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Velaine-en-Haye (262m), 10km à l'ouest de Nancy. Averse de neige depuis 15h39, de plus en plus marquée. Ciel couvert, vent modéré 20-30 km/h de OSO. Température -0.5 C. Neige au sol, 2 cm. Visibilité < 10km.
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En plaine, entre Toul et Nancy (250-300m), il a neigé toute la journée mais cette neige assez mouillée en général, sous une température de 1 C, n'a pas donné de couche au sol avant la fin de la journée. En fin d'après-midi, j'ai dû me rendre à Brabois...A Nancy-centre (230m env.), pas de problème : la neige était très mouillée, parfois même mêlée à de la pluie. Il devait faire environ 2 C je pense. Les transports fonctionnaient normalement et je me suis rendu à Brabois (360m) depuis la gare, sous les coups de 17h: je n'en croyais pas mes yeux à mon arrivée près du CHU! Plusieurs cm de neige au sol! Des chutes de neige soutenues et un vent qui ne s'essouffle pas. Les engins de déneigemment à l'oeuvre, les difficultés de circulation qui commencent... Depuis ma salle de sport, entre 18h et 19h, j'observe la neige qui ne cesse pas de tomber et de s'accumuler au sol. On me dit que ça tient depuis la mi-journée environ. Je sors plus tôt que d'habitude, craignant les difficultés sur la route, il est près de 19h30: plus de 10 cm sur les trottoirs, les engins de salage sont débordés, des embouteillages de tout côté et...de rares bus qui circulent, des retards, les trams sont tous annulés...et cette neige qui continue de tomber! De retour 45 min plus tard au centre ville: pas une trace de neige au sol et traffic normal! C'est fou cette différence: il suffit de monter de 100 m pour passer de 0 cm à 10 cm de neige! Enfin, actuellement, la neige à cessé de tomber sur le département. Le front a laissé tout de même une petite couche au sol ici, à Velaine-en-Haye. Le ciel s'éclaircit un peu et la température devrait baisser d'ici demain matin. Attention donc au risque de verglas. Quant à la vigilance orange de Météo-France, je pense qu'elle était justifiée: lorsque l'on voit dans une telle situation que tout peut basculer à quelques dixièmes de degrés près! L'épisode ayant duré tout de même relativement longtemps, si la température avait été un peu plus basse, nous aurions eu une épaisse couche, y compris en plaine. Nous devrons nous contenter de quelques 2 à 3 cm...mais c'est mieux que rien. Bonne nuit à vous
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Velaine-en-Haye (262 m), à 10 km à l'ouest de Nancy. Ciel couvert. Neige faible continue ici depuis plusieurs heures maintenant. Chutes de neige un peu plus importantes en ce début d'après-midi. Cette neige mouillée ne tient toujours pas au sol. Température maximale de 1.4 C à 11h loc., actuelle de 0.9 C. Mauvaise visibilité, de l'ordre de 3 km. Humidité relative 97%. Pression de 987.9 hPa au niveau de la mer, en baisse modérée 4.6 hPa/3 heures. Vent temporairement assez fort, moyen 25 km/h, rafales 40 km/h du SW.
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Remarquez que ces précipitations de bruine et de neige en grains depuis ce matin ne sont pas visibles sur les images radar: ceci est dû au fait que les particules sont trop petites (< 1mm) pour répondre aux ondes émises par le radar (10 cm). Le radar ne perçoit alors aucun retour!
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Je n'ai pas trouvé mieux, si ce n'est que 1953 a été l'année la plus sèche.
