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ALGER (AP) - Après une semaine printanière, le mauvais temps a fait son retour sur Alger et tout le nord de l'Algérie. La neige, le vent et le froid sont venus surprendre mardi matin les Algérois peu habitués aux rigueurs de l'hiver. Des bourrasques de vent mélangées de neige et de grêle balayaient Alger et vidaient les rues de sa foule habituelle. Les services de la protection civile d'Alger ont effectué 28 interventions au cours des dernières 24 heures, a indiqué mardi leur chargé d'information Sofiane Bakhti. Cette brusque dégradation du temps était prévue par l'Office national de la météorologie (ONM), qui avait annoncé de fortes chutes de pluie ininterrompues sur le nord du pays, accompagnées d'une sensible baisse de la température. On s'attendait à un cumul en eau pluviale de 60 millimètres et à des chutes de neige à des altitudes de 300 mètres, avec un cumul de 70 centimètres. L'Atlas saharien était également concerné par cette vague de froid, tandis que la mer devait être très agitée avec des rafales de vents nord-ouest qui souffleront à 70 km/h. Côté températures, le thermomètre marquait seulement 7 degrés sur les régions côtières, et moins deux degrés dans l'intérieur du pays. Dans le Sud, il était prévu des vents de sable et de la grêle dans les régions de Tindouf, Adrar, Aïn Salah et Illizi. Cette dégradation a d'abord touché l'Est de l'Algérie, où les intempéries de la semaine dernière, marquées par de fortes rafales de vent, ont causé d'importants dégâts, notamment au réseau de télécommunications. Selon l'ONM, cette dégradation est une «situation normale au mois de janvier» et n'est toutefois pas exceptionnelle. Elle a déjà été vécue en 1996 et en 2000.
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MADRID (AP) - L'Espagne et le Portugal étaient confrontées mardi à de fortes chutes de neige entraînant la fermeture de plusieurs routes dans le nord de la péninsule ibérique mais aussi sur l'île de Majorque, ont annoncé les autorités. Le gouvernement espagnol a mobilisé 675 chasse-neige et préparé quelque 60.000 tonnes de sel alors que la vague de froid polaire qui touche les deux pays devrait s'aggraver encore mercredi ou jeudi avec des températures pouvant atteindre moins 15 degrés Celsius dans certaines du nord et du centre de l'Espagne. Au moins cinq cols ont été fermés en Cantabrique tandis que l'usage des chaînes était obligatoire sur certains axes de la Catalogne dans le nord-est. Au Portugal, des températures glaciales sont prévues à Lisbonne et la société qui exploite le métro de la ville a annoncé qu'elle allait laisser plusieurs stations ouvertes cette nuit pour accueillir les sans abri.
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Le point de non-retour dans le réchauffement de la planète, produisant des sécheresses, des mauvaises récoltes et des pénuries d'eau, pourrait être atteint beaucoup plus tôt que prévu à l'horizon de dix ans, prévient un rapport rédigé par des centres de réflexion britannique et américain, selon l'Independent. Ce rapport, intitulé "relever le défi du climat" est destiné aux dirigeants du monde entier et sa publication coïncide avec le début de la présidence de la Grande-Bretagne du G8. Tony Blair a fait de la lutte contre le réchauffement climatique une des priorités de sa présidence. En moins de dix ans, le point de non-retour peut être atteint, avertit le rapport, rédigé par l'Institute for Public Policy Research britannique (institut de recherche sur les politiques publiques), le Centre for American Progress et l'Australia Institute. Ce point est fixé à 2 degrés au dessus de la température moyenne de la planète en 1750, soit avant la révolution industrielle. La température moyenne mondiale a augmenté de 0,8 degrés depuis, a indiqué l'Independent. Les conséquences seront des sécheresses majeures, des pénuries d'eau, la disparition de forêts, des difficultés dans l'agriculture, une montée du niveau des mers, une recrudescence de maladies, selon le journal. "Il y a une bombe à retardement écologique devant nous", a dit à l'Independent Stephen Byers, ancien ministre des Transports et proche de Tony Blair, qui a co-présidé le groupe chargé de rédiger ce rapport avec la sénatrice républicaine américaine Olympia Snowe. Ce rapport appelle les pays du G8 à se mettre d'accord pour qu'un quart de leur électricité provienne de sources d'énergies renouvelables d'ici 2025. Source : AFP
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Publié par H. Kenzeddine le Vendredi 14 janvier à 09:34:51 GMT Venise la ville des amoureux connaît en ce moment une sécheresse inhabituelle. Le niveau de l'eau est descendu de 70 cm, un phénomène exceptionnel dû aux effets conjugués de la lune, et de la météo particulièrement clémente. Pour une fois, on pourrait penser que les Vénitiens respirent. Pas du tout, certains canaux sont à sec, les odeurs deviennent insupportables, et les bateaux les plus gros, comme les vaporetto ou les ambulances, ne peuvent circuler que sur le Grand Canal. Tout cela a des conséquences ennuyeuses à quelques jours du carnaval. Le prestigieux rendez-vous ne risque pas de tomber à l'eau mais la sécheresse pourrait bien rendre la circulation en ville cauchemardesque, sauf peut-être pour ceux qui choisiront la gondole. Euronews
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Le Mont-Blanc n'aurait-il pas perdu quelques centimètres depuis la canicule de l'été 2003? Il me semble avoir avoir entendu cela à l'époque...
