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Bonjour Jérémie, Eh bien non ! Cette carte est erronée ! En effet la tourbière de la Cailleuse n'est pas située là où son nom est indiqué. Cette tourbière est située à l'est du Carrefour des Six Routes, c'est en bas de la butte des Sapins brûlés. Le long de la Route des Fonds qui y conduit directement, il y a un ponton d'observation de la tourbière avec un panneau de renseignement. C'est à cet endroit des bas-fonds de la forêt de Montmorency qu'on observe le mieux le vent catabatique qui y règne en fin de journée par conditions radiatives (ciel clair, vent calme). Marc
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Pourquoi seulement -22°C au fond du trou à froid de la Cailleuse ?
taf95 a répondu à un sujet de taf95 dans Climatologie
Concernant mon article Les grands froids de janvier 1985 aux tourbières de la Cailleuse, paru dans la revue La Météorologie 7ème Série - n°10 Décembre 1985, pp. 31-33, j'apporte deux compléments d'information : 1) à la légende de l'image en page 33, lire plutôt : << Durant la nuit suivante, la température est descendue à moins 18,3°. >> Il s'agit de la nuit du 5 au 6 et non de celle du 4 au 5. 2) au paragraphe en page 32, lire plutôt : << Le lendemain 17, avant le lever du soleil, on relevait à la tourbière le minimum le plus bas de la période : -22°, le ciel étant alors toujours clair, mais se couvrant ensuite rapidement en cours de matinée (Stratus). >> -
Oui ! A noter que le carrefour de la Cailleuse, mentionné sur les cartes, n'a rien à voir avec la tourbière de la Cailleuse, située plus à l'ouest.
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C'est le moment de rappeler le commentaire ci-dessus du 11 mai 2021. Marc
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Bonjour à tous, Concernant l'authenticité des valeurs relevées à la Cailleuse par Localsat qui ont été transmises sur ce topic depuis des années jusqu'à présent, je ne peux malheureusement pas disposer de preuves. En effet, habitant à plus de 500 km de cet endroit par la route ou le train, j'étais loin de ces appareils de mesure, de leur surveillance et de leur maintenance. C'est purement l'affaire de Localsat, qui a eu la gentillesse de nous communiquer des relevés et que je remercie encore pour ça. Cela a permis d'affermir l'hypothèse de trou à froid à propos de la dépression de la Cailleuse. D'ailleurs, la première question que je me posais en lisant ces relevés sur le forum d'Infoclimat, c'était : est-ce possible ou pas ? Et si j'avais le moindre doute, j'en faisais part à Localsat. Maintenant je n'étais pas d'accord avec leur politique de confidentialité, mais c'est une autre histoire. Marc
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Pour se rendre compte personnellement de la notion de cold air pooling et, par là même, répondre à la question "Cailleuse mythe ou réalité ?", passer un moment au ponton d'observation de la tourbière situé route des Fonds, un soir par conditions radiatives en forêt de Montmorency (ciel clair et vent calme). "Une bombe à air froid" d'après Joselito.
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Bonjour à tous, Encore aucune nouvelle concernant le comportement de la dépression de la Cailleuse à la suite du dernier épisode de neige ayant affecté la région parisienne. Durant la nuit du 21 au 22 novembre 2024, qui suivit directement cet épisode neigeux, les conditions ne furent pas vraiment radiatives (ciel clair, vent calme) sur cette région. Cependant, on note pour cette nuit-là un minimum thermique relativement bas de -5.1°C à Pontoise-Cormeilles ; et même de -8.4°C à Wy-Dit-Joli-Village (cf. Météociel). Deux localités du Val-d'Oise situées plus ou moins à proximité de la dépression de la Cailleuse, mais de l'autre côté de l'Oise dans le Vexin français. A Wy-Dit-Joli-Village notamment, des éclaircies dans la couverture nuageuse (trouées de ciel dégagé) ont permis à la température de bien baisser (cf. Météo France). Peut-être en a-t-il été de même à la dépression de la Cailleuse, durant cette nuit-là. Je me permets de poser la question à 'Serge71400' : quel minimum thermique à la Cailleuse durant cette nuit-là ? SI CE FUT BIEN LE CAS (HYPOTHESE DE PLUSIEURS ECLAIRCIES A LA CAILLEUSE DURANT LA NUIT DU 21 AU 22 NOVEMBRE 2024), voici comment je verrais les choses s'être déroulées à l'occasion d'une éclaircie : Au delà du refroidissement immédiat des surfaces situées au fond de cette dépression, exposées aux pertes d'énergie par rayonnement infrarouge en direction du ciel, mais sans contrepartie énergétique suffisante venant d'un ciel dégagé ou du sol pour les contrecarrer, et au-delà du refroidissement subséquent de l'air situé juste au-dessus de ces surfaces, refroidissements démarrant aussitôt obtenu un dégagement du ciel, cette dépression aurait continué de réagir à l'éclaircie, mais de façon complémentaire et différée dans le temps. Cela aurait été grâce à une mise en route progressive des sources d'air froid situées tout au long des pentes de la grande dépression linéaire qui partage en deux la butte de Montmorency. De l'air froid se serait mis alors à descendre par des vallons latéraux, en direction des bas-fonds de cette véritable fosse géomorphologique, en particulier en direction de la dépression de la Cailleuse bien entendu. Il se serait accumulé peu à peu dans ces bas-fonds et aurait fini par stagner ici ou là au gré des vicissitudes du relief, obéissant notamment aux resserrements et étranglements des courbes de niveau (mécanisme du cold air pooling), dans l'attente de la disparition de l'éclaircie. Comme cela aurait été le cas, non seulement à la dépression de la Cailleuse mais aussi à celle du Faisan doré contiguë ou encore à celle du Château de la Chasse, qui ne sont qu'une partie de cette fosse géomorphologique. Marc
