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@lizé

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  1. Un seul client, non pas forcément. H24, presque, car ça demande un sacré investissement (dur mais passionnant).C'étaient des exemples d'interventions possibles à distance par des experts-conseils qui non seulement délivrent une prévi mais échangent avec le client pour comprendre ses besoins, réfléchir avec lui à une option tactique lui permettant d'optimiser sa tentative (c'est cela le volet "conseil" - combien d'experts-prévis actuels s'engagent ainsi en routine, malgré les protestations que je lis ? - comprendre le pb du "parachutiste", l'aider, au lieu de dire : m'en fous, je lui donne ma prévi et il se dépatouille avec).
  2. La Drôme disposait, à la fin des années 90, d'un réseau très étoffé de SA (je dirais 40 à 50 !). Le DDM, que je connaissais très bien et qui gérait tout cela, avait passé un contrat avec un électronicien local qui non seulement faisait du curatif mais du préventif, en tournant régulièrement pour surveiller et anticiper les pannes, en changeant ce qu'il fallait avant que ça ne lâche. Ce DDM très sérieux était vraiment content du résultat. SA et maintenance étaient, pour l'essentiel, voire complètement, financées par le Conseil Général.Pourquoi toujours imaginer des intentions perverses derrière tout ? "Veilleurs du temps" est une sorte de copie de MétéoAlerte. J'ignore les intentions affichées ou cachées, si elles existent. C'est une bonne idée, mais ça patine un max, par manque de conviction de MF probablement. Si MF ignore les amateurs, on lui reproche, si MF fait appel à eux on y voit des intentions sournoises. Je suis plus simple : il y a là une belle piste de "partenariat". Pas pour remplacer les pros par des bénévoles sans la moindre indemnité, mais parce que ça peut être utile à tous. C'est vrai que j'ai toujours été un grand naïf...
  3. Calquer la distribution selon la formule américaine, et non pas le "modèle numérique", il va de soi.La finalité de la réforme (mais je n'en sais pas plus que vous, car je suis très à l'écart de MF) est, j'imagine, de faire ce que d'autres pays ont réalisé avant nous, même les Scandinaves, pays pas connus pour leur ultra-libéralisme. Si cet aggiornamento était bien conduit (et pourquoi faire des procès d'intention ?), il devrait aboutir à une amélioration du service : autrement mais mieux, c'est bien cela le challenge (la révolution informatique a tout de même bien changé la donne, il faut en convenir). Je constate, selon vos propres dires, que c'est un peu pagaïe actuellement, avec toutes ces redondances non maîtrisées (sont-elles seulement connues ?). Certains veulent un "CDM" par commune. C'est généreux. D'autres veulent une maternité par commune ; ça passerait avant dans mes priorités. Les deux sont impossibles économiquement.
  4. Je ne voulais plus poursuivre ce débat qui s'enlise, assez loin de son objet premier (enfin pas trop). Je ne veux pas rester sur ce malentendu. Ce qui me paraissait grave, était le besoin - presque la nécessité - des prévis français d'aller chercher des solutions sur des sites amateurs riches en prévi numérique venue d'autres cieux (même Philippe Jeanneret de la TSR fait fréquemment référence à Météociel), parce que le modèle français aurait pris du retard ces dernières années. Je constate avec soulagement que c'est loin d'être aussi sérieux qu'il n'y paraissait. Etre au top ne signifie pas exploser les autres par sa supériorité mais faire partie sans conteste du peloton des meilleurs. C'est certainement encore le cas. Si nos modélisateurs ont autant de succès à Reading, ça n'est tout de même pas un hasard - à propos, j'ai demandé, il y a quelques années, que le site de Reading soit aussi en français ; vu la contribution majeure de la France en hommes talentueux et crédits ça me paraitraît tout à fait légitime).La qualité du modèle made in France étant réhabilitée, je me répète : à quoi bon perdre du temps à en chercher d'autres sur la toile ? Ce n'est pas que ce soit mal, c'est, à mon avis, du temps perdu donc une réduction de qualité (et, d'abord, les consignes devaient bien préciser l'attribution faite aux différents niveaux : le CDM ne doit pas refaire l'analyse de Toulouse ; je ne l'invente pas). Une meilleure méthodologie pourrait facilement faire gagner une 1/2h sur la mise à disposition du 1er bulletin.
