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Cers

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Cumulonimbus capillatus

Cumulonimbus capillatus (11/24)

  1. Que de commentaires sur les sorties modèles et de run par run, çà manque d'analyses météo.
  2. Il faut distinguer l'échelle des systèmes et les mécanismes de formation impliqués (un anticyclone thermique peut être d'échelle synoptique). Les anticyclones thermiques en Sibérie, systèmes barotropes "à coeur froid" effectivement quasi-stationnaires ou peu mobiles se forment comme suit : le refroidissement intense et sur une zone étendue de l'air, lié au bilan radiatif négatif de la surface, implique une diminution des épaisseurs et une élévation de la pression au sol. Le gradient de pression qui apparaît alors induit un vent dirigé des hautes vers les basses pressions, et une subsidence par conservation de la masse. A l'échelle synoptique, la circulation divergente en basse couche se met en équilibre géostrophique (l'écoulement suit les isobares dans le sens des aiguilles d'une montre).
  3. C'est plausible. Peux-tu partager le profil vertical qui t'as conduit à cette conclusion stp ?
  4. En mettant de côté l'organisation des différents forums, je tiens à préciser néanmoins que les observations sont indissociables des produits modèles pour établir une prévision, il faudrait systématiquement débuter par une analyse de la situation présente avant de foncer tête baissée dans les cartes des modèles. Les modèles de prévision sont indispensables au prévisionniste, mais la prévision ne se limite pas seulement à la description de sorties modèles. Pas plus que les observations ne se limitent à citer les observations de telle ou telle station météo. Il faut analyser, relier ce qu'on voit à la théorie, à des concepts. Les observations présentes et passées peuvent permettre de déterminer des tendances, en raisonnant au regard des processus physiques/dynamiques qui gouvernent l'atmosphère. Tendances qui permettent parfois de dégager des scénarios, et de discriminer entre scénarios simulés faux/improbables et scénarios simulés plus probables.
  5. Sur la carte ci-dessous, on a une superbe signature de l'advection chaude à 850 hPa aujourd'hui, des Iles britanniques au nord de la France: - fort gradient de température au niveau du front chaud lié à la dépression synoptique ; - isohypses peu espacées (vent relativement fort) ; - isothermes et isohypses se coupent quasi-perpendiculairement. En comparant le sondage de Trappes à 0h la nuit dernière avec le sondage prévu AROME la nuit suivante, soit 24 h plus tard, on note bien le renforcement du vent et le décalage de la courbe d'état (en rouge) vers la droite. La rotation à droite du vent entre la surface et 700 hPa, est effectivement reliée, via l'équilibre du vent thermique, à une advection chaude.
  6. Il n'existe pas une seule formule pour obtenir Td. En voici une provenant de mon tableur : ((1779,75*A7)/(237,3+A7)+237,3*LOG(B7))/(7,5-((7,5*A7)/(237,3+A7)+LOG(B7))) A7 et B7 sont respectivement la température en °C et l'humidité relative.
  7. L'orage est costaud e durable à Soultz et Guebwiller : pluie forte, bourrasques de vent, grêle, tonnerre en continu depuis une heure.
  8. Salut, merci pour le post. Il y a un petit problème d'unités. La chaleur latente de vaporisation de l'eau est de ~ 2400 kJ/kg, et la chaleur massique de l'eau liquide est de ~ 4190 J/kg/K ou 4,19 kJ/kg/K. Donc il faut apporter 2400 kJ pour évaporer 1 kg d'eau (ou 2400 J pour évaporer 1 g d'eau). En comparaison, l'élévation de 1 °C d'un kg d'eau requiert un apport d'énergie de 4,19 kJ. Par conséquent, l'énergie pour évaporer 1 kg d'eau correspond à plus de 5 fois l'énergie à fournir pour chauffer 1 kg d'eau de 0 à 100 °C.
  9. En fait, la ECAPE diffère de la CAPE même quand il n'y a pas de convection humide profonde. Elle tient compte des effets de la dilution (qui réduit l'énergie potentielle d'une parcelle d'air ascendante), en fonction des propriétés de l'environnement (profil d'humidité, cisaillement de vent ...).
  10. Si je ne m'abuse, le paramètre est une MUCAPE * ("dilute CAPE") qui tient compte de l'entraînement. Mais je ne suis pas sûr qui çà puisse expliquer complètement les fortes variations spatiales sur la carte, qu'on ne retrouve pas dans les sondages simulés.
  11. Ces stratocumulus (Sc) pourraient être liés à un transport d'humidité depuis l'Atlantique, où circulent d'ailleurs des fronts en fin de vie. Ils peuvent être le résultat d'une évolution de stratus en stratocumulus. Une dorsale s'étend sur la zone. Or la subsidence de grande échelle au-dessus de la couche limite, dans un contexte anticyclonique, est fréquemment associée aux Sc, même en été, surtout au-dessus des océans, l'humidité étant contrainte dans les niveaux inférieurs sous une inversion thermique. La turbulence joue de plus un rôle très important dans le développement et le maintien des Sc. Les sondages de Brest à 23 UTC le 22 et 11 UTC le 23 montrent une couche saturée épaisse en basse couche. Plus tard (figure ci-dessous), le profil vertical a encore évolué et montre une couche saturée et bien mélangée (cf les gradients de température et d'humidité) plus mince - probablement des stratocumulus - entre 850 et 900 mb. Noter la couche d'inversion juste au-dessus !
  12. L'image radar montre le développement d'un MSC de type bow echo, ci-dessous Z et V vers Saint-Dizier :
  13. Peut-être que des améliorations seraient souhaitables sur la récupération des données, en effet. Mais c'était pour souligner que deux modèles distincts peuvent produire une prévision à des vitesses différentes.
  14. ICON-D2 est actualisé toutes les 3 heures, avec assimilation des données radar pour produire l'analyse. La prévision montrée est à l'échéance +1h (plus récente que AROME), il y a un ajustement aux toutes dernières observations. Attention à bien comparer les mêmes champs (les cumuls de pluie, ce n'est pas la réflectivité radar). La disponibilité plus tardive des données AROME n'est pas une mauvaise volonté de MF. Si ICON-D2 "sort plus vite", c'est lié aux caractéristiques du modèle, et notamment aux méthodes d'assimilation.
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