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Ces trois minimums thermiques ne sont certes pas impressionnants par rapport au reste de la liste présentée plus haut, mais il s'agit précisément de TAFs de plaine (altitude <500m) situés dans la moitié nord de la France. Par ailleurs, la dépression de la Cailleuse se démarque bien des deux autres TAFs (Mourmelon-le-Grand et Cessières-Montbavin). Mais peut-être est-ce dû tout simplement à des différences de nébulosité et/ou d'anémométrie concernant le Bassin parisien durant cette nuit-là. Ou encore, au fort encaissement de la dépression de la Cailleuse par rapport à celui de la dépression de Cessières-Montbavin, moins prononcé comme je l'ai signalé plus haut, et par rapport à celui de Mourmelon-le-Grand, négligeable. Evidemment, j'attends avec impatience la suite des événements, avec notamment l'arrivée de l'hiver météo début décembre. Marc
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Mais -0.3°C à la Tourbière de Cessières-Montbavin.
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Suivi du temps dans le Nord-Est/Septembre 2024
taf95 a répondu à un sujet de alex67 dans Le temps en France
Neubois. Nuit du 28 au 29 septembre 2024. Je n'ai pas fermé les volets roulants de ma chambre, pour pouvoir regarder du lit les étoiles par la fenêtre lors de mes réveils. Le ciel était toujours dégagé. Ce matin-là je me suis levé à 7h30 (heure légale) pour voir quel temps il faisait. Le jour était déjà là, mais le soleil était invisible car caché par la montagne du Breitfirst. A 1h40 je m'étais couché et il ne faisait plus que de l'ordre de 4.5°C au panneau indicateur du thermomètre extérieur de la maison, situé côté ouest. Curieux, je descends au rez de jardin. A 7h30 il n'y a plus que 1.7°C au panneau, idem à 7h40. La température ne baissera plus. A 8h il fait en effet 1.8°C. Ayant ouvert un volet en bas, je regarde par une des fenêtres. Le ciel est complètement dégagé, bleu. Pas un souffle d'air. On se croirait vraiment en hiver. Le soleil donne déjà sur le jardin, côté est. En direction du nord, avec l'Ungersberg en arrière plan, quelques nappes de brume planent vingt mètres au-dessus de la vallée du Giessen, là où il y a Thanvillé, mais aussi plus loin vers St-Pierre-Bois au pied de la colline portant l'église St-Gilles. A 8h15 il fait déjà 2°C. Le toit d'une voiture garée devant la maison, mais de l'autre côté de la rue, est blanchi ; mais l'est aussi le toit en légère pente d'une maison en bois située plus loin. Cependant j'ai beau regarder, aucune des autres maisons alentour n'a son toit gelé. Je sors alors dans le jardin, puis dans la rue, en pyjama et avec une veste polaire, pieds nus dans les sandales, pour voir ça de plus près. C'est glacial. La végétation du jardin est pleine de rosée. L'herbe brille de partout. C'est magnifique, surtout en contre-jour. Mais point de glace dans la végétation ! C'est incroyable. J'ai beau la toucher avec les mains, avec les pieds qui finiront trempés. Point de glace définitivement. Quant à la glace qui recouvre le toit de la voiture en question, de n'est pas du givre ou de la gelée blanche, mais bien de la rosée gelée qui forme une fine carapace de glace vive, comme du verglas. Cette carapace a dû se former en fin de nuit avec la poursuite du refroidissement. Que c'était beau ! Mais comme ce fut bref, malheureusement ! Marc -
Bonjour Serge, Et merci beaucoup pour cette donnée ! Pour comparaison : entre la station météo de la dépression de la Cailleuse (Localsat via "Joselito") et la station météo de la dépression de Cessières-Montbavin (StatIC de "Babarskaja"), eh bien durant la nuit du 28 au 29 septembre 2024, la différence de minimum thermique est négligeable (minimums respectifs de -1.2°C et -1.1°C) et donc non significative de quoi que ce soit (sinon, à la rigueur, d'une différence d'altitude de 70 mètres, elle-même négligeable). Il va falloir attendre pour faire la différence entre les deux. Depuis quelques dizaines d'années (ma première visite à Cessières à la fin des années 1970) jusqu'à maintenant, j'ai peu à peu acquis la conviction que le TAF de la Cailleuse a été et est toujours, simplement pour une question de géomorphologie environnante (étendue et efficacité des sources d'air froid concernées, et longueur et étroitesse de l'étranglement situé