  5. OK. J'avais cru comprendre que le TSR était une sorte de directive graphique fixant la solution synoptique choisie par Toulouse pour application dans les CDMs afin de préserver la cohérence au moins du type de temps et de la chronologie. L'idée m'avait paru plus qu'intéressante, logique, indispensable.
  6. Assez grave tout cela. Là, je n'ai pas d'argument, sauf que si c'est Thom34 (et son pote génial) qui sont meilleurs que les modèles de MF, en mettant en forme intelligemment les sorties américaines, je suis effectivement stupéfait. Je ne sais pas, je ne passe pas mes journées à faire de la prévi. "The Times They Are A-Changin'", chantait Dylan...L'automatisation de la prévision est inéluctable, engagée depuis longtemps d'ailleurs (quels progrès ahurissants !). C'est bien pour cela qu'il faut changer de braquet et chiader la Com. C'est pas demain que le modèle s'emparera du relationnel. Moi j'y crois. Enfin, c'est votre pb, plus le mien.
  7. OK, j'ai perdu un peu la main...Malgré tout, j'ai du mal a croire que multiplier l'analyse de modèles d'origines différentes peut vraiment lever l'incertitude dans ces "cas limites" où c'est finalement la nature qui décide, pas le prévisionniste. Un modélisateur pourrait le dire mieux que moi : la qualité d'un modèle s'évalue sur la distance ; au jour le jour, il peut être plutôt devant ou plutôt derrière les autres. Et comment le sait-on avant ? Avoir l'envie, la passion de bien faire, de bien remplir sa mission est une chose (je ne peux que souscrire à cela), perdre son temps à pinailler quand, justement dans ces situations ambigües et tordues, il y a plein de boulot, des appels, pour aboutir à donner la neige 100 m plus bas ou plus haut (ne me fais pas dire que ça n'est pas très important là où ça se produit), alors que ça va dépendre d'impondérables non maîtrisables en est une autre. Un choix de priorité en somme : efficacité ou plaisir intellectuel perso ? J'ai d'ailleurs découvert, non sans stupeur, que la longue "démarche Qualité" non seulement n'avait pas pour objet d'améliorer les produits (les bulletins sont les mêmes qu'avant, à la charte graphique près), mais la méthode d'élaboration n'a pas été modifiée non plus. Et tout cela me paraît grave, avec ou sans SA supplémentaire. C'est un vrai débat en soi : comment faire les bulletins aujourd'hui, selon quel protocole d'élaboration, avec quelle architecture, quels mots, quelles annexes (pictos, graphiques, cartes...) ? Il y a bien longtemps que j'y réfléchis, que j'ai proposé des pistes ; certains le savent pertinemment.
  8. Détecter les dérapages du modèle est de la compétence de Toulouse. Sinon à quoi sert le Centre national ? Sûrement que ces situations de décalage se produisent. Combien de fois par an, pour bien informer les lecteurs non avertis ? Et les évolutions "explosives" combien de fois par an prennent-elles le modèle à contre-pied à court terme (4 sorties/jour, non ? une toutes les 6h) ? Faut pas faire des cas extrêmes une règle, même si par définition, ils comptent énormément... (comme pour l'araignée !).Si Toulouse balance un TSR demandant aux CDMs de se focaliser sur le CEP, qu'ils n'ont pas, dis-tu, c'est que je me demande, une fois de plus, à quoi a donc servi la démarche Qualité ? On sort du technique pour aborder l'organisation du job. Au reste, il n'est pas indispensable de disposer de tous les champs du CEP (avec 850, 500 hPa + les directives, on peut fort bien s'en sortir, si c'est exceptionnel). Enfin, cela c'est un peu de la "cuisine". Voilà que vous contestez même le rang mondial du modèle français ! C'est une donnée statistique pourtant (ou alors il s'est écroulé récemment). Pour être crédible, il faut rester mesuré. Comment auriez-vous donc fait... sans modèle du tout ?
