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kristopoff

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Tout ce qui a été posté par kristopoff

  1. Cetaumatix78 : L'hiver daignera-t-il enfin se montrer après le 15 février ? Kristopoff : Oui. Je pense que l'hiver va se montrer en décembre 2014, donc effectivement après le 15 février. Suivi du temps en Île-de-France, /topic/83781-suivi-du-temps-en-ile-de-france/#entry2291991'>2 février 2014. Comme quoi... il n'y a pas que l'étude des oscillations (ou compensations) qui fonctionne en prévisions saisonnières ; balancer des trucs au hasard, ça marche aussi ! L'hiver est donc arrivé pile à l'heure, en même temps que le mois de décembre, avec un ciel couvert de stratus et une température maximale ne dépassant pas les 4 °C cet après-midi ; ce qui aurait d'ailleurs pu être la première Tx < 5 °C de la saison si Dame Température avait joué au yo-yo moins fort cette nuit. En effet, hier, après un premier maximum à 5 °C durant l'après-midi, la température est remontée jusqu'à 6 °C vers 23 h, est redescendue ensuite au gré d'une éclaircie nocturne jusqu'à 1 h, puis a regrimpé jusqu'à 8 °C vers 4 h ; à 6 h UTC (7 h), il faisait encore entre 5 °C et 6 °C chez moi. Quant à l'automne écoulé, il s'agit du deuxième le plus chaud depuis au moins 1950 à Orly : 14,5 °C pour l'automne 2006. 14,1 °C pour l'automne 2014. 13,6 °C pour l'automne 2011. 13,4 °C pour l'automne 2005. 13,1 °C pour l'automne 2009. Son mois de novembre n'est pas en reste et arrive en quatrième position sur le podium : 11,2 °C pour novembre 1994. 10,1 °C pour novembre 1984. 10,1 °C pour novembre 2009. 9,9 °C pour novembre 2014. 9,6 °C pour novembre 1963. 9,6 °C pour novembre 2011.
  2. Ce n'est pas améliorer les mesures que de passer du système MF au système 0 h - 0 h. Je l’avais démontré dans trois messages postés il y a quatre ans sur ce topic : /topic/61503-tn-et-tx/?p=1391070'>http://forums.infoclimat.fr/topic/61503-tn-et-tx/?p=1391070
  3. Faut pas. En climatologie, on n'est pas au jour près. Le vrai record de chaleur pour cette période de l'année est de presque 24 °C et date du 30 octobre 2005 ; ce qui d'une part fait passer le record de chaleur potentiel d'un mois de novembre à environ 23 °C et d'autre part rend notre 21-22 °C d'aujourd'hui remarquable mais non exceptionnel. Tout aussi remarquable : la température moyenne de ce mois d'octobre 2014. Si l'on établit le classement des mois d'octobre les plus chauds qu'on ait enregistrés depuis au moins 1945, celui-ci arrive en cinquième position, prenant la place de celui de l'année dernière : 15,7 °C pour octobre 2005. 15,3 °C pour octobre 2001. 15,0 °C pour octobre 2006. 15,0 °C pour octobre 1995. 14,5 °C pour octobre 2014. 14,1 °C pour octobre 2013. (Chiffres calculés à partir des relevés de la station météo d'Orly.) On notera que ce classement a des allures de réunion réservée au mois d'octobre récents. Je me demande bien ce que Dame Nature nous mijote pour novembre...
  4. kristopoff

    Orthographe

    Voire même. J'avoue que ce terme est comme nécessaire en plusieurs rencontres, et qu'il a tant de force pour imprimer ce en quoi on l'emploie ordinairement, que nous n'en avons point d’autre à mettre en sa place, qui fasse le même effet. Néanmoins il est certain qu'on ne le dit plus à la Cour, et que tous ceux qui veulent écrire purement, n'en oseraient user. Pour moi, je ne le condamne point aux autres, mais je ne m'en voudrais pas servir, à cause qu'il y a deux sortes d'usages : le commun, et l'excellent ; et que je ne voudrais pas user d’une façon de parler, que l'excellent usage eût condamnée. Et l'on a beau se plaindre de l'injustice de cet usage, il ne faut pas laisser de s'y soumettre, encore qu'on le croie injuste. J'ajouterai, que ceux qui ont coutume de s'en servir, ne pensent pas s’en pouvoir passer, et que ceux qui s’en servent jamais, ne s'aperçoivent pas qu'ils en aient besoin. « Et même » tout seul fait à peu près le même effet, comme si l'on dit : ce remède est inutile, voire même pernicieux ; on peut dire aussi : ce remède est inutile, et même pernicieux. Il est vrai qu'il est un peu plus faible. Vaugelas, le Canada Goose du XVIIe siècle. J'ajoute qu'on ne dit jamais « voire même » car, comme tu l'as dit, « voire » veut dire « et même », ce qui donnerait « et même même ». Canada Goose, celui du XXIe siècle. Le Canada Goose de notre époque est plus radical.
  5. kristopoff

