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Foehn

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  1. Folle journée en effet que ce 11 mai 2009. Une date qui restera dans les annales de la météorologie avec la formation de huit supercellule entre les Pyrénées-Atlantiques et les Charentes, dont six simultanément entre 18 et 19h ! (source : Keraunos.org ) Les prévisions laissaient supposer, à juste titre, que le spectacle n'aurait pas lieu sur le Gers mais plus à l'ouest, menaçant les Landes, la Gironde et les Charentes. Mais dès que je me mets en route mon attention est interpelée par cet énorme orage qui approche. C'est accompagné de roulements de tonnerre continus que je le photographie depuis une colline entre Montréal-du-Gers et Bretagne-d'Armagnac (18h52) : 1. C'est une des supercellule, et pas la moindre, qui est passée non loin de Mont-de-Marsan, et que je rejoins à Eauze où j'assiste à sa fin. Cette entité atmosphérique promenent au-dessus des Elusates insouciants des lambeaux nuageux animés de vigoureuses convulsions. Tant de vigueur dans l'agonie me laisse imaginer la force du monstre qui expire. La suite de mes périgrination m'emmènera jusqu'à Captieux dans les Landes, puis Villandraut et son fameux château dans le sud de la Gironde. Jérome me guide au téléphone, et me conseille avec pertinence de filer une cinquantaine de kilomètres vers le sud pour intercepter l'énorme orage multicellulaire qui approche. Ce dernier vient de lâcher de gros grêlons sur Hendaye et fonce vers le nord-nord-est. Je reprend la route direction Saint-Symphorien puis Sore, me voici de retour dans le département des Landes. Je souhaite un espace découvert sur une route peu fréquentée, et je trouve mon bonheur le long de la départementale 45 entre Sore et Trensacq. Des fulgurances roses inondent presque à chaque seconde le vaste horizon qui me fait face, en direction du sud-ouest. Depuis le début de cette traque passionnée, j'ai l'impression de chasser l'orage dans les Grandes Plaines de la Tornado Alley. Maintenant que je me trouve ici, parfaitement seul, dans l'immensité de la forêt landaise si sévèrement meurtrie par Klaus, avec ce monstre en approche, je pense avoir une très bonne idée de ce que peut être l'attente au bord d'une route perdue du Texas ou de l'Oklahoma. 2. Un ciel immense et menaçant. 3. Seul sur la route ... Il ne passera qu'une voiture (et encore, une toute petite !) en plus d'une heure. Cette ligne droite de près de dix kilomètres de long ne permet pas d'être surpris par l'arrivée d'un véhicule. Et j'adore ce sentiment de solitude... Il est 21h50 et les évènements vont se précipiter. Ce n'est pas ce mur de coups de foudre rosis par la distance qui va me concerner, mais des cellules qui se développent à proximité de ma position. C'est en direction du nord (c'est à dire derrière moi !) que jaillissent soudain les feux du ciel : 4. La forêt landaise ravagée constitue un avant-plan de choix. Depuis Klaus, je voulais faire le portrait de ces pins meurtris répétant dans leur inclinaison infiniment multipliée le souvenir de cette tempête cauchemardesque. Un ciel bleu aurait peut-être convenu, un azur indolent regardant d'un œil innocent les cicatrices de sa folie hivernale. Je lui préfère ces éclairs qui rappellent avec éclat de quoi sont capables les éléments dans leur colère aveugle : 5. 6. Lorsqu'il n'y a pas de coup de foudre, ce sont des lueurs qui palpitent dans les nuées, des branches électriques tentaculaires qui hésitent à jaillir du ventre de ce cumulonimbus dont je devine la folle croissance invisible. Les roulements de tonnerre sont magnifiques, et se mêlent au chant d'un batracien que je ne sais identifier. L'exotisme est total, je ne suis pourtant qu'à cent kilomètres de chez moi. Et jamais je n'ai assisté à un orage avec un aussi parfait sentiment de solitude. La suite, c'est aussi la pluie qui s'invite, m'obligeant à une retraite dans ma vieille R25. Les gouttes vont longtemps tambouriner sur le toit, mais la grêle que j'attends (tout en l'appréhendant) ne