  9. Le contact direct, je connais... Avec ton CDM tu as le contact avec tous les usagers du départements, et même tous ceux de Rouen ? Seuls, ou peu s'en faut, les pilotes peuvent venir vous voir facilement, j'imagine (un CDM d'aérodrome n'est pas sur la place du marché que je sache). Qui n'est pas sérieux ?
  10. Je connais des collègues qui font très bien leur boulot avec des clients dans le "Pot au Noir" ou dans l'ascension de l'Everest.
  11. Je sais très bien que lorsqu'il y a beaucoup d'appels, et notamment à certains moments cruciaux d'examen des cartes et de rédaction des bulletins, on invite l'usager à appeler le répondeur. Tout est fait pour cela d'ailleurs (il est même très difficile d'obtenir le n° d'appel direct de certains CDMs).Absolument pas d'accord avec ta conception de l'expert-conseil. Si on fait payer assez cher la consultation, il y a une obligation, sinon de résultat, du moins de sérieux, d'expertise, avec tout ce que cela contient d'écoute, de compréhension du pb spécifique, d'aide à la décision. Si le client est floué trop souvent, ça va râler sec. Combien de fois ai-je réclamé qu'on aille au-delà de la simple délivrance de la prévision pour aider l'usager dans son choix ? Pratiquement tout le monde était contre. Une des dernières réponses qui m'a été faite par un responsable : "on fait de la météo ; point". J'ai répondu : si le facteur dans son métier voit un type se noyer, il répond aux appels au secours par un : je fais ma tournée ; point. Depuis les cartes de Vigilance ont été créées et on y trouve... des conseils. Effectivement, si on fait mal les choses - c'est vrai pour tout - on passe à côté du sujet. Mais pourquoi imaginer qu'il n'est pas possible d'évoluer intelligemment et efficacement, à savoir qu'un expert-conseil est d'abord un expert-prévi formé à la Com ? Un job difficile, faut pas être réducteur.
  12. Je comprends... Mais on ne peut vivre de méfiance. Ce débat (d'autres sans doute) peuvent servir à éclairer les décideurs (et pourquoi pas ?).
  13. Qu'on me prouve que les moyens modernes d'observation n'ont pas prodigieusement amélioré notre connaissance de l'atmosphère, dans l'instant et sur la durée (passée ou future d'ailleurs), même s'il a fallu ranger au placard certaines approches d'antan ! En vrac : satellites, radars, détection foudre, SA... sur terre, sur mer, dans la mer. En dépit d'évolutions stratégiques d'administration, pas forcément toujours heureuses (perso), la météo va de l'avant et vite. Tant mieux, ça n'a jamais été autant une priorité.
