette zone avec un risque d'orages mais sans plus. Pour demain, au vu des modèles, l'activité orageuse me parait bien faible. Peut-être quelques petits CB sur les sommets des Pyrénées, du MC et peut-être, mais là c'est moins sûr, sur les Alpes en fin de journée. @ +

Bonsoir Et bien, le moral n'est pas bien haut! /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> J'habite dans le nord-est de la France, dans l'Aube, et je viens de voir que le déficit en eau dans les nappes phréatiques est à nouveau à la baisse, un niveau qui n'était pourtant pas folichon durant ces derniers mois. Ceci à pour cause la mise en place de restrictions d'eau dans beaucoup de régions. Maintenant, faut-il en vouloir à ceux qui espèrent et qui aiment le beau temps? Ils ne sont peut-être pas inconscients des effets néfastes de la sécheresse, mais plutôt conscients que le temps fera de toutes façons ce qu'il voudra. Il y a aussi ceux qui prendront conscience de la gravité des faits lorsqu'ils seront touchés personnellement, manque d'eau, fruits et légumes extrêmement chers… Mais ça, ça a toujours été. Il faut de tout pour faire un monde! L'homme a tendance à réagir au dernier moment, voire quand c'est trop tard comme pour la pollution, la couche d'ozone, les aliments… Sauf que pour la sécheresse, personne n'y peut rien, et qu'on aura beau se lamenter, rien n'y changera. Dame météo fera ce qu'elle voudra. Une chose importante toutefois, et là, je vous rejoins tous les deux: ne gaspillons pas l'eau, et ne la polluons pas. Il y a énormément de travail à réaliser pour bien maîtriser la gestion de l'eau. Je crois fermement que c'est par là qu'il faut aborder le problème. On peut donc, à mon avis, faire attention à la consommation de l'eau, ne pas la polluer et en même temps se réjouir de quelques journées ensoleillées en sachant que de toutes façons, les jours pluvieux reviendront. @ +

En hiver, c'est l'air froid et très lourd qui favorise la formation d'anticyclones assez marqués, dits thermiques, comme par exemple celui de Sibérie, ou encore celui du Canada, un peu moins puissant toutefois.

Les différences de pression sont en général plus importantes l'hiver que l'été. D'ailleurs, tous les records de pression ont été relevés durant la période allant d'octobre à février. Voici ces records extraits de ce site: http://www.meteolafleche.com/pression.html En France : La plus élevée : 1050 hPa à Paris le 6 Février 1821 . La plus basse : 947 hPa à Boulogne-sur-Mer le 25 Décembre 1821 . Dans le monde : La plus élevée : 1083 hPa à Agata ( Sibérie ) le 31 Décembre 1968 . La plus basse : 870 hPa au centre du typhon Joan aux Philippines le 14 Octobre 1970 . Maintenant, en fonction de la période de l'année, l'anticyclone ne sera pas forcément signe de beau temps, et une pression relativement faible ne sera pas obligatoirement signe de mauvais temps. Par exemple, en plus de la position de ces anticyclones, il faut aussi connaître l'emplacement des fronts qui peuvent quelquefois empiéter sur celui-ci occasionnant un ciel couvert et de la bruine avec des pressions de 1020 hPa. De même qu'une dépression peut nous valoir un temps agréable et ensoleillé à l'écart des fronts chaud et froid. Parfois, un anticyclone agit comme un couvercle emprisonnant les nuages bas présents à ce moment là et c'est une journée triste qu'on voudra vite oublier. Comme quoi les pressions ne suffisent pas pour prévoir le temps. Il faut tenir compte de beaucoup d'autres paramètres; températures, humidité, front …

Bonsoir Toto42 Bonsoir tout le monde Ce type de vent s'apparente à des brises occasionnées par la différence des températures entre deux zones. Lors de journées assez bien ensoleillées, c'est-à-dire relativement dégagées, le soleil chauffe le sol, et en même temps, l'air en basse couche. Celui-ci, étant devenu léger, s'élève et est remplacé par de l'air plus frais provenant de zones moins exposées au soleil, ou de versant de colline etc… Ce déplacement donne naissance au vent. C'est ce qu'on appelle la convection thermique. Ces vents naissent en milieu de journée, voire début d'après-midi, et se calment en soirée lorsque l'air se stabilise car moins chaud. Bien sûr ce phénomène est plus flagrant en bord de mer avec les fameuses brises de terre en fin de nuit (de la terre vers la mer) et les brises de mer en fin de journée (de la mer vers la terre). En résumé, le vent souffle de la région la moins chaude vers la région la plus chaude, l'air frais remplaçant l'air chaud qui s'est soulevé. En revanche, Williams, rien à voir avec les tempêtes qui sont générées par des dépressions à fort gradient. Ces tempêtes peuvent arrivées à n'importe quel moment de la journée. Pour preuve, celle de 99 dans l'Aube a débuté aux environs de 8 h du matin. En ce qui concerne les orages, certains sont dus justement aux convections thermiques dans les zones de montagnes. Ceux-ci éclatent généralement en fin de journée. On parlera dans ce cas d'orages orographiques. D'autres orages proviennent de front froid bien organisé et éclatent au gré du déplacement de ce front à n'importe quel moment de la journée. Ils seront tout simplement plus ou moins intenses en fonction de la période de la journée.

