Ventdautan

A 16h : 39.1°C à Toulouse-Francazal 38.5°C à Muret Lherm 38.3°C à Toulouse-Blagnac 39.8°C à Carcassonne

37.9°C à Toulouse-Blagnac à 15h18 et 38.2°C à Toulouse-Francazal. Ca va quand même être compliqué la barre des 40°C mais on ne sait jamais.

Toujours un écart important entre Blagnac et Francazal. Toulouse Francazal a dépassé les 35°C depuis 12h48 alors que Blagnac ne les a toujours pas dépassé à 13h30. A 13h30 : 34,8°C à Blagnac contre 35,8°C à Francazal.

A 12h, 32.3°C à Toulouse-Blagnac (contre 33.2°C hier à la même heure). Par contre, on relève 33.5°C à Toulouse-Francazal (contre 33.1°C hier à la même heure). On a même 33.7°C à Muret-Lherm à 12h (contre 33.1°C hier à 12h) Quand je vois que Perpignan est déjà à 36.7°C à 12h. 😱

On vient de passer les 30°C à 10h36 à Toulouse-Blagnac et Toulouse-Francazal soit 12 min avant par rapport à hier. Mais chercher les 40°C semble vraiment difficile.

Ça ne compte pas dans les statistiques donc ce n'est pas problématique. En tout cas, il fait même plus "frais" ce soir que hier soir à minuit à Blagnac avec 28,9°C ce soir contre 29,0°C hier soir. A voir l'influence de cela sur la Tn de demain matin.

Je refuse de croire à la pire toulousade possible! Si on met des niveaux de toulousades, ça serait : Niveau 1 : Tx de 24,9°C NIveau 2 : Tx de 29,9°C Niveau 3 : Tn de 19,9°C et Tx de 34,9°C Niveau 4 : Tx de 39,9°C Mais quelle diablerie!😂

C'est tout beau tout ça! Mais finalement, il n'y a qu'une seule question qui compte! Allons nous faire une température >=40°C demain à Toulouse-Blagnac et Toulouse-Francazal? Sinon est ce qu'il y a quelqu'un qui pari sur un 39,9°C? 😂 On va quand même suivre la T ce soir pour savoir si on arrive à rester au-dessus des 30°C à Minuit à Toulouse Blagnac.

On vient de passer les 30°C à 10h48 à Toulouse-Blagnac.

Pour ceux que ça intéresse, j'ai fait un petit résumé de ce heatburst ici :

A l'issue d'une chaude journée, des orages se sont déclenchés au pied des Pyrénées. Ceux en fin de vie ont générés des heatbursts sur l'Ariège et les Pyrénées Orientales avec des rafales allant jusqu'à 80-90 km/h et une belle hausse de la température. Mais c'est en arrivant sur le Cap Béar que le heatburst est devenu violent. On a enregistré au Cap Béar une rafale atteignant les 154 km/h et une température qui est montée jusqu'à 37°C à 2h26 locale. Un record pour ces 2 paramètres pour un mois de juin à cette station. Essayons tout d'abord d'analyser les observations minutes pour comprendre. Les orages en fin de vie ont déversés quelques précipitations entre 00h30 et 1h loc. C'est juste après la pluie que la température est montée. La montée est progressive puis devient plus brutale vers 1h20 pour atteindre 32°C. On notera que parallèlement, la Td chute avec une belle symétrie avec la tendance de la température. Puis la température stagne à peu près avant une deuxième hausse peu après 2h du matin, allant jusqu'à 37.0°C à 2h26. Par contre, on remarquera la chute de la Pmer à 2 reprises mais pas forcément au même moment que la hausse de la température. Quand au vent, on voit que le max a eu lieu vers 2h. Le vent était globalement de sud-ouest puis a basculé au sud-est au moment du maximum de température, peut être un signe du déplacement de la source du heatburst, avant de revenir au sud-ouest. Lorsque le heatburst est terminé, le vent rebascule au nord-ouest. J'ai essayé de trouver un sondage potable au niveau du Cap Béar pour comprendre et expliquer le phénomène. J'ai tracé en violet l'hypothétique trajectoire des particules. J'ai supposé que les pluies résiduelles se produisait à partir de 500 hPa et au-dessus. On a une évaporation totale des précipitations (entre 500 hPa et 700 hPa) vu que l'atmosphère est très sèche (d'où l'inclinaison de la courbe violette qui passe de la pseudo adiabatique à l'adiabatique sèche). On a une poursuite du courant de densité par flottabilité négative (vu que ces particules d'air sont toujours plus froide que l'environnement) jusqu'à peu près au niveau 900 hPa (en dessous, on a une sacré inversion). En dessous, c'est l'inertie du courant de densité qui fait que ça arrive jusqu'au sol malgré une température de l'environnement bien plus froide, d'où la hausse spectaculaire de la température.