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Teinte verte sous cumulonimbus/arcus
Cers a répondu à un sujet de Benya dans Questions - réponses sur la météo
Tiens au fait, puisqu'on parle de teintes et d'orage...Est-ce que l'un d'entre vous sait pourquoi un éclair est bleu en présence de grêle et rouge quand il pleut? Sur le net, je n'ai trouvé que ces affirmations dépourvues d'origine. -
Teinte verte sous cumulonimbus/arcus
Cers a répondu à un sujet de Benya dans Questions - réponses sur la météo
C'est interessant, on peut en effet imaginer que les précipitations jouent un rôle. Personnellement, je n'observe pas beaucoup ce type de ciel vert-jaune dans ma région. Mais sachant qu'en moyenne un orage sur 10 est susceptible de donner de la grêle, et que bon nombre d'orages ne sont pas violents, il doit tout de même y avoir pas mal de cas ou un ciel vert-jaune d'annonce pas le cataclysme! Je vais tenter d'étudier ce problème de plus près... -
Teinte verte sous cumulonimbus/arcus
Cers a répondu à un sujet de Benya dans Questions - réponses sur la météo
La couleur verdâtre des nuages est due principalement au mélange de deux couleurs: bleu du ciel et jaune pâle de certaines zones du nuages (les sommets notamment). En général, on oberve cette couleur "vert-jaune" dans les parties peu denses du nuage, les régions de courants descendants...Si l'obeservation a lieu vers le matin, on a plutôt un ciel jaune-orange. Le soir, quand le Soleil se couche, les nuages sont d'un rouge violacé: c'est en raison du mélange des rayons rouges qui nous parviennent du Soleil à ce moment là avec la couleur des nuages. La teinte des nuages est également, dans une certaine mesure, influencée par les poussières et aérosols qui le constituent. En ce qui concerne le lien entre cette teinte verte (assez souvent observable dans la partie la moins active de l'orage d'ailleurs, sous du mamma entre autres) et l'intensité des phénomènes orageux: il n'y en a pas (du moins, que je sache). Je ne connais donc pas de raison scientifique à ce jour /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Alerte rouge neige; quels seuils en plaine?
Cers a répondu à un sujet de adriano50 dans Questions - réponses sur la météo
Complètement d'accord, le niveau de vigilance orange est sorti bien trop souvent, dès qu'il y a un poil de neige à la limite...Quand on regarde ensuite les observations, fort est de constater que dans la plupart des cas, la vigilance orange n'était pas du tout nécessaire. Comme vous le dites, il serait utile dans ce cas définir un échelon supplémentaire... -
Prévisions pluies verglaçantes
Cers a répondu à un sujet de hugo_frais dans Questions - réponses sur la météo
Les pluies verglaçantes se forment généralement dans un contexte synoptique, souvent pour marquer la fin d'une situation de blocage d'air froid (c'est ce qui s'est passé les jours précédents): de l'air chaud et humide est advecté en altitude; soulevé au contact de l'air froid bloqué au voisinage du sol, cet air se condense et finit par donner des précipitations. En fait, dans le nuage où la température est généralement négative, il y a coexistence de cristaux de glace et de gouttelettes d'eau surfondue, lesquelles peuvent congeler au contact de corps solides ou permettre le grossissement des cristaux par effet Bergeron. Les cristaux de glace ainsi formés vont grossir par accrétion pour donner les flocons bien connus de tous. Ces derniers, au cours de leur chute, vont (dans le contexte défini au-dessus) rencontrer une couche d'air plus doux, à température positive (soit au-dessus du point de congélation) et fondre, partiellement ou entièrement selon l'épaisseur de la couche. Mais dans la couche proche du sol, l'air froid est encore bien présent! Si cette couche d'air froid est mince, les gouttes d'eau (particules de neige fondue) ne vont pas avoir le temps de recristalliser même si la température est négative, auquel cas c'est simplement de la pluie surfondue (ou de la bruine si les gouttes sont plus petites) qui atteint le sol; il ne faut pas oublier qu'une gouttelette d'eau