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Je n'ai pas souvenir de cette discussion, mais je comprends mieux pourquoi en pissant de la fluorescéine, je ne retrouvais pas mes 3 points ! Plus sérieusement, j'ai retrouvé ce document qui précise qu'effectivement le véritable point triple est sur le Mont Planas, commune de Arlenc à 6 km de la borne placée là sur une route fréquentée pour être plus visible. Comme on a déjà du mal à bien délimiter les lignes de partage des eaux, car l'eau ne s'infiltre pas verticalement avant de décider de sa trajectoire future, elle peut partir au sud puis rencontrer une couche imperméable qui l'emmène au nord, etc .., il me semble compliqué de déterminer précisément où va finir une infiltration. Désolé du HS sur ce reportage de @cirrus007 On attend les photos de @Cyclone30 (Dorian) et @Météo78 (Jérémie) 😉

Quand je travaillais sur le Haut Plateau, nous habitions vers Langogne avec ma moitié et ses parents étaient à Mende, donc cette route Mende Langogne passant par Pelouse, Chateauneuf de Randon, je la connaissais par cœur (elle a été arrangée un peu depuis). Le plus redouté en hiver est le col de la Pierre Plantée (1264 m) en plein vent donc en pleine burle avec souvent des congères qui se referment vite après déneigement, qu'il neige ou pas. Une curiosité proche de ce col mais peu visible si on ne sait pas : on est sur un point triple (Tripoint hydrographique) Rhône / Loire / Garonne. Il est matérialisé par une borne triangulaire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Col_de_la_Pierre_Plantée Suivant où on pisse et où pousse le vent, ça part en Camargue ou vers St Nazaire ou vers l'estuaire de la Gironde 😄 Après Langogne tu as dû passer par Pradelles, Col Chabert (1325 m) avant Peyrebeille, Issanlas St Cirgues, descente vers Lapalisse (traversée de la Loire vers 1000m) puis remontée vers Usclades et Rieutord (Rieutord ainsi appelé car la Loire qui descendait vers le sud depuis sa source remonte vers le nord avant d'aller à l'ouest sur Lapalisse). Je travaillais dans les années 70/80 avec les agriculteurs (éleveurs essentiellement) du Haut Plateau, je vois bien ces routes et les difficultés que ça peut poser en hiver (j'avais les skis de fond sur le toit de la voiture pour atteindre parfois les fermes non déneigées). Mais des journées comme ce cévenol, j'évitais de rouler.

C'est aussi le thème de quelqu'un que tu connais et que j'ai connu en Margeride : Martin de la Soudière https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers18-08/010029405.pdf

Bonsoir le MC Je n'ai pas vu le lien ici du reportage de @cirrus007 sur son week-end sur le Haut Plateau à Usclades avec @Cyclone30 et @Météo78 Tant pis si déjà donné, beau reportage avec très belles photos : EDIT : Peut-être aussi déjà donnée : une vidéo d'éclair sous la neige à Issanlas : https://www.facebook.com/EmissionLaPlaceDuVillage/videos/un-orage-de-neige-sur-le-plateau-ardéchois-un-véritable-signe-du-ciel-au-pied-du/991299169719814/

Foehn cette nuit, je comprends pourquoi j'ai eu chaud sous la couette, station du Boulou :

Ça a burlé du sud là, non ?

Salut Sur le Haut Plateau Ardéchois, on parlait de burle (et c'est sans doute encore vrai aujourd'hui) dès que le vent transportait la neige peu importe sa direction. J'habitais au sud du plateau vers St Etienne de Lugdarès, et les belles chutes étaient des cévenoles comme cette dernière, souvent sous grand vent de sud (c'était pas trop le cas hier, il pleuvait sous grand sud qui s'est calmé avec l'arrivée de la neige). Les grosses congères étaient alors formées par burle de sud. Sur le Gerbier (Le Béage, Ste Eulalie, Lachamp, Cros de Géorand, Sagnes ..), c'était plus souvent burle du N ou N-O, mais aussi de S. La neige par vent de nord est aussi moins lourde que par sud donc vole plus facilement et en plus cette burle est plus glaciale, c'est la plus difficile à supporter. J'ai un souvenir glacial en m'étant tanké par début de burle entre Lachamp et Ste Eulalie. J'avais des snow-grips* et la pelle pour m'en sortir (sinon cétait le tracteur d'un agriculteur voisin ou l'attente du chasse neige). *Je ne retrouve plus ces snow-grips aujourd'hui formés de 4 branches métalliques avec ressort centrale, facile à poser sur les pneus et à serrer avec le ressort, même en pleine burle où on ne voit pas à un mètre et où vaut mieux ne pas s'éterniser. EDIT : Je rajoute qu'on parlait de burle du sud quand ça venait de là, mais j'ai pas souvenir de burle du nord, car c'était sans doute la plus fréquente.

