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5e jour consécutif sans soleil ici ; un peu de pluie entre 14 h 30 et 16 h, et beaucoup plus pendant la nuit (ça ne payait pas de mine au radar hier soir mais finalement les cumuls ont été substantiels dans le secteur /emoticons/smile@2x.png 2x" title=":)" width="20" /> : 17,4 mm à Brétigny par exemple). Quant aux températures... 12,6 °C de Tn et 13,3 °C de Tx sur mon balcon. /emoticons/ph34r@2x.png 2x" title=":ph34r:" width="20" /> Il faut remonter au 5 juin 2000 pour trouver une journée aussi fraîche à cette époque de l’année. Une météo vraiment très intéressante en somme, que les fanas de soleil et de chaleur prendront peut-être comme un énorme doigt d’honneur de Dame Nature, et que de nombreuses personnes prendront peut-être comme une réponse démonstrative de celle-ci à la question : « Mon habitat a-t-il été construit dans une zone inondable ? »
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Petit bilan chiffré du printemps 2016 (Orly pour les températures et les précipitations, Melun pour l'ensoleillement ; le tout par rapport à la norme 1981-2010) : Mars : -1,1 °C pour les températures, 186 % de la normale pour les précipitations et 88 % de la normale pour l'ensoleillement. Avril : -0,9 °C pour les températures, 88 % de la normale pour les précipitations et 84 % de la normale pour l'ensoleillement. Mai : -0,2 °C pour les températures, 257 % de la normale pour les précipitations et 82 % de la normale pour l'ensoleillement. Ce printemps 2016 s'illustre par trois records de pluie dans mon secteur : le plus gros cumul de pluie pour un mois de mai en 24 heures (lundi 30), le plus gros cumul de pluie pour un mois de mai, et le plus gros cumul de pluie pour un printemps. Si le cumul du lundi 30 n'a rien d'exceptionnel dans l'absolu (tout mois confondu, il ne rentre même pas dans le top 10 ici), le cumul mensuel est en revanche très bien placé pour faire parler de lui. Tout mois calendaire confondu, mai 2016 se place en 5e position des plus arrosés depuis l'ouverture de la station en 1947 à Brétigny : 157,8 mm en juillet 2001. 154,2 mm en octobre 1960. 150,4 mm en décembre 1999. 149,6 mm en août 2007. 141,7 mm en mai 2016. et en 2e position depuis au moins 1945 à Orly : 196,4 mm en juillet 2001. 152,2 mm en mai 2016. 149,0 mm en juillet 2000. 145,7 mm en octobre 1960. 143,7 mm en juin 1951. Courdimanche, troisième station MF dont je suis les relevés de près (car située dans mon département et à la même altitude que la mienne), affiche quant à elle un impressionnant total pluviométrique de 206,4 mm pour ce mois de mai. Je ne pensais pas voir un jour la barre des 200 mm franchie dans la Beauce, mais c’est arrivé, et en dehors de [juillet ; août] qui plus est. Comme l'a indiqué CFR, ces quatre derniers jours ont reçu là-bas 136,8 mm de précipitations. Sur un espace de temps semblable, le mieux que j'avais vu sur cette station depuis que je m'y intéresse était de 103,0 mm (23 au 26 juin 2005, grâce aux 51,3 mm du 23 et aux 51,1 mm du 25 en raison d'orages costauds) ; cette valeur a donc été largement dépassée, et principalement par des pluies stratiformes de surcroît (sur ces 136,8 mm seuls 29,2 mm sont dus à des pluies d'orage), ce qui est d'autant plus remarquable. Notons également les trois jours sans soleil consécutifs ; ce n'est pas si fréquent à cette époque de l'année. Les températures s'en ressentent : 11,8 °C de Tn et 14,0 °C de Tx hier sur mon balcon par exemple. Actuellement : 16,3 °C sous un ciel toujours couvert (par stratocumulus). Pour finir, voici, à défaut de belles images d’inondations (je n'habite pas une zone inondable, contrairement au nord-ouest de ma commune, au bord de l'Orge, et ne peux pas trop me déplacer), un graphique édifiant sur le positionnement pluviométrique de notre printemps 2016 par rapport à ses prédécesseurs : La courbe tracée ressemble beaucoup à celle des températures moyennes des mois de décembre je trouve.
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Cumuls de pluie d’hier (de 8 h hier matin à 8 h ce matin) dans les stations MF de l'Essonne : 42,4 mm à Orly (record mensuel battant les 33,1 mm du 28 mai 2012). 45,8 mm à Brétigny (record mensuel battant les 41,2 mm du 30 mai 2000). 36,8 mm à Dourdan. 47,7 mm à Courdimanche (juste derrière les 47,8 mm de samedi et les 29,4 mm de dimanche !). 37,6 mm à Boigneville.
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Orly vient de battre son record du mois de mai le plus pluvieux depuis au moins 1946 : 112,5 mm provisoires pour mai 2016 aujourd'hui à 15 h, contre 111,3 mm en mai 1951. Brétigny va avoir plus de mal ; la station en est à 96,6 mm pour l'instant (aujourd'hui à 14 h), avec un record à battre de 126,7 mm pour mai 1984. Mais elle vient en revanche de battre son record du printemps le plus pluvieux (ancien record : 231,5 mm pour le printemps 1983). Courdimanche a sûrement battu son record, puisqu'on en est là-bas à 153,5 mm de précipitations (relevé d’aujourd'hui à 14 h) pour le mois. Chez moi à Sainte-Geneviève actuellement : ciel couvert et pluie faible, température de 13,0 °C sur mon balcon (Tx de 13,6 °C et Tn de 12,2 °C).
