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gaet34

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Tout ce qui a été posté par gaet34

  1. C'est le conseil que je te donne. Les profils verticaux (observés ou prévus) sont un outil indispensable pour faire de bonnes prévisions météo. http://www.infoclimat.fr/cartes-radiosondages-analyses-neige-au-sol.html#radiosondages En fait j'avais pas vu ton profil, et c'est vrai qu'à 14 ans, normal que la thermodynamique de l'atmosphère soit un peu obscure ^^
  2. → Thêta E ou température potentielle équivalente Caractérise la masse d'air à un niveau donné (humidité et température). Construit concrètement en prenant le point de la courbe bleue de l'émagramme à ce niveau et en lui faisant subir un "foehn parfait" jusqu'au niveau 1000 hPa, c'est à dire en suivant la pseudo-adiabatique humide jusqu'à un rapport de mélange bas (pseudo-adiabatique humide et adiabatique sèche parallèles), puis en faisant redescendre la particule le long de l'adiabatique sèche jusqu'au niveau 1000 hPa. Les champs horizontaux de ThetaE sont souvent choisis à 850 hPa car à ce niveau on s'affranchit des effets dans la couche limite près du sol (généralement entre 0 et 1500 mètres d'altitude). C'est un paramètre indispensable pour l'étude des fronts et l'analyse de situations orageuses, car il retranscrit les mouvements horizontaux de masse d'air, et notamment son humidité. Un gradient positif de ThetaE est la signature d'un front chaud de basses couches ; des valeurs relativement faibles indiquent souvent des mouvements de subsidence (traîne, foehn..) et en été, les orages prennent souvent naissance le long des plages chaudes de ThetaE. → Vitesses verticales Comme son nom l'indique, il s'agit de la vitesse verticale des particules selon le modèle, qui existent pour respecter des lois de conservation fondamentales (continuité, masse). Elles permettent de visualiser les zones d'ascendances ou subsidences à grande échelle, et donc d'apprécier l'activité des fronts, certains phénomènes ondulatoires en basse couche. Elle est homogène à une vitesse donc en m/s, mais comme son ordre de grandeur est très faible, on l'exprime plutôt en hPa/h (qui est aussi une vitesse verticale). → Tourbillon Absolu à 500hPa et 850hPa Le tourbillon absolu TA, c'est la somme du tourbillon planétaire (par effet de la force de Coriolis) et du tourbillon relatif, qui traduit un cisaillement local. En fait, on applique un opérateur mathématique au champ de vitesse, qui est le rotationnel, et on s'intéresse à la composante verticale. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'il est positif lorsque la courbure des isohypses (isolignes de géopotentiel) est dépressionnaire (ou cyclonique) et inversement. → Altitude géopotentielle de la 1.5PVU et 2PVU Le tourbillon potentiel d'Ertel, exprimé en PVU (potential vorticity unit), c'est encore plus compliqué que le TA, ce qui est important c'est qu'il s'agit d'un invariant particulaire pour une atmosphère adiabatique (sans échange de chaleur). Il est construit en multipliant la composante verticale du TA par la stabilité statique (le gradient vertical de température potentielle theta). Le PV augmente fortement au niveau de la tropopause car à ce niveau là, la stabilité statique augmente beaucoup plus fortement que les variations de TA. L'altitude géopotentielle de la 1.5 (ou 2.0) PVU permet donc de connaître l'altitude de la tropopause "dynamique". Une zone de "basse" tropopause dynamique est à relier avec une zone de divergence au niveau de la tropopause et agit donc comme "forçage" sur le reste de la troposphère par simple application de l'équation de continuité. → CIN (rapport avec le LI et le CAPE ?) La CIN, c'est la barrière d'énergie à franchir pour briser l'inhibition de la convection. Par exemple, lorsque le profil vertical de température est stable dans les très basses couches et instable à partir d'un certain niveau, la particule issue du sol ne va pas s'élever car il y aura une quantité d'energie (un travail) à fournir pour se retrouver plus chaude (et donc plus légère) que l'environnement. La CIN, c'est l'aire sur l'émagramme entre la courbe d'état, le niveau de condensation de la particule LCL et le niveau de convection libre LFC (température potentielle de la particule > à celle de l'environnement). Comment déterminer le LCL ? tu prends ta particule au niveau du sol et tu la fais monter adiabatiquement ; ce faisant, son rapport de mélange baisse et elle se condense lorsqu'il devient égal au rapport de mélange "réel" (celui lu au niveau du point de rosée). LFC? à partir du LCL, tu fais subir une transformation adiabatique humide à ta particule, le LFC, c'est lorsqu'elle croise la courbe d'état. → SRH 0-3km Hélicité et cissailement ? Le SRH pour Storm Relative Helicity, c'est la mesure du cisaillement vertical de vent, ici entre 0 et 3 km. Concrètement, tu prends un hodographe de vent qui relie les vecteurs de vent en fonction de l'altitude, et tu calcules l'aire de la surface formée par ces vecteurs. Elle est d'autant plus importante (et positive) que le vent se renforce et tourne avec l'altitude. Elle est mesurée en m²/s² et concrètement, si tu as des hélicités > 100 m²/s², ton cisaillement de vent en basses couches est suffisant pour que la convection s'organise en multi- voire super-cellulaires. En bref, tous ces paramètres sont assez compliqués à piger, d'après toutes tes questions tu cherches à comprendre ou reproduire des prévisions d'orages, et pour ça il est essentiel que l'émagramme n'ait plus de secrets pour toi
  3. Et pour le vent en Corse, le sémaphore de La Chiappa à Porto-Vecchio (accessoirement aussi l'endroit le plus doux de France métropolitaine en tmm annuelle) devrait sans doute scorer au-dessus de 100 km/h en vent moyen et 150 en rafales demain matin, à suivre !