    Orthographe

    Oh, mais il ne me semble pas avoir dit le contraire. Le 0 % de fautes d’orthographe, c'est quasi impossible (sauf si tu t'appelles Appollondu75) ; donc il faut forcément trouver un juste milieu, mais qui ne serait pas placé pile au milieu comme dans la blague finale de mon post. Si tu écris « cauchemard » au lieu de « cauchemar », ça ne gêne personne. Enfin je crois... Je taquine un peu Cotissois, mais c'est parce qu'il m'a relancé avec son « trop réactionnaire » alors que j'étais passé à autre chose que ce débat. Mais là c'est promis : j'arrête. Canada Goose et Thundik81: merci pour vos réponses complètes à ma question.
  6. kristopoff

    Orthographe

    Je vois que je ne suis pas le seul à faire du comique d'exagération... Justement, j'ai une question (elle a peut-être été déjà posée mais tant pis) : Dans les topics de prévision, il y a un mot qui revient souvent, c'est le pluriel du mot « scénario ». Qu'est-ce qui est le plus correct, écrire « scénarios » ou « scénarii » ?
  7. kristopoff

    Orthographe

    Tu as tout à fait raison. Canada Goose et Kristopoff sont de vilains réactionnaires qui, sous prétexte que la langue française est belle et fonctionne très bien depuis des siècles, veulent la conserver telle qu’elle est. Cette attitude rétrograde, qu’on peut raisonnablement qualifier d’extrémiste, est des plus stupides qui soit. J’irais même jusqu’à dire que cet excès d'amour pour notre langue constitue une idéologie totalitaire qui pourrait faire replonger la France dans les heures les plus sombres de son histoire. Qui sait ce qui arriverait avec de telles personnes à la tête de l’Éducation nationale ? Les conséquences pourraient être dramatiques : nous pourrions voir les enfants qui font des fautes d'orthographe à l'école se faire amputer d'une main ; nous assisterions, impuissants, à l'édification de camps de concentration pour les personnes commettant des erreurs de syntaxe ou de conjugaison ; camps où, derrière l'inscription de façade « Le Bescherelle rend libre », se dissimulera l'extermination totale des dyslexiques, des malades mentaux et de Franck Ribéry. Ce qui n'est pas rassurant, c'est de constater la montée en puissance de ces idées nauséabondes qui peu à peu envahissent notre espace de discussion. Lorsque Kristopoff a posté son /topic/16021-orthographe/page-35#entry2396504'>message du 11 septembre – 11 septembre : encore un signe ! –, véritable pamphlet de haine dans lequel il n'hésite pas à affirmer la supériorité de la race des gens qui écrivent bien sur celle de ceux qui font des fautes d'orthographe, pas moins de onze personnes ont cliqué sur « J'aime » ! Quant à Canada Goose, cet intégriste de la langue française, ce fasciste du verbe, ce dictateur des lettres, cette bête immonde qui par sa méchanceté ferait passer les disciples du marquis de Sade pour des enfants de chœur, il ne rate pas une occasion dans ses écrits de déverser son fiel sur ces pauvres Québécois qu’il stigmatise en les traitant d’illettrés, eux dont le seul crime est de l'avoir accueilli chaleureusement dans leur pays. Qu'on se le dise : ce type est animé par la haine ! la haine de son époque, la haine de l'autre, la haine de celui qui ne maîtrise pas le français et l'orthographe comme lui. En plus, ce truc de regretter le passé est ridicule. Il faut évoluer. Regretter une époque où ça allait bien sous prétexte qu’aujourd’hui ça va mal ne peut être qu'un signe de mauvaise santé mentale. Si on remonte loin dans le passé, on arrivera à l’époque des dinosaures, où la langue française n’était qu’un dialecte se limitant à des « RRrrr ! » et à des « GRrrr ! » – tout dépend si on fait l'accord avec l’auxiliaire ou pas. Et puis le fameux « nivellement par le bas » dont ils nous rabâchent les oreilles sans arrêt, j'ai beau regarder partout autour de moi (éducation, arts, politique, médias...) je ne le vois pas ! Toutefois, il ne faudrait pas tomber dans l'extrême inverse : celui des individus qui veulent détruire la langue française en la transformant en vulgaire mélange de franglais et de langage SMS, et qui considèrent Allô ! Non mais allô, quoi ! de Nabilla comme une œuvre littéraire plus intéressante que Les Liaisons dangereuses de Laclos. Il faut un juste milieu. L’idéal serait donc de détruire la langue française, mais seulement à moitié.
  8. kristopoff

    Orthographe

    Juste après avoir posté mon message, je me suis fait la remarque que j'avais oublié de prendre en compte les accents régionaux. Je me suis alors dit : « J'ai la flemme de me reprendre ; je laisserai Cotissois 31 le faire. » Ça n'a pas loupé.
  9. kristopoff

