Foehn

Ben si, y'a moi ! J'habite dans le Gers, je vois le Pic du Midi chaque jour où la transparence le permet et c'est un lieu qui me fascine, bien évidemment !Je me mets donc sur les rangs aussi, et ce d'autant plus que l'astronomie me passionne autant que la météo ... A vrai dire, je ne fais plus vraiment la distinction entre ces deux domaines tant ils contribuent l'un comme l'autre à cet enchantement que nous offre le spectacle du ciel. Un exemple pris du flanc du Pic le 31 juillet dernier : Plein d'autres clichés de cette nuit d'exception sont visibles sur cette page : http://ppfeyte.free.fr/divers/PdM310706.htm

Je poursuis mon inspection des fonds de tiroirs et je re-découvre ces clichés fait dans la chaude lumière des moissons : Et ce souvenir du festival pyrotechnique de Lectoure au début du mois de septembre : Remarquez le léger vent d'est qui dévie les fumées émises au niveau de la cité, tandis qu'au premier plan, la vallée du Gers repose sous une inversion assurant la quasi-immobilité de la masse d'air ... Ce qui ne favorise pas la dispersion de la masse d'air. Voici maintenant deux clichés d'ambiance obtenus le soir du 29 septembre, peu avant la formation d'une ligne d'orage qui allait m'offrir un sacré spectacle au crépuscule : Et un p'tit aperçu de ce qui se passa au crépuscule : Cet orage était plein de pannus et d'éclairs, ce qui fit mon bonheur /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> A bientôt pour la suite ...

Je poursuis mes révélations photographiques /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> : Le coucher du soleil du 05 octobre, avec ces deux superbes rayons venant titiller la couche de stratocumulus : Et le même jour, un autre rayon de soleil, mais matinal celui-ci, vient se jeter au pied du double panache produit par la centrale nucléaire de Golfech : Un peu de brouillard pour varier les plaisirs, avec ces arbres émergeant de la nappe au matin du 8 octobre : Une vue plus large du même endroit (la vallée de l'Auchie près de Marsolan) : Scoop : ma demeure est quelque part dans le panorama ci-dessous, noyée parmi les tournesols : La voici vue de plus près : Coté nuages, on se croirait dans les grands espaces de l'ouest américain /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Mais patientez un peu, je vais bientôt en venir aux orages des 24 et 29 septembre

Hop ! Voici la suite, avec le souvenir d'une soirée de fin septembre à la Dune du Pyla : Bientôt la suite ! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je poursuis ma remontée dans les archives et les fonds de tiroir, avec cette séquence illustrant le lever de la lune (la même que pour l'éolienne, le 06 novembre) : Et voici deux photos obtenues le 23 octobre alors que des formations nuageuses hors du commun étaient visibles au crépuscule : Ce fut aussi bref qu'extraordinaire !

Magnifiques ! ça me rappelle de très bon souvenirs liés aux vols Montpellier-Paris que je prenais assez fréquemment à une époque ... A chaque fois, j'arrivais à Orly dans un état d'hébétude à la suite du merveilleux spectacle contemplé au travers du hublot. J'en étais parfois quitte pour un torticolis ! En tout cas bravo pour ces images très évocatrices.

Ben si je mettais "Le retour de moi" ce serait nettement moi informatif! Et il s'agit aussi de faire un clin d'oeil au surnom-abréviation "PPF" qui fut créée sur ce forum /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">Aller une p'tite photo avant de filer au boulot : Pleine lune et éolienne le soir du 06 novembre dernier. D'autres photos pour ce soir ...