peut demeurer à l'état de surfusion jusqu'à -40 °C s'il n'y a pas de noyaux pour accueillir la glace ! (en- dessous de -40 °C, l'eau peut cristalliser même en l'absence de noyaux étrangers, on parle parfois de condensation homogène). Quand la pluie touche le sol ou les objets alentours à température négative, ceux-ci servent de support à la congélation, l'eau gèle instantanément dessus! Il arrive cependant que, si la couche d'air froid traversée est plus épaisse par exemple, les gouttes d'eau puissent recongeler avant même d'atteindre le sol: ce sont les fameux granules de glace. Ainsi, des flocons qui deviennent des gouttes puis des granules de glace oui, mais pas de la neige! Un autre phénomène également dû au phénomène de surfusion: le givre. Il se produit lorsqu'à température négative, les minuscules gouttelettes d'eau surfondues de brouillard viennent congeler immédiatement au contact des objets et de la végétation! A ne pas confondre avec la gelée blanche, qui elle se forme par condensation solide, au sol quand ce dernier se refroidit par rayonnement! J'espère avoir répondu à ta question. Bien météorologiquement. Adrien. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Fondamentaux de Météorologie
Cers a répondu à un sujet de Christo dans Presse, livres, médias et cinéma
J'ai acheté ce bouquin une année après le bac S (bac +1) et j'ai pu comprendre bon nombre de choses; certes, cela demande beaucoup d'investissement personnel. Un ouvrage comme "bases de la météorologique dynamique" de Gérard De Moor est beaucoup beaucoup plus difficile à digérer; là, la maîtrise est nécessaire pour sa compréhension. Il faut bien comprendre de toute manière qu'à un certain niveau, pour expliquer le comprtement de l'atmosphère, le recours aux équations est indispensable! On ne peut se résigner à des explications d'ordre qualitatif! -
Aux Pluvionautes... concernés par la neige
Cers a répondu à un sujet de jmmuggianu dans Instrumentation
Ce matin, 7h, j'ai effectué le relevé de cette nuit (il a neigé); voici les résultats (différents!) que j'ai obtenu: Méthode 1: h1 = 1.85 mm d'eau (récipient) Méthode 2: h2 = 1.28 mm d'eau (hauteur de neige H = 2.1 cm sur cette surface) Hauteur moyenne de neige tombée au sol: 2.3 cm On remarque tout de suite h1 > h2. Toutefois, ce n'est vraiment pas significatif, je n'ai fais qu'une mesure. Par ailleurs, en calculant la masse volumique de la neige dans les deux cas, on obtient: 80 kg/m3 (1) et 61 kg/m3 (neige légère) Je me pose par contre une question: dans quel sens (surestimation ou sousestimation) la turbulence due au récipient modifie t-elle le résultat? J'ai également évalué au passage la masse volumique de la neige sur une autre surface où la neige s'est accumulée depuis plusieurs jours: m = 83g sur S=pi*0.065² m², H = 6 cm => masse volumique de 104 kg/m3; c'est tout fait normal pour une neige au sol qui a pu se tranformer et se tasser un peu. -
Aux Pluvionautes... concernés par la neige
Cers a répondu à un sujet de jmmuggianu dans Instrumentation
Je reviens sur les incertitudes de mesures à propos des deux méthodes précédentes. La première méthode consiste à mesurer la masse m et la surface S du récipient par pi*R², la masse volumique de l'eau étant donnée. La seconde en fait nécessite seulement de mesurer m obtenue pour une surface S choisie sur le terrain. Je rappelle que h représente la hauteur équivalente en eau liquide. La connaissance de H est en fait inutile après réflexion si l'on veut h (on introduirait en effet une erreur supplémentaire sur H), elle permet en revanche de connaître la masse volumique de la neige. Par contre, cette deuxième méthode pose problème si il neige plusieurs fois, auquel cas un cumul va s'ajouter au(x) précédent(s). Il faut alors prendre aux mêmes endroits où bien dégager les surfaces prélablement. Un développement mathématique fournit immédiatement pour les deux méthodes, et en supposant connue précisément la masse volumique de l'eau: h = m/(ro*S) ---> erreur relative dh/h = dm/m + dS/S = dm/m + 2dR/R Dans le premier cas, il faut encore ajouter l'erreur