    Orthographe

    Moi non plus ; et ce parce que la prononciation de « était » n'est pas la même que celle de « été ». Là, on n’est plus dans le simple problème d'orthographe. Ça me fait penser, même si c'est moins grossier, à la fameuse distinction de prononciation entre le passé simple et l'imparfait à la première personne du singulier pour les verbes du premier groupe : Un jour, je relevai une température de -13 °C. Quand j'étais jeune, je relevais souvent des températures inférieures à -10 °C. Dans la première phrase on prononce « relevé » (passé simple) alors que dans la seconde on prononce « relevè » (imparfait). Quant à la distinction d'orthographe associée, elle peut changer le sens de la phrase : Je relevai la température à midi. Je relevais la température à midi. Dans la première phrase, la personne effectue exceptionnellement son relevé de température à midi (au lieu de 6 h UTC en temps normal, lorsqu'elle ne fait pas la grasse matinée j’imagine) ; alors que dans la seconde phrase, la personne indique qu'elle avait l'habitude d'effectuer son relevé de température à midi. Dans la mesure où « sûrement » provient du mot « sûr » et non du mot « sur » (deux mots qui expriment deux choses totalement différentes), il est illogique de vouloir virer l'accent circonflexe. Quand on pense que la réforme de 1990 l’a fait au nom de la lutte contre « l'emploi incohérent et arbitraire de l'accent circonflexe » (Cf. le document que tu as mis en lien, page 11) ...
  10. kristopoff

    Orthographe

    Cet article, que je trouve intéressant, me conforte dans ma vision des choses : la langue, à la base trop complexe et mal fichue, a évolué jusqu’au XIXe siècle pour s'améliorer et devenir la belle langue française qu'on connaît aujourd'hui ; on l'a longtemps enseigner correctement à l'école ; ensuite l'enseignement a changé ; aujourd'hui on pleurniche parce qu’on la trouve trop difficile, ce qu'on ne faisait pas avant ; et la solution proposée est un nivellement par le bas (au lieu de renforcer l’instruction on préfère dégrader l'orthographe). Logique. C'est parce que ceux que tu crois être les élites ne sont pas les vraies élites. Pourquoi « hélas » ? Tu tiens vraiment à vivre jusqu'en 2600 ? avec le réchauffement climatique qui fera passer l’époque actuelle pour une période glaciaire ? Évidemment que ce n'est pas aussi simple. Le novlangue est une caricature et 1984 un roman de science-fiction. La paupérisation du langage se perçoit surtout dans la langue vivante chez les nouvelles générations et non dans les dictionnaires, dont le volume continue d'augmenter. Il n'y aura jamais comme dans le roman un service du ministère spécialisé dans la destruction de mots ; ça serait trop grossier pour fonctionner. La réalité est plus subtile : on préfère inventer de nouvelles expressions désignant les choses de manière plus vagues et s'arranger pour que les gens les utilisent (les mettre à la mode), en délaissant les anciennes qui étaient plus précises. La pilule passe mieux ainsi. De même, la Police de la Pensée de 1984 n'est que la caricature de ce qu'on appelle dans la réalité le politiquement correct. Oui, les nouvelles technologies représentent un espoir de voir l'orthographe s'améliorer. Autre exemple que celui des smartphones : lorsque tu écris avec un logiciel de dictée vocale, il n'y a presque pas de faute. Tu as juste besoin de corriger les homophones qui sont mal passés, les mots oubliés quand tu as parlé trop vite ou mal articulé, et les fautes d'accord ; mais au niveau de l'orthographe et même de la conjugaison, c'est nickel. Et encore, je parle des logiciels actuels ; peut-être que dans 10 ou 20 ans ce type de technologie arrivera même à corriger automatiquement les fautes d'accord. Avoue que c'est quand même minoritaire : la plupart du temps, les gens aux raisonnements pauvres sont également ceux qui écrivent le plus mal ; et vice versa. Et puis ton petit numéro régulier où tu te la joues porte-parole des nuls en orthographe qui milite pour que le fond prime sur la forme n'est pas crédible pour deux raisons : La première, c'est que ton orthographe, à l'instar de celle d'un Cirrus007, est tout à fait acceptable dans la mesure où les fautes que tu commets ne sont pas choquantes et ne gênent pas la compréhension du texte. Ce n'est pas chez toi qu'on lira des « sa » en guise de « ça » par exemple. La seconde, c'est que tu t'opposes à personne en nous disant que le fond est plus important que la forme ; on est tous d'accord là-dessus. L'orthographe n'est d'ailleurs qu'une partie de la forme ; c'est la forme de la forme. Et puis peut-être que je me trompe mais j'ai impression que tu exagères en employant des termes comme « traumatisé » ou « j'en ai beaucoup souffert ». J'ai moi aussi été un habitué des 0/20 en dictée durant mes premières années de collège (j’étais loin d'être le seul de la classe d'ailleurs) avant de me mettre à lire (des bandes dessinées certes, mais ça aide quand même) et ça ne m'a pas traumatisé. Bon, en même temps, je te concède le fait que mes profs étaient plus humains que les tiens : ils ne nous collaient pas des notes négatives.
  11. kristopoff