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L'orage a commencé à gronder vers 13 h 20 hier sur Sainte-Geneviève-des-Bois. Voyant alors un impact de foudre tomber au loin en direction du sud lorsque je regarde ma fenêtre, je me dis que le spectacle va être sympathique ; mais finalement pas tant que ça. Le gros de l'orage me frôle par l'est, et je n'ai droit qu’à des coups de tonnerre espacés et à une heure et demie de pluie faible à très faible jusqu'à environ 15 h. L'éclair dont je viens de parler est d'ailleurs le seul que j'ai pu observer, si j'excepte le coup de foudre miraculeux à 14 h 20 (le plus proche durant cet orage) lors d’un léger regain de l’activité électrique, qui prend définitivement fin vers 14 h 45. Brétigny-sur-Orge relève 2,0 mm pour cet orage ; c'est à peu près ce que j'ai dû récolter à Sainte-Geneviève. Orly, dans le même temps, relève 6,3 mm ; ce n'est pas beaucoup mais c'est suffisant pour faire passer à son printemps 2016 la barre des 225 mm de précipitations et en faire le printemps le plus pluvieux depuis au moins 1946. (Ancien record : 224 mm pour le printemps 2001.) En l'espace de cinq ans, on aura donc connu, sur ce site, le printemps le plus sec (2011) et le printemps le plus humide. Courdimanche, troisième station Météo-France de l'Essonne située à mon attitude, relève en revanche une belle quantité de pluie avec 29,2 mm tombés entre 12 h et 14 h. Le cumul officiel sur 24 h étant relevé de 8 h à 8 h en heure d'été, ça donne 47,8 mm pour le total pluviométrique de ce 28 mai, puisque il y pleut de façon soutenue depuis environ 6 h ce matin. Ces mêmes pluies me frôlent par le sud et ne m'apportent que quelques gouttes de temps à autre. Actu : ciel couvert et température de 15,8 °C. EDIT : 28,5 mm à Courdimanche ce matin entre 6 h et 12 h, soit 57,7 mm en 24 heures !
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Pas terrible ici cette nuit. Orage de 1 h 30 à 2 h, avec, en dehors d’une forte pluie, des éclairs intra et internuageux assez espacés dans le temps et pas de chute de foudre visible, et un vent qui a bien soufflé mais sans être vraiment fort. Actu : ciel couvert, pluie faible et température de 15,4 °C sur mon balcon (Tn de 15,2 °C).
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Premier véritable orage de l'année ici. /emoticons/smile@2x.png 2x" title=":)" width="20" /> J'ai bien cru pourtant qu'on n’y aurait pas le droit, puisqu’après plus d’une heure de grondements – entre grosso modo 15 h 30 et 16 h 40 – plus rien ne semblait vouloir se passer. Mais une heure plus tard, la pluie fait son apparition sous un tonnerre qui avait repris depuis une dizaine de minutes, et vers 18 h – 18 h 10, je peux assister à du vrai orage avec des éclairs intranuageux réguliers et même quelques coups de foudre qui tombent. Une vingtaine de minutes plus tard, le tonnerre, de plus en plus discret, s'arrête définitivement. L'air était lourd, et les températures presque chaudes. 14,0 °C de Tn et 23,0 °C de Tx sur mon balcon. Actu : ciel couvert et température de 17,0 °C.
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Salut à tous, La pléthore de mois insipides des deux dernières années m'ont fait prendre l'habitude de ne pas trop regarder ce qui se passait du côté météorologique ; mais ces derniers temps, quelques petites choses intéressantes en ce sympathique printemps 2016 m'ont tiré plusieurs fois de mon travail pour me faire lever la tête vers le ciel ou vers mon thermomètre, et méritent d'être relatées sur notre cher topic IDF : Trois averses de neige dans la journée du 7 mars. Une forte averse de grêle le 28 mars vers 16 h. Une belle journée de pluie continue le 31 mars avec pas loin 30 mm de tombés. 10 °C de pris sur la Tx du jour au lendemain le 3 avril, avec les premiers 20 °C de l'année. Premiers coups de tonnerre de l'année le 12 avril vers 18 h 15. Éclairs visibles au sud-ouest le lendemain soir vers 21 h. Légère gelée le 18 avril. 9 °C de Tx le 24 avril, trois jours après une Tx de 22 °C, et averse de grésil vers 18 h 30 ce jour-là. Forte averse de neige roulée le 26 avril vers 13 h 40, faisant dégringoler la température (3 °C de Tn ce jour-là, atteints vers 14 h !). Légère gelée hier, ainsi qu’un coup de fil du Pouic. Et nouvelle gelée ce matin, d'un degré plus bas que celle de la veille.* /emoticons/smile@2x.png 2x" title=":)" width="20" /> *Il s'agit même de ma gelée la plus tardive depuis je m'intéresse à la météo, et qui à Orly est très proche des records de froid pour cette période de l'année – on y a déjà relevé -1,3 °C un 7 mai (1957) donc j'hésite à qualifier de record le -1,4 °C de ce 28 avril, bien que sur une semaine glissante [25 avril ; 1er mai] on n'a pas fait plus froid depuis au moins 1950 que le -0,6 °C du 28 avril 1985.
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À Orly, l'hiver qui vient de s'écouler arrive en 2e position des plus doux depuis au moins 1950, un poil en dessous de 2006-2007 : 7,0 °C pour l'hiver 2006-2007. 7,0 °C pour l'hiver 2015-2016. 6,8 °C pour l'hiver 1994-1995. 6,6 °C pour l'hiver 2013-2014. 6,6 °C pour l'hiver 1974-1975. 6,2 °C pour l'hiver 1989-1990. 6,2 °C pour l'hiver 2000-2001. 6,0 °C pour l'hiver 1993-1994. Par rapport aux normales 1981-2010, ça donne : +4,6 °C pour décembre. +1,3 °C pour janvier. +1,3 °C pour février. Un petit graphique pour illustrer ça : par lequel on peut constater, non seulement la position de notre hiver 2015-2016 par rapport à ses prédécesseurs, mais aussi la montée inexorable de la normale climatique de cette saison (un hiver moyen à Orly était encore de 3,8 °C en 1993, il passe à 4,9 °C à présent !). On notera également la similitude de déficit thermique entre la trilogie 1985-86-87 et la trilogie 2009-10-11 ; nul doute que sans le réchauffement climatique cette dernière aurait été au moins aussi froide que la première. Enfin, puisqu’on parlait quelques messages plus hauts de la disparition des masses d'air glacial sur la France, voici quelques chiffres pour mettre en valeur le phénomène ; il s'agit de l'évolution du nombre de jours avec Tx inférieure ou égale à -5 °C à Orly : Années 1950 : 10 Années 1960 : 8 Années 1970 : 3 Années 1980 : 13 Années 1990 : 4 Années 2000 : 1 Années 2010 : Ça fait déjà 13 ans qu'on y a pas eu le droit (-5,1 °c le 8 janvier 2003), et il n'est pas assuré qu'on en revoie une à l'avenir, hélas.
