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kristopoff

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Tout ce qui a été posté par kristopoff

  1. Brouillard bien dense mais pas très courageux puisqu'il n'a pas eu les c.o.u.i.l.l.e.s de se montrer en plein jour. J'ai vu sur les relevés d'Orly qu'il a eu lieu entre 2 h 30 et 6 h du mat’. D'ailleurs, pour l'instant cette année, aucun brouillard n'a eu l'audace de se prolonger après le lever du jour dans mon secteur. L'éphémèrisation des brouillards est malheureusement une tendance au fur et à mesure des années chez moi. Afin de rendre hommage à une époque où les brouillards ne se comportaient pas comme des chochottes, je vous propose la lecture de ce court extrait du Père Goriot de Balzac, roman paru en 1835 : Le lendemain matin régnait à Paris un de ces épais brouillards qui l'enveloppent et l'embrument si bien que les gens les plus exacts sont trompées sur le temps. Les rendez-vous d'affaires se manquent. Chacun se croit à huit heures quand midi sonne. Elle a peut-être pris des champignons hallucinoneige. Effectivement, la carte de foudre indique qu'il y a eu une dizaine d'impacts dans ton secteur. Moi, j'ai eu les restes : bonne averse de grésil vers 17 h 35 allant jusqu'à la grêle au plus fort de l'intensité (5 mm de diamètre).
  2. Il n'y avait pas de beau potentiel de Tn car l'air était trop humide. On avait dans les 90 % d'humidité à la tombée de la nuit et en plus il y avait trop de vent pour que ça baisse bien. S'il n'y avait pas eu de vent, c’est du brouillard ou des nuages bas se seraient formés, conduisant à une stagnation de la température.En fait, on avait surtout un beau potentiel de Tx pour la journée d'hier grâce à une pluie continue et un vent d’est-nord-est. Au final, il a plu jusqu'à environ 17 h 30 chez moi hier après-midi, et ma Tx fut de 8,7 °C . C'est bien bas pour la saison mais assez loin du record pour cette époque de l'année (Tx de 5,4 °C le 13 octobre 1975 à Orly). Quant à mes huit heures de pluie, elles n'ont même pas apporter 10 mm car l'intensité est resté assez faible. C'était mieux dans le sud du département, avec par exemple 24,8 mm à Courdimanche. Moi, il me semble que ce sont les chochottes qui parlent de froid à partir d'en dessous de 10 °C.Les vrais hommes virils parlent de froid à partir d'en dessous de 0 °C. Je suis entièrement d'accord avec toi. Voici d'ailleurs ce que j'écrivais le 20 janvier 2010 sur le topic IDF à ce sujet : C’est vrai qu’un –12 °C sans vent sous un ciel dégagé est beaucoup plus supportable qu’un –12 °C sous un air un peu ou très agité. J’ai remarqué que dans le premier cas, la température remontait très vite dans la journée et la Tx n’avait plus rien de remarquable alors que dans le second, elle avait plus de mal à décoller. Personnellement, je préfère de loin le second cas de figure car il fait plus « vague de froid » et j’ai l’impression d’avoir du vrai froid qui ne va pas s’envoler dès le lever du jour. C’était bien d’avoir eu du –20 °C à Brétigny le 8 janvier mais qu’est-ce qu’il était hyper localisé et qu’est-ce qu’il est parti vite ! C’est la raison pour laquelle j’accorde plus d’importance à une Tx remarquable qu’à une Tn remarquable en saison froide. Ce qui est dommage, c’est que dans tout ce qu’on peut lire en général sur les hivers froids du passé (que ce soit sur les vagues de froid du XXième siècle ou sur celles du petit âge glaciaire), on nous balance toujours la même info : la durée de la période et sa Tnn. J’aurais plutôt préféré avoir la Txn. L’idéal restant le graphique. De plus, pour comparer les vagues de froid entre elles, mieux vaut utiliser les Tx (ce qui est plus représentatif de la masse d’air) car les Tn sont trop influencées par l’urbanisation, le type de sol et si ce dernier est recouvert de neige ou non. C'est pour ça que les petits malins qui vivent dans des trous à froid ne peuvent se la péter que durant les nuits dégagées et sans vent.