Pour ce soir, c'était sur que ce n'était pas possible. 29.9°C à 23h. Ça, c'est du vaudou. En conclusion, il n'y a eu que 3 occurrences où l'on a enregistré une T>=30°C à 00h à Toulouse-Blagnac de manière certaine. Dans l'ordre du classement : 1) 30.5°C à 00h le 12 Août 2003 2) 30.4°C à 00h le 9 Août 2003 3) 30.2°C à 00h le 22 Juillet 2019 Allons nous avoir une 4ème occurrence demain ou vendredi ?

L'objectif à chaque vague de chaleur, c'est d'avoir les 30°C à 00h à Toulouse-Blagnac. Et ce n'est pas facile. 😁 Si je ne dis pas de bêtises, il n'y a eu à vu d’œil que 6 occurrences. 5 en août 2003 et 1 en juillet 2019. Voici les 6 occurrences : 4 Août 2003 : https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/archives/4/aout/2003/toulouse-blagnac/07630.html 5 Août 2003 : https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/archives/5/aout/2003/toulouse-blagnac/07630.html 6 Août 2003 : https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/archives/6/aout/2003/toulouse-blagnac/07630.html 9 Août 2003 : https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/archives/9/aout/2003/toulouse-blagnac/07630.html 12 Août 2003 : https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/archives/12/aout/2003/toulouse-blagnac/07630.html 22 Juillet 2019 : https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/archives/22/juillet/2019/toulouse-blagnac/07630.html Et potentiellement le 30 juillet 1983 : https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/archives/30/juillet/1983/toulouse-blagnac/07630.html On avait 31°C à 23h et 29°C à 2h du matin mais est-ce qu'il y avait 30°C à 00h, ça on ne le saurait jamais. Mais si on regarde dans le détail en 2003, on a l'impression de voir des valeurs arrondies à 00h. Donc je suis en train de vérifier avec les valeurs horaires dans la base de données de MF. On a le 4 Août 2003 : 29.8°C à 00h On a le 5 Août 2003 : 29.8°C à 00h On a le 6 Août 2003 : 29.9°C à 00h On a le 9 Août 2003 : 30.4°C à 00h On a le 12 Août 2003 : 30.5°C à 00h On a le 22 Juillet 2019 : 30.2°C à 00h

J'aurais plutôt dit plus que 24.9°C. 😁 Allez, je me lance également. Plus que 31.4°C à Toulouse-Blagnac à 22h. 😁

La bascule s'est fait bien plus tard que prévu, ce qui explique l'écart.

L'air s'est globalement asséché cet après midi dans la région ce qui fait que la bascule des vents à l'ouest ne provoque pas de hausse de la Td comme on aurait pu s'y attendre. En tout cas, pour le moment, avec les données 6 min, nous avons comme Tx provisoire 36.8°C pour Toulouse-Blagnac et Toulouse-Francazal.