  14. Comme aurait dit Coluche, "il y a des égaux plus égaux que d'autres". C'est bien pour cela que je suis pour des bulletins répondeurs au coût marginal (tph). Que je ne comprends pas pourquoi d'autres pays mettent en ligne gratuitement images sat, foudre, SYNOPs, radars, modèles... et pas la France (les images sat, radar, foudre,... pour une entreprise ne peuvent se suffire à elles-mêmes : il faut un accompagnement expert avec, et c'est cela qui se paye). Les "manques à perdre" que l'activité météo génère justifient que le contribuable ne paye pas deux fois. Il y a tellement de niches de recettes ailleurs que les précédentes ne me paraissent équitables. Et si au total les comptes stricts sont en déficits, les recettes indirectes les combleront largement (cf. les estimations du Conseil Economique et Social dans les années 80, et des décomptes récents de l'OMM herself). Ce n'est pas du "Y'a qu'a", d'autres pays, et non des moindres, fonctionnent ainsi. Cette conception très "service public" (non ?), et absolument pas opportuniste (mes idées de toujours) doivent, à mon sens, s'accompagner d'une rationalisation des activités opérationnelles de l'Etablissement. Il faut être réaliste, on ne peut tout obtenir à la fois. Et si je défends ces idées-là c'est que, évidemment, je crois fermement que l'usager/client, la sécurité, l'économie y gagneront (c'est la MISSION) !. Normalement (c'est indispensable), la transition sera douce pour les agents (10 ans, je crois).
  15. J'aurais tendance à croire que ces "points hauts" dont j'ai toujours regretté et contesté la suppression (d'autant qu'il y avait des infras et du personnel permanents à proximité) manquent surtout pour la "signalisation", la "prévi immédiate". La climato aérologique (vu leur situation sommitale de témoins de la masse d'air) serait tout aussi bien faite en utilisant les RS. C'est évident que les Feldberg, La Dôle, Jungfraujoch, pour les plus proches, sont d'une très grande utilité pour les zones frontalières françaises à proximité (du moins pour le public amateur passionné, puisque les SA montagne sont payantes chez nous...). Et, à ma connaissance, toutes ces stations sont tenues par des observateurs).Je me demande comment l'Aigoual pourrait disparaître. Ils ont gagné le droit à pérennité.
  16. OK. Le TSR ne sera pas seul mais accompagné des habituelles "directives" et des "ANASYG" et "PRESYG", je suppose. Tout un ensemble a priori cohérent qui fixe le cap. Cela évite au CDM la reprise de l'analyse de façon à ce qu'il se concentre sur les répercussions locales. Bien sûr, il faut aussi comprendre ce que l'on fait, d'où un temps consacré à la réflexion sur la situation (comme un athlète qui s'entraîne). Je prétends qu'il y a des moments où il faut faire confiance à la solution Toulouse/Région et agir en "réflexe" (avec l'expérience c'est tout à fait possible). Puis, le 1er bulletin terminé et diffusé, on revient sur la situ plus au fond, pour s'en imprégner, la mémoriser, dégager les corrélations synoptique/local (indispensable au futur "prévi-conseil", comme à l'actuel). Là, je vais encore faire hurler. Pourtant, c'est un protocole intéressant pour gagner du temps... donc mieux servir l'usager (la vitesse d'exécution est une composante de la Qualité - ne pas me faire dire le contraire, à savoir que je suis pour bâcler ; un compromis à trouver, une formule à essayer...).Pas compris cette histoire de "dernier run". Le modèle français étant au top, je considère que sa solution H24 est excellente et qu'il n'y a pas lieu de la comparer à d'autres (en tout cas pas en CDM). Pareil pour H48. Au-delà, les analyses critiques des divergences sont de la compétence stricte de Toulouse. Où est la contradiction ? J'ose croire effectivement qu'à échéance "très courte" et "courte" (6 à 24h), les nuances entre modèles sont minimes (et pourquoi pas employer "dérisoires" - faut-il demander l'assistance d'un académicien ?). Si la réalité (JL Etienne, p.ex.) doit s'écarter de la prévision numérique, même à très court terme, quel prévi le sait ? Plus généralement, quels prévisionnistes peuvent prétendre faire mieux que le calculo, disons au-delà de 3h. Et qui peut vraiment concurrencer l'adaptation statistique locale ? Combien retouchent les bases SYMPO lorsqu'elles disposent d'une SA référentielle (prob toutes désormais) ? Par contre, aucun calculo à ce jour, aucune SA ne peut faire du relationnel. Ça tombe bien, c'est le plus intéressant et c'est la touche finale d'humanité qui clôt sur du sympa la chaîne froide mais terriblement efficace des automates. Je souhaite que non seulement cela survive au progrès mais que le futur progrès soit cela : la réhabilitation de l'humain.