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J'ai vu quelques flocons hier. Il était environ 14 h 30, j’étais dehors à attendre mon bus, il pleuvait faiblement, et je remarque que certaines gouttes se mettent à tomber à une vitesse beaucoup plus lente que les autres et sont d’une couleur blanche. Quelques minutes plus tard c'était fini. Quand je pense que cette d***e va compter pour un jour de neige dans les statistiques – c'est la règle : tu vois des flocons tomber, même si c'est parmi la pluie, même si ça ne tient pas au sol, ça reste une chute de neige, aussi ridicule soit-elle –, ça me ferait presque rire. Heureusement que j'ai eu un jour de vrai froid (Tm < 0 °C) la veille, mon cinquième de la saison, et une forte gelée (environ -6 °C)...
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Ah ! Ça me rassure, en effet... du moins jusqu'à la prochaine réforme. Tous les types de temps sont évidemment employés dans nos grandes oeuvres, mais les romans, qui représentent le gros des troupes, et où la narration est y presque toujours rédigée au passé simple ou à l'imparfait, font pencher la balance du côté du passé. Je n’ai pas dit le contraire. ... et un temps où on comprendra ce qu’on lit. Puisque tu as bien aimé 1984 d’Orwell, je te conseille, si tu ne l’as pas déjà fait, la lecture du Meilleur des mondes d’Aldous Huxley. Là, ils pratiquent le nivellement par le bas avec la génétique.
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Dans la langue littéraire écrite au passé (ce qui est le cas de presque toutes nos grandes œuvres), l’accent circonflexe peut servir à différencier un indicatif d’un subjonctif, et donc changer complètement le sens d’une phrase – rien que ça ! Mais bon... il y aura sûrement une réforme où l’on supprimera le subjonctif...
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13,3 °C actuellement sur mon balcon. Tout va pour le mieux dans le meilleur des hivers possibles.
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Belle surprise encore aujourd'hui ! mais côté température cette fois. Alors que cette nuit je m’étais couché après avoir ragé plusieurs heures devant un thermomètre indiquant un refus catégorique de baisse (la température a stagné pendant des heures et des heures à environ 0,5 °C sur mon balcon) et après m'être répété en vain plusieurs fois le proverbe hivernophile : « Ne prie pas pour avoir un hiver intéressant, prie pour avoir la force d'en endurer un insipide », ce matin je me suis réveillé sous une bonne gelée. Une éclaircie nocturne entre grosso modo 5 h et 7 h 30 a permis à mon secteur de perdre 4 à 5 °C. Ensuite, le ciel est resté couvert jusqu’à 12 h, est passé en mode [très nuageux avec disque solaire apparent] jusqu'à 14-15 h, puis s'est bien éclairci, avant de se dégager complètement au coucher du soleil. Une petite orchestration de Dame Nature qui m'a permis d'obtenir ma première journée sans dégel depuis le 12 mars 2013. Tn de -4,1 °C et Tx de -1,2 °C sur mon balcon. Actu : ciel dégagé et température de -2,6 °C. EDIT : Du côté des stations MF de l'Essonne situées à mon altitude, puisque la Tx d'Orly a été relevée l'après-midi alors que celles de Brétigny et de Courdimanche ont été relevées à 7 h, et que les Tn d'Orly et de Brétigny ont été relevées dans la matinée alors que celle de Courdimanche a été relevée à 19 h, voici un récapitulatif : -4,5 °C à Orly -2,1 °C à Brétigny et -0,9 °C à Courdimanche à 7 h. -4,9 °C à Orly -4,3 °C à Brétigny et -3,8 °C à Courdimanche de minimum le matin. -2,1 °C à Orly -2,4 °C à Brétigny et -2,5 °C à Courdimanche de maximum l’après-midi. -3,7 °C à Orly -4,0 °C à Brétigny et -4,7 °C à Courdimanche à 19 h.
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Sur cette image radar par exemple, on peut voir une tâche bleu clair – très clair même – positionnée sur le nord de l'Essonne : Cela correspond aux précipitations neigeuses de cette nuit. C'était peut-être de la neige en grains d’ailleurs – je ne l'ai pas vue tomber donc j'en sais rien –, la version neige de la bruine, qui, comme son homologue liquide, n'est pas toujours visible au radar – ou bien visible par morceaux seulement. Tx de 1,3 °C sur mon balcon pour aujourd'hui. Actu : ciel couvert, température de 0,7 °C.
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Saupoudrage blanc chez moi aussi ce matin, issu d'une petite chute de neige tombée vers 6 h d'après le radar. Tn de -2,1 °C sur mon balcon, en phase avec le dégradé Nord-Sud observé sur l'Essonne ce matin (-2,9 °C de mini à Orly, -2,0 °C à Brétigny et -1,5 °C à Courdimanche). Hier, j'ai échappé de peu à la journée sans dégel ; mais je ne vais pas m’en plaindre, après la première moitié d’hiver qu’on a eu.
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Bonsoir à tous, Je me permets de vous faire partager, dans le but d'illustrer un peu le topic, deux tableaux d'un artiste anonyme, deux peintures issues d’une exposition qu'il a nommée « Cauchemar d’hivernophile ». La première, dans laquelle l'émotion d'un passionné d'hiver malheureux est retranscrite à la perfection en utilisant essentiellement deux couleurs : le rouge et le bleu : Et la seconde, où l’on voit que, d'un coup de pinceau remarquable sur fond de dégradé aux couleurs discrètes, il embrase les affres des amoureux des vrais mois de décembre : Bon réveillon du jour de l'an à tous !