viendra pas. D'énormes éclairs horizontaux m'éblouissent en zébrant le ciel au-dessus des pins maritimes décharnés, et se répètent à une fréquence déraisonnable. Et la pluie continue, encore et encore ... Lassé par l'impossibilité de prendre des clichés corrects, et constatant que la fête se termine (c'est du moins ce que je crois à cet instant là) je reprends la route : Trensacq, cap au sud jusqu'à Sabres, puis vers l'est, en direction du Gers, vers Labrit puis Roquefort. Mais c'est dans les kilomètres qui précèdent Roquefort que j'assiste à l'approche d'une nouvelle cellule. Elle arrive par la droite, donc du sud, et sillonne gaiement le ciel gascon en bousculant la nuit et la pluie, en lançant de plus en plus d'éclairs. Mais je suis pris entre deux murs végétaux interminables, et je ne peux avoir qu'un aperçu très partiel de ce monstre inespéré tandis que les arbres défilent autour de moi. Il est presque 23h30, déjà ! Je traverse Roquefort et je tombe en arrêt devant le pont sur la Douze : enfin le ciel est visible. Je maudis bien sûr ces lampadaires qui m'inondent de lumière, mais la vue dégagée en direction du nord-est permet de contempler l'impressionnant spectacle d'une véritable muraille de nuages, de pluie et de grêle en train de s'éloigner, sans cesse illuminée par d'innombrables décharges électriques. Et l'avant-plan "urbain" que me fournis Roquefort contraste parfaitement avec le paysage que je fréquentais au cours des heures précédentes : 7. Le spectacle est à couper le souffle. Il ne peut s'écouler plus de deux secondes sans que la foudre n'anime les convulsions de la bête qui s'en va tonner sur d'autres campagnes, d'autres forêts, d'autres communes endormies. En contrebas du pont où j'ai installé mon trépied tant bien que mal, un couple d'anglais contemple l'extraordinaire activité électrique depuis leur jardin. Comme il est déjà assez tard, je ne suis presque pas gêné par le trafic. Mais j'ai la surprise de recevoir la visite d'un habitant qui, intrigué par ma nocturne agitation, viens aimablement me demander ce que je photographie ... Tournant le dos à l'orage, il n'avait rien vu ! 8. Cet éclair semble ne pas atteindre le sol mais bien frapper ce malheureux nuage stratiforme. Il s'agit donc d'un éclair internuageux. 9. Décharges rampantes et une lumière d'une qualité rare. 10. Plusieurs fois la foudre adoptera la même forme courbée. 11. Recadrage du cliché précédent. Nuit agitée pour les hôtes de l'hôtel de Roquefort cette nuit là ... Après quelques minutes de frénésie électrique, l'activité se fait beaucoup plus "normale" alors que l'orage s'éloigne. Je n'ai plus qu'à rentrer chez moi, roulant prudemment sur les routes jonchées de feuillages et de fleurs d'acacias et de marronniers. Mais, lors des ultimes kilomètres, je saisi aux portes de Caussens ce foyer qui s'active sur le Lot-et-Garonne : 12. Sitôt éveillé sitôt rendormi, ce cumulonimbus sans envies allait vite se fondre dans la nuit et ne plus du tout faire parler de lui !
  2. En effet, voici le spectacle qui m'était offert depuis les coteaux du sud du Gers : (panorama obtenu à partir de trois clichés).
  3. Je me dis que certains seraient intéressés de voir l'allure que prit ce puissant cumulonimbus grêligène vu à distance. Il se trouve justement que je n'étais pas à proximité de la bête, ayant été attiré par la splendide lumière que je rencontrais sur le sud-ouest du Gers et les possibilité qu'elle m'offrait en photo de paysage. Mais je gardais un œil sur ce qui se passait à l'est, soupçonnant la brutale émergence d'une cellule musclée. Lorsqu'elle est apparue, les efforts que je fis pour m'en rapprocher sont restés vains, mais j'ai quand même pu tirer son portrait alors que je fonçait vers elle en m'approchant de l'Isle-Noé : Je me dis qu'au moins je n'ai pas sacrifié carrosserie et pare-brise, et que si j'avais été plus près les nuages bas qui entourait le monstre m'aurait peut-être gêné. Et puis je trouve que cette image transcrit vraiment bien ce à quoi ressemble une chasse diurne dans les vallons du sud-ouest.