  3. Sympa, ce mois d'octobre. Il pleut régulièrement et en quantités substantielles ( 8 mm le 4, 23 mm le 8, 6 mm le 9, 9 mm le 11, 12 mm le 13, 6 mm pour l'instant aujourd'hui, pour ne citer que ceux-là) ; le total pluviométrique commence à être intéressant et me rappelle que le dernier mois d'octobre nettement au-dessus des normes à ce niveau-là remonte à 2004. En plus, j'ai eu le droit à un peu de brouillard tôt le matin mercredi, jeudi et aujourd'hui ; ainsi qu'à de légers coups de tonnerre hier après-midi vers 18 heures (je n'étais pas sûr que ce soit ça mais la carte d'activité foudre indiquait sept ou huit impacts sur l'extrême nord de l'Essonne). À noter aussi une certaine fraîcheur depuis hier. Rien qui ne sorte de l'ordinaire cependant – le froid nous boude un peu depuis qu'un journal satirique a publié des caricatures du prophète des trous à froids : Mahométéo78 – mais mon thermomètre affiche quand même 8,6 °C en ce moment sous la pluie faible.
  4. Belle Tn, en effet ! 5,0 °C ce matin sur mon balcon, c'est un record de froid pour un mois de septembre depuis que j’y fais des relevés (1999). En regardant les valeurs de Météo-France, on voit qu'avec des conditions de mesure idéales, j'aurais relevé une Tn d'environ 2,5 °C. Si on consulte les archives d'Orly à la recherche d'une minimale plus froide pour cette période de l'année, on se rend compte non seulement qu'il faut remonter jusqu'en 1974 (2,5 °C le 2 octobre) pour trouver une rivale à celle d'aujourd'hui, mais aussi que cette dernière est la deuxième Tn la plus froide pour un mois de septembre derrière le 1,7 °C de 1952 (le 20 septembre).
  5. 2 orages cette nuit ici, faibles certes, mais 2 orages quand même. Pour être plus précis, disons que le second n'était pas faible mais simplement trop à l'est par rapport à moi. C'est d'ailleurs bien visible sur la carte des impacts de foudre où l’on voit que la zone la plus touchée de la région correspond à peu près à la frontière 91-94 / 77. En bref, j'ai eu de l'orage – pour la première fois depuis le 8 juillet ! – vers 22 h et vers 0 h 30. Celui de 0 h 30 m'a lâché quelques minutes de pluie forte ainsi que de bonnes rafales de vent. Et j'ai même réussi à photographier un internuageux, à 0 h 26 en direction du sud :
  6. Quand il ne fait pas beau, tu râles. Quand il fait beau, tu râles parce qu'il y a des cotras. Quand il fait beau et qu'il n'y a pas de cotras, bizarrement, on ne te voit pas sur le forum. C'est comme avec ta théorie sur le soi-disant déficit d'ensoleillement estival… Quand on est en été et qu'il ne fait pas beau, tu rappliques avec ta théorie. Quand je te démontre par A + B que ta théorie est fausse, tu ignores mon post. Quand on est en été et qu'il fait beau, tu disparais du forum comme par hasard. Là, on sort d'une période de presque 2 mois de temps beau et chaud – et où naturellement on ne t'as pas vu sur le forum – , et aux premiers jours gris tu refais surface pour déplorer que le temps est plus nuageux que prévu. Tu es juste la mauvaise fois personnifiée ! C’est pareil pour ta signature : « La magie de l'été a définitivement disparu et depuis plusieurs années déjà. Temps anormalement nuageux, humide, venteux, déficit d'ensoleillement chronique? Planète avionie, l'éternel Automne. » C'est faux, faux et archifaux ! Il n'y a pas de déficit d'ensoleillement chronique ! C'est même l'inverse ; si tu prenais la peine de regarder les relevés d'ensoleillement, tu verrais que c'est plutôt l'éternel été que l'éternel automne.
  7. Record d'amplitude battu à Orly ! 21,8 °C d'écart entre la Tn et la Tx, du jamais vu depuis qu'on y fait des relevés de température fiables. L'ancien record datait du 3 août 1986, une amplitude thermique de 21,5 °C.
  8. Moi, je me suis demandé si le fait d'ouvrir un topic qui existe déjà portait un nom. /topic/36609-un-passionne-en-meteo-ca-porte-un-nom/'>http://forums.infocl...a-porte-un-nom/
  9. En effet, je n'avais pas fait attention mais août 2012 est le mois d'août le plus sec dans certains secteurs.Par contre, l'ancien record d'Orly, c'est 1993 et non 1994. Août 1994 avait été dans les normes à Orly, avec même 8 jours d'orage, dont l’un (le 9) avait lâché une rafale de vent à 112 km/h (133 km/h à Brétigny !). Bref, un mois infiniment plus intéressant que cette mer.de d'août 2012. Sinon, Brétigny, avec ses 8 mm, a connu son deuxième mois d'août le plus sec derrière 1961 (4 mm) et Courdimanche affiche un cumul pathétique de 3,2 mm. C'est dommage, cet été partait bien mais il a fallu que l'agitation s'arrête net à la mi-juillet. On peut même le résumer en deux parties bien distinctes : - Début juin à mi-juillet : frais, gris et pluvio-orageux. - Mi-juillet à fin août : chaud, ensoleillé et sec. L'acte II aura eu l'utilité, en plus de soulager le calvaire des pleureuses qui n'ont pas supporté l'acte I, d'effectuer ce rappel nécessaire qui est que chaleur ne rime pas forcément avec orage. Et à propos de chaleur, j'ajoute qu'on s'en est bien sorti avec le coup de chaud de la mi-août ; vu la puissance du truc, si le vent n'avait pas basculé à l'ouest dans la nuit du 18 au 19 et que les nuages avaient été moins nombreux, ce n'est pas 37 °C qu'on aurait eu ce dimanche-là mais 41 °C.