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- Bonjour docteur. - Bonjour madame. Qu'est-ce qui vous amène ? - Je viens pour mon fils que voici. Il est malade depuis plusieurs semaines, et ça ne passe pas. - Bonjour mon petit gars. Comment t'appelles-tu ? - Décembre 2015. - Mais c'est très joli comme nom, ça, Décembre 2015. - Moi je trouve pas ça joli. D'ailleurs, à l'école, il y a un garçon qui n'arrête pas de se moquer de moi à cause de mon prénom. - Et comment s'appelle-t-il ce garçon pour se moquer ainsi de ton prénom ? - Il s'appelle Décembre 1788. - Eh bien sache qu’il a tout à fait le droit de se moquer de toi. Et c’est pas bien de balancer ses petits camarades ! alors ne recommence pas ! Bon, dis-moi quels sont tes symptômes, bonhomme. - Mon fils a surtout de la fièvre, docteur, et des difficultés à uriner. - Ah oui ? Depuis tout ce temps ? Bon, on va commencer par prendre sa température... 9 °C ! C'est beaucoup en effet ! Je vais en profiter pour prendre sa tension... Cht... cht... cht... cht... cht... - 1027 hPa. C’est beaucoup également. Et au niveau des urines, bonhomme, explique-moi : tu as du mal à faire ou c’est moins que d'habitude ? - Un peu les deux. Je n'ai fait que 20 mm. - Hum hum... Le confrère qui vous a reçu avant moi vous a-t-il fait faire des examens complémentaires ? - Oui, mon fils a passé une radio de l'abdomen ; la voici : - Aïe ! Ce n'est pas beau à voir. - C'est-à-dire ? - Eh bien, regardez : si je compare avec un patient en pleine forme... ...on voit que la maladie est très avancée, au point qu'elle a carrément modifié l'emplacement habituel des organes internes. - Et c'est grave ? - Un peu que c'est grave ! En 25 ans de carrière, je n'avais encore jamais vu un organisme aussi dégueulasse que celui de votre petit garçon. - Mais ça peut s'arranger, non ? J'ai entendu dire qu'avec le médicament « Noël au balcon, Pâques au tison » on pourrait... - Non, et puis de toute façon ce médicament n'existe plus ; il a été remplacé par le générique : « Noël au balcon, Pâques au balcon. » - Vous voulez dire que mon fils devra vivre avec ça toute sa vie ?! - Ah ! ah ! TOUTE sa vie !... Parce que vous croyez qu'il va vivre longtemps avec cette m*rde qui lui ravage la santé !? Non, je suis désolé, mais avec un tel global calefacientem votre fils est fichu. Je veux bien pratiquer une ablation de l'AA, mais il finirait par repousser. Et ce n'est pas la peine de pleurer, madame ; ça n'arrangera pas les choses. - Vous êtes vraiment sûr de ce que vous dites, docteur ? Si on lui fait manger de la glace tous les jours, et aussi tout ce qui est gelée... - Quoi ! Vous insinuez que je ne connais pas mon métier ? Qui êtes-vous pour oser mettre en doute mes compétences ? Sortez, je vous prie ; j'ai un autre rendez-vous qui attend. Attendez ! Votre carte vitale s’il vous plaît ! ---------- Chers lecteurs, nous interrompons ce message car, en plus de ne pas être drôle, il porte gravement atteinte au moral des hivernophiles. Celui-ci, déjà fortement éprouvé lors du sketch d'octobre dernier sur les records de chaleur du XXIe siècle, est actuellement à un niveau très inquiétant. Aussi, redoutant une vague de suicides sans précédent chez les passionnés d'hiver du forum Infoclimat – et pas seulement des habitués de la partie Lamentations –, nous vous proposons une suite plus classique et surtout plus joyeuse à ce post. Bonne lecture. ---------- Salut à tous et joyeux Noël ! On commence par un jeu de mots pourri et un chiasme pseudo-philosophique : Bravo Dammatrix ! Elle est mortelle ton installation ! Ce n'est pas toi qui as oublié la météo, c'est la météo qui nous a oublié. On ne parle pas du temps qu'il fait car c'est trop déprimant (+4,5 °C d’excédent sur le mois ! ). Signalons toutefois du brouillard hier soir dans mon secteur à partir de 22 h, mais qui n'a pas résisté à l'arrivée de pluies faibles vers 1 h du mat’. On enchaîne avec le Best of Kristopoff 2014 et 2015 : Spécial partie d’échecs contre Appollondu75 : Ça commence /topic/83554-suivi-du-temps-en-ile-de-france/?p=2277499'>ici, continue /topic/83781-suivi-du-temps-en-ile-de-france/#entry2291207'>ici, puis /topic/83936-suivi-du-temps-en-ile-de-france/#entry2309058'>ici et /topic/84074-suivi-du-temps-en-ile-de-france/#entry2319979'>ici. /topic/83781-suivi-du-temps-en-ile-de-france/?p=2299752'>Déstabilisation psychologique /topic/83936-suivi-du-temps-en-ile-de-france/?p=2309589'>Martine & Martin /topic/83936-suivi-du-temps-en-ile-de-france/?p=2310595'>Bienvenue chez les climato-septiques /topic/83936-suivi-du-temps-en-ile-de-france/?p=2312282'>Deuxième déstabilisation psychologique Autres : /topic/16021-orthographe/page-41#entry2403497'>Un juste milieu /topic/16021-orthographe/page-51#entry2545713'>Exercice de ponctuation /topic/86461-suivi-du-temps-en-ile-de-france/page-28#entry2572341'>Résultat du match /topic/86461-suivi-du-temps-en-ile-de-france/page-31#entry2576895'>Tonnerre n’est pas orage /topic/86461-suivi-du-temps-en-ile-de-france/page-34#entry2579020'>Entretien avec un moustique, acte II /topic/86910-suivi-du-temps-en-ile-de-france/page-3#entry2615147'>Froid contre Chaleur : le match Et on termine par ma traditionnelle petite /topic/87162-suivi-du-temps-en-ile-de-france/page-6#entry2644640'>rubrique littéraire avec un extrait des Souffrances du jeune Werther de Goethe (1774) : Le soleil allait bientôt se cacher derrière les collines, quand notre voiture s'arrêta devant la porte de la cour. L'air était lourd ; les dames témoignèrent leur crainte d'un orage que semblaient annoncer les nuages grisâtres et sombres amoncelés sur nos têtes. Je dissipai leur inquiétude en affectant une grande connaissance du temps, quoique je commençasse moi-même à me douter que la fête serait troublée. [...] La danse n’était pas encore finie, que les éclairs qui brillaient depuis longtemps à l’horizon, et que j’avais toujours donnés pour des éclairs de chaleur, commencèrent à devenir beaucoup plus forts ; le bruit du tonnerre couvrit la musique. Trois femmes s’échappèrent des