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Une étude de la NASA a mis en évidence que certains nuages formés de fines particules ne refroidissent pas la Terre comme il est admis couramment. Ceci peut-être lourd de conséquences dans les prédictions sur le changement climatique. Andrew Ackerman auteur principal de l'étude, un scientifique de la NASA's Ames Research Center, Moffett Field, Californie et ses collègues ont découvert que lorsque l'air au dessus des nuages était sec, les nuages de pollution contiennent moins d'eau et reflètent moins l'énergie solaire. Contrairement aux attentes, les scientifiques ont observé que les nuages de pollution bas ne contiennent pas plus d'eau que les nuages "propres". Or, les nuages bas et chargés en eau refroidissent la planète en réflechissant les rayons solaires. En effet, vu que les nuages de pollution donnaient moins de pluies, il été admis qu'ils contenaient plus de vapeur d'eau et compensaient en partie le réchauffement de la Terre induit par l'introduction excessive de gaz à effet de serre. L'exemple grandeur nature qui a permis de déterminer ce fait est le passage des navires et avions sur et au dessus de l'océan Atlantique Nord qui génèrent une pollution massive et visible sous la forme de nuages effilés et longs appelés "ship tracks". L'instrumentation MODIS (Moderate Resolution Imaging Spectroradiomete) des satellites et des avions qui ont participé à l'étude ont ainsi déterminé qu'il y a moins de nuages contenant de la vapeur d'eau dans les sillons générés par la pollution. Ces nouvelles données ont été introduites dans une nouvelle simulation informatique qui a indiqué qu'en présence d'un air chargé en humidité au dessus des nuages, la teneur en vapeur d'eau augmente dans les nuages de pollution. Cependant, lorsque l'air au dessus d'un stratocumulus est sec, l'hygrométrie des nuages de pollution diminue tout comme les observations qui ont été faites. L'exemple des côtes françaises et espagnoles Les satellites d'observation de la Terre, Aqua et Terra ont mis en évidence un nombre important et inhabituel de passages de navires visibles dans les nuages au dessus des côtes françaises et espagnoles le 27 janvier 2003. En effet, les plus gros navires et les avions émettent de très fines particules atmosphériques dans leurs gaz d'échappement qui se combinent avec les particules d'eau pour former des noyaux de condensation à l'origine de nuages de pollution. Comme les avions qui marquent leur passage dans le ciel par une traînée blanche, les voies empruntées par les navires sont visibles par le sillon de nuages qu'ils forment pendant plusieurs heures. Il est ainsi possible de connaître la vitesse et la date de passage des navires en fonction des nauges générés. Plus les navires sont rapides, plus le nuage sera effilé et concentré. Ces nuages se forment de préférence dans des masses d'air très humides. Par conséquent, on les observe dans l'atlantique et le pacifique Nord, bien qu'ils aient également été vus au dessus des grands lacs des Etats-Unis. En savoir plus : Image satellite des côtes françaises et espagnoles Autres images de la NASA
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Plusieurs régions isolées par la neige (radio) ALGÉRIE - 30 décembre 2004 - AFP Plusieurs régions d'Algérie étaient isolées jeudi par la neige qui a provoqué la chute de pylones électriques et rendu les routes impraticables empêchant notamment l'arrivée de nourriture et de gaz, a indiqué la radio publique. A Batna, dans les Aurès (430 km à l'est d'Alger), où la neige tombe depuis dimanche, la situation est "préoccupante", selon le maire d'un des villages isolés. Même situation à Médéa (80 km au sud d'Alger), Saïda (430 km au sud-ouest), la région voisine d'El-Bayadh, dans les régions de Grande Kabylie (110 km à l'est), Petite Kabylie (260 km à l'est), Sétif (300 km à l'est), selon la même source. Dans ces régions, les routes nationales sont impraticables et dangereuses et la plupart des villages sont isolés, a indiqué à la radio un officier de gendarmerie qui a appelé les habitants à éviter les déplacements. Une vague de froid exceptionnelle a touché l'Algérie depuis dimanche dernier ainsi que la Tunisie et le Maroc, provoquant des chutes de neige et des gelées.
