Quercus

On a depuis quelques jours une belle illustration de l'inégal intérêt des gisements de vent à exploiter en Europe. Je parlais justement la semaine dernière de l'intérêt qu'il y avait en France à développer les sites offshore du proche atlantique. Depuis 4 jours le vent est à l'arrêt sur la Mer du Nord et la GB en raison des HP vissées sur la zone. Par contre de la Bretagne au Médoc, ça souffle bien régulièrement avec 40 à 50km/h en rafales sur les îles (Ré, Oléron etc.). Ce vent d'Est Nord-Est, caractéristique des périodes à vague de froid lorsqu'on est au cœur de l'hiver donne de bons facteurs de charge sur les parcs offshore, jour et nuit. il est vraiment dommage qu'Oléron 1 n'ai pas trouvé de preneurs. Il s'agit d'un gisement de vent très complémentaire de celui qui est -et de loin- le plus équipé du continent. Il ne faut pas hésiter à rémunérer davantage le KWh sur ces gisements que sur ceux -déjà suréquipés- proches de la mer du Nord (je pense à Dunkerque dans le cas français)

Le problème c’est qu’il y’a un débit de réserve et que celui ci sera très rarement atteint en hiver avec un bassin versant situé en moyenne à plus de 2500m. Une seule éolienne offshore de 14 MW (le standard actuel) produirait infiniment plus d’électricité à cette période surtout en situation tendue de vague de froid quand le cours d’eau sera intégralement gelé.

Je suis retourné faire un tour sur les prévisions saisonnières de CFS. Pas vraiment de changement par rapport à mon précédent message sur le sujet. La France resterait globalement sous les Hautes pressions pendant le début de saison froide et sombre. Ce serait donc très moyen pour l'éolien européen. Le bon (zonal bien soutenu en novembre de l'Ecosse à la Baltique) alternant avec le franchement mauvais (HP sur l'Allemagne en décembre). Janvier et février seraient à priori plus agités (donc à priori meilleurs du point de vue de la production électrique décarbonée). On notera aussi potentiellement un violent et durable flux de Sud en février susceptible de faire basculer prématurément une bonne partie du continent dans le printemps et qui aurait pour conséquence de réduire le recours au chauffage. Bref, si l'on en croit se modèle, d'un point de vue énergétique on commencerait par le pain noir (décembre) pour finir par le pain blanc (février). Pour la couleur des pins en revanche, ce serait plutôt l'inverse... Que des projets éoliens offshore soient retardés ou abandonnés en Mer du Nord ne me semble pas vraiment gênant dans la mesure ou la zone est déjà suffisamment équipée (dès que le vent y souffle, elle est exportatrice) et que de nombreux projets sont aussi en cours de développement. Ce qu'il faut, c'est surtout équiper les gisements de vent périphériques : Baltique pour la Pologne, Ecosse et Mer d'Irlande pour le R.U., côte Atlantique et Golfe du Lyon pour la France, Adriatique et Sud Sicile pour la zone Méditerranée. DU coup, pour moi, c'est surtout l'échec d'Oléron qui est une mauvaise nouvelle. Il s'agit en plus d'une partie du pays qui est structurellement déficitaire, où la demande augmente plus vite qu'ailleurs...et qui est très ventée en période de grande vague de froid (flux d'Est). A l'inverse, ajouter une énième centrale hydro dans les Alpes ne me semble pas d'un grand intérêt. L'intérêt est d'ailleurs d'autant plus faible que cette centrale -très charmante au demeurant-, n'a pas de capacité de stockage. Par conséquent, vu le bassin versant qui l'alimente, elle ne sera productive que d'avril à juillet et surtout les après-midis... c'est à dire exactement au moment de l'année où l'on observe déjà la plus forte sur-production.!! En hiver, surtout par grand froid, ce sera 0 kw de production...