  4. Oui c'est sans doute aujourd'hui l'une des dernières occasions pour voir de la neige à basse altitude dans les Pyrénées cette saison on part ensuite vers une longue période anticyclonique relativement douce, le manteau neigeux va revêtir ses habits de printemps, neige dure ou croûtée le matin et humide l'après-midi dans les versants ensoleillés. La neige devrait être quand même assez agréable à skier une bonne semaine dans les stations, les quelques nuits bien froides à venir devraient arriver à ressaisir le manteau qui restera malgré tout un peu "pourri" en profondeur. Les nivôses ont pris entre 10 et 20 cm depuis hier, c'est toujours ça de pris avant le régime sec.
  5. Sympa la StatIc à Retjons (40) sur un secteur où les gelées printanières sont fréquentes. On va pouvoir voir ce que ça donne dès jeudi ! Sur Mérignac, temps gris, doux et humide, les sols n'absorbent plus l'eau, il est tombé près de 100 mm depuis le 13 février.
  6. Oui j'ai joué sans conviction sur ces deux manches, vu la certitude de conserver la 4ème place. Félicitations aux trois premiers !
  7. Salut Adri, étude intéressante mais il y a un gros souci dans ta méthode de mon point de vue, c'est que tu ne peux pas extrapoler des records absolus sur des station à partir d'une seule. C'est à peu près acceptable pour des moyennes mais par définition un record est un événement rare qui se produit dans des conditions telles qu'il s'éloigne forcément du comportement "moyen". En d'autres termes, rien ne te permet d'affirmer qu'à partir du record observé de -24 à Millau, on peut estimer le record à Cornus à -28.. En suivant ta logique, on pourrait donc estimer les records absolus de précipitations sur les trois autres postes à partir de Millau en extrapolant à partir du record sur Millau et en faisant une simple de règle de 3 avec le cumul moyen de Millau et celui des autres postes. Par exemple, le record absolu de RR24 à Millau est de 139 mm en septembre 1992, et donc en extrapolant à partir des moyennes il serait de 250 mm environ au Caylar alors qu'en réalité on a observé 447 mm ce même jour. Ok les températures sont un paramètre plus continu mais le raisonnement est tout aussi erroné /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  8. Euh non.. 3m50 en haut des Monts d'Olmes en février 2005, 4m20 au Port d'Aula en mars 2013 et 3m30 en février 2009.. il suffit d'un bon gros retour d'est pour observer rapidement de tels cumuls
  9. C'est le paradoxe des stations pyrénéennes : les difficultés financières chroniques sont autant dues au manque d'enneigement qu'à ses excès, le réseau routier étant plus sensible au risque d'avalanches que dans les Alpes. C'est d'ailleurs ce qui a été épinglé dans le dernier rapport de la Cour des Comptes (http://www.lesechos.fr/politique-societe/regions/0204151253812-les-stations-de-ski-des-pyrenees-sont-en-danger-salarme-la-cour-des-comptes-1092284.php) Et donc malgré un enneigement tout à fait exceptionnel (entre 2m50 et 4m sur les nivôses sauf celles des PO, mais qui ne sont pas très représentatives de l'enneigement des stations du département), les professionnels de la montagne sont particulièrement pessimistes sur cette saison : - Un gros épisode fin décembre pendant le chassé-croisé des vacances de Noël: perturbations nombreuses, journées-ski réduites -Un épisode considérable fin janvier/début février qui a paralysé les stations entre 3 et 6 jours selon les secteurs -A nouveau un gros épisode de neige lors du chassé-croisé le WE du 21 février -Puis l'épisode depuis lundi, avec impossibilité d'ouvrir les domaines entre mardi et aujourd'hui (sauf certaines pistes en bas de station...) J'écoutais à la radio (sudradio vers midi, parce que j'y étais interviewé aussi en tant que météo, mais je