    Orthographe

    Comme la météo n'est pas très intéressante en ce moment, c'est l'occasion pour moi de venir écrire un coup dans ce bon vieux topic orthographe – ça faisait longtemps. Non, le cerveau n'est pas capable de s'adapter à chaque situation. Dans certaines d'entre elles, nombreuses sur le net mais heureusement peu fréquentes sur Infoclimat, la lecture est très pénible et vire au décodage. Du coup, le cerveau, trop occupé à déchiffrer, n'arrive pas à saisir le sens du texte. Ce n'est pas acceptable. Celui qui écrit, et donc veut être lu, doit avoir le respect envers ses lecteurs d'écrire convenablement pour ne pas les fatiguer inutilement – on ne lui demande pas d'être un dieu vivant de la langue française, mais simplement d'éviter les fautes trop grossières ou trop nombreuses. Est-ce trop demander ? Apparemment oui. Comme je le disais dans un précédent message, il ne faut pas oublier que le but de la communication, qu'elle soit orale ou écrite, est de se faire comprendre. Si on n'a pas les mêmes codes, ça ne peut pas fonctionner. Autrement dit, si chaque flemmard adapte le français à ses propres lacunes sous prétexte que la langue est trop compliquée, on ne va pas s'y retrouver. Alors, sauf exception (dyslexie, maladie mentale...), c'est à chacun de faire un minimum d'efforts pour s'habituer à bien écrire. Et comme la lecture de textes bien écrits entraîne l'écriture de textes bien écrits, ça ne peut que faire remonter le niveau général. En plus, avec l'informatique, c'est plus simple d'éviter les fautes, et plus rapide de les corriger. Donc beaucoup d'excuses arguées çà et là ne tiennent pas la route. Mais c’est tellement plus facile de ne rien fout.re et d’estimer que c'est aux autres de s'adapter, en se réfugiant derrière le pseudo-concept de tolérance ou le faux argument de l’époque qui évolue ; c'est tellement plus facile, et tellement plus à la mode, de se complaire dans la médiocrité plutôt que d'essayer d'élever son niveau. N'oublions pas que le langage structure la pensée, et donc que les subtilités de l’esprit s’expriment et se transmettent par les subtilités de la langue. Ce n'est par conséquent pas inutile, d'un point de vue intellectuel, y compris dans les disciplines scientifiques, où la rigueur est de mise, de maîtriser la langue. Certaines fautes d'orthographe indiquent que celui qui les commet n'a pas tout compris à la langue et que ce n’est pas très bien ordonné dans sa tête. La langue française évolue, c'est vrai ; mais jusqu'ici elle évoluait dans le bon sens car elle s'enrichissait. Mais à notre époque, époque grossière qui voit le raffinement comme ringard et l’orthographe comme offensant, époque où « intello » est une insulte dans les cours de récré, la langue française s’appauvrit. Ça commence par l'orthographe, et ça finit en simplifications syntaxiques et de vocabulaire. Et plus notre langue va se simplifier, plus on deviendra stupide. Quand je pense que des mots comme « lol » sont rentrés dans le dictionnaire, ça me sidère. Ce qui est désespérant avec l'appauvrissement de la langue d'un côté et son invasion progressive par l'anglais de l'autre, c'est que les Français, quand ils n'y sont pas indifférents, au mieux trouvent cela amusant, au pire en sont fiers. L'abrutissement des masses orchestré fait que voir sa culture mourir à petit feu n'émeut pas grand monde. Et plus simples. Ayant eu la « chance » de me trouver en bordure d'un changement de programme, lorsque j'ai redoublé une classe au lycée, le constat fut flagrant : le nouveau programme avait été allégé. À l'époque j'en étais content : ça a permis au mauvais élève que j'étais d'avoir son bac S sans faire trop d'efforts ; mais aujourd'hui je vois les choses différemment. Au contraire, si on change trop la langue française, on se coupera de notre passé culturel (de nos racines) et on ne pourra plus lire de grands auteurs comme Balzac ou Stendhal – qui nous paraîtront s'exprimer dans une langue étrangère – sans passer par une traduction moderne qui fera perdre en subtilités. C'est un peu comme si on changeait la façon de faire les relevés météo tous les 10 ans par exemple, en utilisant des appareils de mesure de moins en moins précis. C'est complètement stupide. Pourquoi vouloir changer ce qui fonctionne à merveille depuis des siècles ? Pourquoi dès qu'une chose est ancienne elle est considérée comme ringarde ? Les gens ont trop tendance à confondre évolution (ou modernisation) avec amélioration. Ce que tu décris ressemble étrangement au novlangue, l'une des méthodes d'abrutissement de la population utilisée par l'État totalitaire dans le célèbre roman 1984 de George Orwell. Extrait de sa définition Wikipédia : Le principe est simple : plus on diminue le nombre de mots d'une langue et plus on fusionne les mots entre eux, plus on diminue le nombre de concepts avec lesquels les gens peuvent réfléchir en éliminant les finesses du langage, plus on rend les gens incapables de réfléchir, et plus ils raisonnent à l'affect. La mauvaise maîtrise de la langue rend ainsi les gens stupides et manipulables par les instruments de propagande massifs tels que la télévision. Bref, certains, au lieu de jouer les branchés ou les rebelles envers des normes linguistiques qu'ils estiment trop complexes et dépassées, feraient mieux de méditer là-dessus.