  10. Record de froid égalé à Orly ! La Tn de 5,8 °C du 1er septembre 1986 qui dominait cette période de l'année fait moins la maligne à compter d'aujourd'hui, en devant partager son trône avec une nouvelle copine : la Tn de 5,8 °C de ce matin. Tn du 1er septembre 1986 : Tu te crois meilleure que moi, peut-être ? Tn du 1er septembre 2012 : Oui. Tn du 1er septembre 1986 : T’as fait la même performance ! Tn du 1er septembre 2012 : Mais moi, c'était avec le réchauffement climatique, conasse ! Je préfère censurer la suite de ce dialogue entre Tn ; la violence verbale y est insoutenable ; les forumeurs les plus sensibles pourraient être choqués. En ce qui me concerne, c'est le mois d'août qui m'a choqué : 9 mm de pluie et pas le moindre coup de tonnerre ! même au fin fond du flopland normand on a fait mieux !
  11. Étant parti de chez moi vers 15 h 30 hier, je découvre ce matin les valeurs de Tx (oui, pas eu envie de regarder ça en rentrant cette nuit avant de me coucher, peur de faire des cauchemars). Sur la zone de l'Essonne située à mon altitude, ça donne ça : 38,2 °C à Orly. 38,4 °C à Brétigny. 37,8 °C à Courdimanche. Ce sont évidemment des records de chaleur pour cette période de l'année, montant encore d'un cran ceux de 2009, et s’élevant au sommet du potentiel d’un 18 août – il avait déjà fait 40 °C un 12 août (2003) et 35 °C un 26 août (1964) donc un 38 °C n'était pas inatteignable. Sur mon balcon, à l'ombre, on est monté jusqu'à 35,2 °C (à titre de comparaison : 33,2 °C le 19 août 2009 et 37,5 °C le 12 août 2003). Ce matin, bonne surprise : pas de Tn extraordinaire ; environ 17 °C chez moi, ce qui permet de faire des réserves de fraîcheur dans l'appart'.
  12. T’es vraiment la pire chochotte de toute l'histoire d’Infoclimat.À chaque événement on a le droit aux mêmes messages défaitistes ; on dirait une parodie de toi-même, c'est surréaliste ! Vous allez voir que demain il va nous refaire le coup !
  13. Reconnais que notre ami Orazio fait des progrès. D'ordinaire, il aurait fait sa chochotte en nous disant que le temps n'est pas assez estival, que certes il a fait 32 °C avec du soleil mais qu’il y avait trop de vent (15 km/h en moyenne cet après-midi, affreux !), ce qui ne donne pas la vraie sensation d'être en été, et que de toute façon cet été est pourri, qu’il pleut et fait froid depuis avril, qu'il n'a jamais vu ça, qu'il va falloir profiter de ces quelques jours chaux et lumineux parce qu'on n'est pas prêt de revoir ça, etc. Au lieu de ça, il nous a simplement dit qu'aujourd'hui, ce n'était pas caniculaire. Avant il disait des âneries, maintenant il dit des banalités ; c'est un progrès.
  14. C'est un bon argument. C'est vrai ; mais l'été 2007, il n'y avait pas l'existence du topic des lamentations et de son incitation à se plaindre tout le temps pour tout et pour rien et à flopiser le moindre truc. C'est aussi un bon argument ; même si chez nous, aussi incroyable que cela puisse paraître, mai 2012 fut plus chaud et un poil plus ensoleillé que la normale !Mais c'est vrai qu'avril 2007 nous avait fourni une sacrée dose de soleil (à Melun par exemple, c'est le mois calendaire le plus ensoleillé depuis le début des relevés en 1953, nous offrant plus d'heures de soleil que juillet 1959, juin 1976, mai 1989 ou août 2003 !) avant les heures sombres de l'été. Fraîcheur remarquable en effet, mais par contre Brétigny était descendue plus bas en juillet 1996 (Tnn de 6,4 °C) et juillet 1993 (Tnn de 6,6 °C). C'est donc sa température la plus basse en juillet depuis 16 ans. Quant à moi, j'ai enregistré mon record de froid pour un mois de juillet depuis que je fais des relevés (1999) avec 10,1 °C de Tn sur mon balcon (soit environ 7 °C en réalité).