due à la turbulence. Toutefois, en négligeant cette dernière au premier abord, cela donne pour mon matériel par exemple: dm = 2 grammes; R = 90 mm (+ou-) 2 mm soit: dh/h = 2/m + 0.044; Pour différentes valeurs de m: m = 10g, h = 0.39 mm +- 0.10 mm m = 40g, h = 1.57 mm +- 0.15 mm m = 100g, h = 3.93 mm +- 0.25 mm Je pense que (encore faut-il que la forme du récipient soit simple pour calculer son volume), la mesure directe de la hauteur fournirait une erreur plus importante: erreur sur le volume + erreur sur h. Les erreurs dues à la turbulence sont effacées avec l'autre méthode mais la mesure de S et le prélèvement sont plus délicats sur le terrain. De toute façon, seule une étude expérimentale permettrait de mieux comparer les méthodes employées. Mais cela demande du temps: ce n'est pas tous les jours qu'il neige! -
Aux Pluvionautes... concernés par la neige
Cers a répondu à un sujet de jmmuggianu dans Instrumentation
Le souci lorsqu'on est amené à mesurer directement la hauteur d'eau dans le récipient, c'est de pouvoir calculer précisément le volume du récipient. Car pour une surface de captation donnée, le récipient n'a pas forcément la forme des plus simples et le calcul peut se révéler difficile (je pense notamment à une forme évasée). Où bien l'on doit étalonner au préalable notre "pluviomètre" avec plusieurs mesures. De plus, l'on commet aussi inévitablement des erreurs de mesure au réglet. C'est pourquoi je préfère la méthode de la pesée, car seule importe alors la surface de captation. Bien sûr, il y a là aussi une erreur sur la masse. Quant aux turbulences dues au récipient, il est difficile de les éviter. Je pense qu'un récipient de surface assez grande peut limiter les erreurs; peut-être qu'aussi la forme de la surface de captation à son importance (pour une même surface S, la circonférence d'un carré est plus grande que celle d'un cercle, le rapport étant 2/(racine de pi)), car les turbulences sont sur les bords. Concernant la deuxième méthode, moi je la trouve difficile à mettre en oeuvre : prendre de la neige sur une surface précise, sur le terrain, avec un tube...Déjà, les surfaces sont inégales. Pour évaluer la hauteur de neige, c'est délicat, cala dépend des endroits. Il y a des surfaces plus fraîches sur lesquelles la neige "tient" plus facilement. On peut être amené à faire une moyenne. Ensuite le problème est toujours le même, la forme du tube en bas...et puis il ne faut pas oublier que l'eau que tu obtiens dans ton tube n'a pas été reçue par la section même du tube! Quand j'en aurais le temps, j'évaluerais les erreurs de mesures relatives à ces méthodes. Bonne journée. Adrien. -
Aux Pluvionautes... concernés par la neige
Cers a répondu à un sujet de jmmuggianu dans Instrumentation
Personnellement, mon pluviomètre à augets basculeurs en cas de chutes de neige abondantes déborde rapidement. Voici comment je procède par temps de neige: je dispose en zone dégagée un récipient suffisament profond dont je calcule exactement la surface de captation S=pi*R² s'il s'agit d'une forme circulaire. A heure fixe, je procède au relevé de hauteur de précipitation comme suit: je pèse précisément le contenu en eau du récipient (après fonte accélerée), j'obtient la masse m en grammes. Connaissant la masse volumique de l'eau "ro", soit environ 1000 g/L à 4°C, il est facile d'obtenir la hauteur d'eau correspondante en L/m² (ou, identiquement, exprimée en mm): h = m/(ro*S). Par exemple: S=300 cm² = 0,03 m²; m= 100g => h = 100/(1000*0,03) = 3,3 mm (L/m²). Cette méthode est assez précise et je l'utilise même dans d'autres cas, par exemple pour obtenir une meilleure précision sur un cumul dans un orage... Si vous avez oublié d'installer votre récipient! Une autre méthode peut faire l'affaire, certes plus compliquée techniquement et moins précise car nécessitant une opération supplémentaire. Mesurez précisément la hauteur de neige H tombée au sol à l'aide d'un réglet. Au même endroit, prenez un échantillon de neige sur une surface que vous aurez choisie et calculée, S: le volume selectionné est simplement V = H*S; pesez ce