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LE MONDE | 01.01.05 | 13h03 Le thème du changement climatique est propice aux joutes les plus brûlantes. La majorité des scientifiques estime que le globe est bien en phase de réchauffement, et que celui-ci a pour origine l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine. Mais quelques sceptiques persistent à mettre en cause cette conception. Qu'il s'agisse de la validité des modèles climatiques, de la qualité des mesures des satellites ou des stations météo, ou encore des lacunes des scénarios démographiques ou économiques, les angles d'attaque sont légion. Les négociateurs internationaux et les producteurs de pétrole ne se privent guère de les faire valoir, lorsqu'il s'agit de discuter de réductions de consommation de combustibles fossiles. Une poignée de climatologues a donc décidé d'éclairer, en temps réel, ces débats parfois confus et biaisés, en créant, début décembre 2004, un blog intitulé Realclimate.org. "Nous constations qu'il existait de nombreux sites qui promouvaient des vues sur les sciences du climat qui n'étaient pas scientifiquement valides, explique Michael Mann (université de Virginie), l'un des principaux auteurs du site. Aucun moyen d'expression similaire n'était disponible pour les scientifiques qui souhaitaient diffuser la science réelle sur le sujet. C'est ce qui nous a motivés." L'équipe de Realclimate se compose de neuf "contributeurs", six Américains et trois Européens, mais pas encore de Français. Il s'agit de spécialistes du climat, modélisateurs, géophysiciens, géochimistes, statisticiens, etc., qui ont à leur actif de nombreuses publications scientifiques. Ils entendent d'ailleurs limiter leurs commentaires aux questions strictement techniques et éviter de s'immiscer sur les terrains politiques et économiques. "Discuter des implications politiques et de science dans un même forum encourage un débat qui met à égalité vos opinions scientifiques et votre vision philosophique du monde, ce qui est l'antithèse de la science", estime Gavin Schmidt, du Goddard Institute de la NASA à New York, l'un des piliers de Realclimate. Cette neutralité sera probablement difficile à sauvegarder. Certains commentaires concernant des experts "sceptiques" pointent par exemple sur des sites de Greenpeace qui détaillent les connexions de ces auteurs avec l'industrie pétrolière. "Nous faisons des liens avec diverses sources d'information sur le Web, reconnaît Michael Mann, mais nous ne prenons aucune responsabilité sur les informations et les opinions qui y sont exprimées." MONTRER L'INCERTITUDE Realclimate.org a déjà attiré 50 000 visiteurs, dont certains commentent en ligne avec alacrité les thèmes retenus. L'initiative a aussi été favorablement accueillie par les grandes revues scientifiques. Nature a ainsi souhaité bonne chance à ses créateurs, soulignant la nécessité pour les climatologues de s'engager sur un terrain où, sinon, les "lobbyistes industriels, aussi bien que les organisations écologistes, seront libres de tordre la science pour servir leurs objectifs". La revue britannique les a cependant mis en garde contre des dérives possibles induites par cette mission de "salubrité scientifique" : "Il leur faudra s'assurer qu'ils ne survendent pas leurs propres opinions lorsqu'ils commenteront des thèmes de recherche où les scientifiques sont divisés". Manière pour l'éditeur de rappeler que la science doit s'écrire dans les revues, après de patientes vérifications des faits, et non pas dans l'immédiateté de la Toile. Cette confusion n'aura pas lieu, assure Michael Mann : "Notre rôle n'est pas de publier de nouveaux résultats de recherche, indique-t-il. Il consiste plutôt à résumer ce qui est réellement établi dans la littérature scientifique légitime." Fort bien, mais lorsque le sujet n'est pas clos ? "Je pense qu'il est de notre responsabilité de montrer l'incertitude là où elle existe, souligne Gavin Schmidt. Certaines idées non orthodoxes, comme l'influence de l'alignement de Jupiter sur le climat, sont rejetées à bon escient. Mais d'autres, comme le lien entre rayons cosmiques et nuages, sont plus valides, mais restent à prouver. Nous nous en ferons aussi le reflet." Hervé Morin -------------------------------------------------------------------------------- Le père de "Jurassic Park" en ligne de mire L'intrigue du dernier best-seller de Michael Crichton, State of Fear,met en scène des écoterroristes sur fond de changement climatique. Le père de Jurassic Parky met en doute la réalité du réchauffement. Une prise de position attaquée par l'équipe de Realclimate, qui pointe plusieurs lacunes et erreurs de raisonnement du romancier. "Comme le récent film Le Jour d'après, ce roman évoque des sujets et des controverses scientifiques réels, indique Gavin Schmidt (Goddard Institute, NASA). Mais, de la même façon, il se montre sélectif (et parfois erroné) sur la science de base." Lors d'une conférence donnée en 2003 au Caltech (Pasadena), Michael Crichton avait déjà détaillé ses doutes sur les modèles climatiques et déploré une nouvelle forme de maccarthysme scientifique touchant les questions climatiques. Gavin Schmidt, que Crichton avait rencontré lorsqu'il préparait son roman, est "un peu mécontent" du résultat : "J'imagine que nous n'avons pas bien fait notre travail." Si Realclimate avait existé quelques années plus tôt, avance-t-il, peut-être le récit aurait-il pris une autre tournure. • ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 02.01.05
