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Aang

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À propos de Aang

  • Date de naissance 01/01/1994

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    Temple de l'air Austral

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Cirrus

Cirrus (1/24)

  1. Bonjour, Petite question parce que j'ai vu des climato sceptiques expliquer que les GES et plus particulièrement le CO2 ne pouvait pas réchauffer les océans car leur seul mode d'action est le rayonnement infra-rouge et que les océans ne l'absorbent pas. En cherchant sur google sur des sites sérieux type NOAA on lit que plus de 90% de l'excès de chaleur provoqué par les GES est absorbé par les océans. Juste j'ai du mal à trouver une source qui explique le mécanisme physique qui est à l'oeuvre. Est ce que l'océan est en fait très sensible au rayonnement IR émis par le CO2 et que les climato-sceptiques racontent (encore) n'importe quoi ? Est ce qu'il y a un autre mécanisme à l'oeuvre ? Merci d'avance pour vos réponses.
  2. L'AMOC a de très fortes variations hebdomadaires/mensuelles/anuelles voire décénales. Impossible de déterminer si c'est une variation naturelle ou non sur une si petite échelle de temps.
  3. Aang

    Évolution de l'AMOC

    Alors j'ai pas passé en revu toutes les études mais il y en avait 2 qui ont été partagées sur ce topic : https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adk1189 https://tos.org/oceanography/article/is-the-atlantic-overturning-circulation-approaching-a-tipping-point La première simulait la différence AMOC ON VS AMOC OFF sur la base de notre climat pré industriel (autour des années 1800). On notait dans ce cas un fort refroidissement avec quasi une dizaine de degré en moins sur la Tm de Berlin. La 2e étude utilse le modèle de Liu et al. (2017). On simule un arrêt de l'AMOC après un doublement du taux de CO2 atmosphérique. Dans ce cas on note que le climat contenuerait de se réchauffer sur la majorité de l'Europe. C'est surtout le RU, Irlande, Scandinavie qui seraient concernés par la baisse des températures malgré une augmentation de l'effet de serre. Je pense que pour savoir si le ralentissement/arrêt de l'AMOC pourrait avoir un impact sur les températures en France il faut bien s'assurer que les études croisent avec l'augmentation de l'effet de serre, contrairement à la première étude que j'ai citée. Mon avis au doigt mouillé (qui vaut pas grand chose) c'est que pour notre bout de pays on perdrait des RR mais que niveau température ça limiterait un peu la hausse provoquée par l'effet de serre.
  4. Normalement quand on fait une régression (linéaire ou polynomiale) on fait une étude des résidus. Si la distribution des résidus (autour de la droite/courbe) s'éloigne fortement d'une distribution normale c'est que la régression est biaisée. Le biais 0 n'existant pas on cherche généralement le bon compromis biais/variance. Donc si cette régression est pas trop mal faite, on peut partir du principe que la distribution des points autour de la droite s'approche d'une loi normale. Dans l'hypothèse où les résidus ne suivent pas une loi normale autour de la droite de régression linéaire, il serait judicieux de tester un modèle polynomial pour voir si on obtient un modèle moins biaisé.
  5. Quand je dis 2.5% de chance d'être libre de glace en septembre 2025 je le fais par rapport à la regression sur le volume. Donc 0km3. En théorie un volume de 0km3 de glace = 0km² de surface. Après il faut voir comment le volume est estimé dans les données. Il y a des chances que quelques glaçons épars ne soient pas captés et qu'on puisse l'assimiler à 0km3 de volume.
  6. Si la répartition autour la droite de régression suit une loi normale (ce qui doit être approximativement vrai, sinon la regression n'est pas de bonne qualité), à partir de l'an prochain nous avons 2.5% de chance d'avoir l'océan arctic libre de glace...