rangs, leurs cavaliers les suivirent ; le désordre devint général, et l’orchestre se tut. [...] La plus sensée alla se réfugier dans un coin, le dos tourné à la fenêtre, et se boucha les oreilles. Une autre, à genoux devant elle, cachait sa tête dans le sein de la première. Une troisième, qui s’était glissée entre les deux, embrassait sa petite sœur en versant des larmes. Quelques-unes voulaient retourner chez elles ; d’autres, qui savaient encore moins ce qu’elles faisaient, n’avaient plus même assez de présence d’esprit pour réprimer l’audace de nos jeunes étourdis, qui semblaient fort occupés à intercepter, sur les lèvres des belles éplorées, les ardentes prières qu’elles adressaient au ciel. Une partie des hommes étaient descendus pour fumer tranquillement leur pipe ; le reste de la société accepta la proposition de l’hôtesse, qui s’avisa fort à propos de nous indiquer une chambre où il y avait des volets et des rideaux. À peine fûmes-nous entrés, que Charlotte se mit à former un cercle de toutes les chaises ; et, tout le monde s étant assis à sa prière, elle proposa un jeu. [...] L’orage était passé. Moi, je suivis Charlotte dans la salle, « Les soufflets, me dit-elle en chemin, leur ont fait oublier le tonnerre et tout. » Je ne pus rien lui répondre. « J’étais une des plus peureuses, continua-t-elle ; mais, en affectant du courage pour en donner aux autres, je suis vraiment devenue courageuse. » Nous nous approchâmes de la fenêtre. Le tonnerre se faisait encore entendre dans le lointain ; une pluie bienfaisante tombait avec un doux bruit sur la terre ; l’air était rafraîchi et nous apportait par bouffées les parfums qui s’exhalaient des plantes.
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Oui, l’art de ponctuer se perd... On aurait aimé que Dame Nature mette un point final à cette douceur au lieu d'un trait d'union entre novembre et décembre ; mois qui, d’ordinaire, ouvre de temps à autre une parenthèse douce dans une période froide et non l'inverse. Ah, quelle triste époque que celle où l’on ne parle plus de froid qu’entre guillemets ! Si l’on en croit cette reconstitution des températures mensuelles parisiennes de 1676 à 2008, les mois de décembre les plus doux depuis qu’on a inventé la météo sont : 1) Décembre 1681 avec 8,8 °C. 2) Décembre 1868 avec 8,7 °C. 3) Décembre 1806 avec 8,6 °C. Et si l’on en croit les prévisions pour les derniers jours de l’année en cours, décembre 2015, qui affiche 8,8 °C de Tm à Orly pour l’instant (+4,1 °C par rapport à la normale 1981-2010 !), devrait être plus doux encore que ces ancêtres précités. Pour la suite, on verra si l’excédent thermique se calme et ramène la moyenne de l’hiver à quelque chose de raisonnable, comme je le prévoyais en novembre lorsque j’ai pondu ma prévision saisonnière – prévision que je maintiens par principe mais dont je doute fort à l'heure actuelle – ou si celui-ci se maintient sur sa lancée et nous offre un hiver 2015-2016 comme l’enfant qu’aurait eu 2006-2007 et 2013-2014. En attendant, quel ennui ! mais quel ennui ! D'ailleurs j'ai l'impression que la météo est de plus en plus ennuyeuse. Et comme elle est de plus en plus chaude, on peut se demander légitimement si une planète plus chaude rime avec un climat plus ennuyeux par chez nous. Je m'étais fait la réflexion suivante il y a quelques années : le temps intéressant aux latitudes tempérées découlant de l'importance du conflit entre les masses d'air chaud et les masses d'air froid, et le réchauffement climatique réduisant cet écart chaud-froid en augmentant beaucoup plus la température des régions polaires que celle des régions équatoriales, ne risque pas t-on d'avoir chez nous, à l'inverse des scientifiques qui étaient intervenus dans les médias en nous affirmant que plus chaud = plus d’énergie et donc qu'il fallait s'attendre à plus d'événements violents, ne risque pas t-on d'avoir chez nous, dis-je, un climat plus calme et plus ennuyeux à l'avenir ? D’ailleurs, les années les plus ennuyeuses de ce début de siècle (2014 et 2011) ont été également les plus chaudes, tandis que les plus intéressantes (2013 et 2010) ont été les plus froides. Bon, trêve de théorie simpliste, et concluons ce post... par ma petite /topic/86461-suivi-du-temps-en-ile-de-france/page-34#entry2579020'>rubrique littéraire, où, en cet interminable temps d’automne qui nous concerne, il n’est pas inapproprié de citer un extrait de Novembre de Flaubert (1842) : J’aime l’automne, cette triste saison va bien aux souvenirs. Quand les arbres n’ont plus de feuilles, quand le ciel conserve encore au crépuscule la teinte rousse qui dore l’herbe fanée, il est doux de regarder s’éteindre tout ce qui naguère encore brûlait en vous. Je viens de rentrer de ma promenade dans les prairies vides, au bord des fossés froids où les saules se mirent ; le vent faisait siffler leurs branches dépouillées, quelquefois il se taisait, et puis recommençait tout à coup ; alors les petites feuilles qui restent attachées aux broussailles tremblaient de nouveau, l’herbe frissonnait en se penchant sur terre, tout semblait devenir plus pâle et plus glacé ; à l’horizon le disque du soleil se perdait dans la couleur blanche du ciel, et le pénétrait alentour d’un peu de vie expirante. J’avais froid et presque peur. [...] Elle est triste, la saison où nous sommes : on dirait que la vie va s’en aller avec le soleil, le frisson vous court dans le cœur comme sur la peau, tous les bruits s’éteignent, les horizons pâlissent, tout va dormir ou mourir. Je voyais tantôt les vaches rentrer, elles beuglaient en se tournant vers le couchant, le petit garçon qui les chassait devant lui avec une ronce grelottait sous ses habits de toile, elles glissaient sur la boue en redescendant la côte, et écrasaient quelques pommes restées dans l’herbe. Le soleil jetait un dernier adieu derrière les collines confondues, les lumières des maisons s’allumaient dans la vallée, et la lune, l’astre de la rosée, l’astre des pleurs, commençait à se découvrir dans les nuages et à montrer sa pâle figure.