  15. Ça, c'est vrai ; même si l'hiver résiste encore à cette tendance (on est toujours une majorité à vouloir du froid et de la neige). Là, tu parles de Tornado. Ouais, je m'habille toujours en noir et j'ai des squelettes d’estivophiles dans ma chambre. Tu sais où tu peux te l'intégrer, ton capteur solaire ! J'ai juste dit qu'il y avait eu un ensoleillement similaire il y a 5 ans sans qu'une déprime générale s'installe comme cette année. C'est pas sympa de déformer mon argument, Clem’. Ben vas-y, je l'attends ta vague de chaleur !À partir de septembre, il y a pas de problème ! Plus sérieusement, un août 1997 bis me siérait très bien ; mais pas un août 2003 bis. À propos d'août 2003, pour détendre un peu l'ambiance, je vous propose la lecture du bulletin météo du journal Le Parisien du lundi 11 août 2003 (j'ai retrouvé ces quelques pages que j'avais conservées en faisant un peu de rangement) : « Détrompez-vous, l'air ne sera pas plus respirable et l'atmosphère pas moins chaude qu'hier car le thermomètre a décidé de remettre ça. Alors, comme tous les jours précédents, vous ferez le même rêve fou : planter votre tente dans un réfrigérateur. Puisque ce n'est toujours pas demain que votre souhait se réalisera, votre obsession sera la quête d'un petit coin de fraîcheur. Le paradis quoi ! Remarquez qu'au petit matin, de l'Aquitaine aux Charentes, de petits nuages audacieux tenteront de faire illusion en retardant l'arrivée de l'astre surchauffé. Hélas pour vous, ils ne feront pas long feu et le mercure reprendra sa course folle vers les sommets, histoire de vous accabler davantage. Il n'est pas dit que des orages n'éclatent pas ici ou là. En attendant, dépêchez-vous donc d'avaler votre verre d'eau minérale, car les glaçons ont une espérance de vie dramatiquement courte ces temps-ci. » Ce jour-là, on relevait 23,5 °C de Tn et 39,6 °C de Tx à Orly par exemple. Au bas de cette page météo, il y a l'horoscope ; et ce qui est amusant, c'est que celui des poissons (Paparazzi) indique : « Forme : tonique. » pendant que celui des sagittaires (Kristopoff) indique : « Forme : surmontez vos peurs. »
  16. Je n'ai pas dit le contraire. Les chochottes ne sont pas ceux qui souhaitent du 25 °C avec soleil en juillet mais ceux qui geignent dès que ces conditions ne sont pas présentes ; c'est pas la même chose.Ou en d'autres termes : ceux qui ne supportent pas que leur petit confort soit bouleversé (être dehors sous le soleil par 25 °C, c'est plus confortable que sous la pluie par 18 °C) et qu'on entend chouiner parce que la pluie ça mouille ou que ça perturbe leur soirée barbecue. Et puis c'est souvent accompagné d'un problème d'honnêteté vis-à-vis de la climatologie. Les périodes fraîches et pluvieuses en juillet, ça arrive régulièrement (2011, 2007, 2004, 2002, 2001, 2000, etc.) alors nos 19 °C de Tx avec de la flotte, ce n'est pas censé choquer. Je ne parle même pas de ceux qui confondent juillet 2006 avec la norme… Ce ne sont pas les goûts des gens que je critique – je ne me permettrais pas – mais leur attitude ridicule à se lamenter sans cesse et au premier degré quand le temps ne leur convient pas ; c'est pas pareil.Bref, je me désole d’un déficit de virilité croissant face à la fraîcheur humide printano-estivale au sein de la communauté des passionnés de météo. Pour aujourd'hui : nuageux ou éclaircies chez moi avec des averses qui pour le moment ne font que me frôler. Tn de 12,3 °C sur mon balcon ; 20,6 °C actuellement.