  12. Ça y est, l'été est fini ; c'est l'heure du bilan. En utilisant les relevés d'Orly pour les températures et les précipitations, et ceux de Melun pour l'ensoleillement, le tout par rapport à la norme 1981-2010, ça donne : Juin : +0,2 °C pour les températures, +30 % pour les précipitations et +27 % pour l’ensoleillement. Juillet : +0,2 °C pour les températures, +126 % pour les précipitations et -22 % pour l’ensoleillement. 4ème mois de juillet le plus arrosé à Orly : 196,4 mm en juillet 2001. 149,0 mm en juillet 2000. 134,0 mm en juillet 1988. 131,2 mm en juillet 2014. 100,3 mm en juillet 1980. Août : -2,0 °C pour les températures, +62 % pour les précipitations et -24 % pour l’ensoleillement. 5ème mois d’août le plus arrosé à Brétigny : 149,6 mm en août 2007. 129,8 mm en août 1963. 125,4 mm en août 2008. 122,0 mm en août 1997. 109,5 mm en août 2014. Mois d’août aussi frais que celui de 2006 à Orly : À noter : record de froid d'un mois d'août le 21 à Orly (6,0 °C de Tn). Été 2014 : -0,5 °C pour les températures, +76 % pour les précipitations et -7 % pour l'ensoleillement. Été le plus arrosé à Brétigny : 282 mm pour l'été 2014. 273 mm ~ pour l'été 2011. 272 mm pour l'été 2007. 269 mm pour l'été 1958. 263 mm pour l'été 1997. 5ème été le plus arrosé à Orly : 302 mm pour l'été 2007. 295 mm pour l'été 2001. 295 mm pour l'été 1951. 290 mm pour l'été 2011. 278 mm pour l'été 2014. L'été est fini, disais-je, et j'en suis bien aise. Je l'ai trouvé assez infecte, avec cette humidité permanente qui, à l'exception de deux semaines en juin, ne nous a jamais lâché. Mention spéciale pour la chaude période de la mi-juillet à début août, où ces trois semaines de moiteur dégueulasse furent assez pénibles. Côté orage : la foudre a brillé par son absence, puisque je m'en sors avec un nombre de photos d’éclairs d'environ zéro – le jour et la nuit par rapport à l'été dernier ; mais ce n'est pas grave, on ne gagne pas à chaque fois à la loterie kéraunique. Et puis il y a la prédiction saisonnière pour me consoler : j'avais annoncé un été médiocre et il a bien eu lieu. Place à l'automne à présent, en espérant qu'il ne soit pas thermiquement trop déficitaire, histoire que le stock ne soit pas épuisé pour l'hiver. Pour le moment, ce premier jour de septembre est mitigé : la matinée fut belle mais l'après-midi est nuageuse.
  13. Record de froid ce matin à Orly ! 6,0 °C de Tn en ce 21 août, c’est la température la plus basse qu’on ait enregistrée (depuis 1950) pour cette période de l’année. D'habitude, les températures de ce calibre se produisent un peu plus tard... 6,0 °C le 31 août 1986. 6,1 °C le 26 août 1966. 6,4 °C le 26 août 1993. 6,5 °C le 29 août 1963. 6,7 °C le 31 août 1957. 6,8 °C le 28 août 1998.
  14. J'étais dessous ; j'ai eu le droit à des coups de tonnerre et à une forte pluie pendant un quart d'heure (de 19h15 à 19h30), accompagnée de rafales de vent à un moment et aussi de grêle pendant deux bonnes minutes (grêlons d'environ 1 cm de diamètre). Ça m'a permis, en plus de voir un beau spectacle, de passer de 29 °C à 20 °C.
  15. Un orage vient de passer. Ça a duré une demi-heure, durant laquelle j'ai eu le droit à une forte pluie et une activité électrique se renforçant progressivement (peu de coups de tonnerre en début d'orage ; très fréquents en fin d'orage), avec même deux impacts de foudre proches.
  16. Non, j'ai déjà annoncé un été médiocre* à mon entourage en avril-mai ; je ne vais pas refaire une prédiction en plein mois de juillet. * Notons que ce qu'il y a de bien avec le mot médiocre, c'est que ça signifie à la fois être dans la moyenne et être en dessous de la moyenne ; donc je n'ai qu'une chance sur trois de me planter sur ce coup-là. Voyez comme une bonne connaissance de la langue française peut améliorer vos capacités de prévisionniste ! Belle fraîcheur estivale ces derniers jours, et ça me fait plaisir (plus je vieillis et moins je supporte la chaleur). Voici quelques Tx relevées sur mon balcon : Mardi : 19,6 °C. Mercredi : 17,2 °C. Jeudi : 15,4 °C. Aujourd'hui : 19,5 °C. Celle de jeudi a rejoint ma collection personnelle Fraîcheur de juillet qui comprend mon 15,6 °C de Tx du 1er juillet 2002 et mon 15,1 °C de Tx du 19 juillet 2011. Du côté des précipitations, ma commune atteint les 50 mm pour ce mois-ci, avec