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L'année 2004 confirme le réchauffement climatique LE MONDE | 25.12.04 | 15h09 L'organisation météorologique mondiale vient de publier un premier état du climat mondial pour l'année 2004, qui sera complété en mars 2005 lorsque les données de décembre seront connues. L'organisation météorologique mondiale vient de publier un premier état du climat mondial pour l'année 2004, qui sera complété en mars 2005 lorsque les données de décembre seront connues. Selon l'organisme international, le réchauffement de la planète se poursuit, car la température moyenne à la surface du globe a augmenté de 0,44 0C par rapport à une moyenne de 14 0C (déterminée entre 1961 et 1990). Ces caractéristiques font de 2004 la quatrième année la plus chaude depuis 1861, juste derrière 2003 (+ 0,49 0C). L'année 1998 reste néanmoins dans le peloton de tête avec une température supérieure de 0,54 0C par rapport à la moyenne. D'une manière générale, les dix dernières années (1995 à 2005) - à l'exception de 1996 -, sont parmi les plus chaudes connues depuis qu'existent les relevés météorologiques. Cependant, sur notre planète, les disparités restent la loi. Les météorologistes ont ainsi observé des vagues de chaleur en juin et en juillet sur le sud de l'Espagne, le Portugal et la Roumanie, avec des températures qui ont atteint 40 0C. Le Japon et l'Australie ont aussi connu de très fortes chaleurs. Par opposition, le froid anormal qui a sévi en juillet dans les Andes du sud du Pérou a provoqué la mort de 92 personnes 2004 a également connu son cortège de sécheresses et d'inondations. En début d'année, les conditions météorologiques très sèches ont continué d'affecter l'est de l'Afrique du Sud, le Mozambique, le Lesotho et le Swaziland. La saison des pluies de mars à mai a été plus courte avec des précipitations moins importantes par rapport à la normale dans la grande corne de l'Afrique, ce qui a entraîné une pénurie d'eau dans la région. Ainsi, certaines parties de l'Ouganda ont enregistré la pire sécheresse depuis 1961, et au Kenya, une fin prématurée des pluies a encore augmenté une sécheresse endémique résultant de plusieurs années de pluies insuffisantes. De ce fait, la production agricole dans ce pays a diminué d'environ 40 %. Par ailleurs, une sécheresse importante continue de frapper l'Afghanistan, le sud de la Chine, le sud et l'est de l'Australie. CYCLONES TROPICAUX Pourtant, les précipitations de 2004 ont été supérieures à la moyenne, puisque l'année 2004 est l'année la plus humide depuis 2000. La mousson asiatique de juin à septembre s'est ainsi traduite par des pluies intenses et des inondations dans le nord de l'Inde, le Népal et le Bangladesh, laissant des millions de personnes sans abri et provoquant la mort de 1 800 d'entre elles. L'est et le sud de la Chine ont aussi connu des inondations et glissements de terrain qui ont entraîné le décès de plus de mille Chinois. De fortes précipitations ont aussi frappé le Brésil, l'Angola, le Botswana, la Namibie et certains Etats australiens. Le responsable de ces désastres n'est pas le phénomène climatique El Niño. Ce dernier a commencé à prendre naissance entre juillet et novembre. Mais il s'annonce plutôt placide. Par contre, le nombre et l'intensité des tempêtes et des cyclones tropicaux qui naissent dans l'Atlantique entre juillet et novembre a été particulièrement important. Pendant cette période, quinze tempêtes tropicales se sont développées, au lieu de dix en moyenne, et huit se sont concentrées sur le seul mois d'août, ce qui constitue un record pour cette période. Six cyclones tropicaux, avec des vents soufflant à plus de 300 km/h ont traversé la région des Caraïbes et le sud des Etats-Unis. Lors de son passage sur Haïti, le cyclone tropical Jeanne a provoqué des inondations et des glissements de terrain qui ont tué trois mille personnes. En revanche, la saison des tempêtes tropicales de l'est du Pacifique nord a été plus calme. Seuls douze tempêtes se sont manifestées, alors qu'il s'en crée en moyenne plus de seize chaque année. Au milieu de ce catalogue à la Prévert, une bonne nouvelle : le trou d'ozone qui s'installe chaque année sur l'Antarctique a été le plus petit depuis une dizaine d'années. Il a atteint sa taille maximale (19,6 millions de km2) fin septembre et a disparu plus tôt qu'à l'ordinaire, à la mi-novembre. Christiane Galus -------------------------------------------------------------------------------- Plus de chaleur, mais moins d'excès Selon les derniers chiffres fournis par Météo France, 2004 s'annonce en France métropolitaine comme légèrement plus chaude que la normale d'environ 0,5 0C. Bien qu'aucun mois ne fasse apparaître d'anomalie exceptionnelle, juin et octobre sont cependant ceux pour lesquels les écarts de température sont les plus marqués, car ils ont été un peu plus chauds que la normale d'environ 1,5 et 1,7 degrés. Avec une température moyenne qui devrait se situer aux alentours de 12,2 0C, l'année 2004 ne sera, en France, qu'au huitième rang des années les plus chaudes de la dernière décennie. En ce qui concerne les précipitations, les cumuls relevés sont assez proches des normales sur la majorité du pays : plutôt excédentaires sur la Bretagne, le Centre et le Roussillon, et plutôt déficitaires ailleurs, notamment dans le Sud-Est. Au total, l'année 2004 se présente comme une année plus calme que la précédente, car elle n'a connu aucun événement météorologique de l'ampleur de la canicule et de la sécheresse observées en 2003. • ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 26.12.04
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Par contre mardi, ils annoncent quelques flocons sur le nord du pays...
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Je viens de regarder la météo sur France 2, ils n'annoncent pas de neige demain, sauf sur les reliefs à partir de 1200M et avec un risque en plaine en fin de soirée sur l'extrême NE.