  17. Je rajoute quelques chiffres, de la station de Melun : Juin 2012 + les 12 premiers jours de juillet : 211 h de soleil. Juin 2007 + les 12 premiers jours de juillet : 196 h de soleil. Si la pilule est mieux passée en 2007, c'est parce que la mentalité de chochotte qui pleurniche si elle n'a pas 25 °C avec du soleil tous les jours à partir d'avril était moins prononcée qu'en ce moment sur Infoclimat. Belle perturbation océanique hier à partir de 18 h, apportant une dizaine de millimètres sur mon secteur. Certains disaient qu'on avait touché le fond et qu'on pouvait pas faire pire pour un mois de juillet, mais si : la pluie aurait pu débarquer à six heures du mat’ au lieu de six heures du soir et donner trente millimètres au lieu de dix (Cf. 19 juillet 2011). Aujourd'hui, ciel couvert avec un peu de pluie ce matin et aussi vers 12 h 30 – 13 h. Tx de 18,7 °C sur mon balcon ; 17,1 °C actuellement.
  18. Lentement mais sûrement, je remonte la pente de la malchance photographico-kéraunique que j'ai depuis que j'ai été en contact physique avec Néant27 (simple serrage de main durant la rencontre normande IC). La nuit du 2 juin, pas de photos d'éclairs parce que je n'étais pas là ; la nuit du 17 juin, j'étais là mais pas réveillé ; la nuit du 4 juillet, j'étais là, réveillé mais j'ai loupé l'éclair ; la nuit du 7 juillet, j'étais là, réveillé, je n'ai pas loupé l'éclair mais mes réglages étaient mauvais. Logiquement, la prochaine fois, c'est la bonne ; je serai là, réveillé, je ne louperai pas l'éclair et mes réglages seront bons. En attendant, voici la photo en question : Il s'agit d'un beau coup de foudre qui s'est manifesté à 1 h 23 en direction du sud-ouest. Il est tombé assez près mais comme mon diaphragme était trop fermé (f/9), on ne voit qu'un trait maigrichon. Dommage ! Au niveau des orages en eux-mêmes, je ne suis pas malchanceux cette année avec tout ce que l'Essonne ramasse ces temps-ci. J'étais pas content d'avoir loupé deux nuits orageuses en juin, Dame Nature m'en a offert deux nouvelles en juillet en guise de rattrapage. D'un point de vue « niveau kéraunique » (nombre de jours avec tonnerre), 2012 est pour l'instant en tête du classement chez moi depuis que je fais ce genre de relevés (1998). J'en suis à 18 jours d'orage contre 16 en 2000 à la même date (2000 est mon année de référence en la matière, avec 31 jours d'orage sur Sainte-Geneviève). Pour en revenir à ce qui s'est passé ces derniers jours, j'ai eu une journée de vendredi assez agitée avec une averse orageuse l'après-midi vers 16 h 30 (averse assez longue, qui a donné 4,8 mm à Brétigny) et une forte averse le soir vers 21 h (elle a donné 10,4 mm à Courdimanche !). Quant à samedi, le programme fut chargé : -Averse à 9 h 10 -Averse à 12 h 10 -Averse à 13 h 30 -Averse à 15 h 05 -Averse à 17h -Tonnerre vers 19 h 10-15 (orage sur le sud de l'Essonne) -Averse à 19 h 30 -Un peu de pluie vers 22 h 30 -Orage de 0 h 40 à 2 h avec pluie de 1 h à 1h 45, forte vers 1 h 15 -Orage de 2 h 45 à 3 h 25 avec pluie de 3 h 15 à 4 h 30 -Pluies faibles le reste de la nuit J'ai dû prendre une bonne vingtaine de millimètres. À ce propos, voici quelques chiffres : 32,9 mm à Orly (6,0 mm pour la journée et 26,9 mm pour la nuit). 32,2 mm à Sainte-Geneviève-des-Bois, chez Fred Decker. 18,8 mm à Brétigny (5,0 mm pour la journée et 13,8 mm pour la nuit). 41,4 mm à Courdimanche (9,5 mm pour la journée et 31,9 mm pour la nuit). Je ne m'attendais pas à avoir de vrais orages durant la nuit (les prévisions MF parlaient d'averses orageuses ou de pluies localement orageuses – il est d'ailleurs amusant de noter que les zones placées en vigilance orange n'ont pas été spécialement plus foudroyées que celles en vigilance jaune – et WRF voyait l'agitation nocturne un peu plus à l'est) mais pourtant si. Le premier orage se renforcait au fur et à mesure de sa progression (ça flashait beaucoup plus après qu'il m’ait passé dessus qu'avant) tandis que le second s'affaiblissait (situation inverse au niveau des flashs, et pluie qui est restée faible). Paradoxalement, c'est le second orage qui m'a lâché l'impact le plus puissant (l'impact le plus proche du premier orage est celui de la photo et l'impact le plus proche du second a eu lieu à 3 h 26, alors que l'activité électrique avait cessé depuis 10 minutes – c'était le dernier, et ça a fait un gros « boum » au lieu d'un « krak » ; ma chienne a flippé). Bref, très bonne première semaine de juillet pour ma part, dans la continuité du mois de juin. Pourvu que ça dure !
