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catlino

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Tout ce qui a été posté par catlino

  1. Mais si, ça existe: La "brocotte" en patois vosgien. Et puis dans le langage des skieurs: soupe : Il est temps de rentrer, faudra revenir demain matin mais ça va être béton… pourrie jusqu’au fond : Mais que faites vous dans cette galère ? Chef. J'ai loupé la piste est j'suis dans l'gâzon! Neige vosgienne : Indescriptible, il faut avoir skié dans les Vosges depuis tout petit pour se rendre compte. Très formateur. Merci Thierry pour ce lexique. Pour les gastronomes: Le nom de ce fromage est d'origine dialectale. Son histoire est liée à celle de la fabrication du Munster dans les hautes chaumes des Vosges. Choix à l'aspect: matière caséeuse floconnante. D'après Androuet, Maître Fromager.
  2. Vous vous souvenez peut être? 2006/2007 ne fut pas particulièrement bien enneigé dans les Vosges et bien des hivernophiles, nivomanes et autres addicts de la neige commençaient délirer au point que certains eurent des visions et d'une manière frénétique se mirent à raconter leur rêves. Voici le premier épisode d'une nouvelle, en attendant des jours meilleurs. Fantastiques neiges vosgiennes - 1 Fin 21ème siècle. Le climat a considérablement changé . On nous l’annonçait depuis des années. En revanche, personne au monde, nul scientifique, aucun modèle informatique n’aurait pu prévoir ce qui est arrivé. Le début du 21 ème siècle avait vu monter les températures à des valeurs jamais atteintes. Toutes les tendances allaient vers un réchauffement climatique global dû à « l’effet de serre », les activités humaines étant, en grande partie, responsables du phénomène. Bizarrement, en quelques années, le climat de nos régions tempérées se mit à changer. Dans un climat hyper-atlantique, les tempêtes se multiplièrent, entraînant de fortes précipitations sous forme de pluie en plaine et de neige en moyenne montagne. Du jamais vu ! D’octobre à juin, il neigeait en permanence. L’été, les brouillards des crêtes maintenant une fraîcheur constante, le névé qui couvrait le massif dès 1000 mètres d’altitude ne pouvait fondre. La neige se tassait, se transformant peu à peu en glace. Les raisons de ce renversement de situation sont difficiles à expliquer dans ce récit. On sait globalement qu’un changement brutal de direction des courants marins qui tempéraient jusqu’à présent nos régions est intervenu. Simultanément, de violentes éruptions volcaniques dans l’hémisphère nord ont projeté des cendres volcaniques en quantité dans les hautes couches de l’atmosphère, obscurcissant le soleil pour plusieurs années. Paradoxalement, alors que la planète se réchauffait, les régions tempérées se trouvèrent constamment sous l’influence de masses d’air polaire. C’est ainsi que « l’âge de glace » s’est installé, plus particulièrement sur notre région. Toute l’économie locale s’en est trouvée bouleversée. Si au départ certains se réjouirent d’une saison de ski prolongée de plusieurs mois, rapidement on s’aperçut des effets pervers. Les pylônes de téléskis, les câbles disparaissaient les uns après les autres sous des masses de neige impossible à déblayer. Les routes d’altitude devinrent impraticables, même aux engins les plus puissants. Les touristes ne venaient plus que pour constater, sous un sombre plafond de nuages, l ‘avancée des névés jusque dans les vallées, autrefois verdoyantes. 1 - LES MIAULES (les mulets) Une caravane de mulets progresse vers les plus hauts sommets du massif. L’animal de tête, peu chargé, fait la trace. Depuis l’arrivée de la vague de froid, seul le court redoux estival permet d'approcher quelques jours durant les hautes solitudes des sommets vosgiens. La neige tassée de ce mois d’août porte suffisamment pour que les bêtes de somme, lourdement chargées, et les hommes puissent se déplacer. Le reste de l’année, le blizzard empêche d’atteindre les crêtes. Guidée par GPS, la troupe se déplace lentement sur le tracé de la route des crêtes, disparue depuis un demi siècle sous des mètres d’épaisseur de neige et de glace. Cette expédition scientifique a pour mission d’évaluer les ressources en eau potable, cette eau qui jaillit du granit. En effet, depuis le grand cataclysme climatique, durant lequel toutes les nappes furent plus ou moins contaminées par la pollution, l’eau potable devenait aussi rare que le pétrole, quasiment épuisé depuis longtemps. On aura compris que l’infiltration de toutes les impuretés que l’on avait pu rejeter dans l’air, les rivières et les sols avaient souillé l’eau de surface, mais aussi les