Gfs qui a finalement mieux vu la régénération de la pertu que les mailles fines voit le système s’attarder presque toute la nuit sur les Alpes avec des intensités assez dingues (pour ce modèle) aux confins du 38 et du 05

https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.aao4350 Appelle cela de la science molle si cela te fais plaisir mais dans ce cas, jmj et fressoz c’est carrément liquide… … et puis ma science molle tu en as quand même bien eu besoin à une époque pour apprendre à calculer un pourcentage 🤣

@bill43 tout le monde non, je ne faisais que répondre à Cedski. Et non, je ne suis pas très enthousiaste à l’idée qu’un scientifique change d’opinion pour la bonne et simple raison que la science n’est pas une opinion. Pythagore, Thales, Darwin et des milliers d’autres moins célèbres n’ont pas eu à changer d’avis….Car ils n’en avaient pas ! Il n’y a bien que Galilée qui ai changé « d’avis », mais c’était pour sauver sa tête ! Peut être faut il simplement admettre que ces discours Fressoz / JMJ et autres ne sont pas ceux de scientifiques mais ceux d’influenceurs éclairés qui sous l’apparence de science veulent surtout diffuser leur vision du monde. penser le monde de 2050 n’est pas simple mais il y’a tout de même des tendances lourdes qui ne changeront pas (beaucoup)que ça soit en matière de démographie (inertie énorme) ou de technologie (pas de retour en arrière).

@Cedski L'empreinte carbone du VE est indiscutablement bien meilleure que celle d'un thermique. C'est encore plus vrai en France et c'est encore + + vrai si on se charge aux heures de faible demande électrique lorsque le Kw est le plus décarboné. Pour peu que le véhicule soit lui même construit en France et dès 5 000 à 7 000 km d'utilisation on devient bénéficiaire ! En fin de vie l'impact carbone est divisé par 5 à 10 dans ces conditions. Pas parfait bien sur, mais très appréciable assurément ! Et comme dit par @Mamma34 la problématique de l'autonomie recharge est un faux problème. Il y a désormais des bornes rapides à très rapides quasiment partout (au moins autant que de stations services essence) et vous pouvez aussi vous charger sur n'importe quelle prise (en acceptant une charge lente) que ce soit chez vos amis, dans un gite où je ne sais où... Pour revenir au débat sur l'approche et les conclusions de Fressoz. Hazard du calendrier, Fressoz a signé hier une tribune dans Le Monde (« Pour l’Amérique de Trump, l’annonce d’un pic de la demande de pétrole en 2030 est une trahison ») qui montre qu'il commence à évoluer par rapport à ses positions d'il y a quelques années. Plus un mot sur l'inexistence de la transition. Globalement il se fait plus géographe et moins historien et admet par exemple enfin que le VE économisera plus de 5 millions de barils/jour en 2030. Il commence aussi enfin à descendre à l'échelle des pays, une échelle qu'on ne peut pas ignorer. @bill43Même si le RC est une problématique planétaire, c'est une grosse erreur que d'ignorer les échelles nationale est locales. Début XIXème siècle, ignorer le début de révolution industrielle au Royaume Uni sous prétexte que c'était un épiphénomène rendait incapable de prédire l'avenir du monde. Fressoz comme Jancovici ont refusé jusqu'il y a peu de voir que les PV l'éolien et le VE marquaient un nouveau basculement. C'est pourtant bien des initiatives très locales (comme les PV installés à Fribourg dans les années 1990) qui ont initié le tsunami renouvelable (surtout photovoltaïque) d'aujourd'hui ! Dans sa tribune d'hier Fressoz n'ose pas aller plus loin que 2030 (un peu regrettable pour un historien qui prétend penser l'évolution du monde à long terme) Mais en même temps, je le comprends un peu car penser le monde en 2050 avec ce que l'on observe aujourd'hui, c'est faire apparaître une transition massive et mondiale, une tendance que Fressoz a nié et sur laquelle il a construit sa carrière.