  4. J'arrive en retard, absence de connexion oblige, pour signaler que ces lueurs distantes étaient parfaitement visible depuis le Gers (à 150 km du littoral !). J'ai regretté de ne pas être sur la côte landaise, avec 150 km d'absorption atmosphérique en moins c'était peut-être joli à voir ... Ici nouvelle plâtrée de nuages bas et 20°C (+ 2° en une heure, il est vrai que l'ambiance est de plus en plus lumineuse). Faible vent d'est. En ce qui concerne les orages à venir, je serais enclin à guetter la ligne de convergence qui va se créer (dixit GFS) sur Midipy entre l'autant et ce qui arrivera du Golfe de Gascogne.
  5. Maudit nuages bas ! Le soleil est timidement apparu vers midi, il vient de pointer le bout de ses rayons à nouveau, la T° n'atteint même pas 21°C, mais l'ambiance est néanmoins loin d'être fraiche. Sur l'anim sat, on voit la marée de nuages bas refluer vers le Golfe de Gascogne (ce qui devrait permettre un retour en force du soleil sur la Gascogne), tandis qu'une petite cellule apparue près d'Agen vient de passer sur Cahors et continu son bonhomme de chemin vers le nord-est ... Peu-être une surprise en fin de journée ? En tout cas je me tient prêt à partir chasser dès la sortie du travail !
  6. Pas le moindre rayon de soleil ici non plus, et une température déprimante qui plafonne à 18,5°C.
  7. Lueurs d'éclairs en direction du sud. Ça s'affole au radar sur toute la moitié ouest du Gers. C'en est trop, je pars en chasse !
  8. Ambiance tropicale dans le nord du Gers ! Un premier éclair isolé vers 19h10, puis un orage faible (1 coup de foudre toute les 2-3 minutes) entre 19h40 et 20h. Averse lourde mais brève, odeur de terre chaude mouillée et chants de merles, bref le bonheur ! J'entends de nouveaux grondements lointains vers le sud-ouest ou l'ouest, et l'animation satellite me laisse effectivement envisager une soirée agitée. Je ris en comparant les radars avec le run de WRF que je consultait à 14 h. J'ai bien raison de ne pas trop m'exciter sur les modèles ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Jetez aussi un coup d'œil à la webcam du Pic du Midi, il y a de beau nuages bas déchiquetés et esthétiques du coté du Col d'Aspin. Dans ces conditions, il est miraculeux que ma connexion n'ai pas encore rendue l'âme ...
  9. Peut-être une chance pour l'ouest du Gers. Je reste chez moi ou je pars ? Argh que faire ? Ça fait un moment que j'avais remarqué que le paquet orageux de la cote basque déviait nettement plus vers l'intérieur des terres que le reste de la ligne orageuse. Mais pour l'instant ambiance très calme pluie douce et continue, aucune lueur visible à l'horizon, T 19°C. Pour ceux que ça intéresse, je viens de poster trois photos faites lundi soir (nuit de folie !) sur ma galerie Flickr.
  10. T'inquiète pas Jérôme je suis là ! Rentré chez moi hier soir à 1h30 après 304 km et une monstrueuse cellule-surprise à Roquefort vers 23h. Grâce à tes bons conseils j'ai pu vivre une soirée exceptionnelle , merci ! Et bientôt les photos (c'est à peine si je les ai regardé pour l'instant, pas eu le temps !). T° actu 20,2°C, ambiance très calme, je suis prêt si il se passe quelque chose dans les heures qui viennent, mais les centaines de km ce n'est pas pour ce soir ...