trouve pas de replay à vous proposer ^^ ) le directeur du domaine du Grand Tourmalet qui augurait d'une perte de chiffres d'affaires de près de 70% pour cette semaine qui était l'une des plus remplies (zones B et C encore en vacances scolaires) qui ne sera pas rattrapé d'ici la fin de saison. Pour l'instant on reste derrière 2013 en terme d'enneigement sur les Pyrénées, mais les quantités restent assez comparables. Par exemple à La Mongie, la station nivo à 1745 relève 2m30 ce matin, pour une normale de 1m à cette période de l'année, et un record de 2m90 en février 2013, les 2 m étant d"passés un hiver sur 4 en moyenne. Au cirque du Lys, les pisteurs transmettent à MF les données d'enneigement (à 1900 m) quotidiennes depuis l'hiver 2011/2012 seulement, et les valeurs maximales atteintes depuis trois hivers sont énormes pour cette altitude, quand bien même c'est un endroit très bien enneigé : 4m30 le 25/02/13 3m40 le 28/03/14 3m45 le 26/02/15.
  10. Sur les nivôses, même les plus hautes comme l'Ardiden ou le Maupas (>2400 m), l'épaisseur a diminué aujourd'hui, les Aiguillettes (2120 m) se sont même temporairement retrouvées sous l'iso 0°. Excepté à très haute altitude (>2800 m, mais aucun domaine skiable ne va aussi haut, sauf e Pic du Midi où la tx a atteint -3.1°), le manteau s'est fortement humidifié voire pourri en dessous de 2000 m. On peut tabler sur une vingtaine de cm demain dans la traîne, puis ce sera à nouveau un gros redoux entre dimanche et mercredi, avec sans doute quelques averses jusqu'à plus de 2000 mètres, heureusement le flux ne sera pas favorable aux gros cumuls.. Côté cours d'eau, les parties amont des bassins versants pyrénéens ont assez peu réagi, le manteau neigeux a absorbé comme une éponge la pluie, par contre sur le piémont (Gave de Pau béarnais, Gave d'Oloron, Nive, Adour, Echez, Arros...) où il est tombé généralement 50 à 100 mm, voire 150 mm sur le Béarn, la Bigorre et le Pays Basque, les débits sont similaires à l'épisode de janvier 2014. Plus à l'est (bassin de la Garonne), les réactions sont moins fortes que l'an dernier. A Toulouse, la Garonne s'approche des 3 mètres, en janvier 2014 elle avait atteint 3m80.
  11. Piau-Engaly : D'autres photos de cette "Snowpocalypse" : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.339230242944866.1073741832.302391446628746&type=3
  12. Bonsoir Didier, tu soulèves là un point intéressant que je n'avais pas remarqué; en effet, il n'y a quasiment pas eu de précipitations le WE du 7/8 février mais c'est vrai que la période était bien venté en flux de nord-est. J'avais l'impression jusqu'alors que cette nivôse était plutôt fiable, comme l'Ardiden (et celle du port d'Aula) par contre c'est vrai que les sites des Aiguillettes, Maupas, Hospitalet sont trop exposés au vent (ça déferle en sud sur les Aiguillettes et le Maupas, et l'Hospitalet c'est un véritable couloir en flux de nord-est).. Quant au Puigmal, je ne connais pas l'emplacement de la station. Pour comparer ce qui est plus comparable, le record à Luz Ardiden en 2013 est de 4m22, pour l'instant on approche tranquillement les 3m50..
  13. Le Gave à Oloron atteint une crue biennale avec près de 400 m3/s et ça continue de monter. En juin 2013, il y avait atteint 554 m3/s (5 ans), plus forte crue 820 m3/s (50 ans) en octobre 1992 Effectivement il neige moins sur l'ouest mais avec la fonte ça ne change rien pour les cours d'eau. La nivose de Soum Couy approche de l'iso 0° actuellement avec près de 4m de neige totale. On est donc au-dessus du maximum relevé durant l'hiver 2013, qui avait vu jusqu'à 3m54 à Soum Couy, un cumul sans doute gâché par les nombreuses advections douces. Le record absolu sur cette nivose est de 4m50 durant l'hiver 2004/2005 (depuis 1997) ! On y est presque !