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Du 6 au 17 décembre, à Buenos Aires, a lieu la 10ème Conférence des Parties (COP10) à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques. Un débat dans l'air du temps : ces quinze dernières années, la température moyenne à l'échelle du globe n'a cessé d'augmenter. Quelles conséquences pour l'agriculture ? Verra-t-on des oliviers à Dieppe en 2050 ? Bernard Seguin, directeur de recherche à l'Institut national de recherche agronomique (Inra) d'Avignon, et responsable de la mission changement climatique et effet de serre (Micces), répond à nos questions. Milfeuille Presse : Quelle est la contribution de l'agriculture au bilan des gaz à effet de serre ? Bernard Seguin : A l'échelle mondiale, elle doit être de 10 à 15 %. En France, les chiffres sont plutôt de l'ordre de 20 % : c'est loin d'être négligeable ! On distingue classiquement trois gaz : le dioxyde de carbone – CO2 – dont on parle beaucoup, puisqu'il est le plus important au niveau de la planète : il contribue à hauteur de 66 % à l'effet de serre global. Dans le domaine agricole, les machines émettent du CO2, il existe aussi une contribution indirecte via la fabrication d'intrants. A l'inverse, les végétaux et, à plus long terme, le sol, sont capables de stocker le carbone dans le sol. Le bilan est très difficile à faire, surtout si l'on prend en compte la forêt, mais il est généralement admis qu'au bilan, en ce qui concerne le domaine agricole, le bilan est nul : l'agriculture ne contribue pas à l'effet de serre via le CO2. Il existe deux autres gaz principaux, le méthane – CH4 – et le protoxyde d'azote – N2O. Le CH4, deuxième gaz à effet de serre en terme de contribution globale, avec une part de 14 %, est issu des fermentations des milieux humides. Il existe trois sources principales d'émission : les zones humides, type marais et rizières, le rumen des ruminants et les décharges. En France, ils représentent le tiers des émissions de gaz à effet de serre par l'agriculture. Enfin, le N2O représente les deux tiers restants, même si à l'échelle globale c'est lui qui occupe la plus faible part. Son émission est liée à tous les mécanismes de transfert d'azote : en agriculture, c'est l'apport de fertilisants minéraux qui est responsable. Milfeuille Presse : L'étude que vous et votre équipe avez menée montre que les arbres fruitiers fleurissent de plus en plus tôt, que les variétés utilisées il y a à peine quelques années ne conviennent plus... Comment le paysage agricole français va-t-il évoluer à l'horizon 2010 ? Bernard Seguin : Avec l'accroissement de l'effet de serre, les modélisateurs proposent un panorama fiable pour la fin de siècle... mais on ne sait pas encore comment on va l'atteindre. On suppose une augmentation de température assez régulière, jusqu'à un réchauffement de 3 à 4°C, en France, pour la fin du siècle. En 2050 on peut raisonnablement s'attendre à une augmentation de 1 ou 2°C. Malgré le réchauffement significatif des 15 dernières années, on n'a pas encore constaté énormément de changement dans la structure des productions lié au changement climatique. Des indices attestent du changement : les chenilles processionnaires remontent peu à peu vers le nord, etc. Mais on est encore dans des gammes de variations de conditions climatiques qui font que les productions s'adaptent. Milfeuille Presse : Et à un horizon plus lointain ? Bernard Seguin : Pour constater de réelles différences, il va falloir attendre des échelles plus lointaines, d'ici 2070-2100. Notons d'ailleurs qu'il existe des avantages à ce réchauffement : l'augmentation de la teneur en CO2 dans l'atmosphère stimule la photosynthèse, une légère augmentation de température n'est pas forcément mauvais pour bon nombre de cultures, en particulier les cultures pérennes. Cependant, même si la photosynthèse est stimulée, la durée du cycle des cultures annuelles est réduite, elles ont donc moins de temps pour se développer. Par ailleurs, on risque d'avoir plus de pluie en hiver et moins en été, ce qui n'est pas vraiment souhaitable pour bon nombre de cultures. Enfin, les températures ne doivent pas dépasser un certain seuil. Pour résumer, si on veut garder les mêmes production, il va falloir envisager de changer de variété, afin de tirer profit des avantages du réchauffement. Milfeuille Presse : En terme de répartition territoriale, quelles différences notables pourra-t-on constater ? Bernard Seguin : En France, une différence de 1°C correspond à une variation de 200 kilomètres en latitude ou de 150 mètres en altitude. On peut s'attendre à une remontée des cultures vers le nord : jusqu'à présent, on ne pouvait cultiver du maïs grain que jusqu'au nord de Paris. On pourra peut-être bientôt en cultiver dans le Nord-Pas de Calais. On s'interroge pour le sud... Va-t-on cultiver du coton, des agrumes ? On pourrait envisager des cultures comme celles effectuées en Andalousie actuellement. Techniquement, il est donc possible de voir s'effectuer une modification des territoires. Mais la question du marché reste ouverte ! Notons aussi que le problème des terroirs se pose. Ils reposent sur un équilibre fragile entre le climat, le paysage, la température... Nos vignobles qui jusqu'à présent ont profité d'une série de bonnes années n'arrivent-ils pas au maximum de leur potentiel ? Bientôt, verra-t-on l'Alsace faire du Bourgogne ? 2003 a préfiguré ce que pourrait être le climat de la fin de siècle : dans ce cas, la sécheresse a été bien plus dure que la canicule. Enfin, si 1°C est un écart de température peu significatif dans la vie quotidienne, concernant une moyenne spacialisée, c'est énorme ! Source : © Milfeuille Presse
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Y'a un Mr de MF (Mr Ratier) qui commente l'artiche sur France 3 à l'instant sur le Soir3...