notamment 15 mm pour la pluie de mercredi après-midi et la nuit qui suivit, et 14 mm pour celle de cette nuit (à partir de 4 h du matin). Je termine par ma traditionnelle petite /topic/84074-suivi-du-temps-en-ile-de-france/page-11#entry2328931'>rubrique littéraire , avec cette fois-ci un extrait du Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas : Au bout d’une heure, Edmond se réveilla sous le grondement d’un immense coup de tonnerre : la tempête était déchaînée dans l’espace et battait l’air de son vol éclatant ; de temps en temps un éclair descendait du ciel comme un serpent de feu, éclairant les flots et les nuages qui roulaient au-devant les uns des autres comme les vagues d’un immense chaos. [...] Une roche qui surplombait offrit un abri momentané à Dantès, il s’y réfugia, et presque au même instant la tempête éclata dans toute sa fureur. Edmond sentait trembler la roche sous laquelle il s’abritait ; les vagues, se brisant contre la base de la gigantesque pyramide, rejaillissaient jusqu’à lui ; tout en sûreté qu’il était, il était au milieu de ce bruit profond, au milieu de ces éblouissements fulgurants, pris d’une espèce de vertige : il lui semblait que l’île tremblait sous lui, et d’un moment à l’autre allait, comme un vaisseau à l’ancre, briser son câble, et l’entraîner au milieu de l’immense tourbillon. Il se rappela alors que depuis vingt-quatre heures il n’avait pas mangé : il avait faim, il avait soif. Dantès étendit les mains et la tête, et but l’eau de la tempête dans le creux d’un rocher. Comme il se relevait, un éclair qui semblait ouvrir le ciel jusqu’au pied du trône éblouissant de Dieu illumina l’espace ; à la lueur de cet éclair, entre l’île de Lemaire et le cap Croisille, à un quart de lieue de lui, Dantès vit apparaître comme un spectre glissant du haut d’une vague dans un abîme, un petit bâtiment pêcheur emporté à la fois par l’orage et par le flot ; une seconde après, à la cime d’une autre vague, le fantôme reparut, s’approchant avec une effroyable rapidité. Dantès voulut crier, chercha quelque lambeau de linge à agiter en l’air pour leur faire voir qu’ils se perdaient, mais ils le voyaient bien eux-mêmes. À la lueur d’un autre éclair, le jeune homme vit quatre hommes cramponnés aux mâts et aux étais ; un cinquième se tenait à la barre du gouvernail brisé. Ces hommes qu’il voyait le virent aussi sans doute, car des cris désespérés, emportés par la rafale sifflante, arrivèrent à son oreille. Au-dessus du mât, tordu comme un roseau, claquait en l’air, à coups précipités une voile en lambeaux, tout à coup les liens qui la retenaient encore se rompirent, et elle disparut, emportée dans les sombres profondeurs du ciel, pareille à ces grands oiseaux blancs qui se dessinent sur les nuages noirs. En même temps un craquement effrayant se fit entendre, des cris d’agonie arrivèrent jusqu’à Dantès. Cramponné comme un sphinx à son rocher, d’où il plongeait sur l’abîme, un nouvel éclair lui montra le petit bâtiment brisé, et parmi les débris des têtes aux visages désespérés, des bras étendus vers le ciel. Puis tout rentra dans la nuit, le terrible spectacle avait eu la durée de l’éclair.
  17. Une sortie dans ma cage d'escalier m'a permis de mesurer l'impact sur mon abri météo du passage de grêle de lundi dernier : http://nsa33.casimages.com/img/2014/06/16/140616045426187757.jpg Un joli petit trou de 2 à 2,5 cm de diamètre en plein sur le toit. Je voulais faire la permutation avec l'autre abri pour début juin ; j'ai bien fait d'attendre quelques jours. Pas de dégâts apparents sur ma commune sinon ; il faut dire que les gros grêlons n’ont concerné qu'une petite partie de la ville. Chez Fred Decker par exemple, qui habite à 2 km à l'ouest de chez moi, ils n'ont pas dépassé 1 cm de diamètre. Rien à voir avec ce qui s'est passé du côté de Cerny (91) où les grêlons avaient la taille d'une balle de tennis ! http://www.le-republicain.fr/faits-divers/3052-des-grelons-comme-des-balles-de-tennis La grêle est vraiment le phénomène local par excellence.
  18. Salut les supercellulophiles, Ça faisait longtemps que je n'avais pas posté, distrait par d'autres occupations et faute d'intérêt météorologique, mais là, ces derniers jours, très animés sur la région, méritent que ma plume s'y attarde. On a beaucoup parlé du débarquement allié d'il y a 70 ans, mais c'est surtout le débarquement de l'été qui s'est fait remarquer en ce 6 juin : alors que la veille on n'atteignit même pas les 20 °C et que le matin à l'aube on releva 7 °C, la Tx ce jour-ci s'est hissé à 28 °C, installant une chaleur moite qui ne nous a toujours pas vraiment quitté à l'heure actuelle. Le lendemain, rien à signaler dans la journée à part un peu de pluie dans la matinée mais durant la nuit qui suivit, j'ai été réveillé – un quart d'heure trop