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Salut, On vient de finir la première décade de décembre, et force est de constater que notre hiver, que je prévois doux mais sans excès tout en le souhaitant froid avec excès, est pour l'instant doux avec excès. Malgré cela, malgré les plus de 10 °C de Tn du premier jour, l'absence de gelées ou les presque 15 °C de Tx de lundi, nous avons eu le droit hier à une journée hivernale digne de ce nom, avec une Tx inférieure à 5 °C – de seulement d'un dixième chez moi certes, mais c'est toujours ça de pris en ces temps funestes. Aussi, c'est en l'honneur de cette journée d'hier, la première Tx < 5 °C de la saison froide, que je poste mon premier message de l'hiver 2015-2016. Voilà, c'était tout. Je n'ai rien d'autre à dire. J'enchaînerais volontiers avec un : « Logiquement, cette première journée hivernale ne devrait pas être la dernière, car même lors de nos plus mauvais hivers on n'en a jamais vu qu'une seule ; pas de panique, l'hiver ne fait que commencer, je suis plutôt confiant pour le mois de janvier, on ne devrait pas revivre le cauchemar de 2013-2014 cette année, etc. » ; mais, avec une Dame Nature que je soupçonne être sur le qui-vive quant à nos écrits de ce genre pour se plaire à démontrer que nos pires cauchemars météorologiques peuvent devenir réalité si l'on a l'outrecuidance de s'en penser à l'abri, je préfère faire abstinence de ce type de propos. À la place, je vous ai fait un joli graphique :
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Jolis cumuls de pluie hier sur l’Essonne ! Météo-France relève, de jeudi soir 19 h à vendredi soir 19 h : 26,8 mm à Orly. 28,2 mm à Brétigny. 35,4 mm à Dourdan. 46,1 mm à Courdimanche. 50,2 mm à Boigneville. Plus on va vers le sud et plus le cumul est important. Mon secteur, qui peinait à atteindre les 10 mm, dépasse aujourd'hui, grâce à de nouvelles pluies, les 40 mm. Joli refroidissement également : 16 °C de Tx jeudi, 7 °C de Tx aujourd'hui samedi ; mais de courte durée si l'on en croit les prévisions. On verra où se situe notre cru 2015 dans le classement des mois de novembre les plus doux... La première place est pour l'instant occupée par novembre 1994 (11,2 °C de moyenne à Orly) mais il est possible que celui-ci la cède à novembre 2015 (13,2 °C de moyenne pour les 20 premiers jours à Orly, soit plus chaud que la moyenne d'octobre pour le moment ! ) ; ça va se jouer à pas grand-chose. On verra par la même occasion l'ampleur de son excédent thermique (la moyenne 1981-2010 d'un mois de novembre à Orly est de 7,5 °C)... On ne restera pas à + 5,7 °C comme actuellement mais on devrait tout de même dépasser les + 3 °C. J'en profite pour faire un petit rappel des écarts thermiques mensuels de la décennie en cours : Pour ceux qui veulent tenter une prévision saisonnière de l'hiver 2015-2016, concentrez-vous sur ce graphique et essayez d'en deviner la suite. Pas évident, n’est-ce pas ? Actu : flotte, vent soutenu et 5,8 °C sur mon balcon.
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Comme on s’y attendait, record de chaleur de Tx aujourd’hui en Essonne. 21,8 °C de maxi à Orly : non seulement un record pour cette période de l'année mais aussi un record mensuel (l'ancien était les 20,5 °C de Tx du 1er novembre 2014). Pareil à Brétigny : 22,1 °C de maxi aujourd'hui, plus chaud que les 20,6 °C du 1er novembre de l'année dernière). Et puis 22,1 °C de Tx à Courdimanche aujourd'hui, contre 20,9 °C l'année dernière.
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14,7 °C de Tn aujourd'hui sur mon balcon : inutile de vous préciser que c'est particulièrement chaud pour un début novembre. Pour la comparaison : 14,7 °C, c’est la moyenne 1981-2010 des Tn d'un mois de juillet à Orly. Orly qui a frôlé ce matin son record de chaleur de Tn pour cette période de l'année (15,0 °C le 3 novembre 2011) avec 14,8 °C de Tn – dans le même temps, Brétigny et Courdimanche ont égalé le leur (14,6 °C). Cet après-midi, la pluie faible a empêché la Tx d'atteindre la barre des 18 °C ; mais demain, avec une prévision MF de 20 °C au plus chaud de la journée, il paraît tout à fait possible de battre un record de Tx. Pour information : à Orly, le plus chaud qu’on ait enregistré pour cette période de l'année est de 20,1 °C de Tx le 6 novembre 1955.