J'ai enfin le temps de vous proposer quelques photographies obtenues au cours de ces derniers mois ! En fait je compte ouvrir une contribution assez longue, vu le retard considérable qui affecte la mise en ligne de mes photos. Les puristes m'excuseront de parfois leur soumettre des clichés qui ne sont pas tous à 100% météorologiques, mais c'est aussi pour moi l'occasion de vous faire découvrir les paysages du Gers où j'ai élu domicile en 2001. Aller hop! en avant : je commence par une séries de photos récentes faites au cours de ces derniers jours, alors qu'arrivent enfin les couleurs de l'automne. J'aime la façon dont les peupliers semblent flamboyer en accrochant les derniers rayons du soleil : Ce frêne solitaire près de Saint-Orens-Pouy-Petit m'a également inspiré : Et je vous propose cette vue du village de Saint-Puy en train de plonger dans l'automne : Il y eut, tout au long de l'automne et en particulier au cours de la première quinzaine de novembre, des journées où la transparence de l'air était remarquable. Au cours des crépuscules doux et critalins qui suivaient, je contemplais longuement les Pyrénées. L'immense chaîne barant l'horizon sud est un élément important du paysage (et du climat !) gascon. Je trouve que ces cîmes dressées dans l'air du soir forment un contrepoint sauvage et bienvenu à la douceur domestiquée des coteaux du Gers. Les voici le soir du 13 novembre dernier : Parmi les crêtes visibles sur l'image ci-dessous se distingue le Pic d'Ory (tout petit à droite), le Pic d'Annie au centre avec à sa gauche les contours très irréguliers que dessinent les falaises du Cirque de Lescun. Le lendemain soir on remet ça avec en prime un joli banc d'altocumulus qu'illuminent les derniers feux de notre étoile, et les silhouettes du Palas et du Balaïtous : Le même soir mais plus à l'ouest, avec de remarquables altocumulus lenticularis undulatus : Ces même formations nuageuses accompagnaient, quelques minutes auparavant, le coucher du soleil, en "l'habillant" avec ces motifs d'une beauté singulière : Bon, je reviens tout à l'heure pour la suite ...

Oui je passe une soirée dans la RP, mais j'ai déjà rendez-vous chez des amis que je n'ai pas vu depuis longtemps ! Le resto ce sera pour une autre fois ... Peut-être à l'occasion du "mois Molière" ?Ensuite, de retour chez moi, je vais enfin avoir le temps de commencer à mettre à jour mon site, et je compte bien poster prochainement quelques surprises sur le forum photo ... /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

Té, que ça me plairait bien de venir en Corse. Je rêve de voir des trombes ! Eh non ! Il y 17 "rencontres déambulatoires" qui sont prévues tout les samedi jusqu'au 31 mars, SAUF au cours du mois de janvier (fermeture annuelle du château) et le samedi 11 (et non 12 ...) novembre car le site est fermé les jours fériés. J'ai eu la surprise de constater que près d'une centaine de personnes étaient venues au vernissage, et d'en rencontrer une quinzaine à l'occasion de la "rencontre déambulatoire" de samedi dernier consacrée au climat gascon ! Je serais ravi de te rencontrer ! Ce n'est quand même pas tout les jours que je me déplace vers des latitudes aussi septentrionales /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Jolies photos, ça doit vraiment être magique un vol en montgolfière. J'ai un faible pour le reflet dans la Loire ! Pour répondre à Aymeric : en principe le vent n'est jamais sensible à bord d'une nacelle de montgolfière, car cet aéronef est immobile par rapport à la masse d'air (à l'exception des mouvements ascendants et descendants). Chose plus surprenante, il en est de même à bord d'un gros dirigeable qui lui, pourtant, est mobile par rapport à la masse d'air : c'est lié au phénomène de la couche limite que connaissent bien les ingénieur en aéronautique ...

Eh bien après mes conférences à Nîmes je bondis vendredi 10 novembre en direction de la capitale à l'occasion des Rencontres du Ciel et de l'Espace organisées par l'Association Française d'Astronomie à la Cité des sciences et de l'industrie. Rendez-vous à 11h15 salle 2 pour 45 minutes de rêve en images ! En compagnie de Laurent Laveder ( www.photoastronomique.net ), nous vous présenterons ce à quoi pourrait ressembler 24 heures idéales dans la vie d'un passionné du ciel. Lune, étoiles, Voie Lactée, brouillards, arcs-en-ciel, halos, parhélies, satellites, rayon vert, cumulonimbus, étoiles filantes, foudre, conjonctions, ambiances nocturnes ... Mais comment allons nous faire pour nous tenir aux 45 minutes qui nous sont accordées ? C'est trop court ! Pour en savoir plus sur ces Rencontres : http://www.cieletespace.fr/RCE/default.aspx Le programme des rencontres amateurs où je figure sous mon identité secrête "P.P. Faite" (format pdf) : http://www.cieletespace.fr/RCE/Timing_amateurs_10.pdf J'espère que cela me donnera l'occasion de rencontrer des amateurs de la région parisienne (il doit bien y en avoir, je me suis laissé dire que le secteur était au moins aussi peuplé que le Gers ! )