tard pour le voir arriver – vers 2 h 30 par mon premier vrai orage de l'année. Dimanche soir : alors que des supercellules traversaient l'ouest de la région – pas de chance pour Mash d'ailleurs : pour une fois qu'un gros orage passe par chez lui, il faut qu'il soit absent –, que dalle chez moi en dehors de nombreux flashs et de quelques éclairs extranuageux lointains que j'ai pu observer vers 0 h-1 h. Lundi, jour le plus intéressant : j'ai été réveillé – à nouveau un quart d'heure trop tard – vers 7 h 30 par un orage. Ayant peu dormi et constatant que les orages se pointent à chaque fois que je dors, je décide de faire une sieste en début d'après-midi ; mais la tactique échoue : je ne réussis qu'à obtenir 3 coups de tonnerre durant de la pluie vers 15 h-16 h. La nuit qui suivit fut plus captivante. Me souvenant que parmi les nombreux soucis que j'ai eu ces dernières semaines on peut compter la mort de ma voiture, je fais le vœu, en entendant les premiers coups de tonnerre vers 23 h, que mon quartier soit touché par des grêlons de 5 à 10 cm de diamètre. Ça n'a pas été exaucé, mais j'ai quand même senti que Dame Nature avait essayé : vers 23 h 35, en plus du bruit de la pluie, je discerne celui de quelques grêlons sur la carrosserie des voitures garées en dessous de ma fenêtre d'observation ; et entre 23 h 40 et 23 h 43, ce sont des grêlons de 2-3 cm de diamètre qui caillassent ma cité. Il n'étaient pas très nombreux car la pluie restait majoritaire, mais ce fut une joie immense de retrouver des sensations pas perçues depuis 15 ans. Vers 0 h l'orage prend fin mais un deuxième, non grêligène cette fois, débute un quart d'heure plus tard. Celui-ci durera jusqu'à 1 h 30 environ, avant un petit dernier beaucoup trop à l'est vers 2 h. Mardi : trois nouveaux orages en première partie de journée – dont deux qui ne font que me frôler – qui, à l'instar de tout ce qui s'est produit ces derniers jours chez moi, ne m'offre rien d'extraordinaire en termes de pluie ou d’éclairs : quasi-absence d'impacts de foudre et intensité pluvieuse jamais vraiment très forte. P.-S. – Merci d'avoir posté des photos et des vidéos de gros grêlons ; certaines sont impressionnantes. On dit souvent que plus le contraste thermique est grand et plus la perturbation est violente ; ce ne sont pas ces derniers jours qui vont contredire cet adage (19 °C à Brest et 37 °C à Strasbourg lundi après-midi par exemple).
  19. Et hop, la pluviométrie de ce mois d'avril a été ramenée à la normale ici. (On était à 0,3 mm de cumul il y a une semaine ; beau rattrapage de Dame Nature !) La journée a débuté par un ciel plutôt bleu, qui s'est couvert vers 9 h 30. Quatre heures plus tard a eu lieu une courte éclaircie, et vers 16 h la pluie a commencé à tomber ; elle tombe toujours actuellement, et depuis plusieurs heures avec une intensité respectable. Tx d'environ 14 °C, en dessous des normes (pour une fois) d'une fin avril. On verra demain pour le cumul final, mais je peux déjà annoncer un chiffre : d'après la VP2 de Fred Decker située à 2 km de chez moi, ma commune en est à 17 mm pour l'instant. En attendant, voici l'heure de ma petite /topic/83308-suivi-du-temps-en-le-de-france/page-17#entry2265262'>rubrique littéraire – ça faisait longtemps – avec un extrait de Il pleut, il pleut, bergère de Fabre d'Églantine (1780) : Il pleut, il pleut, bergère, Presse tes blancs moutons ; Allons sous ma chaumière, Bergère, vite, allons : J’entends sur le feuillage, L’eau qui tombe à grand bruit ; Voici, voici l’orage ; Voilà l’éclair qui luit. Entends-tu le tonnerre ? Il roule en approchant ; Prends un abri, bergère, A ma droite, en marchant : Je vois notre cabane… Et, tiens, voici venir Ma mère et ma sœur Anne, Qui vont l’étable ouvrir.
  20. Je pense plutôt qu'on parle bien de la même chose mais que tu joues sur les mots pour essayer de sortir la tête haute d'une discussion où tu as tort sur le fond. Tu soutiens la thèse suivante : Les Américains n'ont pas à s'inquiéter sur les questions environnementales ; ils ont une intelligence stratégique bien au-dessus du lot et ne feront jamais quelque chose de très risqué sur leur territoire. Et moi – ainsi que Canada Goose, Paparazzi et Droupi –, je ne suis pas d'accord avec cette idée. C'est tout. Pour le reste, notamment ce qui concerne le « pire qui est possible », on ne va pas refaire la discussion qui commence à tourner en rond, les arguments ont déjà été avancés. Non, je crois tout simplement qu'à court terme ils ne sont pas stupides (on parlera donc d'intelligence tactique mais pas stratégique ) et qu'ils prendront au moins 5 minutes de leur temps pour téléphoner à un spécialiste des phénomènes orageux qui leur expliquera l'inutilité et donc la non-rentabilité du projet. Et au pays du Dieu dollar, on ne gaspille pas 16 milliards de dollars comme ça, contrairement à l'eau potable.