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Eh oui, ça caille ! Heureusement, vos commentaires sur mon précédent message me réchauffent le cœur... Heureusement encore, le chauffage qui a été mis en route dans ma cité depuis hier me réchauffe le corps... Tn de 4,3 °C et Tx de 7,5 °C sur mon balcon aujourd’hui. J'aurais pu avoir une Tx encore plus basse si une éclaircie à la con ne s'était pas pointée vers 13 h. J'aurais ainsi pu être plus proche du record de froid pour cette époque de l'année, qui date du 13 octobre 1975 : 5,4 °C de Tx à Orly ce jour-là*, contre 7,1 °C de Tx aujourd’hui. *La descente d'air froid avait fait enchaîner à la station trois Tx bien basses : 7,3 °C le 11 octobre, 7,4 °C le 12 et 5,4 °C le 13. Gla gla !
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Ton enthousiasme fait plaisir à voir, Pouic. Moi, je le trouve assez banal ce début d'automne. Certes il pleut ; mais je n'ai vu aucun orage, qu’un seul brouillard, et j’ai chopé trois fois la crève*. *C'est ce qui arrive lorsque après trois mois à suer (à ce propos : l'été 2015 fut dans notre belle région le troisième le plus chaud) on enchaîne avec un septembre en dessous des normales saisonnières (–1,6 °C par rapport à 1981-2010). Aussi, en cette belle soirée du 9 octobre où je vide mes cavités nasales des derniers vestiges du rhume qui m’accabla durant sept longs jours, je choisis de résister à la tentation de me rendre à une soirée entre amis pour cette fois pouvoir finaliser correctement ma guérison, et je regarde, pour tromper mon ennui météorologique, un match assez particulier à la télévision... Bonsoir à tous les téléspectateurs. Nous sommes en direct à Orly pour assister au match qui opposera le froid à la chaleur. Pendant que les joueurs du XV de Froid et ceux des Hot Blacks sont encore dans les vestiaires, rappelons à tout hasard, pour ceux qui ne le sauraient pas, la règle du jeu : il s'agit pour chaque équipe de réussir à placer le plus de fois possible un ballon ovale derrière une ligne située à chaque extrémité du terrain et représentant un record de température pour l'époque de l'année en cours ; on attribue 1 point par essai marqué, et 1 point supplémentaire si la transformation est réussie. La durée du match est de 15 ans réglementaires : de 2001 à 2015, et seuls les records quotidiens – indépendamment des limites calendaires par ailleurs – sont autorisés. Ah ! voilà les joueurs qui prennent position sur le terrain. On reconnaît l'équipe du froid à ses fameux maillots bleus, dont l'Ancien Régime et le XIXe siècle ont fait la renommée, et l'équipe de la chaleur par ses maillots rouges, célèbres depuis le Moyen Âge et très en vogue depuis la fin des années 1980. Et c’est parti ! Il est exactement janvier 2001 à ma montre et c'est la chaleur qui attrape le ballon. Celle-ci domine et, hormis durant avril, les tentatives du froid pour le récupérer sont assez ridicules. Joli rattrapage en septembre cependant, où le froid domine toute la période ; mais le ballon repasse hélas sous contrôle de la chaleur durant tout le mois d'octobre. Ça semble à présent (novembre) plus indécis... Avant un nouvel avantage pour le froid qui, malgré une absence d'essai marqué, semble mener le jeu jusqu'au 10 janvier. Mais on sent la chaleur se reprendre en main, et finalement récupérer le ballon. Attention ! ça y est ! La chaleur marque le premier essai du match : Tx de 15,4 °C le 28 janvier 2002. Le ballon ne dépasse que très légèrement la ligne (Tx de 15,3 °C le 5 janvier 1999) mais la dépasse quand même. L'essai est validé, contrairement à la transformation qui, comme vous le voyez chers téléspectateurs, foire complètement. Mais ce n'est pas ça qui va décourager les Hot Blacks, qui gardent un net avantage depuis, pendant que le XV de Froid peine à retrouver un jeu organisé. Et hop ! Nouvel essai de la chaleur, avec cette fois sa transformation réussie : Tx de 34,1 °C le 17 juin 2002. Tn de 21,6 °C le 18 juin 2002. Nous sommes donc pour l'instant à un score de 3 – 0 en faveur de la chaleur, qui continue de garder le ballon plus que jamais à l'heure où je vous parle (dernière décade de décembre). Oh ! Incroyable surprise à l'instant ! Le froid, en cette première quinzaine de janvier, semble subitement très en forme et fait courir la chaleur derrière lui, qui n'a pas compris ce qui lui arrivait. Dommage pour le froid : le joueur qui avait le ballon trébuche et un de l'équipe de la chaleur le lui prend au passage, puis marque un très bel essai : Tx de 16,5 °C le 27 janvier 2003. 1,1 °C derrière la ligne, c'est vraiment pas mal ! Et ça ne semble pas vouloir s'arrêter : le temps s'écoule (mars, avril, mai, juin et juillet) et la chaleur domine toujours sur le terrain. Elle domine à tel point que, chose absolument extraordinaire, 5 essais sont marqués par les Hot Blacks en un laps de temps très court : Tx de 37,9 °C le 5 août 2003. Tx de 39,9 °C le 6 août 2003. Tn de 22,6 °C le 7 août 2003. Tn de 23,5 °C le 11 août 2003. Tx de 40,0 °C le 12 août 2003. Le dernier est d'ailleurs la plus belle action jamais menée par la chaleur depuis que je m'intéresse à ce sport ! Époustouflant ! Je vous propose d'ailleurs de la revoir au ralenti : Quaaaaarrrrrannnnte viiirrgule zérrrro degrés Celsius le douze août deux mille trois. Magnifique ! Et pendant qu'on visionnait le ralenti, un