L'approche (et les conclusions) de Fressoz est assez proche de celle de Malthus en son temps. Séduisante mais ne résistant pas à l'épreuve des faits. Surtout, elle est totalement inadaptée pour penser l'avenir (en même temps, ce n'est pas ce qu'on demande à un historien). Ce qui pourrait passer pour une querelle de clocher entre historien et géographe est pourtant fondamental sur ce sujet de la transition énergétique. Il y a deux points fondamentaux que Fressoz met de côté du fait de son background universitaire et qui l'amènent à faire fausse route : 1- Il ne rappel jamais que pour juger du phénomène de transition il faut raisonner PAR HABITANT et non pas en valeur brute. 2- Il ne tient pas compte des inégales trajectoires (variabilité spatiale des situations). En gros, il prend les consommations énergétiques uniquement à l'échelle mondiale et oublie de dire que cette population mondiale a été multipliée par 10 depuis le début de la révolution industrielle et même par 4 en moins d'un siècle. C'est avant tout cela qui masque les phénomènes de transition pourtant bien réels. Si Fressoz descendait à l'échelle continentale, il pourrait voir clairement le phénomène de transition en Europe et il pourrait même le voir pointer en Asie. En Europe, cela fait maintenant plusieurs décennies que de nombreux pays n'observent plus de croissance de leur consommation énergétique par habitant. En Europe le pic a souvent été atteint dans les années 1980 et depuis cela baisse en raison de l'adoption de technologies plus performantes (sans baisser le niveau de confort ou de richesse de chacun) et marginalement par report des consommation sur d'autres pays industriels (énergie grise). La baisse est tellement marquée que la consommation d'énergie par habitant est plus basse qu'en 1965 dans un grand nombre de pays (Royaume-Uni, Allemagne, Tchéquie etc) alors que le PIB/habitant a beaucoup augmenté ! Consommation d’énergie par habitant de chaque pays : classement Le développement ne s'accompagne donc pas nécessairement d'une consommation toujours croissante d'énergie. Mais bien entendu, si comme Fressoz on ne résonne qu'à l'échelle mondiale, ce phénomène passe inaperçu car la trajectoire de l'Europe se retrouve engloutie dans celle de pays dont la population a triplé et où le consommation par habitant a parfois été multiplié par 100... En fait l'Europe est un peu un laboratoire du futur. Les changements ne vont (peut-être) pas assez vite, mais ils sont réels et disent beaucoup de l'avenir du monde. > La population n'augmente plus sur le continent et on est sur le point de la voir baisser (idem en Asie et en Amérique avant la fin du siècle) > La consommation d'énergie par habitant a cessé de croitre (dans un monde vieillissant et adoptant des technologies économes, le même phénomène se diffusera progressivement au reste du monde) > Certaines énergies sont remplacées par d'autres (et là on touche vraiment le sujet de la transition). L'Allemagne a abandonné le nucléaire tout en faisant baisser sa consommation de charbon, le Royaume-Uni l'Espagne et le Portugal ont abandonné le charbon tout en faisant baisser leur production nucléaire et leur consommation de gaz. Je m'arrêterai là pour les exemples, mais il y en a des dizaines d'autres (en cours ou achevées). Ceci étant dit, il faut être aussi aveugle que Fressoz pour croire à un monde totalement décarboné en 2050. Je crois même qu'on peut dire sans trop de risques qu'il ne sera pas TOTALEMENT décarboné en 2100. Mais cela n'est pas incompatible avec un phénomène de transition. C'est même le sens littéral du mot "transition". TRANSITION ne veut pas dire RUPTURE !!

L’éolien se porte bien depuis plusieurs jours mais c’est en début de semaine que le pic devrait être atteint. Il n’est pas exclu que l’Allemagne puisse approcher de ses records à 50 GW, notamment mardi matin. Ces configurations synoptiques ou le zonal frappe plein pot les Pays Bas sont toujours très payantes.