volume à l'aide d'une balance (précise à 1 ou 2 g près), ce qui permet d'accéder à la masse volumique de la neige, ro'=m/V. Cela signifie qu'il y a une masse (ro' *H) = x de neige (ou d'eau!) sur une surface de 1m². Autrement dit, en considérant encore une fois la masse volumique de l'eau liquide, ro = 1000 kg/m3, la hauteur h est finalement donnée par h = x/ro = (m*H)/(V*ro) (à convertir en mm!). Et oui! Car 80 kg d'eau liquide ou de neige ou de glace, c'est toujours 80 kg! Seul le volume est modifié. Une neige poudreuse est à 80 kg/m3, donc peu dense, tandis qu'une neige de printemps peut être à plus de 400 kg/m3! Dans le premier cas, 1 cm de neige correspondra à une hauteur de 0.8 L/m² (mm) et dans le second, 1 cm renverra à une hauteur de 4 mm, soit 5 fois plus! On voit que pour une masse volumique qui tendrait vers celle de l'eau, on tend naturellement vers l'équivalence 1 cm <=> 10 mm (encore heureux!). Quand la neige se transforme, sa masse volumique augmente. La neige est beaucoup moins dense que la glace (917 kg/m3): une couche de neige renferme beaucoup d'air! -
Cette formule employée au Canada ne semble pas être celle utilisée sur les cartes d'Infoclimat: si l'on prend quelques relevés de stations météorologiques (données de température et de vitesse du vent moyennée sur 10 min), on remarquera que le refroidissement éolien calculé avec la formule ci-dessus donne des "températures ressenties" inférieures à celles données par les stations.
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HP = précipitations ?
Cers a répondu à un sujet de chalet Illien dans Questions - réponses sur la météo
En effet, dans des pressions élevées supérieures à 1020 mb, un orage bien strucuturé prendra difficilement naissance. Les principales raisons pour lesquelles un cumulonimbus d'orage peut se développer dans des conditions anticycloniques serait comme tu le dis une instabilité marquée du point de vue de la convection (flottabilité positive) et donc un fort gradient thermique vertical entre le sol et la tropopause, ainsi qu'une humidité relativement élevée. Comme il n'y a pas de forçage de grande échelle, les orages se développeront moins difficilement en montagne (ascendances orographiques) qu'en plaine. De toute façon, dans la majorité des cas, on observe que les structures nuageuses sont peu organisées, souvent stationnaires du fait de l'absence de flux marqué. Si l'humidité des basses couches est en plus relativement faible, on a toutes les chances de voir se développer un unique cumulonimbus d'orage alimenté par ses voisins (Cb nubophage). Quant aux phénomènes orageux, même en conditions anticycloniques, il peuvent être d'intensité élevée. Un certain nombre d'orages se développant dans des pressions élevées sont présentés dans les ouvrages d'Alex Hermant. -
HP = précipitations ?
Cers a répondu à un sujet de chalet Illien dans Questions - réponses sur la météo
Bien sûr, la disposition des isobares détermine le type de masse d'air qui nous affecte, le flux étant approximativement dirigé en direction de ceux-ci. Il arrive que des fronts se déplacent en bordure d'un anticyclone, suivant les lignes 1020-1025 hPa, mais ces fronts sont généralement peu actifs et se sont développés ultérieurement dans des conditions de plus basse pression. Lorsqu'un tel front nous affecte, il est parfois si atténué qu'il donne uniquement une augmentation de la nébulosité à son passage, ainsi qu'un léger rafraîchissement. Cela arrive souvent l'été, sur la moitié nord de la France. En revanche, à des pressions vraiment très élevées (je pense à des pressions au niveau de la mer qui seraient supérieures à 1030 hPa), un front "se disloquerait" très rapidement. Les anticyclones d'hiver qui pointent leur nez sur la France quelquefois, tel l'anticyclone de Sibérie ou l'anticyclone Scandinave, apportent très souvent un temps ensoleillé, sec et froid pour la saison (à condition que ne se développent pas des inversions de température, auquel cas nous aurions nuages bas et brouillard, cas fréquent en saison hivernale). Ce qui peut se produire aussi