  17. L'un d'entre vous l'a exprimé avec justesse : Bonhomme, SA même combat... dans la complémentarité. Je ne suis pas pour le tout automatique, c'est encore un procès d'intention : le bonhomme utilise la SA comme outil, évidemment que ça ne peut être l'inverse (sauf si d'autres bonshommes le décident... c'est un autre débat). Caricature, oui, d'appeler à comparaître une araignée. Nous avons tous des histoires croustillantes sur l'observation humaine et ses dérives accidentelles (ou déficit de formation...). Des légendes peut-être ? Je n'ai jamais su... Une SA travaille en continu sur plusieurs paramètres, un "bénévole" (et je leur rends volontiers hommage) n'est tenu qu'à un relevé par jour (RR, TT en général, plus infos annexes, fort utiles, sur la neige, la grêle...). Ils ont rendu, ils rendent encore d'immenses services ; il faut envisager d'autres solutions car que d'astreintes que cette obs quotidienne dans ce monde où les gens ont envie de bouger, de vivre ! MF aura encore besoin de "bénévoles" par exemple pour surveiller le bon fonctionnement des SA (pluvios bouchés...) et sans doute faire des obs volantes ("veilleurs du temps"), extrêmement utiles en situation de crise notamment. Oui, plein de nouveautés à construire en s'appuyant sur les nouvelles technologies et en réservant à l'homme le travail gratifiant (l'échange avec l'usager et/ou client, mutuellement enrichissant sur le plan humain, et au bénéfice de vies préservées et de dommages évités). Une réforme ne doit pas faire peur a priori. Tout dépend de sa conduite par les responsables (qui ne doivent pas oublier d'écouter les plus modestes, acteurs ou usagers, pour ne pas verser dans le théorique pur). J'admets que les années passées lèvent légitimement des appréhensions. Le pire n'est pas toujours certain "et il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre" (c'est mieux tout de même).
  18. Je crois qu'il n'est pas utile que j'ajoute que l'usager est bien la finalité de la Qualité. Qui pourrait douter que ce n'est pas là ma préoccupation fondamentale. ? Je suis d'accord à 200% avec toi (pour une fois !).
  19. On n'en sort pas des clichés ! Bien sûr que tout cela est vrai (et encore, seulement au niveau du principe). Mais ces vœux pieux sont-ils raisonnables ? Ce n'est que partiellement vrai parce que ce réseau idéal des CDMs n'existe pas pour l'observation/climatologie. Il y a bien longtemps que les séries sont interrompues en plein d'endroits. La plupart des CDMs ne font pas de nuit, donc, par la force des choses c'est la SA qui bosse. Gbl a-t'il fait beaucoup de nuit d'obs ? Les "chutes de grêle dévastatrices" ne tombent pas que sur les CDMs. Alors, j'insiste : des observateurs nuit et jour dans chaque commune ? Le cœur du débat est bien là. L'homme ne vit pas que d'amour, d'eau pure... et de cumulus : le tiroir-caisse, ça existe ! Le suivi de l'évolution du climat mondial ne se fait pas à la parcelle, un climatologue expert ne peut l'ignorer. Il faut tout de même bien admettre que les SA ont fait faire un bond prodigieux dans le suivi fin, H24, des conditions climatiques, en soulageant l'homme (pénibilité des nuits). C'est incomplet, certes, tous ceux qui en débattent ici le savent bien. On sait aussi qu'il y a des pistes sérieuses pour aller beaucoup plus loin (certains les ont évoquées : transmissomètres, lidars, webcams...). Pourquoi faire preuve de pessimisme à ce point ? Il y a des activités autrement plus gratifiantes à développer dans MF que de surveiller