C'est certain qu'en ayant produit deux fois plus de PV en 2024 que le marché mondial ne pouvait en absorber, il n'est pas étonnant que certaines usines tournent au ralenti, voir que certaines ferment. De tout façon, le rythme de production ces derniers mois est tel que c'est un mouvement inéluctable. Le monde entier ne peut pas installer indéfiniment 1 TW de PV/an. En Europe, on est déjà en plein dans le mur de rentabilité du photovoltaïque, celui qui était prévisible dès 2022 (relire beaucoup plus haut dans la file de posts). Au rythme d'installation actuel, même l'ogre chinois finira par toucher ce mur de rentabilité avant la fin de la décennie. Une seule année de production chinoise serait suffisante pour combler la demande électrique des Etats-Unis aux heures solaires (environ 600 GW). C'est dire l'ampleur du délire industriel chinois autour des PV... Le marché indien pourrait lui être saturé en seulement 6 mois de production au rythme actuel... Pour ce qui concerne le VE, pas besoin de débourser 60 K€ pour dépasser 150 bornes d'autonomie réelle. Loin s'en faut même. Mon VE (Scenic 87) est à 40 K€ est atteint 500 km d'autonomie réelle. Les 200 km d'autonomie se touchent à 25 K€. A l'heure actuelle, il me semble que le dispositif le plus rentable pour un propriétaire de maison est de simplement passer par du plug & play sans dispositif de stockage. Le prix du matériel a tellement chuté que c'est très vite amorti. Actuellement, pour 349 euros (livraison incluse) tu peux avoir 810 w de PV (avec l'onduleur). Deux kits de ce type , un orienté au Sud-est et l'autre au Sud-ouest effacent le talon de consommation (et même davantage à certaines heures) la moitié de l'année pour au moins les 20 prochaines années. Pour 700 euros, c'est pas la ruine et des batteries ou un véhicule V2H pourront permettre ultérieurement d'optimiser encore davantage l'investissement. Parlant de véhicule V2H, BMW vient de présenter un nouveau mastodonte (très cher...) aux performances étonnantes : Je suis monté à bord du BMW iX3, et je trouve qu’il met une claque aux autres voitures électriques européennes. Une batterie énorme de 108 Kwh se traduisant par un poids également énorme de 2,4 tonnes MAIS une consommation électrique faible (relire le débat plus haut) puisque elle est identique à celle des R5 électriques qui ne pèsent que 1,4 tonnes. nouvelle preuve en tout cas que la conso ne dépend pas du poids. Pour ceux qui en ont les moyens, une bagnole de ce type branchée V2H et associée à des PV permet d'assurer une totale autonomie. (avec 108 Kwh de batterie on doit pouvoir rôtir au four des dizaines de poulets...)

Dans une tout autre domaine, L'Ethiopie se pose en leader de l'électrification en Afrique, employant, pour le meilleur et pour le pire, bien des méthodes chinoises dans sa course au développement. Début 2024, le géant d'Afrique (120 millions d'habitants) à la croissance économique soutenue s'était déjà distingué en interdisant la vente de véhicules thermiques sur son sol. Résultat déjà près de 7 % des véhicules en circulations seraient électriques dans le pays. Comme pour le téléphone (portable sans passer par le fixe), les Africains seront nombreux à passer directement à la technologie du XXI ème siècle sans passer par la case du véhicule thermique. En ce début de semaine, une autre annonce vient de faire du bruit. L'Ethiopie vient officiellement de mettre en service son grand barrage de la Renaissance. Ce projet qui a fait couler beaucoup d'ancre est pharaonique. Plus gros barrage d'Afrique du point de vue sa production d'hydroélectricité, il apportera en pointe plus de 5 GW d'électrons dans le réseau électrique Ethiopien. Le pays dispose comme partout en Afrique d'un potentiel solaire gigantesque. Il n'est pas non plus sans potentiel éolien, surtout dans le tiers Est du pays où de vastes zones désertiques ont un gisement de vent comparable au Cotentin. Les plateaux désertiques situés à 400 Km au Sud Est de la capitale (de la taille de la Bretagne) ont même un gisement de vent comparable aux Shetlands !! Bref, tous les éléments pour faire de ce pays un pays décarboné et autonome à moyen terme.