  11. Bonjour à tous, Les 15,16 et 17 avril 2009 resteront dans ma mémoire comme des journées de fête météorologique. La visibilité exceptionnelle s'est alliée à une lumière d'une rare qualité et à la répétition de structures convectives remarquables. Les photos qui suivent ont le plus souvent été prises depuis la terrasse du château de Monluc à Saint-Puy, à une trentaine de kilomètre au nord d'Auch, avec un reflex Pentax K10 D, mode couleur naturelle et lumière du jour, et en employant entre autre les objectifs suivants : Pentax 18-55 DA, Sigma 10-20 EX et 70-200/2.8 EX. Je commence l'évoquation de ce bonheur photographique renouvelé par le 15 avril : 1. 16h08 : une ligne d'orage se déploie entre Vic-Fezensac et Saint-Puy. L'activité électrique est modeste (deux à trois éclairs par minute), mais j'arrive quand même à saisir une décharge : 2. En se déplaçant vers le nord, le foyer frôle ma position en ne donnant aucun coup de foudre vraiment proche, mais prend un aspect particulièrement turbulent. Alors que le cliché précédent était pris en direction du sud-ouest, celui-ci concerne la direction opposée (16h30) : 3. Je profite de ces contrastes saisissants pour obtenir ce gros plan : 4. 17h04 : alors que l'orage s'éloigne lentement, coup de chance, j'attrape ce coup de foudre lointain par hasard. Cet éclair a en effet eut le bon gout de se produire au moment où l'obturateur était ouvert. Sa brillance et l'absence de ramification me laisse supposer qu'il s'agit d'un positif : 5. Dix minutes plus tard, le soleil réapparait et éclaire le rideau de précipitations, produisant un arc-en-ciel qui persistera longtemps grâce à la lenteur avec laquelle s'éloigne l'orage. Notez la brillance des arcs surnuméraires ! : 6. 17h49 : du nouveau avec ce front de rafale qui se déploie en formant un immense arc de cercle : 7. 20h12 : après un long moment sans pouvoir jeter un coup d'œil au ciel, je suis libéré du travail. Il me suffit de parcourir un kilomètre en direction du nord pour saisir cette ambiance post-orageuse du bord de la route avec l'arbre solitaire qui va bien : 8. Le soleil se couche déjà mais les altocumulus castelanus vesperalis vont être mis en vedette à la faveur du crépuscule : 9. 10. Au loin se devinent de vastes structures qui s'apparentent à des mammas, festonnant les flancs extrêmement étirés de l'enclume en train de mourir avec majesté : 11. Ah ! Les grands espaces gascons ... 12. Une dernière avant de rentrer, il est déjà 20h46 : Bientôt je posterais ici les photos prises le lendemain. Je suis impatient de vous les montrer, mais pour l'instant j'ai un alternateur à changer !
  12. Joli ! J'aime particulièrement l'enroulement du pannus, qui démontre parfaitement la rotation.
  13. Avec de telles valeurs de vent il va y avoir des dégâts par ici dans le Gers. Cela fait longtemps que la végétation (tout comme les toitures) n'a pas été malmené de la sorte : il y a eu l'épisode de vent d'autan de mars 2003 (spectaculaire en pleine campagne !), mais lors du coup de vent du 3 octobre 2006, les rafales n'ont pas dépassé 72 km/h à Agen et 76 à Auch. En fait par ici ce sont les front de rafales associés aux orages qui commettent le plus de dommages (par exemple le 5 aout dernier, où je suis rentré de ma traque à l'orage en zigzaguant entre les platanes et les tuiles qui jonchaient la chaussée. Un élément aggravant : les sols sont déjà détrempé, devant chez l'Embrive déborde comme je ne l'ai jamais vu faire en trois ans, et ça ruissèle de partout dans les champs (je suis justement en train de réalisé une séquence accélérée montrant la progression de la crue). Des sols détrempés favorisent la chute des arbres, je crains vraiment de gros dégâts pour demain !
  14. Bonjour à tous, J'ai le plaisir de vous présenter une nouvelle séquence accélérée, de la même veine que la /index.php?showtopic=36198'>marée nuageuse observée exactement deux mois auparavant dans les Pyrénées. Mais cette fois ci, c'est à un jet de pierre de chez moi que j'ai saisi le village de Saint-Orens-Pouy-Petit environné par le brouillard qui ondoie comme une mer : Et voici le lien vers la séquence "vidéo". Ce film au format .avi de 7 Mo dure une vingtaine de secondes et est issu du montage de 535 photos sous Flash à 25 im/s. Les photos ont été prises à intervalle de quatre secondes avec mon Pentax K10d et un objectif 70-200/2.8 Sigma EX à 85 mm, f/8, mode manuel, le 17 janvier 2009 entre 10h31 et 11h00 : http://ppfeyte.free.fr/anim/StOrens-17jan09-vl.avi Je suis toujours aussi émerveillé de constater à quel point le brouillard s'apparente à une masse liquide. Avec ses mouvements ainsi accélérés une centaine de fois, on croirait voir une cote rocheuse battue par le ressac. Observez les petites fumées émises par les cheminées du village, ainsi que le gros feu qui est allumé tout à gauche vers le fin de la séquence : ces fumées donnent des indication intéressantes quand au couplage entre le passage de ces "ondes de brouillard" et le vent apparent. Maintenant j'imagine la même séquence mais avec un lever de soleil dans le cadre et les nuages flamboyant qui évoluent en altitudes, hmmmm ...