le brouillard pendant la nuit... Je pense à la "Com". Elle a mauvaise presse la Com. Et pourtant, ça signifie sous un vocable moderne la relation avec l'usager, le client. C'est noble, non ? Donc, développer un réseau d'"experts-conseils" je suis tellement pour que je l'ai proposé en 1996, anticipant justement l'évolution du métier de prévi. Parce que, quoi qu'on en dise, l'ordi est de plus en plus pointu (cette "dentelle" qu'on m'a reprochée !?!?!...). Alors, il faut trouver autre chose "pour sauver le soldat Prévi" : le retour à l'échange, au contact direct entre l'expert et l'usager. Cette assistance experte ne peut malheureusement passer à la grande échelle qu'en la payant. On n'est plus dans le prêt-à-porter mais dans le "sur-mesure". On peut la regretter cette discrimination par l'argent, mais prétendre que le contraire est possible serait malhonnête. Comme si dans les CDMs on retirait les répondeurs pour distribuer les bulletins... Il faut bien accepter cet intermédiaire (média) mécanique et répétitif, au moins pour des raisons d'"efficacité". Au reste, dans l'immédiat ce serait plus que bien que certains CDMs fassent au moins de l'obs continue... en journée, et qu'elle soit sur le web. Caricature ! Un observateur est-il en forme en permanence ? N'a-t'il pas ses faiblesses ? Ne fait'il pas des erreurs aussi ? Argument passéiste (rousseauiste !) irrecevable. C'est du racisme anti-SA ! D'ailleurs la chaîne de traitement critique auto et humaine aura forcément corrigé ce bug regrettable mais pardonnable (l'araignée a-t'elle été condamnée à des TIG). Mélange de "synoptique" et de "climatologique. D'où message embrouillé. Les "bénévoles" font ce qu'ils peuvent, souvent bien plus, pour une rémunération assez dérisoire. Pourtant il leur arrive de tomber malade, de partir en vacances... Toutes ces questions de "Qualité" se posent, depuis toujours. J'imagine que les responsables en sont conscients et qu'ils auront à cœur de leur apporter une réponse. A l'évidence elle passe par une multiplication des SA. La Drôme avait trouvé un excellent système de maintenance d'un réseau particulièrement dense. C'est possible ! Le challenge est d'avancer avec des idées neuves pas seulement avec de la nostalgie idéalisante.
  20. Parfait, nous voilà entrés dans des analyses réfléchies sur le fond, avec des pour, des contre, des partagés, des inquiets, des pessimistes, d'autres qui se disent : et pourquoi pas ? car les choix économiques et de Com de MF depuis quelques années laissent tout de même à désirer (notamment par rapport à ce qui se passe ailleurs). J'aimerais que gbl nous livre le schéma d'organisation dont il rêve (réseaux prévi, obs synoptique, climato). En D I S S O C I A N T. Il ne suffit pas de faire peur à partir de fantasmes. Oui, l'Aigoual a mérité d'exister en tant que superbe vitrine (Météosite), oui son implantation est particulièrement intéressante pour des tests de matos. Quant à son caractère indispensable en prévision ? (sûr, il faut savoir en continu ce qu'il s'y passe, donc obs impérative, comme auraient dû le rester celles des "points hauts" que gbl liste - et que j'ai ardemment défendus plusieurs fois...). Autre exemple : Il me semble que le Morvan "bénéficie" des prévisions de 4 CDMs. Si elles sont identiques (ce serait tout de même souhaitable !), il y en a 3 de trop, si elles sont différentes, ça pose pb, surtout à celui qui les écoute toutes (ce qui lui permet au moins de se fabriquer son "indice de confiance" ou de... méfiance).