en aval du centre de la dépression), plus puissant que le TAF de Cessières-Montbavin. Ce, même si la richesse de la flore boréale de la tourbière de Cessières est incomparable avec celle, beaucoup moins élevée, de la flore boréale de la tourbière de la Cailleuse, milieu acide par excellence et pour cette raison relativement plus pauvre au plan floristique qu'un milieu mixte entre acide et alcalin, comme celui de Cessières ; aux plans climatologique, physionomique et floristique, la tourbière de la Cailleuse est assez comparable avec les tourbières acides de fond de vallée des Vosges-du-Nord. C'est un défi qu'on peut se poser aujourd'hui. Et qu'il faudra relever avec de nombreuses données. Evidemment je peux m'être trompé dans mon appréciation, qui tient surtout de l'intuition. On verra. Jean-Marc Chipoulet
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Voici la position de la dépression de la Cailleuse par rapport à la trajectoire qu'une parcelle d'air a suivie sur plusieurs jours depuis son départ du Spitzberg jusqu'à son arrivée à Paris. Le bon air frais du Spitzberg !
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Entendu. Alors, patience ! L'hiver arrive dans quelques semaines seulement. Ce serait vraiment dommage de passer à côté de ce nouvel hiver.
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Le village de Comus, collé au pied d'un versant, est bien situé dans un TAF. Mais il s'agit d'une vaste dépression ouverte. Son ouverture, certes étroite, donne sur la vallée de la Frau où l'air froid se déverse, comme on l'a déjà signalé ici il y a de nombreuses années. C'était dans un essai de climatologie comparée concernant d'une part les localités de Camurac et Comus, situées dans la dépression ouverte en question, et d'autre part la dépression fermée de Pla de Boum. Il en ressort que Pla de Boum est un TAF beaucoup moins vaste, mais nettement plus puissant, que l'autre. Marc
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La dépression de la Cailleuse l'est également, mais on la délaisse.
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Que penser de la station météorologique de Dourbes, située dans les Ardennes belges ? Dans la nuit du 14 au 15 septembre 2024 la température y est descendue jusqu'à -7.2°C, d'après Meteociel ! La station n'est qu'à 231 mètres d'altitude. Cette température minimale est époustouflante.
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Toujours aucune nouvelle du trou à froid dépression de la Cailleuse ?
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Bonjour, Sous réserve que je l'aie bien comprise, je me permets de modifier la réponse de 'MeteoNord' à 'thib91'. Marc
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La tourbière de la Cailleuse n'est pas située dans une dépression fermée, c'est-à-dire une dépression avec un espace compris entre son point le plus bas et son col le plus bas (espace clos), mais bien dans une dépression ouverte (sans espace clos). Simplement, l'ouverture en question est relativement étroite et se trouve au bout d'un long couloir rectiligne et exigu en pente très faible et plus ou moins boisé, démarrant à l'ouest du centre de la dépression et longé par le ruisseau de la Cailleuse issu de la tourbière. Plus ou moins encombré de végétation, ce couloir devrait en soirée et conditions radiatives, freiner l'air froid qui l'empreinte à cause de la gravité et donc limiter la fuite de ce dernier au niveau de l'exutoire final conduisant en aval en direction de l'Oise. C'est bien ce que j'avais observé au début des années 1970 (le 13 janvier 1972 au soir) à l'aide de la fumée issue d'un feu de bois causé par des travaux forestiers situés en amont du couloir ; et bien comme Joselito de son côté l'a constaté plus récemment (nuit du 05 au 06 janvier 2015), en compagnie d'un groupe d'étudiants et d'un physicien spécialiste de mécanique des fluides, à l'aide de fumigènes. Par ailleurs, à l'aplomb du talweg du couloir en question, le lac d'air froid qui occupe la dépression depuis déjà plusieurs heures, doit s'écouler plus lentement près du sol qu'il ne le fait plus en hauteur, à cause du frottement exercé à cet endroit par la surface de la végétation. A noter donc, concernant la dépression de la Cailleuse : pas de pertes d'air froid à travers le sous-sol ! On n'est pas en milieu karstique. Marc
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Si je me réfère aux données des stations météo régionales les plus proches de la dépression de la Cailleuse, comme Pontoise-Cormeilles*, j'en déduis qu'au fond de cette dépression, durant la dernière nuit (10 au 11 juin), la température a dû descendre très bas pour la saison. Peut-être même y a-t-il gelé**. (*) PS (13/06/2024) : Pontoise-Cormeilles nuit du 10 au 11 juin 2024 minimum thermique 4.4°C (Météociel) ! (**) PS (31/08/2024) : Tourbière de Cessières-Montbavin nuit du 10 au 11 juin 2024 minimum thermique 1.4°C (StatIC) ; soit 3°C de moins que Pontoise-Cormeilles. Sachant que le trou à froid de la Cailleuse paraît plus puissant que celui de Cessières-Montbavin...