  19. Je me suis fait à moitié avoir hier. Vers 22 h 30, j'ai commencé à observer des flashs en direction de l'ouest. C'était régulier et ça se rapprochait – premier coup de tonnerre entendu à 23 h 42. Vers 23 h, un vent fort se mit à souffler et l'activité électrique se calma sensiblement. Entre 23 h 18 et 23 h 38, soit au moment où la cellule était au-dessus de moi et me lâchait de la pluie forte, il n'y eut aucun éclair ! À 23 h 43, alors que je croyais tout terminé et commençais à ranger l'APN avec 0 photo d'éclairs en boîte évidemment, bel impact de foudre a quelques centaines de mètres au sud-ouest, provoquant une coupure de courant ! Bilan de la soirée : je suis à la fois content (j'ai eu un orage ; d'autres n'ont pas eu cette chance) et pas content (l'électricité m'a snobé, aucun éclair capturé). Et à Brétigny avec 11,4 mm. C'est énorme ! P.S : J'en profite pour dire que j'aime beaucoup tes topics photos. Il y a un côté apaisant à se plonger dedans. D'ailleurs, tu as peut-être chopé au loin mon impact de 23 h 43...
  20. Orage minable ici hier après-midi. Étant dans ma semaine de malchance, et chez moi avec mon APN dans la main, sans compter la vigilance orange de MF, je me doutais que je n'allais pas avoir du lourd. Pourtant, ça avait de la g.u.e.u.l.e quand ça a commencé à gronder vers 15 h 25. Mais un quart d'heure plus tard c'était déjà fini, avec un bilan pitoyable : quelques rafales de vent fort, une averse et des coups de tonnerre espacés. En tout cas, ça n'enlève rien au fait que ce mois de juin est un bon cru pour mon secteur, avec son agitation pluvio-orageuse constamment renouvelée et ses températures idéales. Il est dans la continuité d'avril et mai, ce qui fait du bien à une époque où chaleur et soleil sont de plus en plus présents en Île-de-France. D'ailleurs, j'ai bien peur qu'on repasse en mode « beau et chaud » pour la période [juillet ; août]. Notons que si juillet et août sont beaux et chauds, il n'y a pas que moi que ça va embêter. Vegetal power, lorsqu'il essaye de nous faire croire que les étés sont pourris depuis 2007, ne pourra plus se contenter de faire semblant d'oublier 2009 dans sa démonstration, mais devra faire semblant d'oublier 2009 et 2012. Ça va devenir problématique ! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
  21. C'est toujours ça. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">En plus, j'ai aussi serré la main de Dudule, durant la rencontre d'octobre. C'est peut-être ça qui m'a fait foirer la neige cet hiver /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> (pour l'épisode du 5, la limite du sol enneigé était à 10 bornes de chez moi ! ). Non, mais vers 3 h - 4 h, au moment de l'orage, il ne restait que des franciliens.
  22. Cette année, ils ont enfin viré ce gros buisson qui gênait ma vue pour les photos d'orage. En attendant que le parking qu'ils sont en train de faire à la place soit opérationnel et émette de la pollution lumineuse (voitures, lampadaires), je dispose de plusieurs semaines de conditions optimales et inédites pour la photographie d'éclairs – de plus, les arbres qu'ils ont plantés sont encore petits. Dans sa grande générosité kéraunique à mon égard, Dame Nature a produit deux beaux orages nocturnes sur mon secteur (nuit du 2 au 3 juin ; nuit du 17 au 18 juin). /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> J'ai loupé le premier car j'étais à la rencontre normande IC. J'ai loupé le second car je ne me suis pas réveillé. Pour le premier, le coup a été dur car à la base c'était un flux de nord-est sec qui était modélisé, jusqu'à ce que je confirme fin mai à Pouic au téléphone ma venue à la rencontre. À ce moment-là, comme par magie, retournement de situation sur les prévis : t’as un potentiel orageux sorti de nulle part qui apparaît sur les modèles. Et bien sûr, pendant que le Calvados regardait de loin (avec les copains, on a juste vu quelques flashs après le barbecue), l'Essonne était mitraillé d'impacts. Mais bon, le fait de vivre cette quenelle en compagnie de ses camarades franciliens avec qui on passe de bons moments atténue un peu l'amertume. Pour le second, le coût a été très dur car en temps normal, je suis toujours réveillé par les premiers coups de tonnerre d'un orage nocturne. Fort de mon sommeil léger, j'ai pour habitude de ne pas mettre mon réveil a sonner lorsque de l'orage est prévu en seconde partie de nuit ; je mets juste l'APN chargé à côté de la fenêtre avant de me coucher. Eh ben là, non ; ça a pété sans me réveiller. La rage ! Je me demande ce que j'ai fait pour avoir une poisse pareille dans un domaine où je n'en ai habituellement pas. Serait-ce parce que j'ai été en contact physique avec Néant27 (le serrage de main pour dire bonjour et au revoir durant la rencontre du 2 m'aurait contaminé) ? /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