autre essai a été marqué : Tx de 18,9 °C le 23 novembre 2003. Il faut vraiment que le froid se ressaisisse, parce que là... Son avenir dans la compétition risque d'être compromis. Ah ! Il semble sortir de sa torpeur en cette première quinzaine de décembre... Mais fausse joie pour ses supporters : c'est à nouveau la chaleur qui domine à présent (première quinzaine de janvier). Sans surprise, nouvel essai côté Hot Blacks : Tx de 17,4 °C le 5 février 2004. Ah ! En cette seconde quinzaine de février, il semble que le froid m’ait entendu : net avantage dans le jeu avec une chaleur qui n'arrive plus à toucher un seul ballon. Le XV de Froid va-t-il pour autant marquer son premier essai du match ? Et la réponse est : Oui ! Tn de –9,4 °C le 1er mars 2005. Enfin ! Essai côté froid, à la première minute de mars 2005. Et alors que je commentais, que vois-je ? Une brouille entre un joueur de la chaleur et l'arbitre. On dirait qu'ils ne sont pas d'accord sur un essai qui aurait été marqué côté Hot Blacks (Tx de 23,0 °C le 16 mars 2005). Effectivement, l'arbitre a tout à fait raison de ne pas accorder le point, puisque l'arbitrage climato nous indique que ce n'est pas un record battu mais un record égalé (Tx de 23,0 °C le 17 mars 1990). Le match peut donc reprendre... La chaleur va pouvoir arrêter de rouspéter, avec un nouveau point supplémentaire : Tx de 31,5 °C le 27 mai 2005. Puis un autre : Tx de 34,7 °C le 20 juin 2005. Puis 3 autres : Tx de 23,7 °C le 27 octobre 2005. Tx de 23,7 °C le 30 octobre 2005. Tn de 15,1 °C le 31 octobre 2005. Puis 2 autres : Tn de 19,6 °C le 3 septembre 2006. Tn de 18,6 °C le 14 septembre 2006. Mais que fait le froid ? Tn de 15,9 °C le 23 octobre 2006. Il semble complètement dépassé par l'écrasante supériorité de la chaleur, particulièrement en forme en cette fin de première mi-temps. Tn de 12,7 °C le 19 janvier 2007. Aïe ! En plein hiver ! Fait mal aux fesses celui-là ! Tn de 25,8 °C le 14 avril 2007. Tn de 27,6 °C le 15 avril 2007. Tn de 28,5 °C le 25 avril 2007. Les climato-sceptiques sont motivés en tout cas ; on les entend toujours très fort dans le stade, malgré ce qui s'y passe ! Ah, il semblerait qu'il y ait un problème, puisque l'un d'entre eux est descendu pour courir tout nu sur le terrain affublé d'une pancarte. Nous allons zoomer sur cette pancarte pour connaître le motif de sa protestation ; il y est écrit : « Tx de 29,4 °C le 16 avril 1949 ! » Manifestement, il s'agit d'une personne qui conteste la validité des records de ce mois d'avril 2007, et qui ne sait pas qu'on considère comme fiables seulement les températures relevées à partir de 1950. En attendant que la sécurité l'expulse, la chaleur marque un nouvel essai, avec transformation réussie : Tx de 35,8 °C le 19 août 2009. Tn de 21,8 °C le 20 août 2009. Mais que se passe-t-il encore ?! Cette fois, deux personnes sont descendues dans le stade et courent toutes nues sur la pelouse : l'une déguisée en avion et avec un fumigène, l'autre avec une harpe. Ah, d’accord ! on me dit dans l'oreillette qu'il s'agirait de deux individus prétendant que les chemtrails et le projet HAARP sont responsables du réchauffement climatique, et donc que le match est truqué. Eh bien truqué ou pas, le match ne semble pas en être perturbé et continue, avec un deuxième essai pour le XV de Froid : Tx de 7,4 °C le 11 mai 2010. La chaleur réplique : Tn de 13,7 °C le 13 novembre 2010. Oh ! Extraordinaire domination du froid de fin novembre à début janvier ! Mais malheureusement toutes ces belles actions resteront vaines : aucun essai marqué. Même chose côté chaleur durant tout le printemps 2011, avant une reprise régulière des points inscrits par les Hot Blacks : Tx de 36,0 °C le 27 juin 2011. Tn de 21,9 °C le 21 août 2011. Tn de 15,0 °C le 3 novembre 2011. Tn de 11,9 °C le 1er janvier 2012. Tx de 23,6 °C le 16 mars 2012. Tx de 38,2 °C le 18 août 2012. Et puis un nouvel essai contesté, mais côté froid cette fois-ci : Tn de 5,8 °C le 1er septembre 2012. L'arbitrage climato nous indique un record égalé et non battu, au regard du 5,8 °C de Tn du 1er septembre 1986. L'essai n'est donc pas validé. On peut voir la tristesse sur le visage des joueurs du XV de Froid. Tn de 12,7 °C le 23 décembre 2012. Aïe ! À deux jours de Noël, c'est rageant ! En plus... Oui ! Belle récupération du ballon par le froid ! On dirait que ça va passer la ligne ! Et ça paaaaaasse ! Magnifique essai marqué par le froid : Tx de –1,6 °C le 12 mars 2013. Tn de –7,7 °C le 13 mars 2013. Transformation réussie qui plus est ! Et ce n'est pas fini : nouveau point supplémentaire pour le froid en ce printemps 2013 : Tx de 9,1 °C le 24 mai 2013. On sent la pleine maîtrise du jeu en ce premier semestre 2013 du côté froid ; ça fait plaisir de voir une équipe qui ne lâche pas le morceau, même en fin de match. La chaleur, quant à elle, semble infatigable, et ce quelle que soit la période de l'année : Tx de 33,0 °C le 5 septembre 2013. Tx de 21,4 °C le 9 mars 2014. L'issue du match approche, et le froid reste toujours combatif : Tn de 6,0 °C le 21 août 2014. Tout comme la chaleur : Tx de 39,0 °C le 1er juillet 2015. Voilà. Chers téléspectateurs, le match est terminé. Nous espérons que vous avez passé un agréable moment en notre compagnie. Avant de vous quitter, nous vous rappelons le score final du match : Froid : 6 – Chaleur : 36