C'est vraiment stupide que les gros parcs soient mieux rémunérés que les petites installations individuelles. L'intérêt du solaire est aussi (surtout ?) dans sa dispersion et sa proximité avec les centres de consommation lorsqu'il s'agit de petites installations individuelles (pas besoin de modifier le réseau). Le seul avantage des gros parcs, c'est la simplicité avec laquelle on peut les "mettre au tapis". Bill, toi qui connait bien le sujet règlementaire, on en est où de l'obligation de couvrir 50% des gros parkings ?

Une nouvelle règle semble avoir été adoptée pour donner un bonus de 1 000 euros supplémentaires aux VE dont la batterie a été fabriquée en Europe. Ca devrait contribuer à faire baisser (un peu) l'empreinte carbone de ces véhicules et à soutenir la relocalisation de certaines industries. Les mauvais chiffres des fossiles cet été en France en en Espagne ne peuvent tout de même pas être totalement décorrélés du contexte hydro qui est diamétralement opposé à celui de l'année dernière. Ceci étant dit, comme Bil, je suis atterré du voir que l'on ne bouge toujours pas sur le stockage alors que l'Europe de l'Ouest (France, Espagne, POrtugal, Allemagne, NL, GB...) pourrait déjà quasiment se passer de fossiles entre avril et septembre à condition d'avoir de grosses capacité de stockages des surplus photovoltaïques diurnes... La solution reste selon moi d'associer des STEPS à gros tubes (mais petits réservoirs) à des batteries.

Sur le lien qui suis, un bilan mondial de l'évolution des émissions carbones 2024-2025 (premier semestre) par grandes zones et par secteur d'activité. Grâce à la chine (et surtout au photovoltaïque) et dans une moindre mesure par l'Inde, le bilan mondial de la production électrique est nettement favorable. https://www.facebook.com/100069270325735/posts/1103859905266343/?mibextid=rS40aB7S9Ucbxw6v Il faut dire que dans ces pays, même si on ajoute encore des centrales à charbon, on le fait surtout pour remplacer d'anciennes avec un gain de rendement évident au passage. Mais c'est bien entendu le tsunami de photovoltaïque qui emporte tout sur son passage. Tenez vous bien, selon Ember (mise à jour du 2 septembre 2025) 380 GW de nouvelles capacités solaires ont été installées dans le monde au premier semestre 2025 contre 232 GW en 2024. La Chine à elle seule a installé 256 GW de PV en six mois !!! Le rythme des installations chinoises devrait baisser un peu néanmoins en raison d'une nouvelle politique qui a incité les installateurs à se précipiter au premier semestre. Néanmoins, on voit bien là le potentiel. J'ai lu par ailleurs dans un article du monde qu'en 2024 la Chine avait produit pour 800 GW de PV mais que seule la moitié avait été installée (le reste a été stocké). C'est une véritable folie. En Gros, à l'échelle mondiale on est désormais capable de produire pour 1 000 GW de PV/an... A ce rythme le recours aux fossiles en cours de journée va bien vite devenir complètement inutile, même chez les ogres du Charbon que sont la Chine et l'Inde.

Je ne voulais pas parler de cumuls mais de violence des orages. On a vu ici et là des personnes s'étonner de ne pas voir de vigilance orage pour les Savoies et l'Ain. Mais les modèles avaient vu juste avec des orages qui ne devaient être violents qu'au plus proche de la vallée du Rhône, sauf en allant vers le Sud où une extension vers les hautes Alpes (vers les Ecrins) de ces orages violents était aussi envisagée. Les Savoies ont surtout été concernées par des pluies d'étalement, très loin de l'activité convective principale.