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PARIS (AFP) - Chaud devant: le thermomètre pourrait afficher 4 à 7 degrés de plus en moyenne l'été en France sur la période 2070-2100, faisant apparaître la canicule de 2003 comme "un été froid", selon les derniers résultats du centre de recherche de Météo France. Alors que s'ouvre à Buenos Aires la dixième conférence des Nations Unies sur le climat, Météo France confirme l'impact considérable pour la France du changement climatique si la concentration de gaz émis par les activités humaines continue d'augmenter dans l'atmosphère. La France risque de se réchauffer davantage que la fourchette moyenne retenue par les experts de l'ONU pour la surface du globe (1,4 à 5,8 degrés d'ici la fin du siècle). Le thermomètre pourrait gagner 4 à 7 degrés l'été à l'aube (minimales diurnes) et 2 à 4 degrés l'hiver dans l'après-midi (maximales diurnes). "4 à 7 degrés, c'est considérable", souligne Michel Dequé, chercheur à Météo France. A titre de comparaison, pendant l'été caniculaire de l'été 2003, les températures moyennes étaient supérieures de 4,3 degrés aux normales saisonnières en France. La canicule a fait 15.000 morts dans l'Hexagone. "A la fin du siècle, si un été caniculaire comme celui de 2003 arrivait, on appellerait ça un été froid", estime Michel Dequé. "On aura dix fois plus de chances, un jour d'été quelconque, pris au hasard, de dépasser le seuil de 35 degrés", ajoute-t-il. La fourchette +4 à +7 degrés l'été est une moyenne: cela signifie que dans certaines régions, le thermomètre grimpera de 9, voire 10 degrés l'été en 2070-2100 par rapport à aujourd'hui. En montagne, les étés seront nettement moins frais, conséquence de la baisse de l'enneigement l'hiver. Les hivers seront plus doux et pluvieux, surtout au Nord. "Le régime des pluies pourrait être changé", relève M. Dequé. "Il ne pleuvra pas forcément plus souvent, mais à chaque fois qu'il pleuvra, cela pourrait être plus intense", entraînant un risque d'inondation accru de certains fleuves. En revanche, les précipitations augmenteraient faiblement l'hiver sur le Sud de la France, ce qui ne suffira pas à compenser la sécheresse accrue l'été. Cette sécheresse concerne la France, mais aussi la Grèce, la Turquie, le Maroc, "tous les pays du bassin méditerranéen". Pour dresser la carte météo des années 2070-2100 en France, les chercheurs ont croisé les données de dix modèles informatiques européens dans le projet "Prudence". Les résultats sont "robustes", estime Michel Dequé, du fait de la diversité des modèles utilisés. Les experts français, britanniques, espagnols, suédois etc.. ont fait tourner leurs super-calculateurs sur le scénario de réchauffement climatique le plus couramment utilisé en Europe, A2. Ce scénario prévoit un triplement des concentrations de CO2 par rapport à l'ère pré-industrielle, du fait des rejets polluants des activités humaines. La température moyenne de la France a gagné environ 1 degré depuis 1860 (+0,6 degré pour la planète), du fait de l'augmentation des gaz à effet de serre. Ceux-ci ont déjà grimpé de 280 ppm (parties par million) à 360 ppm en l'espace de 150 ans (entre 1850 et 2000), alors que leur concentration était restée inférieure à 300 ppm pendant au moins 500.000 ans. Le scénario ne tient pas compte d'éventuelles mesures efficaces de lutte contre le réchauffement climatique, objet des conférences comme celle de Buenos Aires. Selon les experts, il faudrait diminuer de 50% les émissions mondiales d'ici 2050 pour stabiliser le climat. Le protocole de Kyoto prévoit seulement une diminution de 5,2% des émissions des pays industrialisés en 2008-2012.
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Dans la "Carte aux Trésors" de ce soir sur France 3, ils ont abordé un thème sur les glaciers souterrains dans le Jura, il y en aurait 24 en tout... En savez-vous plus? C'est la première fois que j'en entends parler...
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Quelle est l'influence du soleil sur le climat ?
Nyko a répondu à un sujet de Nyko dans Climatologie
Courbe de réchauffement -
Depuis les années 1950, le soleil présente une phase d'activité extraordinaire. C'est à cette conclusion que sont parvenus des chercheurs de l'institut Max Planck pour la recherche sur le Système solaire, en collaboration avec des scientifiques finnois, dans un article publié dans la revue "Physical Revew Letters". Le développement temporel de l’activité solaire semble suivre de très près celui de la température moyenne à la surface terrestre, ce qui rend compte de l'influence du soleil sur le climat terrestre. Les chercheurs ont cependant montré que le réchauffement climatique des 30 années dernières années ne peut que très partiellement être imputé à l’activité solaire. Il en résulte que si l’activité solaire influence le climat, elle n'a joué qu'un rôle mineur dans le récent réchauffement climatique.