  21. Encore un amalgame douteux et embarrassé. Le projet ne prévoit pas de supprimer tous les CDMs, surtout pas en montagne. Au reste ce n'est qu'un projet aux contours encore imprécis dont l'objet est d'éviter de faire en certains endroits (vastes plaines) des prévisions pas forcément indispensables pour les faire plus et mieux dans une organisation différente. Une évolution qui doit se faire sur plusieurs années (10 ans, non ?) en évitant autant que faire se peut les traumatismes humains. La climatologie fine, quoi qu'en dise gbl, n'en sera pas vraiment affectée : il y a longtemps que la plupart des CDMs ne font plus d'obs en continu. Et j'ai confiance aux progrès : oui le matériel a considérablement évolué et poursuivra encore, soulageant l'homme de tâches pas forcément passionnantes et en tout cas astreignantes (les nuits) ; ce serait de la mauvaise foi de nier tout cela. Plutôt que de pétitionner à tort et à travers, il serait plus constructif de réfléchir à de nouvelles pistes. Je crois en avoir esquissées quelques unes (j'ai la faiblesse d'ajouter que ce n'est pas la première fois !...).
  22. Pauvre réponse, qui esquive le fond et traduit tout simplement un grand embarras. Partant de la pétition très floue et mal informée de gbl nous voici donc maintenant dans la géopolitique : une façon de noyer le poisson...
  23. Ce chiffre de 96% a été utilisé pour des besoins forts, rendu public aussi (web) ; je l'ai toujours contesté, rejeté, avec force et ouvertement. Sauf erreur, il ne s'agissait pas du tout du champ à 500 hPa, mais bien de "types de temps", à "échelle d'une Région" et en s'accordant une latitude incroyable de "décalage de 12h" (d'où les excellents résultats absolument pas conformes aux attentes du public et à ce qu'il pouvait constater). Si MF est revenu à des scores réalistes et sérieux, j'en suis ravi, mais tout de même je n'ai pas aimé ces manipulations.Réponse directe : si la prévi Alpes était faite depuis Lyon ce serait une régression aveugle et dangereuse ; les usagers, l'économie, la sécurité des activités de ce secteur méritent bien mieux que cela. Ça me paraît IMPOSSIBLE et j'ose croire que ça n'est pas dans les tuyaux. Grenoble doit accueillir un grand centre de référence pour les Alpes (au moins du Nord + Hautes Alpes). Et j'espère qu'il mettra en ligne en continu... l'obs du Versoud (entres autres, et le plus vite possible).
  24. Témoignage édifiant, bel exemple de gabegie ! Celui-là il aurait été préférable de réfléchir avant de le rendre public (si le P-DG tombe là-dessus, il va faire des découvertes !...).Le modèle français est un des meilleurs, peut-être même le meilleur du monde, à quoi bon perdre du temps à rechercher des différences avec d'autres produits venus d'ailleurs (nuances dérisoires la plupart du temps à 24h) ? De plus, un CDM qui fait cela n'applique pas les consignes. Une analyse exhaustive, avec prise en compte d'autres modèles éventuellement ne peut - ne doit - se faire qu'à... Toulouse. Le centre national distribue le TSR (Tracé Synoptique de Référence) que la Région peut amender mais que le CDM doit appliquer. Ainsi, les CDMs ne font pas confiance à Toulouse et aux Régions... et refont le travail. Pendant ces temps de redondance... l'usager attend. Pareil pour les "Moyennes Echéances", souvent anticipées en utilisant le... GFS. Et la démarche Qualité, c'est à cela qu'elle a abouti ? En somme, il y a un centre national dans... chaque département. Au-delà des baratins convenus, voilà un aveu qui montre bien que ça ne tourne pas rond et qu'il est urgent de revoir tout cela, pour faire des économies (de temps déjà) et mieux servir le public en se concentrant sur les tâches dévolues à chaque étage (celles du CDM c'est la "dentelle" pas le "synoptique"). Ce n'est certes pas avec de telles pratiques qu'on y parvient.
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