Ah ! Voilà des photos qui me rappellent bien des souvenirs ... J'ai parcouru des dizaines et des dizaines de fois tout les sentiers du cirque de l'infernet et des environs. Je me souviens en particulier d'une journée de printemps où il pleuvait doucement, il y avait d'innombrables chants d'oiseaux, une ambiance extraordinaire ... Une autre fois, en 1992 je crois, je me trouvais à coté du château de Verdun (que nous appelons château du Géant, c'est en rapport avec une légende locale), lorsqu'un orage monstre à brutalement déboulé du plateau du Larzac ! Trop tard pour faire demi-tour, c'est la seule fois où j'ai du adopter la position "accroupie pied joint" de sécurité, en m'éloignant des crêtes. Je n'en menais pas large sous mon K-way, Heureusement il n'y a pas eu d'impact trop proche ni grêlons géants ... Mais de retour chez moi à Aniane je découvrais les rues remplies de feuilles et de branches, mes géraniums hachés menus, et les voitures du village toutes cabossées par des grêlons qui atteignaient quatre centimètres de diamètre ! Ah je pouvais faire le fier avec ma GS intacte ! Allez encore une anecdote : une fois j'ai traîné dans le cirque de l'infernet jusqu'à deux heures du matin pour faire des photos avec brouillard et clair de lune, et hop ! :

Ben moi c'est pareil, dans la plupart des cas c'est sur un coup de tête, avec l'aide du "flair" développé par les années ... Et toujours un trépied dans le coffre, en effet !

Ô Miguel, même PPF met ton image en fond d'écran ! C'est un cliché "à se rouler par terre" (une de mes manifestations d'enthousiasme préférées) ! Je trouve que sa force vient de la sensation qu'il donne de pouvoir plonger dans l'image, et de virevolter en rêve autour de cette scène onirique où l'éclair figé illumine ces hautes tourelles convectives dressées vers les étoiles. On frissonne en imaginant les -40°C (ou moins...) qui doivent régner au sommet, alors que quelques kilomètres en dessous l'eau est à 28 ou 29°, sans parler des 30 000° du canal de foudre ... Et en plus la cote et ses lumières, l'utilisation d'un point de vue surélevé, donnent un excellent aperçu de la dimension énorme du phénomène. Bon, je retourne me rouler par terre ....

Formidable vidéo, en effet. La quiétude qu'évoque le chant des cigales, la beauté de la cote, le ciel bleu en arrière-plan, c'est tout simplement surréaliste ! Mais avez-vous remarqué que l'azimut (c'est-à-dire la direction) de cette trombe ne change absolument pas. Les chasseurs de tornades le savent bien : il y a lieu de s'inquiéter dans ce genre de situation, car il y a alors une chance sur deux pour l'abominable vortex soit en train de galoper vers soi ! Maintenant comparez la dernière et la première seconde du film, étudiez la position du buisson d'écume par rapport à l'horizon, et vous réaliserez comme moi que le phénomène semble bel et bien être en train de foncer droit vers nos hardis observateurs croates !

Heureux habitants du Gard et des départements voisins, réjouissez-vous ! Le samedi 14 et le dimanche 15 octobre 2006, je propose une conférence-diaporama intitulée "Ciel Sauvage" au planétarium de Nîmes à 15h, dans le cadre de la Science en Fête. Le thème : la journée idéale d'un amoureux du ciel. J'espère que cela me donnera l'occasion de rencontrer les passionnés languedociens ! L'adresse du planétarium : Avenue Péladan (Mont Duplan), Square Youri Gagarine - 30 000 NIMES Le site du planétarium : http://musees.nimes.fr/planetarium/ac-pla.htm Pour le trouver voici un plan interactif de Nîmes : http://plan.nimes.fr/nimes.htm A bientôt !