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carte d'observation "Bonjour, Un orage surpuissant est passé sur la région de Limoux entre 16h45 et 17h15. Je me trouvais en voiture a ce moment là: Le ciel est devenu noir d'encre en quelques minutes, l'arcus est arrivé tourbillonant comme au départ d'une tornade puis ca a commencé a se raproché du sol en tournant de plus en plus vite (tornade?). Le vent a soufflé au dela des 100km/h estimé. La pluie et la grèle sont tombé dans une violence rare. Certains grélons avaient la taille d'une balle de golf. Des branches de platane d'une vingtaine de Cm de diametre ont été arraché arrétant la circulation, d'autres plus petites ont été emporté sur des dizaines de metres. Des coulées de boues ont eu lieues inondant certains commerces et maisons de Limoux. J'estime la quantité de Précipitations tombée a environ 50 mm en 1/2 heure. Les vignes ont beaucoup souffert de la grèle. C'était incroyable! La T°c est passée de 31°c à 23°c, (termometre voiture)."
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PERIGUEUX (AFP) - De violents orages ont provoqué, dans la nuit de lundi à mardi, dans certaines zones de Dordogne, d'importants dégâts dans les cultures, selon les pompiers. La petite commune de Bars, 219 habitants, à l'est de Périgueux, a notamment été le théâtre d'une "mini-tornade" et de chutes de grêlons "gros comme des oeufs de poules", a indiqué le maire, Michel Bardet. Une cinquantaine de toitures ont été endommagées, tandis que le vent a arraché des arbres, en particulier dans les vergers de noyers, selon le maire. Des champs de maïs sur les communes de Plazac et Rouffignac, ont aussi été endommagés par la grêle, ainsi que des vignobles, en appellation Bergerac et Mont Ravel, sur plusieurs communes à l'ouest de Bergerac, selon la Chambre d'Agriculture de Périgueux. L'étendue des dégâts n'est pas encore connue, mais certaines parcelles seraient "détruites à 100%". Aucun blessé n'est à déplorer, selon la gendarmerie, mais les pompiers ont dû intervenir une centaine de fois, comme à Périgueux, pour des caves inondées.
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PERIGUEUX (AP) - Au cours des orages qui sont tombés tôt vendredi sur le nord-ouest de la Dordogne, la foudre a grièvement endommagé le clocher de la vieille église de Marcillac-Saint-Quentin (Dordogne), alors que la grêle a provoqué des dégats sur de nombreuses toitures. Selon le maire de la commune, Jean-Pierre Doursat, ce clocher d'une hauteur de 17 mètres datant du XVIIIe siècle a été en grande partie détruit. En tombant vers 4h du matin, des blocs de pierre ont détruit la toiture d'un garage et des voitures de la commune. A Champniers-Reilhac (Dordogne), la grêle a détruit dans la matinée 2.000 m2 de toiture de l'usine de chaussures Petit. L'usine a dû arrêter sa production et les 45 ouvriers sont en chômage technique. D'autre part, selon M. Doursat, les pompiers ont dû recouvrir une trentaine de toits crevés par la grêle. AP
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Quand les tornades sont une attraction touristique
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KANSAS CITY, Missouri (AP) - Depuis la sortie du film "Twister" en 1996, les "chasseurs de tempêtes" sont de plus en plus nombreux aux Etats-Unis. Certains de ces passionnés ont transformé leur hobby en activité commerciale, en emmenant les touristes traquer la tornade. Pour au moins 1.500 dollars (1.220 euros), vous pouvez passer une semaine dans une camionnette bondée à traquer les tempêtes dans les Etats du centre des Etats-Unis. David Waters, un habitant de Cary, en Caroline du Nord, qui a participé comme touriste à plusieurs expéditions, met en avant "l'expérience, l'amusement et l'excitation de voir une grosse tornade". "Cela ne me gêne pas de conduire des centaines de kilomètres chaque jour pour chercher les tempêtes", souligne-t-il. Le Dr. Fred Carr, directeur de l'école de météorologie à l'université de l'Oklahoma, souligne qu'avant la sortie de "Twister", il y avait une ou deux entreprises dans le pays qui proposaient aux touristes de chasser les tornades. Aujourd'hui, il y en a au moins une dizaine et leur nombre est en augmentation. La société Tempest Tours Storm Chasing Expeditions, basée à Arlington (Texas), demande entre 1.600 et 1.700 dollars pour un périple de six jours qui peut faire parcourir aux participants les routes de plusieurs Etats du Midwest. Une tarif qui inclut le transport et la chambre de motel chaque soir. Deux habitants de la région de Kansas City, Sean Wilson, 46 ans, et John Dunham, 33 ans, envisagent de créer leur propre entreprise et proposer des "safaris-tornades" à l'été 2005, pour environ 1.500 dollars par semaine. Wilson a commencé à étudier la météorologie par passion il y a huit ans et s'est lancé dans la chasse aux tempêtes depuis quatre ans. De son côté, Dunham se considère comme un "un dingue de la météo". Il a suivi un cours en météorologie à l'université du Missouri mais a acquis l'essentiel de ses connaissances sur Internet. Warren Faidley, photographe considéré comme le plus éminent chasseur de tempêtes aux Etats-Unis, a fait de la vente d'images et films de tornade son gagne-pain. Il salue l'initiative de Wilson et Dunham: "Je préfère voir 12 personnes inexpérimentées dans une camionnette avec quelqu'un d'aguerri plutôt que ces mêmes personnes dans des voitures de location", dit-il. M. Faidley estime que chasser les tornades n'est pas en soi si risqué, surtout si on compare les dangers de la traque organisée à ceux que constituent sur les routes les néophytes tentant de courser les tempêtes tous seuls. "Lorsqu'une tornade est au sol, les gens ont tendance à perdre la tête, surtout quelqu'un qui n'en n'a jamais vu", souligne M. Faidley. "Mais si vous cherchiez volontairement à vous faire tuer par une tornade vers laquelle vous allez, vous auriez du mal." Le porte-parole de la police de la route du Kansas, le lieutenant John Eichkorn, est moins rassurant. Il souligne que cela n'a pas d'importance que l'on soit seul ou en groupe: dans tous les cas, les automobilistes doivent quitter la route pour aller se mettre à l'abri en cas d'arrivée d'une tornade. "Nous savons que si tout le monde est en lieu sûr, nous n'aurons pas de tragédies", dit-il. AP -
Quel est pour vous le meilleur bulletin météo télévisé en France?