  7. On doit être pas loin d'un hiver sur deux en condition la Nina. Si on suivait un schéma aussi simpliste un hiver sur 2 serait sous la patate anticylonique. En France un bon hiver (hivernophilement parlant) peut se jouer à une seule VDF, surtout vu la misère des dernières années. Entre autre on a les supers hivers 1954/1956 (vague de froid en février) et 1964 en La Nina. Je pense qu'en 2024 il faut arrêter de regarder ce qu'il se passe sur la bande équatoriale du Pacifique pour en conclure quoi que ce soit pour l'hiver Européen. Encore plus quand il peut y avoir une forte variabilité entre le temps du mois de décembre et celui de février. Pour ma part si on a les mois de décembre et janvier avec Zonal de SO et/ou Patate puis février avec au moins un coup de froid et quelques cm de neige en plaine, je serai content.
  8. Il s'agit de la station de l'aéroport. D'habitude quand une station surchauffe et/ou que les relevés ne sont pas fiables, Etienne Kapikian nous le dit. Quoi qu'il en soit c'est un record sur la station.
  9. Je comprends pas. Il a bien fait 49°C à Las Vegas et ça constitue bien un nouveau record de chaleur. L'ancien record était de 47.2°C et a été atteint plusieurs fois en 1942, 2005, 2013, 2017, 2021. Donc dire que le précédent record date de 2017, bien qu'imprécis on a vu pire comme erreur.
  10. Dans les prochains jours ce sont des conditions bien anticycloniques qui devraient dominer. A cette période de l'année (autour du solstice d'été) c'est l'ensoleillement qui est le principal facteur de fonte.
  11. J'ai passé 5 hivers à Grenoble (Saint Martin d'Hères) de 2015 à 2020. Cette ville est maudite avec son degré de trop. Même quand le radar, les modèles sont bons, on a au mieux une neige trempée qui peine à cumuler. Désolé pour le "seum", mais les épisodes neigeux ratés me rendent dépressif 😅
  12. Le bureau australien de météorologie (BOM) a mis à jour (12/09/2023) les prédictions de SST. La moyenne multi modèle voit un pic de SST sur la région Nino 3.4 au mois de décembre avec +2.3°C d'anomalie. http://www.bom.gov.au/climate/model-summary/archive/20230912.nino_summary_4.png Le modèle BOM est dans le haut du panier et voit le pic de SST au mois de janvier autour de +3°c d'anomalie http://www.bom.gov.au/climate/enso/wrap-up/archive/20230912.sstOutlooks_nino34.png Au 10/09/2023 nous sommes à +1.35°C d'anomalie sur la zone Nino 3.4. On peut noter une baisse du SOI depuis le début du mois d'août, soit un comportement attendu lors d'un événement El Nino qui est associé à des valeurs en dessous de -7 de SOI. Reste à voir si cette évolution sera durable. http://www.bom.gov.au/clim_data/IDCKGSM000/soi30.png?1694505540 Quant aux alizés, en août, ils sont passés légèrement sous la moyenne le long du Pacifique équatorial pour la première fois depuis janvier 2020. Ils sont revenus à un niveau normal début septembre. Un autre indicateur suivi par BOM est la couche nuageuse. Les valeurs positives d'OLR indiquent une couche nuageuse faible, bien visible sur les dernières années Nina. On note depuis le mois de mai une tendance à la hausse de la couche nuageuse (baisse de l'OLR) assez timide pour le moment. http://www.bom.gov.au/climate/enso/wrap-up/archive/20230912.cloudiness.png Conclusion : Pour l'instant pas de franche réponse atmosphérique à ces anomalies de SST, mais on note quelques indicateurs qui ont l'air de commencer à réagir. Ainsi le bureau australien ne déclare pas encore d'événement El Nino.
  13. Les prévisions C3S actualisées en septembre : -décembre de type NAO+ avec un zonal OSO bien actif. -janvier plus hivernal avec des hauts-géopotentiels entre l'Islande et le Groenland et les bas-géopotentiels sur l'Europe
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