Tout à fait d'accord ! J'ai été imprécis en parlant de microburst : je ne pensais pas à un nuage qui "tombe", mais à des nuages qui révèleraient, à proximité, la perturbation induite dans la basse couche par l'irruption d'un éventuel courant descendant. Mais j'ai l'impression que c'est franchement latéral, la perturbation se propageant de la droite vers la gauche. Effectivement il est tentant de parler de pannus. Il me vient aussi à l'esprit qu'il pourrait peut-être s'agir d'un fragment de brouillard marin qui aurait été soulevé de la surface de la mer. Le calme de la baie au premier plan nous montre bien que le temps était particulièrement peu agité, mais qu'en était-il au niveau de ce phénomène, qui passe un peu au-delà du cap Beg Meil ? Hey ce ne sont pas mes clichés mais ceux de Laurent Lavader. Moi ça fait un bout de temps que je ne pas eu la chance d'aller en Bretagne ! J'ai effectivement dans mes réserves des clichés de nuages bizaroïdes, et un de ces quatre je compte ouvrir un post à ce sujet ... Pour ce qui de l'explication ultime de ce phénomène, n'y aurait-il pas un marin ou un plaisancier aguerri sur ce forum qui pourrait comparer cela à ses souvenirs de vieux loup de mer ?

Voici une série de quatre photographies que m'a fait parvenir Laurent Laveder (dont je recommande le site Photoastronomique.net ). Le 2 août 2006, depuis depuis la plage de Kervelen, tout au fond de la baie de Concarneau, Laurent photographie la mer ... et surtout cette singulière formation nuageuse évoluant sous un plafond stratiforme qui ne semble pas être sujet à de violents mouvements convectifs ! La suite en image (la première me semble être la plus intéressante) : A 18h28'27" : 59 secondes plus tard : Encore 46 secondes plus tard (18h30'12") : Grand bon en avant dans le temps de 8 min et 44 sec, et il ne reste plus que ceci : Moi j'ai bien du mal à interpréter ces clichés. La propagation se fait vers l'est (les photos sont prises en direction du SSW), ce serait sous orage je penserais à un microburst mais alors là ?? Je lance donc un vibrant appel à l'attention des brillants esprits qui dispensent leurs lumières sur ce forum. Peut-être que nos efforts conjugués permettront de résoudre cette énigme ! En bref : quel est votre avis ?

J'ai eu l'occasion d'observer des "fire-devils" à répétition lors d'incendies volontaires de champs de maïs (après récolte /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) en septembre 2004, voir ici : http://www.infoclimat.fr/photolive/?photoi...mp;auteur=feyte Et ce n'est pas un trucage ! Deux ans après, j'enrage encore de ne pas avoir pris le temps, cet après-midi là, d'observer et de photographier le phénomène de plus près (car il se répétait). La prochaine fois je ferai fi des obligations professionnelles pendant quelques minutes, nan mais ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Honte à moi ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je me suis planté sur le titre, c'était le soir du vendredi 18 (et donc dans la nuit du 18 au 19). Le 19, il ne s'est plus rien passé !

Cette remarque est éminemment pertinente ! Je corrige sur le champs ! J'ai également vu que des chasseurs étasuniens appelaient ce genre de nuages des "skuds", mais je pense que cela se référait à leur vitesse élevée (malmené par le courant de densité ...). Et il me semble également que les canadiens (si ma mémoire n'est pas trop mauvaise) les nomment "diablotins". Moi aussi ! Je me rends compte que c'est vraiment ce genre de cliché que je recherche, ils constituent pour moi une invitation au rêve. Dans le fond, si nous courrons derrière les orages comme des hallucinés, n'est-ce pas en quête de quelque nourriture onirique ?

