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La vorticité, ou tourbillon (absolu ou relatif) s'exprime dans une unité qui est l'inverse de la seconde (seconde moins un, et nom m/s qui serait une vitesse). Cette quantité mesure le caractère tourbillonnaire des particules d'air. LOrsqu'il y a une rotation de vent (autour d'une dépression par exemple), il y a une plus forte valeur de tourbillon. DE même dans le cas d'un cisaillement horizontal de vent. Le tourbillon absolu est égale au tourbillon relatif auquel on ajoute un terme lié à la rotation terrestre omega * sin (PHI), avec oméga vitesse de rotation angulaire de la terre et PHI latitude du lieu où se trouve la particule. Le tourbillon absolu est considéré comme une valeur conservative vers 500 hPa, en première approximation. On peut donc suivre les "noyaux" de tourbillon absolu sur des cartes 500 hPa, noyaux qui sont généralement bien associés à l'air froid dynamique associé aux minimum d'altitude et aux fonds de talweg. Le tourbillon relatif permet de suivre les petites ondes qui pourraient se situer dans un flux qui peut paraître plus monotone, ces petits talwegs étant associés à des petites perturbations parfois virulentes. En ce qui concerne l'épaisseur 1000 - 500 hPa, c'est en effet la différence entre les altitudes de la 500 hPa et de la 1000 hPa. Cette épaisseur est également liée à la température moyenne de la couche. Plus les deux surfaces sont proches (basses valeurs de l'épaisseur), plus l'air entre les deux surfaces est froid en moyenne.

Bonsoir, Vous parlez bien des atmocartes et atmogrammes ? Je ne parlerai que de la partie expertisée de ces prévisions. Les heures sont des heures légales (pas les UTC) : Il y a 3 points importants : - l'expertise des prévisionnistes est renouvelée plusieurs fois par jour : prévisions régionales avant 7 h, départementales avant 8h30, puis à nouveau régionales avant 13 heures, départementales avant 14h30, puis régionales avant 16h30 puis départementales avant 17h30, et enfin régionales avant 23h. Certaines régions renouvellent également leur expertise courant matinée, dans ce cas avant 10 h pour les centres régionaux et avant 11h30 pour les centres départementaux. - en dehors de ces renouvellements d'expertises, les prévisionnistes doivent faire des actualisations de leur expertise en cas de passage de la carte de vigilance en orange ou en rouge sur leur région ou leur département et si la prévision à courte échéance a changé. - pour prendre en compte la prévision effectuée la plus récente, les tâches qui fabriquent les atmogrammes et atmocartes pour Internet sont lancées toutes les demi-heures, ce qui permet de prendre en compte assez rapidement les actualisations. J'espère que je réponds à la question.

En fait, quelque soit le domaine sur lequel se fait la prévision (France, département, villes), ces données sont extraites d'une prévision fine faite par les prévisionnistes (régionaux et départementaux). Simplement sur la carte de France on ne visualise pas tous les pictogrammes, contrairement à ce qui est fait pour les départements.

Merci Tosh j'avais un peu la flemme de le retrouver. C'est bien ça en tout cas.

"semi-automatique" : qu'est-ce que ça veut dire ?Oui elles seront payantes dans le futur site. Comme ça, ça râlera sur le forum, comme d'habitude, mais pas pour les mêmes raisons /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

J'avais expliqué il y a peu de temps comment étaient réalisées les prévisions sur Internet sur ce forum, mais de forum en forum ça s'est perdu. Je l'ai indiqué au moins 4 ou 5 fois sur le forum précédent.

Bonjour, D'après ce que je sais, les prévisionnistes de Lyon-Bron ou les prévisionnistes nationaux peuvent demander à lancer exceptionnellement des RS, selon la situation. C'est peut-être ce qui a été fait pour avoir une meilleure idée de l'évolution de l'inversion (brouillards, pollution, nivologie, etc...). J'essaierai de me renseigner auprès des collègues de Lyon.

Oui Quentin, c'est bien ça. On trouve aussi des techniciens prévisionnistes dans les centres régionaux et dans le centre national. Notamment pour les prévisions aéronautiques, marines, etc.

Il y a quelques prévisionnistes ingénieurs des travaux (niveau Math Spé) : prévisionnistes régionaux ou au service central. Sinon, la plupart des prévisionnistes sont TSE (niveau bac S, mais compter plus ) Les IPC sont la plupart du temps dans l'encadrement ou la recherche. Ils ne font pas de prévisions.

C'est minuit UTC, soit 1 heure du matin chez nous.Que ce soit la nuit ou le jour, le RS n'évolue beaucoup lorsque les stratus/brouillards sont tenaces.

Peut-être à certains endroits, mais en tout cas, pas partout si on en juge par les données de la station nivôse du Col de Restefond :Nivôse de Restefond

Torrent, justement j'ai pris des précautions, j'ai parlé en atmosphère libre. C'est à dire avec le RS de Nîmes de 12 UTC aujourd'hui.

Torrent, les Alpes ne sont pas concernées par les nuages bas (entrées maritimes + brouillards). Car au dessus, il y a une bien belle inversion et c'est très sec (et doux : 14 à 15 ° en atmosphère libre vers 1000 m).

Météophil avait donné dernièrement un lien intéressant sur les radars, leur fonctionnement, leurs défauts : http://dicometeo.free.fr/dossiers/precipit...cipitations.pdf

Maxis à Marignane : 8,3 ° (en tout cas maxi entre 07 et 19 heures légales) à Grenoble Saint Geoirs: 14,0 °

Maxis à Marignane : 8,3 ° (en tout cas maxi entre 07 et 19 heures légales) à Grenoble Saint Geoirs: 14,0 °

Bonsoir MF a actuellement 18 radars en métropole et 6 outre-mer. Voici un lien sur une partie du rapport d'activité de MF de 2002 : http://www.meteo.fr/meteonet/meteo/txt/ra0...44-47Observ.pdf Un radar émet des ondes electromagnétiques. Quand une onde est émise dans une direction et qu'elle rencontre un obstacle, elle est rétrodiffusée vers le radar. Le rapport entre la puissance de l'onde rétrodifusée et de l'onde émise est liée à la force des échos (en dBz). Lorsque ceux-ci sont des précipitations, ce rapport est lié à l'intensité des précipitations. Le temps d'aller-retour entre l'onde émise et l'onde reçue permet de déterminer la distance de l'écho. Le radar tourne sur lui-même et émet sans arrêt des ondes et est à l'écoute des ondes rétrodiffusées. Les ondes sont en fait émises dans un faisceau de forme conique, et le volume scruté par le faisceau est d'autant plus important qu'on se trouve loin du radar. D'autre part, pour que les ondes passent au dessus des immeubles, collines (échos de sol ou échos fixes), les ondes ne sont pas émises horizontalement, mais avec une faible inclinaison (qu'on appelle le site). Ainsi, plus on est loin du radar, plus le faisceau est élevé et peut donc passer au-dessus des précipitations. C'est pourquoi la qualité des mesures radar diminue avec la distance, notamment dans le cas de phénomènes de basses couches. C'est moins vrai pour les orages qui ont une forte extension verticale.