  14. En même temps, il était tombé une trentaine (voire 40?) cm au village avant le redoux, et il restait encore de la vieille neige hyper compacte de l'épisode de fin janvier/début février. Il va falloir du temps avant que tout ne fonde /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  15. Pas forcément d'accord, quel que soit le flux en surface si la masse d'air qui surplombe est douce sur une épaisseur suffisante, il pleut. On est un peu sur cet épisode dans le même cas de figure que l'épisode de fin janvier 2014, c'est à dire un large secteur chaud bloqué en flux de nord en altitude sur les Pyrénées, ou "front chaud aquitain". Si la neige tombait assez bas en début d'épisode, c'est parce qu'on était influencé par de l'air continental encore relativement froid (carte d'hier) Pour la suite, effectivement les précips devraient un peu faiblir, mais rester continues jusqu'au milieu de nuit de jeudi à vendredi avec le passage du front froid derrière cet immense secteur chaud. Dans ce contexte la différence entre l'iso 0° et la LPN est faible (100 à 200 mètres), on observe aussi fréquemment de la pluie verglaçante au-dessus de l'iso 0°. Le manteau a tendance à s'humidifier et dégouliner jusqu'à 3/400 mètres au-dessus de l'iso 0° "modèle". On verra ce qu'il en est en réalité sur les nivôses, mais celles situées vers 2100 (Soum Couy notamment) devraient voir leur épaisseur diminuer malgré des températures proches ou encore légèrement inférieures à 0°.
  16. Directement dans le bulletin de suivi de Météo-France tiens http://vigilance.meteofrance.com/Bulletin_new.html?a=dept64&b=
  17. Sur 64 et 65, 60 à 80 cm d'une neige de plus en plus lourde depuis ce matin, s'ajoutant aux cumuls de lundi et mardi compris entre 50 et 100 cm. Niveau pluviométrie, depuis lundi, il est tombé en moyenne 80 mm,et jusqu'à 157 mm à Aragnouet et 138 mm à Lourdios.
  18. Salut, Ax risque d'être fermée au moins demain à cause du vent fort.. A 1400 ce sera de la pluie demain, LPN vers 1600 en baisse vendredi à 600 mètres.
  19. Le pluvio EDF du barrage de Cap de Long dans le Néouvielle sur la commune d'Aragnouet, à 2085 m donc proche du domaine skiable de Piau-Engaly, cumule 55 mm depuis hier. C'est le deuxième plus gros cumul derrière le relevé de Lourdios-Ichère dans les Pyrénées-Atlantiques, qui cumule 59 mm. Vue l'altitude (> 2000 m), le cumul sous forme de neige doit déjà dépasser les 80 cm dans le secteur! Pas étonnant alors de voir autant de poudre sur la station de Piau : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.888173734568614.1073741868.161740020545326&type=1
  20. Je parle d'échéances fixes de 72h. L'épisode pluvio-neigeux sera exceptionnel mais ceux qui suivent à la lettre les cumuls GFS en prévoyant 3 à 4 m de neige sur les nivôses risquent d'être passablement déçus. Je pencherais plus sur des maxima de 2m à l'ouest et 1m50 à l'est de la chaîne, ce qui est déjà énorme, je sais pas si vous vous en rendez compte..
  21. Les cumuls tendent à être légèrement revus à la baisse sur les différents réseaux du modèle ARP. Sur les 72 heures de mardi 00h à vendredi 00h, la lame d'eau maximale sur le Haut-Béarn est passée sur les réseaux Arpege d'hier minuit, hier 12h et d'aujourd'hui à 253, 217 et 188 mm. Par contre, il reste assez stable quant au redoux en altitude mercredi soir se prolongeant jusque jeudi soir. Au plus fort du redoux, la LPN devrait se situer de 2100 à 1800 mètres d'ouest en est, et se maintenir autour de 1700 mètres toute la journée de jeudi.