Merci Phil94 pour le complément d'analyse. C'est effectivement un autre scénario à prendre en compte. Oui ced33, nous avons les mêmes cartes, ou alors peut-être pas le même run. De toutes façons, j'ai bien parlé du retour de la chaleur dans un 1er temps dans le sud le 15 puis dans le nord le 16. Voir mon analyse. De plus, comme dit Aldo, un talweg se mettrait en place et la situation pourrait bien devenir orageuse dès le week-end. La position des centres d'action sera bien sûr primordiale. Une situation à suivre de près... Quant à moi, je vais passer du nord-est au sud-ouest et rendre visite aux habitants de Biscarrosse. J'espère que le soleil sera au rendez-vous. De toute manière, tout type de temps est bon à prendre, c'est le repos qui compte. Bonne journée et à plus tard sur la planète météo.

Bonsoir Aurélien Voici quelques cartes corroborant les très bonnes explications de Jérôme. La première montre un talweg. Regarde la dépression située à l'ouest du groenland, il y a un talweg dans sa partie sud sud-est, c'est à dire un étirement des basses pressions. TALWEG Voici maintenant une autre carte montrant une goutte froide à l'est du Canada. GOUTTE FROIDE On a vu tout à l'heure un étirement des basses pressions, voici maintenant un étirement des hautes pressions que l'on appelle dorsale anticyclonique. Celle-ci s'étire vers l'est en passant sur la France. DORSALE A bientôt.

Emission a priori passionnante ce soir sur France2 intitulée ALERTE CANICULE . J'ai hâte de voir comment le sujet sera traité! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Situation des derniers jours . Un anti des Açores bien résigné à rester en place, un autre au nord des pays scandinaves et entre les 2, un rail dépressionnaire allant du nord des EU à l'Europe. En temps normal, l'anti des Açores nous aurait envoyé des dorsales nous assurant ainsi des périodes de beau temps, mais la présence de l'anti au nord semble le contraindre à laisser passer les dépressions. On voit ce que ça donne! Evolution des jours prochains . L'anti des Açores, synonyme de situation estival, n'a pas dit son dernier mot et tentera son possible pour nous dégager le ciel, d'autant plus que celui du nord s'est effacé lentement, mais sûrement. Ainsi, selon GFS, l'anti enverrait une cellule en méditerranée occasionnant du beau temps et dans le même coup, une hausse des températures à partir de jeudi 15 pour le sud et vendredi 16 pour le nord. JMA voit le même type de configuration mais avec des pressions un chouïa moins élevées. ECMWF est plus timide sur ce coup. Pour les autres modèles, l'échéance est lointaine mais GEM et NOGAPS commencent à voir un début de "transfert" de haute pression vers la méditerranée. Dans cette configuration, il va de soi que la position de cet anti occasionnerait des remontées chaudes venant d'Afrique sur le sud de notre pays. Mais, j'anticipe un peu de trop et me contenterai de dire que, si cela se produit, nous serions assurés d'un week-end chaud et ensoleillé. Pourquoi retour précaire? UKMO, NOGAPS et JMA verraient un nouvel anti se former tout là haut au nord. Si c'était vraiment le cas, la cellule déjà fragile de méditerranée pourrait à nouveau disparaître sous la pression des dépressions (c'est joli) et celui des Açores resterait camper sur ses positions. Si en revanche ça ne se produit pas, on serait en droit de penser qu'il (anti des Açores) pourrait prendre ses aises en se décalant vers notre pays. En fait, globalement, on peut noter l'avancée, certes minime, mais réelle, des hautes pressions vers notre pays et qu'en règle générale, les couches en altitude se réchauffent peu à peu. Le changement est très lent et les grandes chaleurs daigneront revenir ma foi quand Madame la Méditerranée sera décidée à garder un anticyclone sur ses terres (heu! sur ses mers). En attendant, profitons de la fraîcheur, et surtout des quelques pluies qui pourraient encore tomber dans certaines régions, là où les dernières n'ont pas été virulentes. Bonne soirée. @ +.