Décevant sur Grenoble mais plutôt bien vu à l'échelle départementale. Les Savoies ont bel et bien été en marge, de même que l'Ain. Finalement, ça a même tapé un peu plus Sud qu'attendu et le 05 aurait peut être pu passer en vigilance orange.

Quelle violence sur Gap au radar. Probablement de la grêle possible sur toute la ville !!

Grenoble en plein dans le trou au radar... Mais arome met une poche de rouge (40 mm en 1h) en plein sur la ville pour 18h et 19h !! Passionnant !

Retour au cœur du sujet : Mise en service de la plus grosse éolienne au monde :L'éolienne la plus grande et la plus puissante du monde entre en service 26,5 MW et résistante à des vents de 200 km/h ! Incroyable prouesse technologique... Plus de trois fois plus puissantes de celles qui sont installées sur les parcs offshore français. Dit autrement , on pourrait diviser par trois le nombre de machine pour avoir une production égale (et même probablement supérieure). C'est en revanche peut-être un peu juste en terme de résistance aux tempêtes pour l'offshore mais dans le désert de Gobi ca devrait très bien faire l'affaire !

Dommage pour la lisibilité des échanges mais tu me pousses à m'autociter et à redire ce que j'ai dis plus haut il y a moins de 24h. Pour la démonstration : Voilà donc pour la démonstration de la décorrélation entre consommation électrique à l'usage en rapport avec le poids du véhicule. On pourrait prendre des tas d'autres exemples mais on est pas sur un forum de bagnoles non plus et il faut mettre fin au HS... On peut aussi discuter de la construction recyclage des matériaux. Pour le recyclage des batteries, i fait peu de doutes au rythme des progrès techniques actuels que les VE commercialisés en 2025 auront des batteries recyclées à plus de 90 % lorsqu'ils seront en fin de vie dans 10-15 ans (on recycle déjà à 60-80% aujourd'hui). Pour l'empreinte carbone de la construction, là aussi une très faible corrélation entre poids du véhicule et son coût carbone. ce qui compte vraiment c'est le lieu de construction. Il vaut mieux un VE de 2 tonnes fabriqué en France qu'un véhicule de 1,3 tonnes fabriqué en Pologne ou en Chine. Au final pour le constructeur Renault, du point de vue de l'impact carbone il vaut mieux rouler dans un Scenic de 1,9 tonnes fabriqué en France qu'avec une Twingo de 1,1 tonnes fabriquée en Slovénie ! Le pire bien entendu étant de rouler dans un SUV (cx pourrie) thermique fabriqué en Pologne... Si on doit commencer par interdire une catégorie de véhicule, ce sont bien ceux-là !

Les chiffres de carbone 4 repris par bill n’apportent rien à la problématique de savoir si c’est le poids où la cx qui compte le plus dans la consommation électrique. Par contre une simple analyse des consommations des différentes VE existantes montre bien une très faible corrélation entre poids et consommation. Après on peut discuter des causes (cx, jantes, moteurs etc). carbone 4 choisi le e-tron volontairement pour desinguer les gros VE mais en prenant d’autres modèles ont pourrait très bien arriver à des conclusions inverses (tesla 3 vs twingo par exemple) quand à la consommation de matériaux elle reste selon moi une variable négligeable par rapport à la consommation d’énergie à l’usage ( 2 semi remorques de pétrole dans la durée de vie d’une thermique…)