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Pluies torrentielles, vents violents et orages se sont abattus dans la nuit de dimanche à lundi sur plusieurs régions de l'Allemagne, provoquant de nombreux dégâts matériels. En Saxe-Anhalt, Hesse et Basse-Saxe, plusieurs rues et voies ferrées ont été inondées ou bloquées par la chute d'arbres, entraînant une suspension du trafic automobile et ferroviaire en certains endroits. Autour de Duisbourg, près de la frontière franco-allemande, une tornade a déraciné des arbres, arraché des toits et déplacé des voitures. Les pompiers ont dû effectuer quelque 200 interventions. Samedi soir, des rafales semblables avaient touché la Rhénanie du nord-Westphalie et une partie du Bade-Wurtemberg. La circulation ferroviaire entre les villes de Dortmund et Essen avait été stoppée pendant de nombreuses heures à cause de câbles électriques arrachés.
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Pluie violente à La Mongie: ce sont maintenant de grosses averses qui tombent sur La Mongie, le ciel annonçant des orages proches.
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PARIS (Reuters) - Malgré le retour des pluies début juillet, la sécheresse s'est intensifiée en France où 28 départements sont touchés par des mesures de restrictions de l'usage de l'eau, annonce un bulletin hydrologique publié mardi par le ministère de l'Ecologie. Ces restrictions, qui s'appliquent surtout au secteur agricole, sont en vigueur dans les départements situés dans les bassins du Poitou-Charentes, de l'Adour-Garonne, du Nord et dans la région Rhône-Alpes, précise le ministère. Il s'agit notamment des départements de l'Ain, de l'Aisne, du Cher, de l'Eure, de la Seine-Maritime, des Vosges, de l'Ardèche, de la Loire-Atlantique, de Charente-Maritime, des Landes, de la Lozère et du Tarn-et-Garonne. Les restrictions de prélèvements de l'eau y sont de l'ordre de 15 à 30 %, voire "plus pénalisantes" sur certains petits bassins du Poitou-Charentes, précise le ministère. "Ces restrictions pourraient être renforcées prochainement en l'absence de précipitations significatives", ajoute-t-il, n'excluant pas de les étendre à d'autres secteurs que l'agriculture. En cas de "nécessité", des limitations sont en effet prévues dans une vingtaine d'autres départements dont les Yvelines, l'Essonne, la Seine-et-Marne, l'Oise, l'Eure-et-Loir, les Alpes-Maritimes, les Alpes de Hautes-Provence et l'Hérault. Depuis début avril, les précipitations ont "presque partout, été inférieures à la normale", explique le ministère, qui fait état sur la moitié Est du territoire d'un déficit pluviométrique de 25 à 50%. Dans le Sud-Est, il a parfois dépassé 50%. En juin, la situation a empiré "presque partout", a l'exception de la Corse. Le déficit pluviométrique a été "particulièrement marqué" sur la moitié sud de la France et plus particulièrement dans le Sud-Ouest et la basse vallée du Rhône où il a été de 75 à 100 %, constate les auteurs du bulletin. "Les sols sont beaucoup plus secs que d'habitude. On note ainsi un déficit général des réserves utiles des sols qui s'est étendu à l'ensemble du territoire, excepté dans les Alpes", précisent-ils. Début juillet, les nappes souterraines présentaient des niveaux inférieurs aux normales saisonnières. Toutefois, le taux de remplissage des barrages reste "satisfaisant", les pluies des premiers jours de juillet ayant apporté "un répit temporaire". "La gestion des stocks doit être faite avec prudence pour pouvoir faire face au risque d'une sécheresse prolongée jusqu'à l'automne et au probable décalage de la campagne d'irrigation dans certaines régions", précise le bulletin.