  15. Tiens je viens de trouver un 135/2.5 en vente pour moins de 60 euros aux states. C'est la version Takumar, mais ça marche bien sûr sur ton K100 : http://cgi.ebay.fr/Takumar-135mm-1-2-5-man...A1%7C240%3A1318
  16. Un des problèmes - et pas des moindres - que tu peux rencontrer avec des objectifs de conception récente comme ce 50-200 DA, est la mise au point "flottante" (c'est-à-dire qu'il ne suffit pas de mettre la bague de mise au point en butée pour être sûr d'être net à l'infini), car leur utilisation normale implique l'utilisation de l'autofocus. On compte sur l'autofocus de l'appareil pour faire le point car celui-ci varie en fonction de la focale du zoom, ce ne sera pas le "même infini" à 50 mm qu'à 200 mm ! Et quand il s'agit de photographier des éclairs la nuit, il n'est pas évident de disposer d'une source lumineuse assez brillante pour que l'autofocus fasse son boulot, par exemple en visant la Lune ou un lampadaire pas trop éloigné, faute de quoi on a de fortes chances de te retrouver avec des images floues. L'avantage avec des objectifs à focale fixe (ceux vers lesquels t'aiguille mon éminent confrère Henri) et que, outre leur luminosité et leur qualité optique effectivement supérieures, il ont une "vraie" butée à l'infini. Moi je me régale avec le Sigma 105 EX Macro, qui offre une très bonne définition dès la pleine ouverture (f/2.8) ainsi qu'avec le "vieux" Pentax-M 135/2.5. Le 80/1.8 indiqué par Tonton Bubuf me tente bien aussi, mais je ne le vois pas passer souvent sur e-bay. Par contre, saches que plus tu emploie une focale importante, plus tu limite tes chances d'avoir un éclair correctement cadré ! Je m'en rends compte en consultant ma clichotèque ...
  17. Bonsoir Toph 17, Le 50-200 DA Pentax semble offrir un excellent rapport qualité-prix, et je n'ai entendu que des échos positifs en ce qui le concerne. Il à été testé chez Photodo (en anglais) : http://www.photodo.com/topic_58.html
  18. Je suis tenté de faire le rapprochement avec cette photolive de Grelibre. Il y a aussi un petit film fait par une boite de prod des alpes intitulé "Mystic skies" (je n'arrive pas à le retrouver hélas) avec quelques belles animations mettant en vedette ces fines dentelles. Elles constituent vraiment un met de choix à mon avis !Vivement le camescope HD, mais pour l'instant c'est dans le 70-200/2.8 que je viens d'investir ...
  19. Bravo Vincent pour ces magnifiques photographies, que je ne découvre que ce soir ! Je suis particulièrement impressionné par la visibilité (un sujet sur lequel je porte de plus en plus d'attention), mais aussi par l'arrivée des entrées maritimes et en particulier la délicatesse du voile nuageux sur le cliché de 12h06. Jadis j'avais passé une nuit de juin à coté des grandes antennes qui se trouvent sur la crête à l'ouest de l'observatoire, et la Voie Lactée offrait un spectacle grandiose. J'espère que le mois de janvier (= vacances) me permettra de jolies balades dans les neiges pyrénéennes. Si je trouve des congères remarquables, je t'enverrai les photos ! /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">
  20. Pour la troisième fois j'ai la chance de pouvoir présenter une exposition dans les salles du château de Monluc à Saint-Puy, dans le Gers. C'est également mon lieu de travail, d'ou ma présence permanente sur les lieux, avec chaque samedi à 18h une "rencontre déambulatoire" autour d'un thème abordé par quatre images renouvelées chaque semaine. L'exposition se tient jusqu'au 9 mai 2009, et est ouverte de 10h à 12h et de 15h à 19h, fermeture les dimanches, lundis, ainsi que tout au long du mois de janvier (dommage, ce n'est pas la meilleure saison pour aller chasser les orages ...). Les déambulations, quand à elle, prennent fin le 28 mars (après il y a trop de travail avec la retour de la saison touristique). Ma pratique photographique m'éloigne quelque peu des orages et autres supercellules, et cette exposition n'est pas centrée sur la météorologie, d'où mon choix de poster ici plutôt que dans la rubrique "Expos, conférences, évènements" du forum. Si un modérateur juge bon de transférer ce topic, qu'il le fasse ! "De l'infime à l'infini" est aussi en ligne sur www.kitao.fr, et pour vous donner envie d'y jeter un oeil voici quelques exemples :