  23. Merci pour vos commentaires sur mon résumé de la rencontre ! Merci également à ceux qui ont pris le temps de pondre un reportage photo ; c'est toujours un plaisir de regarder tout ça après une rencontre. Non, c'était bien toi. Ce passage fait référence à notre très courte discussion dans le resto où à un moment, quand tu as dit « mon mari » dans une de tes phrases, j’ai lancé, pour blaguer, un truc du genre : « Ah, tu es déjà mariée… c'est dommage ; moi qui voulais tenter ma chance... » Mes résumés de rencontre sont toujours basés sur des faits réels, mais racontés à ma manière et parfois avec l’exagération et l'interprétation mensongère propre à l’humour. Dans mon récit, la seule chose totalement inventée, c’est mes cauchemars de lutte contre un Météo78 gigantesque. Et encore, l'exagération de la taille de Météo78 est le symbole d'une chose bien réelle pour un grand nombre de passionnés : son exagération de l'intensité des événements météo qui le concernent.
  24. – Aahhhh ! 25 mm ! fit Nico 080, avant de s'effondrer, dépité. Afin de comprendre pourquoi le jeune Nico 080 est en train de chialer sa race en ce premier dimanche de juin, retournons un peu en arrière. Deux jours plus tôt, je débarquai à Honfleur en compagnie du plus normand de nos franciliens : le binational Pouicpouet. Comme à son habitude, il avait passé les trois quarts du voyage à m'instruire en commentant toute sorte de choses qu'on avait pu croiser durant notre trajet : oiseaux, caprins, rivières, marais, forêts, prostituées…, et à chacune de ces choses avait associé une anecdote tirée de son vécu. Honfleur fut le lieu qu'on choisit comme escale pour déjeuner, dans un charmant restaurant au bord du port qu'on peut voir en photo à la fin du dernier post pouicpouetien de ce topic. Après manger, nous nous essayâmes au panorama sans socle, où j’eus l'idée d'utiliser une bitte d'amarrage comme trépied de fortune. Hormis le fait que Pouic a beaucoup moins d'anecdotes à raconter lorsque « bitte » s'écrit avec deux T, nous passâmes un après-midi sympathique. La soirée aussi fut sympathique. Nous la passâmes en compagnie d'Olivier78, qui salivait devant l'enclos des vaches à notre arrivée à Saint-Martin-aux-Chartrains – Oh, la bonne côte de bœuf, murmurait-il – , de Damien49 et sa copine Émilie, de Miss Pouet, ainsi que d'un barbare venu de l'Est : Tornado08. Le lendemain matin, le réveil sonna, me tirant d'un cauchemar où je combattais un Météo78 de 4 mètres de haut. Il était temps de se préparer à partir pour cette quatrième rencontre normande infoclimatique. À notre arrivée à l'université du Havre, une bonne partie de la troupe était déjà sur place. Il y avait pas mal de nouvelles têtes ; j'ai eu du mal à retenir tous les pseudos. D'ailleurs, en parlant de pseudo, s'il y a bien une chose que je ne regrette pas, c'est d'avoir pris « Kristopoff » ; trois syllabes à répéter au moment de chaque présentation, ça va. C'est pas comme F1666, qui a compris très vite qu'il avait choisi un pseudo à la c.o.n. – Appelez-moi Thibault, dit-il. La conférence débuta par un exposé plus géologique que météorologique. J'étais un peu largué, donc je fis comme le tiers de l'amphi : je bavarda avec mon voisin. – Vois-tu, mon cher Vinçounet, 2011 fut tellement insipide que je me suis trouvé une autre passion que la météo : le jeu d’échecs. – Ah, toi aussi tu joues aux échecs ? C'est cool. Mais si tu veux devenir un maître il faudra bosser. – C'est sûr. Mais j'ai déjà un nom qui sonne « maître » : y a eu Karpov, Kasparov, y aura Kristopov. Durant les archives d’animations radar du deuxième exposé, nos deux voisins de derrière bavardaient également. – Vois-tu, mon cher Cirrus, c'est à ce moment-là que la ligne orageuse s'est divisée en deux parties pour éviter Canappeville, dit Néant27. Quand le troisième