  22. Ce sera dans tous les cas différents. Il y a trois semaines, c'était des avalanches de poudre. Pour cet épisode le pic avalancheux sera pendant et après le redoux, le manteau superficiel se sera lourdement humidifié. Les avalanches de poudre se déclenchent plus naturellement avec le vent, et comme elles sont essentiellement constituées d'aérosol, elles sont plus rapides et descendent plus bas. Les avalanches de redoux sont plus massives et moins spontanées, il faut en général plus de contraintes (vent et variation rapide de la structure en profondeur) donc lorsqu'elles se déclenchent, elles sont beaucoup plus dangereuses car beaucoup plus destructrices. Contrairement aux idées reçues, une chute de pluie sur un manteau frais a tendance à le stabiliser. Le plus dangereux, c'est quand il y a une chute de neige continue, très ventée, et durant laquelle l'iso 0° varie. Je suis pas non plus spécialiste des avalanches mais le risque devrait sensiblement croître mercredi avec le redoux, la neige changera de structure et sera beaucoup plus lourde (jusqu'à 5/600 mètres au-dessus de l'iso 0°). Du coup, le risque d'avalanches devrait être maximal au-dessus de 2000 ou 2500 mètres jeudi, et devrait le rester vendredi et samedi avec une nouvelle couche de poudre.. et pour couronner le tout, avec le redoux prévu la semaine prochaine, la montagne va rester très dangereuse en hors pistes pendant un bout de temps.
  23. Ce sont les valeurs sur la rubrique montagne du site MF, onglet "enneigement des massifs". Elles sont construites à partir d'un modèle physique évaluant le stock du manteau neigeux suivant l'exposition et la pente /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> En 2013 les valeurs dépassaient les 3m50 en fin de saison sur Couserans, Haute Bigorre et Aspe/Ossau notamment.
  24. Effectivement la neige se tasse sous son propre poids et sous l'effet du dégel et du regel. Je trouve les valeurs de cette nivôse pertinentes. J'avais calculé et sur une période longue (genre une saison) le cumul de neige fraîche à haute altitude est environ 2 à 3 fois plus important que l'épaisseur maximale de neige. Et sinon les nivologues de Tarbes-Ossun continuent d'effectuer leur sortie hebdomadaire pour observer et analyser le manteau neigeux /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Bien d'accord sinon en ce qui concerne Météo65, la page et le site sont de grande qualité Après chacun est libre de se faire ses prévisions personnelles avec les modèles à disposition, Météo65 assume son choix de prévision très pessimiste (en terme de danger météo) pour l'épisode de mardi/mercredi, quitte à devoir ensuite faire évoluer vers une prévision moins critique. Dans le bulletin montagne de MF pour le 65, il est plutôt question de 10 à 15 cm au-dessus de 1500 m en Haute-Bigorre lundi, 40 à 60 cm mardi et 20 à 40 cm mercredi. Le prévi de Pau y va encore plus fort avec pour le 64 30 cm au-dessus de 1500 m lundi, 60 à 80 cm journée de mardi et nuit suivante et 50 à 60 cm supplémentaire dans la journée de mercredi et nuit suivante. Cet épisode s'annonce donc assez exceptionnel, à peine trois semaines après celui de fin janvier/début février. Le risque d'avalanches pourrait monter à son niveau le plus élevé mercredi avec les quantités prévues et le redoux qui devrait s'opérer dans la journée (iso 0 en hausse mercredi soir à 1800/2000 m aussi bien sur GFS, CEP et ARPEGE). Problématique hydrologique sans doute critique avec le lessivage en-dessous de 1500 m, sur le piémont mais aussi dans la région de Bayonne où l'écoulement de Nive, Nivelle & Adour sera perturbé par une mer encore très forte avec des creux atteignant encore 5 m mercredi après le pic à 8/9 m mardi après-midi.
  25. Quelques valeurs de neige fraîche relevés ce matin, à prendre avec des pincettes: 70 cm à Cauterets-Lys (1840 m) à ajouter aux 10 cm déjà relevés hier matin 60 cm à Piau (1860 m) 40 cm à Grau Roig en Andorre (2050 m) 38 cm à Panticosa Casa Piedra (1860 m), en espagne de l'autre côté du Vignemale, à ajouter aux 24 cm d'hier matin. 30 cm aux Agudes (1569 m) et au refuge d'Estos (1890 m) 30 cm aussi à Iraty (1327 m) 28 cm à Arinsal (1935 m, Andorre) 25 cm au Pas de la Case (2050 m) 22 cm à Peyresourde (1590 m), plus 5 cm hier matin. 20 cm à Superbagnères (1780 m) et aux Monts d'Olmes (1500 m) 18 cm à La Mongie (1745 m), il y en avait 8 hier matin. 15 cm à Sentein (1000 m) 14 cm à Ascou Pailhères (1500 m) 5 cm à Massat (636 m) Les nivoses ont quant à elles pris entre 30 et 50 cm, jusqu'à 60 cm au Maupas. Certaines années, cela aurait été un épisode marquant, mais cette année et depuis 3 ans ...
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