L'Escrinet en fin de matinée :

Un peu plus haut sur ce côte des Aspres, plutôt vers 600 m comme ici sur le St Christophe (1015 m au sommet) : Cette nuit il est tombé 23 mm dans mon Pierron et un gros coup de tonnerre m'a réveillé vers les 5 h du matin.

Au sens propre, avec la race locale les mongols ?

1.5 mm cette nuit, ici et 3 mm au Perthus. Le Neoulous a effectivement légèrement blanchi (zoom smartphone) :

Tu vas bientôt être annexé par les P.O. avec Perpignan 14.6 mm en 2025 (23 mm chez moi) (Il y a déjà le camp des Catalans à Agde)

Et comment va la ruche de @boubou07 ? Les 55 cm confirment bien le tassement de ces neiges lourdes que j'ai connues dans les années 70/80 sur le Cellier du Luc et le Plateau. Avec 100mm (et sans doute plus) d'équivalent pluie, difficile de faire plus de 50 cm le lendemain.

Ici en bas Vallespir les variétés horticoles (comme le précoce Mirandole) sont en fleur depuis mi-décembre, avec un mois d'avance, une conséquence de la sécheresse. Par contre la Côte d'Azur se plaint d'un automne trop doux et trop humide. Pour le mimosa "sauvage", j'en récolte depuis une semaine.

Je ne connaissais pas son site. Excellent pour les tomates, j'avais essayé des greffes sur semis, un seul plant réussi. J'ai vu sa vidéo, faudra que je retente. Merci pour le partage. Une remarque sur cette vidéo, dommage qu'il ne sous-titre pas les variétés dont il parle. Par exemple à 4'50 il cite une variété championne du monde du type ananas, j'ai entendu "Reine ??? Yellow" Il m'a fallu aller sur son site et regarder l'ordre alphabétique des variétés pour voir Red Heart Yellow qu'il classe cette fois dans le type cœur de bœuf.

Oui, vent de sud-est assez fort cette nuit, virant au N-O à Vives vers 10h avec une Tn tardive à 9.1°C, après la plus grosse partie de la nuit au-dessus de 17°C. Des variations de vent ont entraîné un fort yoyo de températures cette nuit, exemple au Boulou et à Ille/Têt : Le Boulou Ille/Têt Sinon, 1 à 2 mm dans la nuit de samedi à dimanche, portant le cumul de l'année 2025 à 20 mm dans mon Pierron.

Les miens ont 50 ans, sur terrain très poussant (limons profonds de rivière) et en 14 ans (depuis l'achat de la parcelle en 2011) ils ont pris pas loin de 10 m. En 2011 ils avaient dans les 30 ans, donc arbre à croissance lente. Ils peuvent vivre 500 ans (je reviendrai dire) Ils aiment la chaleur et peuvent atteindre 25 à 30 m, les miens y arrivaient Ils s’élèvent moins haut en climat plus frais.

Salut à tous les jardiniers. Mon grain de sel sur Eucalyptus et Micocouliers. Quand nous avons acheté notre maison en 1993, il y avait un Eucalyptus Globulus de 2 m de haut (maison terminée en 1991 par l'ancien proprio maçon) Une photo de ce Globulus en 2008 : La Clio (morte depuis) donne une idée de sa hauteur. Il a gelé sur cette période (jusqu'à -5.6°C à la station MF du Boulou proche de chez moi), sans dégâts apparents. Comme sa hauteur cachait le soleil chez les voisins au nord et que ses racines arrivaient à boucher l'évacuation des eaux usées (elles s'infiltraient dans un manchon) je l'ai d'abord fait élaguer puis finalement abattre. RIP mon Eucalyptus Globulus, je l'aimais bien, nos 4 enfants se régalaient à monter dedans presque jusqu'en haut et on l'illuminait de leds à Noël. J'ai aussi une parcelle distante avec potager (eau de source jamais tarie malgré nos extrêmes sécheresses en P.O.) et une petite parcelle contiguë avec Micocouliers de Provence (Celtis Australis), arbre connue en Roussillon dont la culture était rémunératrice au XIXe siècle et qui servait à fabriquer les célèbres fouets et cravaches de Perpignan ainsi que des attelles. D'après de vieux voisins, ces micocouliers furent plantés fin des années 70, ils faisaient dans les 30 m de haut fin 2023 quand je me suis décidé à les élaguer pour les rabattre de moitié, à cause de leur ombre sur le potager (ils sont plein sud) et surtout de la crainte d'un voisin qui gare à proximité son mobil-home et ses caravanes : On voit l'élagueur en action avec son casque , ce qui donne une idée de leur hauteur. Ils ont bien réagi à l'élagage, en faisant un bouquet de petites branches en 2024 qui donneront des dominants dans les années à venir. Il faudra sans doute ré-intervenir dans une quinzaine d'années, mais bon ce ne sera pas avec moi 😉 Et je confirme les bienfaits de leur ombre : j'y installe un hamac dès les beaux jours pour me reposer du dur labeur du jardinage😉 J'y ai aussi installé des carrés potagers pour quelques cultures d'ombre (blettes, épinards, betteraves, radis .. et aussi rhubarbes et muguets). J'ai eu des pousses de Pleurotes (Ostreatus) sur les souches de micocouliers que j'avais abattus à l'achat de la parcelle (ceux proches du potager). Il réagit comme le peuplier pour ce champignon, malheureusement les souches pourrissent avec des champignons concurrents et les pleurotes ont disparu.