  21. Sans parler de toutes les saloperies qui ont été inventées ou mises en place aux Etats-Unis avant de s'étendre ensuite au reste du monde, et qui confirment ma vision négative de la politique intérieure comme extérieure de ce pays – car ce serait totalement hors charte sur un forum de météo –, on peut évoquer les exemples anti-écologiques récents que sont les OGM et l'exploitation des gaz de schiste, dans lesquels les Etats-Unis, plus gros pollueur de la planète avant de se faire très récemment dépasser par la Chine, ont joué un rôle pionnier. Le problème avec les États-Unis, comme l'a rappelé Paparazzi, c'est que c'est la première puissance mondiale (donc pour faire des âneries, ils ont les moyens) ; et tout le monde a tendance à vouloir leur ressembler. Donc quand les élites américaines font des bêtises, qu'elle soient d'ordre écologique ou économico-politique, beaucoup d'autres élites (françaises par exemple) font les mêmes. Au passage, le rôle du président aux États-Unis, pays ultra-libéral, est depuis longtemps très secondaire (c'est quasi une marionnette dirigée par les grosses entreprises, qui se soucient très peu du bien-être de l'environnement, qu'il soit américain ou non). En ce qui concerne le mur anti-tornades de 300 m de haut, ai-je besoin de préciser que j'y crois à peu près autant que lorsqu'en 2008 un forumeur d’IC a proposé en guise de plaisanterie la construction d'un ventilateur géant permettant de drainer une masse d'air froid sur l'Île-de-France ?
  22. Oui, soyons rassurés : le jour où les Américains auront bousillé leur environnement et n'auront plus de ressources naturelles, ils iront piquer celles des autres.
  23. Petit orage ici ce soir vers 21 h 30, avec une pluie qui a pris fin peu après 22 h. Grâce à celle-ci, mon secteur, après un cumul pluviométrique de 0,3 mm sur les 21 premiers jours du mois, suivi d'un miracle mardi avec 6 mm sous les averses du milieu d'après-midi, franchit enfin la barre des 10 mm pour avril. À noter aussi qu'il y avait du brouillard hier matin (oui, Dame Nature semble avoir remis de l'humidité dans l'air ces derniers jours).
  24. J'en ai bien l'impression. J'ai étudié les différents scénarios possibles sur mon échiquier et je n'arrive jamais à te coincer, à moins peut-être d'utiliser 20 coups supplémentaires pour lentement éliminer la menace liée à ton pion passé et ensuite revenir vers la capture de ton roi ; mais ce genre mesquin de fin de partie à rallonge ne m'enthousiasme pas du tout. De ton côté, tu ne pourras pas m'attraper non plus. Exact ; ma dignité – et aussi ma flemme – me conduit à te proposer la nulle. L'accepte-tu ? Si oui, je t'autorise à cliquer sur le spoiler ci-dessous, qui retrace mes impressions face à tes coups et les réflexions qui m'ont poussé à jouer les miens. Si non, on continue et je joue 37. ... Tf3, mais ça sera inintéressant. Inintéressant, c'est également le mot pour qualifier ce mois d'avril chez moi. Globalement il fait assez beau (pas aujourd'hui certes, où le temps fut nuageux), et chaud pour la saison. Pas le moindre phénomène intéressant, et comme l'a dit Pouic, la sécheresse s'installe : Seulement 0,3 mm de pluie pour l'instant (tombés la nuit du 3 au 4) ici. Et seulement 14 mm pour mars.
  25. Léger brouillard ce matin, avant que la couche de stratus commence à se déchirer vers 9 h 30. Nombreux et épais cirrus actuellement, sous une température très douce qui vient de franchir la barre des 20 °C. T’emballes pas ; tu as juste violemment exterminé un pion. Mon roi, lui, a toujours sa tête sur ses épaules et, dans l'attente du couperet de ta guillotine, se rit de tes menaces haineuses et indignes de la grandeur christique qu’il te prêtait à tort au 33e coup. Ose le faire monter à l'échafaud et celui-ci sera sa tribune, dans laquelle il rappellera solennellement au monde des passionnés de météo qu'ils te doivent cette longue période insipide, puisque le 5 juin de l'an de grâce 2013, en réponse au « 2013 est MON année » de PaRaDoX, tu déclarais : « Dans ce cas je réserve 2014. » /topic/82221-suivi-du-temps-en-le-de-france/page-4'>http://forums.infoclimat.fr/topic/82221-suivi-du-temps-en-le-de-france/page-4 Tes vœux, qu’exauce Dame Nature depuis le 1er janvier, nous ont conduit à un hiver d’une douceur interminable et sans le moindre flocon de neige, suivi d'un mois de mars des plus pollués qui soit. Merci Appollon ! On est impatient de connaître le programme de l'été. Si cette volonté de météo nullissime n'est qu'une déstabilisation psychologique m'étant destiné, prend au moins la peine de rassurer les forumeurs d’IC en leur disant que le temps intéressant fera son retour une fois la partie d'échecs terminée. 36. ... Df2+
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