parfois, c'est un "retour d'est": quand un front actif traverse la France d'ouest en est et s'évacue en Allemagne, il se peut que l'organisation des isobares soit modifiée les jours suivants (flux d'ouest devient flux d'est à nord-est) ; l'air froid commence alors à envahir les régions de l'est et le front qui a précédamment donné de la pluie aborde de nouveau les régions du nord-est - Alsace, Lorraine, Champagne, Belgique - et donne de la neige. En quelque sorte, le front part vers l'est puis revient, bien qu'atténué en général; ensuite, c'est un temps glacial et sec qui peut s'installer et durer plusieurs jours! Bref, les situations météorologiques sont nombreuses. C'est vrai qu'un orage à une pression de 1035 hPa paraît extraordinaire, mais un orage qui éclate dans un champ de pressions de 1025-1030 hPa, cela n'est pas exceptionnel, surtout sur les massifs montagneux (Alpes, macif central, Pyrennées, y compris en Corse...) où le relief contribue aux ascendances de l'air. Ton sujet, je l'aurais mis personnelement dans "questions réponses sur la météo" mais bon... Cordialement. Adrien. -
Voici deux exemples: http://www.meteorologic.net/reanalysis-jour.php Le 15 mars 2003 6 UTC, l'anticylone est situé sur la Scandinavie (1040 hPa). Il dirige sur l'Europe occidentale un flux d'Est responsable d'un temps très froid (voir la carte des températures à 1000 hPa plus bas). Le 7 août 2004 12 UTC, l'anticyclone recouvre la Scandinavie (1020 hPa) et dirige un flux d'Est à Sud-Est en basses couches sur la France et l'Allemagne. Le temps est chaud sur ces régions (>25 °C). Ces deux exemples pour dire que l'anticyclone scandinave, fréquent de janvier à mars (rare en été), est généralement à l'origine d'un temps chaud en été et inversement d'un temps plus froid que la normale en hiver avec des gelées généralisées dans le nord de l'Europe ainsi qu'en Europe septentrionale et orientale.
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HP = précipitations ?
Cers a répondu à un sujet de chalet Illien dans Questions - réponses sur la météo
Les remarques "HP=beau" et "BP=pluie, neige" sont tout à fait générales, mais pas très fiables. Elles se fondent sur le fait que dans un anticyclone, l'air descend, s'assèche et se réchauffe adiabatiquement alors que dans une dépression l'air monte, se refroidit et se condense pour former des nuages précurseurs des précipitations. Mais il peut parfaitement pleuvoir par situation faiblement anticyclonique (1018 hPa par exemple) comme il peut faire temporairement beau et sec par 1000 hPa (au niveau de la mer). Plus que la pression elle même, ce sont ses variations qui sont importantes. La pression atmosphérique est une donnée parmi tant d'autres mesurées en météorologie, nécessaires à l'établissement de bonnes prévisions météorologiques. Donc, ne pas faire toujours confiance à son baromètre! ps: ce sujet n'a pas vraiment sa place dans la rubrique "climatologie"... -
A titre d'étude personnelle, je suis à la recherche d'archives de cartes d'anomalies de température de surface de l'océan atlantique (température de surface de l'eau) depuis 1950. Quelqu'un sait-il où je peux trouver cela? Je n'ai accès à chaque fois qu'aux données de températures actuelles. Merci d'avance.
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Dans le catalogue des formations 2010 de MF, disponible sur le site de l'ENM, il est inscrit concernant la formation d'ingénieur diplômé de l'école nationale de la météorologie (IENM): "un concours spécifique (dossier et examen probatoire) est mis en place pour les étudiants étrangers, justifiant d’un bon niveau de deuxième année d’université validée." Ces formations à base diplômante ne mènent pas nécessairement vers un emploi à MF! Mais elles sont reconnues mondialement par l'OMM. Je me demandais donc si je pouvais moi aussi (étant français certes, et bénéficiant d'une deuxième année de L2 physique validée), étudier à l'ENM (imaginons en TSE), juste pour obtenir le diplôme correspondant (quand bien même sachant qu'il aurait fallu avoir le concours de février pour travailler à MF)?