Ce matin -5.5°C de Tn au Boulou où il a commencé à geler vers 20h30 jusqu'à 10 h soit plus de 13 heures de gel. J'ai eu peur pour mon potager où les pois rame, aulx, batavias, mâches, navets, épinards, poireaux, choux et fèves ont bien profité de la douceur de l'hiver. Un petit tour cet après midi (potager distant à 5 km) m'a rassuré : seules les fèves baissent la tête. J'espère que la nuit prochaine, où il va aussi geler, ce sera moins fort et que les fèves pourront redresser la tête.

Il y en a un qui retrouve ses congères :

Pas encore de vent ici, ça ne saurait tarder. En attendant 20.1°C au Boulou à 14:06, ça ,baisse doucement depuis. Les fenêtres sont ouvertes, on aère avant que le vent ne nous fasse tout refermer.

J'approuve, pour avoir vécu de grosse chutes de neige lourde (neige bleue) sur le Haut Plateau ardéchois (et aussi ici dans les P.O. mais c'était avant) : sa masse volumique peut atteindre 300 kg/m³ avant tassement (et jusqu'à un maximum de 600 kg/m³ en neige bien tassée) alors qu'une poudreuse très froide et très légère aura une masse qui peut descendre à 20 kg/m³. Les statistiques donnent une moyenne de 110 kg/m³ (source) Une même hauteur de neige lourde donne beaucoup plus d'eau que de neige poudreuse. Ce qui explique les dégâts de neige lourde sur les bâtiments agricoles (bergeries étables serres ..), 50 cm peuvent peser 150 kg/m² et va affaisser une serre Une ancienne discussion sur IC.

Ça souffle bien ici aussi, avec un vent moyen de plus de 90 km/h au Cap Béar, avec rafales à 132 km/h. 1 à 2 mm cette nuit par ici. La station MF de Vivès n'émet plus depuis hier 7:06, j'ai laissé un message à l'Institut Méditerranéen du Liège qui l'héberge. À suivre

Sur une remarque assez proche voir aussi : D'accord pour l'arrondi à la minute alors qu'il faudrait les secondes aux environs des solstices pour comparer la durée du jour vu ses faibles variations à ces moments là. Merci à @Matpo pour le lien suisse sur l'équation du temps, plus explicite que mes liens.

En fait c'est la durée du jour qui diminue jusqu'au solstice puis augmente ensuite, mais pas le lever du soleil qui serait au plus tard (et le coucher au plus tôt). À Aubenas, le soleil se lève aujourd'hui à 8:12, il se lèvera à 8:14 au solstice le 21/12, puis à 8:16 à Noël, et à 8:17 jusqu’au 7/01, date où il commencera à se lever plus tôt. Le soleil a donc encore 20 jours à se lever au plus tard. À l'inverse il s'est couché au plus tôt du 7 au 11/12 à 17:03, puis aujourd'hui à 17:05, à 17: 06 au solstice le 21/12 et à 17:09 à Noël... https://calendriersolaire.com/calendrier?month=2024-12&location=Aubenas&weekstart=monday Ceci est lié à "l'équation du temps" : le temps solaire moyen est différent du temps solaire vrai, autrement dit quand il est midi pile à nos montres, il n'est pas toujours midi au soleil. Voir ce lien en particulier fig 15 et la page suivante. Ainsi que : https://fr.wikipedia.org/wiki/Équation_du_temps