C'est la question. Est-ce que c'est lié qu'au schéma de surface? Est-ce que ça vient de l'interaction entre le schéma de surface, le schéma de turbulence et le schéma de rayonnement? Je ne sais pas exactement. La question physique, c'est pourquoi lors des épisodes de forte chaleur, ARP ne refroidit pas suffisamment près de la surface et modélisent des Tn trop chaudes voire parfois bien trop chaudes par rapport à la réalité (c'était la même chose fin juin 2019, voir quelques pages plus haut). En hiver, on lui reproche parfois de trop refroidir.

Quand ca va basculer à l'ouest, on va avoir une sensation affreuse de se prendre au moins +5°C de Td d'un coup en gardant à peu près la même température (pas loin de la Tmax). L'écart d'humidex sera bien plus important cet après midi que ce matin (lors du changement de masse d'air éphémère) vu que la température était bien plus basse (entre 22°C et 25°C).

Bon aller, même si ça en devient ridicule, je le met quand même. ARP ne connait plus la couche limite nocturne. Je pense qu'il y a quand même un vrai problème de schéma de surface. Je pense qu'il faut voir cette carte comme les T au sommet des collines mais en spatialisant partout. J'ai fait un sondage sur Toulouse à 5h du matin. Au mieux, on a une température constante sur les 500 premier m. On n'a même plus l'inversion. Pourtant, il arrive bien à faire de bien grosse inversion en hiver. Mais pendant les phases très chaudes, il ne sait plus faire.

Faudrait regarder les données minutes pour bien comprendre en surface tout ce qui s'est passé. Je le ferais ce soir.

Le vent bascule au sud sur la région et devrait basculer au nord-ouest durant l'après midi. C'est pour cela que c'est dans la région de Carcassonne que ça devrait le plus chauffer aujourd'hui.

L'air plus sec est également de retour à Toulouse-Blagnac. On peut à nouveau sortir ! 😂

Je remet ce que j'ai mis dans le topic suivi en médit. J'ai essayé de trouver un sondage potable au niveau du Cap Béar pour comprendre et expliquer le phénomène. J'ai tracé en violet l'hypothétique trajectoire des particules. J'ai supposé que les pluies résiduelles se produisait à partir de 500 hPa et au-dessus. On a une évaporation totale des précipitations (entre 500 hPa et 700 hPa) vu que l'atmosphère est très sèche (d'où l'inclinaison de la courbe violette qui passe de la pseudo adiabatique à l'adiabatique sèche). On a une poursuite du courant de densité par flottabilité négative (vu que ces particules d'air sont toujours plus froide que l'environnement) jusqu'à peu près au niveau 900 hPa (en dessous, on a une sacré inversion). En dessous, c'est l'inertie du courant de densité qui fait que ça arrive jusqu'au sol malgré une température de l'environnement bien plus froide, d'où la hausse spectaculaire de la température. Mais jusqu'à donner une rafale jusqu'à 154 km/h, il y a du chemin.

En fait, c'est une belle succession de heatburst qui s'est produit sur la région ! J'ai essayé de trouver un sondage potable au niveau du Cap Béar pour comprendre et expliquer le phénomène. J'ai tracé en violet l'hypothétique trajectoire des particules. J'ai supposé que les pluies résiduelles se produisait à partir de 500 hPa et au-dessus. On a une évaporation totale des précipitations (entre 500 hPa et 700 hPa) vu que l'atmosphère est très sèche (d'où l'inclinaison de la courbe violette qui passe de la pseudo adiabatique à l'adiabatique sèche). On a une poursuite du courant de densité par flottabilité négative (vu que ces particules d'air sont toujours plus froide que l'environnement) jusqu'à peu près au niveau 900 hPa (en dessous, on a une sacré inversion). En dessous, c'est l'inertie du courant de densité qui fait que ça arrive jusqu'au sol malgré une température de l'environnement bien plus froide, d'où la hausse spectaculaire de la température. Mais jusqu'à donner une rafale jusqu'à 154 km/h, il y a du chemin.

A Toulouse-Francazal, ce changement de masse d'air (air plus sec à air bien plus humide) est à priori éphémère!