  21. Merci Aéromax ! Henri, pour en revenir à cette peinture de Friedrich, voici un souvenir d'un moment où je pouvais vraiment me sentir à la place du romantique contemplant crêtes et nuées déchiquetées : (Ce clichés à été pris peu avant cette inoubliable nuit que j'allais passer à proximité du Pic du Midi). Voici deux autres photos obtenues lundi dernier : Stratus fractus accroché à la forêt en contrebas. Rayons et arche anticrépusculaire. Le fin nuage qui semble posé en équilibre sur la crête était lié à un écoulement d'air qui se faisait de la vallée vers la plaine, immédiatement au-dessus de la mer de nuage qui elle s'écoulait en sens inverse. C'est le trop-plein du fond de la vallée d'Aure qui s'écoule ainsi par-dessus la nappe d'air frais venu des plaines gasconnes, comme cela peu être visualisé sur la séquence animée dont il est question au début de ce topic. Ces situations hyper-stables anticycloniques permettent de subtiles observations aérologiques. Attendez un peu que je remette ça avec un camescope HD entre les mains !
  22. Merci pour vos appréciations ! Henri, j'ai effectivement souvent ce tableau de Friedrich présent à l'esprit, il y a vingt de ça je m'identifiais déjà à ce personnage en contemplation romantique. Comme promis voici quelques photos de cette belle fin de journée : Le Pic du Midi de Bigorre et sa mer de nuages. Vue générale. Ambiance au cours de la promenade en forêt. Belles formations stratiforme sous le Mont Né. Et ma préférée, avec cet arbre sur le point d'être englouti par la marée blanche :
  23. Bonjour à tous, ça fait un moment que je ne me suis pas manifesté ici. J'ai plein de belles choses à partager, et je commence par cette séquence accélérée obtenue hier (lundi 17 novembre 2008) depuis les environs du Col d'Aspin, dans les Hautes-Pyrénées. Seul sur une crête, je pouvais contempler les changements de lumière sur une mer de nuage qui me cernait des deux cotés. Je vous propose ce petit film au format avi, il dure 27 secondes, pèse 9 Mo et a demandé environ 700 photos espacées de quatre secondes : http://ppfeyte.free.fr/anim/Aspin-20081117-2.avi Bientôt quelques photos en plus !
  24. Bravo Sam pour ces clichés ! Je garde un excellent souvenir de votre passage. Figurez-vous (et cela étonnera peut-être plus d'un lecteur ici) que ce fut pour moi la première chasse où je n'étais pas seul. Quoique que cela ait pu parfois nuire à la concentration nécessaire à la prise de vue, votre joyeuse compagnie m'a fait grand bien (j'en avait vraiment besoin le soir du 6 aout !) J'avoue un tendre penchant pour la photo n°6, pour la beauté de cet éclairage ou se mêlent la lumière du crépuscule et celle produite par l'éclair. Dommage pour le petit problème de mise au point ! Au même moment je subissais l'assaut des éléments dans l'Astarac (le sud du Gers), il y avait une cellule époustouflante près de Mirande, mais j'avais du mal à trouver un point de vue décent (voir mon blog pour quelques clichés : Gros temps sur l'Astarac ).
  25. Je reviens d'une chasse dans l'Astarac (c'est-à-dire le sud du Gers). Beaucoup de dégats liés au front de rafale, des débris jonchent les routes sur des kilomètres. En ce qui concerne la vallée de la Baïse, c'est le secteur compris entre L'Isle-de-Noé et Saint-Jean Poutge qui semble avoir été le plus touché (tuiles fracassées sur la chaussés, grosses branches et même un platane de belle taille coupé à mi-hauteur !). Petit résumé en image :
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