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Salut. Après mon bac S, j'ai fais une année de classe PCSI au lycée Poincaré à Nancy. Je veux bosser en météorologie depuis que je suis enfant. En prépa, mon objectif était de passer le concours Mines-Ponts à l'issue du cycle. Mais je me suis vite rendu compte que ce serait trop difficile (impossible) devant de nombreux concurrents pour la plupart bien meilleurs que moi en maths et en chimie, et surtout bien plus rapides! J'ai toujours été assez lent...Bref, l'automne suivant, je décide de m'inscrire en fac de sciences pour commencer une licence en sciences de la matière. Là, le rythme est moindre et plus adapté. Cependant, je me pose toujours beaucoup de question quant à mon avenir professionnel. A quoi la fac peut-elle bien me mener en météorologie? Je passe le concours TSE en 2008, mais j'échoue à l'oral. J'ai eu mon DEUG l'année dernière, mention B, après deux ans de physique-chimie-maths. Je suis rebuté par la chimie, donc cette année je poursuis en L3 physique, il n'y plus que de la physique et des maths et le niveau est déjà monté d'un cran. Je commence à décrocher un peu, toujours un peu lent, bien qu'interessé par la matière...Néanmoins, j'ai trouvé un objectif à la fac, celui de poursuivre en master (voir doctorat??) à l'université PAUL SABATIER à Toulouse qui propose des enseignements en sciences de l'atmosphère (il y a aussi Paris et Clermont, se renseigner...), passer le concours spécial maitrise de Météo-France ou bien devenir chercheur en météorologie...Bref, tout ça pour te dire qu'une voie en météorologie est possible à l'université également. Je pense cependant que si je suis accepté au concours TSE cette année, j'accepte le contrat et arrête la fac car c'est une opportunité de travailler quand même. Un but important dans la vie, c'est de gagner de l'argent! Et c'est un luxe d'avoir un métier qui nous passionne. A la faculté, le chemin pour y arriver est long et j'ai quelquefois, comme actuellement, un peu de découragement...et même le master en sciences de l'atmosphère en poche, le métier est loin d'être assuré! L'avenir est flou. Il faut encore passer des concours (ex: CNRS) pour travailler dans les organismes de recherche...Et dans la recherche actuelle, les enjeux sont très économiques, (ce qui détruit d'ailleurs la vision que j'en avais). L'option chomage n'est pas à mettre à la poubelle, bien que les débouchés ne semblent pas manquer de nos jours en météorologie-climatologie (notamment du fait des questions que suscitent le changement climatique). Il faut y penser. A s'obstiner comme je m'obstine à vouloir exercer ma profession dans le domaine en météorologie, on peut finir par ne rien obtenir au final, même après 6 ans d'études. Je te souhaite bon courage pour la suite de tes études. Surtout ne t'oblige pas à faire une prépa, c'est assez difficile. Mais tu peux aussi réussir en tant qu'ingénieur dans un domaine totalement différent, bien sûr! Car au concours (10000 concurrents), les places (~3 en météo) sont chères! Météorologiquement ! Adrien.
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Velaine-en-Haye à 15 km de Nancy. Après une matinée ensoleillée, il pleut modérément depuis bientôt une heure. Un unique coup de tonnerre s'est fit entendre au début de l'épisode. Température en baisse (20,3 °C actuellement) contre 26,9 °C de maximum à 10h54 UTC. Pression en hausse, méso-anticyclone sur la région.
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Il est évident que le livre de Marlardel contient une mine d'informations. D'ailleurs de nombreux sujets sont abordés plus en détail que dans le Triplet et Roche. Par contre, Sylvie Marlardel dans son ouvrage ne développe pas suffisamment le modèle de la particule à mon avis (du moins en ce qui concerne l'évolution sur l'émagramme), comme ça l'est fait dans l'autre livre ("stabilité et instabilité d'une couche élémentaire"). Sinon, il est clair que certaines notions sont à prendre avec précaution, notamment à propos de la théorie norvégienne. La météorologie a beaucoup évolué en 12 ans !