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Parce que ces MP concernent précisément ce topic (les trous à froid en France). Sur le même topic, le 21/02/2024 j'avais d'ailleurs déjà fait une même demande à 'Serge71400', restée cependant sans réponse. J'ai donc fini par passer aux MP, pour être sûr d'être entendu. Ce qui fut le cas. Je devais par la suite laisser sur ce topic un compte rendu explicatif, ce qui fut fait.
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Echanges avec 'Serge71400', par messages personnels.
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Bonjour 'Serge71400', Pourrait-on connaître les températures minimales de la dépression de la Cailleuse durant les nuits du 18 au 19 et du 19 au 20 janvier 2024 ? Merci Marc
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Bah si ! Mais pour différentes raisons, il faut habiter à côté. Ce, pour assurer la surveillance et la maintenance. Mais aussi pour faire des observations sur et à proximité du site étudié. J'étais précisément dans ce cas autrefois, notamment durant les années 1970. J'habitais alors à Saint-Leu-la-Forêt. Maintenant chui à plus de 500 km de là-bas : pas pratique quand même.
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Bonjour, Dans l'ensemble des trois stations météo régionales choisies aux alentours de la dépression de la Cailleuse (Le Bourget, Roissy et Pontoise - Cormeilles), les conditions météo de la nuit du 10 au 11 janvier 2021 furent différentes par rapport à celles de la nuit du 18 au 19 janvier 2024, comme je viens de m'en rendre compte précisément, en regardant de plus près les données de Météociel. A ces stations météo, situées à relativement basse altitude, il y eut des phénomènes de basse couche atmosphérique durant la première nuit (brume), contrairement à la deuxième nuit. Concernant la dépression de la Cailleuse : l'étude de la première nuit (10/11 janvier 2021) a heureusement bénéficié de l'apport d'un graphique de Localsat, où l'on voit son minimum thermique, au demeurant abyssal ; tandis qu'on n'a encore rien du tout sur le minimum thermique de la deuxième nuit (18/19 janvier 2024), mis à part mon calcul farfelu raconté au suivi du temps en Ile-de-France le 24 janvier dernier mais que je n'ai pas pu supprimer par la suite. Je pense que le résultat sur la première nuit reste à retenir comme on l'a d'ailleurs déjà fait à l'époque sur le coup, car, même s'il est étonnant, il s'explique aisément : conditions radiatives en forêt de Montmorency, mais seulement à partir d'une certaine altitude, c'est-à-dire au-dessus du haut de la mer de nuages. Par contre, je reviens sur mon calcul du 24 janvier dernier (le fameux -27.1°C de minimum thermique extrapolé). Il est infondé ! En effet il ne peut pas y avoir autant d'écart de minimum thermique (pour être précis 19.8°C!) entre d'une part la moyenne des trois stations régionales mentionnées (-7.3°C) et d'autre part celui du fond de la cuvette de la Cailleuse pour cette nuit-là étant donné qu'il n'y eut pas de brume à ces dernières pour y atténuer quelque peu le refroidissement nocturne et donc augmenter le contraste. L'écart devrait donc être plus classique, c'est-à-dire nettement moindre... A ce sujet, il ne reste plus qu'à attendre que tombe du ciel un éventuel relevé de Localsat, qui, compte tenu de conditions radiatives à toute altitude en région parisienne cette nuit-là, notamment en forêt de Montmorency, pourrait quand même se révéler très très bas lui aussi. Maintenant, je pense que c'est illusoire d'espérer. Et qu'on ne saura jamais. Que de temps perdu, finalement ! Marc