Bonjour, je poste ici le "reportage" que je viens de mettre en ligne au sujet des orages de vendredi dernier : Un orage au mois d'août ... Classique, me direz vous. Mais pourtant, dès que les lueurs des éclairs furent visibles, je sonnais le tocsin de l'alerte, avertissant mes proches de l'arrivée d'un orage "vicieux". C'est la nature de l'activité électrique qui me mis en alerte : des flash répétés, particulièrement éblouissants malgré la distance, ébranlaient l'horizon sud en le submergeant d'impulsions lumineuses d'une blancheur peu commune. La suite allait me confirmer que mon "flair" avait vu juste : en plus d'un véritable bombardement de coups de foudre particulièrement puissants, j'allais entrevoir d'étonnantes structures au sein de certains nuages ... Voici la suite en image : 23h18 : depuis un premier point de vue m'offrant un vaste panorama en direction du sud, j'assiste à l'arrivée de la bête. Il ne s'agit pas d'une cellule isolée, mais d'une ligne d'orages en train de progresser vers le nord ou le nord-est, c'est à dire droit vers moi. Je n'en mène pas large alors que je me trouve sur un point dominant, sous un alignement de grands chênes ! Malgré une activité électrique soutenue, voici le seul cliché correct pris au cours de cette première phase. Cet impact doit concerner un secteur situé entre Caussens et Béraut. Remarquez la jolie boucle décrite par l'éclair peu avant son contact avec le sol, et la présence de rideaux de précipitations en cours de développement (ils commencent à peine à toucher le sol). A ce moment là, le vent se fait de plus en plus soutenu dans le feuillage des chênes que je côtoie, quelques gouttes tombent autour de moi. C'est un peu tardivement que je me rends compte que, dans ce flux de sud, une cellule doit être en train de se développer au-dessus de moi. Des coups de foudre à moins de deux kilomètres de ma position finissent de me convaincre de la vraisemblance de cette hypothèse, et que ce ne serait point faire une trop grave entorse aux règles de la bienséance que de quitter précipitamment les chênes qui jusque là me tenaient compagnie. Alors que les impacts proches se multiplient, je m'engouffre dans la voiture pour filer un kilomètre en direction du nord sous une pluie diluvienne, pendant laquelle je me félicite d'avoir pris le temps de réparer récemment la commande des essuies-glace au cours des jours précédents. Mais cette averse ne dure guère, et après quelques minutes une voûte constellée d'étoiles envahi le tiers sud du ciel, qui se révèle particulièrement limpide. Drôle d'impression que de contempler la Voie Lactée et les étoiles du Sagittaire alors qu'il tombe encore un crachin issu de l'orage qui s'éloigne du coté opposé ! Je m'aperçois que c'est maintenant en direction du nord-est et de l'est que plusieurs cellules sévissent. Je me dépêche de gagner un autre point de vue. Chemin faisant, je crois distinguer à la lueur d'un éclairs une longue colonne blanche presque verticale. Colonne de pluie localisé ou tuba ? Voilà qui ne contribue pas à diminuer mon excitation. Les images qui suivent semblent confirmer la seconde hypothèse ... 23h47 : ce triple coup de foudre sur la Lomagne gersoise (on devine le clocher de la cathédrale de Lectoure à droite) illumine une base nuageuse surbaissé où il me semble bien distinguer un tuba bien vertical mais peu développé. Ci-dessous un second cliché pris 24 secondes plus tard : Les photos suivantes ne montrent plus grand chose de significatif, faute d'éclairs bien placés. Cela me laisse l'impression que j'ai raté quelque chose ... Mais le spectacle continue, face à horizon où s'aligne quatre cellules actives du nord à l'est. C'est celle du nord-est que je choisi pour réaliser ces images, par lesquelles je vous invite à une plongée au cœur des nuées : Eclairs et fractus pannus Fractus Pannus et pluies Et voici le cliché qui révèle l'origine de ces fractus pannus, de ces nuages bas aux contours déchiquetés : le double panache émit par la centrale nucléaire de Golfech ! 00h25 : un éclairs lumineux refuse d'atteindre le sol et dessine un grand sourire entre terre et ciel. Mais déjà un nouvel orage se manifeste du coté opposé et se dirige droit vers moi. Les éclairs pleuvent à droite et à gauche, je choisis comme avant-plan cet arbre isolé en bordure d'un pré à vache. Ô bonheur, à 00h53 un éclair à la délicatesse de bien se placer par rapport au décor : Contrairement aux apparences, ce coup de foudre ne tombe pas à proximité de l'arbre mais à près de deux kilomètres au-delà ! C'est néanmoins déjà assez proche pour être impressionnant. Il est de bondir dans la faradaymobile (qui ne manque pas de choisir ce moment pour me refaire le coup de la boîte de vitesse bloquée en marche arrière, grrr !). Une fois ce problème réglé, je circule en plein dans la zone de foudroiement et ai droit à un éclair à cent mètres environ. Plus tard dans la nuit, à 2h23, alors que je tente de trouver le sommeil dans mon lit (je bosse dans quelques heures), un flash énorme illumine le paysage. Sept secondes s'écoulent avant qu'un fracas extraordinaire ne retentisse et fasse trembler le plancher. J'en ai pourtant déjà entendu des coup de tonnerre, mais là il s'agit vraiment d'une canonnade épouvantable qui ne me laisse aucun doute quand à son origine : un superbolt a frappé à un peu plus de deux kilomètres de chez moi. De quoi se sentir très, très humble ... Vous pouvez retrouvez ce dossier sur cette page. Comme d'hab, j'attends vos commentaires !