HS VE Sur la question de la consommation électrique des VE, les "anti" qui souvent n'y connaissent pas grand chose en VE ciblent presque toujours le poids du véhicule. En réalité, le poids a assez peu d'importance sur la consommation en VE car le système de freinage régénératif fait que l'énergie électrique consommée pour mettre la masse en mouvement est en grande partie récupérée au moment de la décélération. Idem entre montée et descente. Exemple montagne : Avec mon Scenic de 87 Kw je suis par exemple parvenu à faire 500 bornes sur un "plein" en terrain de montagne avec une voiture bien chargée (vacances au ski...). C'est finalement une consommation pas bien élevée (17Kw/100 km) quand on pense que j'ai fais avec ces 87 Kw environ 6 500 m de dénivelé positif avec un véhicule qui, chargé de pas mal de matériel devait largement dépasser des 2 tonnes (1 890 kg à vide). Pas certain d'ailleurs que j'aurais pu faire cette distance sur ce type de terrain avec la plupart des thermiques ! Exemple autoroute : Je pratique aussi très souvent le covoiturage longue distance en tant que chauffeur (au moins 15 000km ces trois dernières années !) avec thermique et VE. Je ne suis jamais parvenu à observer une différence de consommation que mon véhicule soit vide ou qu'il soit chargé de 4 passagers avec bagages (et donc 350 kg plus lourd que lorsque je suis seul). Si les pneus sont suffisamment gonflés ça n'est pas perceptible. Ce qui est perceptible en revanche c'est le changement de consommation avec la vitesse et / ou si on change la Cx du véhicule. Mettez un vélo de 7 kg sur le toit de votre bagnole et vous allez prendre 20% de conso supplémentaire sur autoroute ! Pour les VE, c'est surtout la Cx qui compte et marginalement d'autres points tels que la taille des jantes. Le poids importe peu. La Tesla model 3 avec ses 1 835 kg a par exemple une conso de seulement 14,4 Kw/100 (WLTP) alors que la Twingo R80 de 1 111 kg affiche une conso de 16 kw/100km...

Flippante la cellule qui frappe les baronnies. Elle dévie franchement vers la gauche. Une belle SC très probablement grêligêne qui risque de remonter jusqu'au Diois avant de se désagréger.

Avec des tarifications plus proches des coûts réels de l'électricité (et donc très fluctuantes), les VE, y compris lourds et à grosses batteries pourraient être une vrai solution efficace pour réduire notre emprunte carbone et nos importations de fossiles. Au coût réel du MW, tout le monde se chargerait les nuits ventées en hiver et les après-midi ensoleillées de mars à septembre. C'est un peu schématique, mais en gros c'est cela. Et dans ces conditions, il n'est plus question d'utiliser du gaz pour faire de l'électricité venant faire tourner des VE au "gaz-électrifié". Nous aurions des VE éoliano-photovoltaïques. Je suis persuadé qu'il y a une très grosse marge de progression de ce côté là, au moins pour tous les français habitant en maison.

non non, tu m'a mal compris. Ce n'était pas de la prévision mais de la constatation. Sur la première séquence de cette dégradation c'est bien Arome qui a battu les autres modèles et cela, la suite n'y changera rien. Alors que tous les autres modèles voyaient une puissante bande pluvio-orageuse s'étirer des gorges de l'Ardèche /au Nord Isère en début de nuit, tout a finalement été déporté vers le Sud. La racine orageuse est finalement passé du Gard à Vaison la Romaine ce qui avait été bien anticipé par Arome. Du coup c'est ce secteur qui a cumulé le plus (souvent autour de 150 mm) alors que la moyenne vallée du Rhone et les Chambarans ont observé des cumuls bien décevants (moins de 30 mm et même moins de 15 mm dans le centre de l'Ardèche). Cet après-midi le scnério ICON / GFS etc. peut encore se réaliser avec une reprise de l'activité pluvieuse, mais je doute qu'elle se produise suffisamment à l'ouest pour toucher l'axe Gorges de l'Ardeche / tour du Pin. Aucun modèle n'a envisagé une bande pluvieuse à l'Ouest du Vercors pour cet après-midi. ce sera plus probablement un axe Baronnies / Belledonne voir Baronnies / Ecrins. Sur ce secteur on pourrait du coup dépasser fréquemment les 50 mm et parfois même de beaucoup !