exposé, le plus intéressant des trois à mon goût, termina, l'organisateur Yann76 continua sur sa lancée : après avoir eu le droit à une conférence en trois exposés le matin, on aurait le droit chacun à un repas pour trois personnes le midi. On eut aussi le droit à une irisation atypique, qui vida la moitié du groupe du resto. Pendant ce temps, je fis connaissance avec une charmante passionnée de météo : Nell76. Au moment où je l'aperçus, ce fut comme une apparition. Elle était assise, au milieu du banc, toute seule ; ou du moins je ne distinguai personne, dans l'éblouissement que m'envoyèrent ses yeux. Non, je n'ai pas piqué ces deux phrases à Flaubert dans L'éducation sentimentale. Dans la conversation j'apprends qu'elle n'est pas libre ; tant pis. Nous partîmes ensuite pour le cap de la Hève, où une grande partie du groupe restant s'est installée au bord de la falaise. Quand je dis : « une grande partie », c'est en fait tout le monde sauf Yann, qui a la phobie des hauteurs. C'est d'ailleurs pour ça que les gens qui l'accusent d'être méprisant ou condescendant ont tort : Yann a trop le vertige pour prendre les gens de haut. Nous ne nous éternisâmes pas trop en raison de la chaleur écrasante qui régnait en ce lieu (eh oui, au Havre !). Nous fîmes la photo de groupe et nous cassâmes pour aller chez le Pouic. Le barbecue du soir y attendait un nombre mystère de passionnés, étant donné que ces derniers hésitaient depuis le matin à partir en chasse ou non. Finalement nous fûmes assez nombreux, a tel point que Pouic dut former une équipe de travail : Mash et Olivier en cuisine, Miss Pouet et Pouic’s Mother pour le service, Nico à la surveillance des vaches, et moi à la caisse. La soirée fut sympa, et le fait que Rasteam a pété deux chaises et mangé 60 % de la viande qu'il y avait sur place n'a en rien altéré la bonne humeur générale. Vers minuit, une bonne partie des passionnés est partie chasser. Et qui va la chasse… paye sa place. Fichtre ! J'ai encore des séquelles du rôle de banquier que m'a fait jouer Pouic ce jour-là. Vers deux heures, alors qu'il ne restait pratiquement que des franciliens, le radar était sans équivoque : l'Île-de-France allait être touchée par les orages. De quelle manière ? On le saurait demain. Contrariés, nous décidâmes donc d'oublier les radars, et continuâmes la soirée jusqu'à cinq heures du mat’. Le lendemain matin, je me réveillai plutôt en forme, malgré un sommeil ponctué par des ronflements terribles qui venaient de l'étage du dessus et d'un cauchemar où je combattais un Météo78 de 5 mètres de haut. En arrivant dans la petite maison de Pouic, Mash était déjà là et portait un polo de couleur rose – oui, il y a toujours des détails insignifiants dans les romans. Pouic et Mash regardaient les relevés des stations franciliennes, ainsi que la carte des impacts de foudre de la nuit où l'on ne distinguait plus l'Essonne. À la vision de cette carte, j'eus comme le souffle coupé, écœuré par le mauvais tour que Dame Nature m'avait joué. Quelques jours auparavant, quand je me suis engagé à venir à la rencontre normande, c'était un vieux flux de nord-est sec qui était modélisé. Mon camarade essonnien arriva, et, la même douleur dans l'âme, consulta les relevés en ligne de sa station météo, à Courcouronnes. – Aahhhh ! 25 mm ! fit Nico 080, avant de s'effondrer, dépité. Bon, passons à autre chose, ou plutôt passons à table, nous nous dîmes. Barbecue du soir, espoir ; barbecue du lendemain, c'est parce qu'il en reste encore plein. (À un Rasteam près, c’était mort par contre.) Et c'est le ventre plein que nos derniers convives repartirent, à bord de la Mashmobile. Pour ma part, je choisis de rester une nuit de plus dans ce que Paparazzi appelle la « maison hantée », car on y dort bien. Et effectivement, j'ai bien dormi, malgré un léger cauchemar dans lequel je combattais un Météo78 de 6 mètres de haut. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  25. Pas mal ! À vue d’œil, j’ai dû récolter une vingtaine de mm. 13,6 mm dans le pluvio de Fred Decker, à 2 km à l'ouest de chez moi. 47 mm chez un de ses potes, à Savigny. À noter que les 33,1 mm d'Orly constituent un record pour un mois de mai, battant de peu les 32,8 mm du 11 mai 2000 - le record à l'époque était les 31,5 mm du 31 mai 1992.
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