J'apporte ma pierre (-paul) à ce sujet un peu tardivement, mais j'ose quand même ! - 1 : Concernant les effets de la foudre, je pense que ce n'est pas tant une détérioration du capteur en raison de l'intensité lumineuse de l'éclair qui est à craindre, mais surtout l'exposition de l'APN à la plus-que-violente impulsion électromagnétique émise par le coup de foudre. Cette impulsion est parfaitement capable de "griller" des appareils (PC, T.V., hi-fi ...) rien que par les courants induits dans les éléments conducteurs de leurs circuits, alors qu'ils sont débranchés! Je rejoins donc JeromeR28 à ce sujet, mais je rentre un plus dans les détails, en proposant les principaux facteurs qui entrent en compte - à mon humble avis ! - : - distance et intensité du coup de foudre, of course; - dimensions des circuits exposés (le potentiel induit est proportionnel aux dimensions des éléments conducteurs); - protection éventuelle de ces circuits par un "blindage" faisant office de cage de Faraday, par exemple le boîtier métallique de l'APN, ce qui peu peut-être les protéger dans une certaine mesure; - orientation desdits circuits par rapport à la propagation de l'onde électromagnétique (c'est ce que vous faites quand vous orientez une antenne / émetteur). Et ce n'est pas la peine de tourner l'appareil quand on a vu l'éclair pour le protéger, cette onde va aussi vite que la lumière /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> - 2 : Concernant les effets du soleil, même s'il est en train de se coucher, il sont essentiellement thermiques : l'objectif forme du soleil une image (c'est son rôle !). Pas de problème avec un reflex : le miroir de renvoi réfléchi presque toute la lumière (et chaleur) vers le viseur ... et donc l'oeil de l'observateur (danger !). Mais dans la conception d'une partie des compacts numériques, cette tache lumineuse qu'est l'image du soleil est directement focalisée à la surface du capteur sous tension, car il sert à "filmer" en permanence l'image formée par l'objectif afin que l'on puisse la voir sur l'écran ou dans le viseur électronique. En bref, c'est comme si vous promeniez une loupe entre le soleil et votre capteur, ce derniers peut être litéralement "brulé" localement. 'Faudrait faire des essais avec des vieux APN, à des fins artistiques

Le mouvement apparent des étoiles n'est pas perceptible car la pose n'est que de 30 secondes et surtout parce que j'emploie, dans beaucoup de cas, un objectif qui n'a que 15 mm de focale : le déplacement apparent des astres est d'autant plus réduit que le grossissement est moindre ! Parcontre avec le 50 mm le déplacement est perceptible en 30 s, et les étoiles forment alors des petits traits, comme dans l'exemple ci-dessous: