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Foehn

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Tout ce qui a été posté par Foehn

  1. Bonjour à tous, Il y a exactement quatre ans de ça, l'observation d'un long tuba sous un orage virulent m'avait laissé une vive impression. Quoique distant de 25 km, le phénomène m'avait laissé une vive impression (voir sur mon site : http://ppfeyte.free.fr/orages/tuba12mai04.htm ). Ben voilà, aujourd'hui c'est un des congestus que je "filmais" qui m'a offert une sympathique surprise. Regardez bien dans le coin inférieur droit : Gros plan (crop 100%, comme pour les séquences qui suivent) : Et bien sur quand ça bouge c'est encore bien mieux ! Voici l'animation disponible en deux formats : - en flash (meilleure qualité, 2.5 Mo) : http://ppfeyte.free.fr/anim/minituba-12mai2008.swf - en avi (681 ko seulement) : http://ppfeyte.free.fr/anim/minituba-12mai2008.avi Tout ça c'est fait avec mon "vieux" Pentax *ist Ds et un 50/1.4 Pentax-m, plus un intervallomètre réglé à 5 s, la séquence s'étend de 16h03 à 16h13 environ : on est loin d'une rotation endiablée !
  2. Il y a des chances que l'on se croise ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je crois que je vais opter pour le quadrant sud-ouest du 32, peut-être les crêtes au-dessus de Marciac. J'espère que la visibilité sera bonne, ici dans le nord du Gers le vent d'autan souffle pas très fort mais se renforce lentement, 18.5°C actu, pas de formations nuageuses en dehors des trainées d'avion et d'une lointaine masse blanche en direction du Golfe de Gascogne. Je constate une avance de l'ordre de 3 h entre les sorties de WRF d'hier et la situation actuelle, cela m'incite à imaginer des orages sporadiques voir organisés dès 16h. Je piaffe d'impatience ! ...
  3. Merci à tous pour vos commentaires ! Je vous réserve une petite gâterie : une séquence accélérée de ce fameux super-cunimb (1.4 Mo) : http://ppfeyte.free.fr/anim/Cb-13avril2008-s.mpeg
  4. Bonjour à tous ! Depuis la fin du mois d'aout dernier, les orages me manquaient beaucoup, surtout après un été 2007 particulièrement pauvre et finalement bien peu estival. Mais revoici enfin les cieux contrastés, les cumulus joufflus suspendus au-dessus des champs de colza, le crépitement des éclairs lointains sur les grandes ondes, et la fièvre qui me gagne lorsque l'œil devine des promesses de violence dans la bousculade des nuages. Bref, c'est le retour de la saison de la chasse aux orages, inaugurée un peu tardivement en ce dimanche 13 avril. Partant de chez moi vers 17h, je mets le cap à l'est en direction de Lectoure et de la Lomagne. Mais au bout de trois kilomètres je m'arrête déjà pour tomber en contemplation devant ce magnifique cumulus congestus très prometteur : J'aime cette base tranchée et sombre à souhait, et l'aspect compact et ramassé de l'ensemble. Et la bête croît avec vigueur, comme en témoigne ces pileus : Le temps de prendre un peu de carburant trop cher à Lectoure et je poursuis vers Saint-Clar. Les départementales désertes du Gers sont un bonheur car il m'est facile de me garer pour prendre ces clichés d'ambiance, respectivement en direction de l'est puis du nord : Cette formation cumuliforme s'est développée très vite, et lâche déjà une averse de grêle sur son flanc oriental. Vite, je file près du château d'eau de L'Isle-Bouzon pour mieux apprécier le spectacle, mais le vent de sud-ouest rabat une épouvantable odeur de pesticide (Aaah les charmes du milieu rural !), et je bondis quelques centaines de mètres plus loin pour trouver un air un peu plus respirable. L'averse de grêle se renforce : C'est le village de Gramont qui est visible en bas de l'image. Photo d'ambiance de nouveau, avec ce qu'est devenu le cumulus objet de la première photo : A ce moment des grondements de tonnerre se manifestaient de façon presque continue, mais assez discrète. Encore du pileus, il allait y en avoir un nombre record aujourd'hui ! Je reprends la route vers l'est et je quitte le Gers pour le Tarn-et-Garonne. Depuis un nouveau point de vue situé entre Castéron et Maumusson, je prends le temps de contempler le départ de mon "ensemble cumuliforme", devenu un vrai grand cumulonimbus incus, dont voici une vue panoramique : Gros plan, avec un quadriréacteur en plein vol d'essai (il y en a fréquemment à basse altitude sur la Lomagne) : Une ligne d'instabilité se manifeste à l'est, et elle se dote d'une ribambelle de pileus : Puis je file de nouveau vers l'est et je me retrouve non loin d'Esparsac, sur les hauteurs de Baumont-de-Lomagne, avec un vue très étendue de la vallée de la Gimone aux Pyrénées : A partir de là, toute mon attention allait se focaliser sur les blancs rideaux de grêle visibles au loin à l'horizon. J'étais certes charmé par ce congestus très compact qui "boumait" au sud-est (encore des pileus !) : Mais c'est très (trop !) loin à l'est, entre plaine toulousaine et Lauragais qu'il se passe quelque chose : C'est plus qu'un simple grain ! Un mur de cumulonimbus est en train de se développer de façon explosive en produisant des précipitations particulièrement riches en grêle, comme en témoigne la blancheur des rideaux qui relient la base des nuages au sol. Comme si ces châteaux de géants s'écroulaient en poussière de glace. Encore quelques minutes et une superbe structure étagée paraît, dotée d'une enclume particulièrement massive. L'ensemble dégage une impression de puissance remarquable, et offre, malgré la distance qui m'en sépare, un spectacle de toute beauté : Je laisse bien volontiers la parole à Victor Hugo pour conclure : "Puis se dresse un palais. Puis l'air tremble, et tout fuit. L'édifice effrayant des nuages détruit S'écroule en ruines pressées"
  5. Un coup de cœur pour la première ! Et bonne idée que la voie ferrée : avec un train à vapeur en plus, cela aurait été ... inespéré ! (les locomotives faisaient des panaches spectaculaires après les averses en raison de la saturation de l'air en humidité). J'ai pu observer le spectacle depuis les hauteurs du Tarn-et-Garonne, bientôt les photos ...
  6. Ouvre les yeux ! J'ai rajouté une coche, identique à celle déjà présentes sur la carte. Tu la trouvera au nord du Gers (sud-ouest de la France, entre Agen et Auch) Dans mon témoignage je donne la position exacte (lat. long.), et les azimuts et sites (= hauteurs) de l'apparition et disparition du phénomène. C'est quand même plus précis qu'un trait sur une carte, mais il est vrai que cette dernière présente l'intéret de montrer la convergence des différentes visées.
  7. Les villes, ça n'existe pas là où je vis, j'ai tout fait pour les fuir ! Plus sérieusement, voici le résultat. J'ai pointé la direction de l'éclatement final, c'est un azimut que j'ai pu repérer avec précision :
  8. Ben moi aussi j'ai eu la chance de voir le bolide. J'ai fait un rapport précis à l'IMO (International Meteor Organization), que je reprend ci-dessous : lieu : Castelnau-sur-l'Auvignon (Gers), position 43°57' N, 00°29' E, heure 18h10 +/- 90s. trajectoire approximative : début : az 50°, site 30° fin : az 95°, site 12° Je pense avoir raté le début du phénomène, je l'ai intercepté en tournant la tête alors que le météore brillait déjà. Magnitude estimée : -10 ou plus lumineux encore (difficile à estimer lorsqu'il fait encore presque jour !) Couleur verte, avec une petite queue orangée, centre plus brillant presque blanc ou bleuté. Il y a eu deux sursauts d'éclat, la désintégration est intervenue lors du deuxième éclat. Lors de cette explosion sont apparues une demi-douzaine d' "étincelles" diriger vers le sol, mais elles ont disparues aussitôt. Pas de bruit, pas vu de trainée persistante (ni fumée ni luminosité). Au moment de l'observation aucune étoile n'était encore visible. J'ai pu repéré l'azimut de la disparition avec précision en m'aidant du paysage familier et en sachant que c'est l'élément le plus important en ce qui concerne la détermination de la zone concernée par une chute éventuelle. J'ai tout de suite pensé que cela devait se trouver plus ou moins du coté du Tarn, d'où mon incrédulité lorsque les médias ont répétés à l'unisson que cela devait être du coté du Cher. J'ai une bonne expérience de l'observation des étoiles filantes et bolides, mais il suffit qu'un contrôleur aérien prétendument astronome ait la bêtise d'affirmer que ce machin se soit fragmenté à une centaine de mètre du sol et donc près de lui, induisant une archi-fausse localisation du météore, pour que ce soit la curée médiatique. Dans la plupart des cas, les bolides explosent vers 20 à 30 km d'altitude, c'est une bonne chose à savoir pour se faire une idée de la distance à laquelle se trouve le phénomène quand on a la chance d'y assister. Le 17 juin 2004, j'ai vu un bolide très similaire similaire mais beaucoup plus proche, tombant du zénith. Deux explosions, avec la aussi plein d'étincelles après la seconde, mais surtout j'ai pu entendre le bruit environ 120 secondes plus tard, et ce malgré les centaines de grenouilles qui coassaient dans le lac voisin. Un inoubliable mélange de très basse fréquences (comme un tonnerre lointain) accompagné d'une sorte de crépitement évoquant un feu d'artifice !
  9. Non pas de HDR mais quelques corrections pour assombrir les ciels qui étaient trop lumineux à mon gout. Pour ce qui est de l'adaptation Canon sur Pentax, il a été nécessaire de démonter la partie arrière du 600 car sinon je ne pouvais atteindre le foyer et donc faire la mise au point à l'infini ! Puis j'ai collé une baïonnette K tirée d'un vieux doubleur de focale, pour le diaph y'a pas d'automatisme mais je peux le régler en manuel grâce à une petite tringle reliant la bague de diaph à la commande interne de l'iris. Tout ceci à été fait avec le souci de ne rien faire d'irréversible, car c'est objectif que l'on m'a prété Ce 600 est lourd, mais beaucoup plus rapide et facile à mettre en œuvre sur le terrain que mon télescope. La visite à Condom fin mai, ce ne serai pas pour un certain festival particulièrement festif ? /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
  10. Bonjour à tous, Cela fessait longtemps que j'espérais une nuit ou l'a clarté de la Lune illuminerait des nappes de brouillard idéales, c'est-à-dire des nappes qui ne submergeraient pas complètement les collines et laisserait émergé les villages perchés. J'ai été comblé au cours de la nuit du 23 au 24 janvier dernier. Par bonheur, ces conditions idéales tombent au cours de mes vacances, ce qui m'a permis de veiller jusqu'à cinq heure du mat ! La première partie de mes aventures nocturnes s'est déroulé au début de la nuit, à 19h15. Je me suis posté près d'un moulin que j'avais repéré comme étant idéalement placé pour voir la Lune se lever pile poil derrière la cathédrale de Lectoure. Et hop ! : Notez les distorsion verticales induites par la réfraction atmosphérique : Quelques heures plus tard, après minuit, je découvre que les champs commencent à être lentement envahis par des nappes de brouillard. C'est le début d'une longue déambulation noctambule, avec pour objectif de tirer le portrait de quelques villages alentours. De cette féérie nocturne j'ai ramené quelques souvenirs en images : Béraut noyé sous la brume et les Pyrénées au loin (dont le Pic du Midi de Bigorre). Les montagnes n'étaient pas visibles à l'œil nu, j'étais bien surpris de les découvrir sur l'écran de l'appareil photo ! Le village de Herret, entre Condom et Valence-sur-Baïse. Roquepine au cœur de la nuit (à ce moment là il est déjà 2h45 !). Je constate que le brouillard paraît plus transparent en photo, là où les nappes semblaient opaques à l'œil nu sous le clair de lune. Le village de Blaziert, toujours aussi photogénique. Vue panoramique en direction de Terraube. J'aime beaucoup le rendu de l'affleurement champs/brouillard sur le coté gauche de l'image. Et pour finir une autre vue de Terraube, on devine à l'horizon le village de Castelnau-d'Arbieu : J'espère que ces images vous ferons rêver tout comme moi-même j'ai rêvé au milieu de ces paysages irréels sous la Lune. Je regrette de ne pas avoir fait de clichés mettant davantage en scène les étoiles, comme la constellation d'Orion par exemple ... Ce sera pour une autre fois ! Coté technique, voici la recette : Pentax K10D utilisé à iso 200 et 400, balance des couleurs automatique (brouillard trop jaune en mode "lumière du jour"), et objectifs Pentax 50/1.4, 35/2.8, 200/4 et Sigma 105/2.8 EX Macro pour la photo de Béraut. Pour le lever de Lune, c'est un énorme téléobjectif Canon 600/4.5 que j'ai réussi à adapter en monture Pentax. Le tout sur un trépied Berlebach en bois de frêne, avec télécommande et relèvement du miroir deux secondes avant la prise de vue pour éviter les vibrations.
  11. Bonjour à tous, J'ai le plaisir d'être invité à tenir conférence dans le cadre du festival "Les Hivernales" organisés par la Maison de la Nature à Puydarrieux. Sujet : Les orages du sud-ouest vu au travers de mon activité de chasseur d'orages, avec diaporama bien sûr. La question du changement climatique sera également abordée. Et en parallèle, y'a une p'tite expo d'une douzaine de photos. Rendez-vous dimanche 27 janvier 2007 à 15h30, mais je vous recommande de venir avant car il y a plein de chose intéressantes pour les amateurs de nature ! Pour avoir plus d'info : www.laferranderie.com et pour le programme c'est ce lien. L'entrée est à trois euros, mais à ce tarif vous avez accès à l’ensemble des activités d’une journée (excepté les repas, le cinéma, les soirées). Et a priori c'est un temps splendide qui sera au rendez-vous, une bonne occasion de vous livrer aux joies de l'ornithologie en contemplant les centaines de grues cendrées qui passent l'hiver sur les rives du lac de Puydarrieux !
  12. Bravo pour cette animation. Je suis moi-même de plus en plus accro au time-lapse, tu peux en découvrir des exemples sur mon site à cette page : http://www.kitao.fr/anim/animations.htm J'emploie un intervallomètre fait maison à partir d'un module acheté pour moins de 10 euros, et mon "vieux" Pentax *ist Ds. Son autonomie est épatante, j'ai déjà fait des séquences de plus de 1000 clichés avant que les quatre accus 2300 mA (acheté pas cher) ne flanchent ! Le problème avec les séquences time-lapse, c'est que l'on souhaite toujours que ça continue encore et encore !
  13. A mon avis, dans la première vidéo il s'agit d'un avion, phares d'atterrissage allumés, et en virage (c'est pour ça que cela ne dure que quelques secondes, le temps pendant lequel lequel le vidéaste est dans l'axe des phares). Ce type d'observation m'est familière : lorsque mes bon gros orages gascons s'en vont vers l'est, je vois les avions qui décollent ou atterrissent à l'aéroport de Toulouse-Blagnac, le tout sur fond d'éclairs. Lorsque dans leurs virages leurs phares se trouvent orientés vers ma position, je vois un gros point blanc, souvent affecté de scintillement (turbulence atmosphérique affectant une source ponctuelle), immobile ou présentant un léger mouvement - exactement comme dans cette vidéo. Ceci dit, je n'exclus pas l'hypothèse d'une surtension sur pylône, mais je n'ai pas l'impression qu'il y ai une montagne invisible en arrière-plan ...
  14. Quel régal ! Ces photos sont toutes splendides, mais j'avoue une préférence pour les deux dernières. J'espère bientôt respirer de nouveau l'air fin des cimes, histoire de retrouver un peu de plénitude ...
  15. Bonjour à tous ! Voici ma façon de mettre un peu de sel dans le forum en cette journée de Noël, avec ces quelques clichés pris à la faveur du coup de vent du 10 décembre dernier. Ce n'est pas tant le vent qui m'a intéressé (seulement 95 km/h au cours de la nuit à l'aéroport de Biarritz), mais surtout l'énorme houle qui allait concerner le Golfe de Gascogne. Ce train de vagues, expédié par une tempête ayant sévi au large de l'Irlande, allait donner des creux de 7 à 9 mètres sur la cote Basque dans les premières heures du lundi 10 décembre 2007. Pile un jour où je ne travaille pas ... L'occasion est trop belle, la lumière a des chances d'être intéressante avec le ciel de traine qui va se mettre en place, allez hop je craque et prends la route en direction de l'ouest, pour me retrouver à proximité de l'embouchure du fleuve Adour, à la limite entre le département des Landes et celui des Pyrénées-Atlantiques : Arrivé sur la rive droite de l'embouchure, première surprise : la conjonction des vagues géantes de la fin de la nuit et de la marée haute du début de la matinée a fait que des tonnes de sable et de bois flottés ont envahi le parking (sur la photo ci-dessous on voit surtout le sable) : Coté mer le spectacle est tout simplement dantesque ! A tel point que j'allais rester "scotché" sur le même site ou presque jusqu'à la nuit tombée, alors que je prévoyais initialement de me rendre du coté de Biarritz (juste 4 km plus au sud) pour la fin de l'après-midi ... Je pense que les clichés qui suivent vont vous convaincre de la splendeur de cette fureur océane. Mettez vos cirés ! : Le brise-lame de la barre de l'Adour, long de 600 m, ne cesse d'être enveloppé par des buissons d'écume, énormes mais éphémères : Personne ne s'y aventure, on comprend pourquoi ! En direction du sud-ouest, je peux contempler les vagues colossales se briser sur les jetées : Avec la succession de grains et d'éclaircies, la lumière change sans cesse, c'est un vrai bonheur photographique ! La même recadrée verticalement : Gros plan sur ces ondes monstrueuses : Les "cubes" de béton au premier plan font un peu moins de deux mètres de coté, ça donne l'échelle ... Encore un peu d'écume (heureusement que le Pentax K10D est étanche !) : Gros plan sur le chaos : Le sémaphore de la jetée des Cavaliers va-t-il être englouti ? : Ça me donne envie d'aller le voir de plus près, et j'entreprends de changer de rive. Mais il est pile 17h, et via les embouteillages de Bayonne il me faut plus de vingt minutes pour gagner l'autre coté ! Le crépuscule commence, la lumière diminue, mais je vais d'abord faire un tour de repérage sans trépied pour plus de mobilité, ce qui allait s'avérer être une bonne idée ... J'ai tôt fait de repèrer un téméraire qui s'avance vers le sémaphore. Quelle aubaine ! Un humain pour donner l'échelle du phénomène ! Vite, je me précipite vers le départ de la jetée me caler bien dans l'axe pour "assoir" la composition de l'image. C'est au moment où l'amateur d'embruns revient vers la terre qu'une grosse lame explose majestueusement à l'extrémité de l'édifice. Je lance la rafale à 3,3 i/s, et voici ma préférée, que vous avez déjà pu découvrir dans photolive : Voili voila, j'en ai quelques autres sous le coude que je posterais peut-être plus tard. Pour ceux qui s'intéressent aux données de prise de vue : boitier Pentax K10D, avec pour objectifs : Pentax DA 18-55, Sigma 105/2.8 EX Macro, Pentax-M 200/8 et Tamron 300/5.6.
  16. Foehn

    un monde de bulle

    Très belle série !
  17. Magnifique ! Je rêve de pouvoir filmer du lenti de ce calibre ! Et la lumière du matin qui fait admirablement ressortir l'écume arrachée à la surface des flots, bravo ! Demain soir je tâcherai de publier un petit reportage sur ce que j'ai pu voir aujourd'hui du coté de Bayonne; moins de vent mais des vagues comme on n'en voit pas tout les jours ...
  18. Splendide ! C'est le genre de spectacle qui m'hypnotise littéralement et me fait oublier le froid !
  19. Bravo Clément ! Quelle lumière ! Je rejoins Alain en ce qui concerne mes préférées : la toute dernière, et encore plus la deuxième, avec la Montagne Verte émergeant tout juste de la couche de stratus. Magnifique ! Composition tip-top ! Je connaissais assez bien le coin à une époque... Je me souviens d'une interminable nuit d'orage près de Listo, ce devait être en juillet 1986, et d'une Voie Lactée fantastique en juin 1990, avec en plus un séisme à l'aube ... J
  20. Foehn

    Brumes d'automne

    Merci Alain pour ces merveilles. Moi qui suis fasciné par les jeux de lumière qu'offre brumes, brouillards, nuages et fumées, hé bin là tu m'offres de quoi rêver longuement. Ce matin c'était très beau par ici dans le Gers, mais je n'ai hélas aucun point de vue qui puisse me permettre des perspectives plongeantes comme celles là ! Encore bravo !
  21. Foehn

    La femme à barbe

    "C'est gentil d'être velue" ai-je dit à cette mouche lorsqu'elle m'a rejoint sur cette table où je pic-niquais samedi :
  22. Foehn

    Rosée

    Les 12 et 13 octobre, la campagne gersoise s'est réveillée sous un épais brouillard. Une ambiance claustrophobante et bien maussade, mais qui allait permettre aux soies des toiles d'épeires de s'orner d'innombrables gouttelettes scintillantes. J'ai passer des heures heureuses à photographier ces orfèvreries éphémères. Voici les clichés issus de cette plongée dans l'herbe humide et les buissons mouillés : Les perles d'eau mettent en évidence la disposition des fils de soie, et révèlent la sophistication de la structure de cette toile d'épeire. En voici un autre exemple, pris le long de l'un des rayon du piège que l'araignée à tisé au cours de la nuit : Un cliché pris par dessus donne ce résultat (j'ai privilégié une grande ouverture pour ne disposer que d'une faible profondeur de champ) : Voici deux vues d'une toile minuscule découverte sur un bout de lierre : Et un troisième cliché de la même toile, mais photographiée en contre-plongée afin de la saisir sur fond de brouillard : Toutes les araignées ne font pas des toiles, mais presque toutes dévident un fil extrêmement fin au cours de leurs pérégrinations. Rien de tel que la rosée pour mettre en évidence ces discrets "fils d'ariane" bien plus nombreux que l'on ne l'imagine : ... sur les géraniums flétris: ... tout autour des épines du rosier: ... entre les feuilles pointues de cette plante dont j'ai oublié le nom ! Les buissons de buis n'y échappent pas : ... ni les épines de l'acacia : Et pour finir voici trois exemples de rosée "toute seule", sans fil de soie, mais mettant en évidence le caractère hydrophobe des surfaces végétales : sur les baies de la vigne vierge; sur une autre baie, vu en très très gros plan; Et en dernier lieu je vous propose cette singulière composition, où la rosée couvre une feuille de vigne et une aile de papillon (argus) déposée là par le produit de mille hasards : Pour la technique, c'est simple : Pentax K10D (iso 100 à 400, balance des couleurs manuelle) + Sigma 105 Macro EX, et le trépied dans la plupart des cas - mais j'étais quand même gêné par d'infimes courants d'airs qui, à cette échelle, faisaient trembler les toiles d'araignée en tout sens !
  23. Splendide ! Quelques centimètres carrés de soie et un peu d'eau, et hop! c'est le bonheur photographique à portée d'objectif ...
  24. Sur les échos radar se forme un crochet inquiétant au niveau de Lacanau, son déplacement l'emmènerai du coté de Blaye L'écho en arc qui se propage sur le sud Gironde prend ainsi une allure de crochet en virgule, il y a un risque de tornade non négligeable !
  25. Les sprites ne sont pas si rares que ça en Europe, jetez un coup d'oeil au blog de la campagne scientifique internationale Eurosprite, c'est passionnant ! : http://eurosprite.blogspot.com/
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