réserves profondes. La Présidence de la République décréta « Grande Cause Nationale » la protection de la ressource la plus vitale qui soit, d’où ces expéditions dans les secteurs de montagne qui semblaient protégés. La plus petite source devait être captée . Arrivé sur un site potentiel, l’équipage s’arrête, le personnel s’empresse de décharger des caisses de matériel. Certains montent les éoliennes et leurs génératrices , d’autres mettent en place le matériel de sondage. Tout semble rôdé, c’est une opération de routine. Le travail peut commencer. La perforatrice s’enfonce lentement dans le manteau neigeux. Soudain elle s'immobilise brutalement. Le chef de mission interroge l’opérateur chargé du détecteur, qui confirme : un objet non identifié dans le manteau neigeux. Plusieurs personnes se relayent pour pelleter la neige, puis on gratte à la main la neige autour de « la chose ». Apparaît d’abord un capot métallique peint en bleu, deux phares, puis un guidon, un siège en plastique, le tout parfaitement protégé par l’épaisse couverture de neige. A l’avant : deux patins apparaissent. En grattant sous l’engin, car c’est bien un engin mécanique qui repose là, on dégage une chenille caoutchoutée… « Une motoneige » dit un participant. Oui ! un scooter des neiges si vous préférez. J’en ai vu un dans un musée, et d’expliquer comment on se déplaçait sur la neige avec cet engin, à l’ère du pétrole. Il est vrai que depuis, on avait oublié. Finis les véhicules à essence, diesels, ces moteurs qu’on laissait même tourner au ralenti devant la boulangerie, le temps de faire la queue au comptoir, terminés ces engins pétaradants qui circulaient partout. Le diester et autre agro-carburant ainsi que les gaz de schiste ne s’étaient pas révélés à la hauteur des espérances, et de la gourmandise des hommes du 21 ème siècle. Il avait fallu trouver de nouveaux moyens de production d’énergie et de déplacement, remettre à jour et perfectionner des techniques ancestrales. Le pétrole n’était plus réservé qu’à des usages importants. Bref , on avait dû s’adapter ! Depuis son apparition sur Terre, l’homme a dû s'accommoder de toute modification de son milieu de vie et de ses ressources. Vouloir trop modifier le milieu a régulièrement entraîné des catastrophes. Passée la surprise, la question est posée : que faisons nous de cette découverte « archéologique » ? Dans l’immédiat, on prend des photos, puis on plante une balise pour marquer l’emplacement de la relique et l’on poursuit la mission pour laquelle nous sommes là, à 1250 m d’altitude : retrouver des sources et les capter. Le chef fait un rapport et l’expédie aux autorités pour expliquer les causes du retard au travail. Ce soir on redescend à l’abri, demain sera une autre journée ! Que fait cet engin à cet endroit ? Que s’est-il passé ? Pour le savoir, rendez-vous dans…un certain temps… A suivre. Bien évidemment, ceci est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des faits réels serait purement fortuite. Tous droits réservés NIV’o.s.e. P-M D – Ch. G . - 2007 - Xonrupt-Longemer
  3. Nous avons parfois enregistré les mêmes poussées de pollution aux NO, NOX, suite aux feux d'artifices sur le lac de Gérardmer (notamment le 15 août 2012). Le poste de Gérardmer n'enregistre pas, malheureusement, les PM2.5 et PM10. Sont responsables aussi les centaines de véhicules diesels des nombreux spectateurs attirés par le spectacle. Chut! Rien dire... développement touristique oblige. 😉
  4. ?
  5. ?
  6. En après-midi ce 31/12/2018. Au Mont Sainte Odile, la mer de nuage est rapidement remontée, enveloppant les sommets dans un brouillard épais et une bruine tenace.
  7. T'inquiètes-pas. Des hivers comme celui-ci, c'est souvent une fin de saison froide bien chargée en neige. Attendons les dégringolades d'air froid et humide en mars avril. Oups, j'ai débordé complètement, je ne suis plus dans les prévis court terme. Je vais être viré du forum, c'est presque sûr. 😟
  8. Tiens, Fil67, la marmotte du massif du Hohneck, sort d'hibernation. 😁 Ce n'est pas bon signe quand ces petites bêtes se réveillent! Effectivement, il faudra que la couverture neigeuse se reconstitue et surtout se consolide. A suivre!
  9. Merci de rappeler l'importance de l'humain dans tout ce qui touche à la recherche scientifique. Certes, il existe de belles et coûteuses machines, mais il serait essentiel d'encourager les prises de mesures manuelles, ne serait-ce que pour compenser les éventuelles pannes, et pour vérifier et étalonner les appareils de mesures . C'est mon cas actuellement, deux de mes sondes électroniques sont "en rideau". Problèmes de piles ou batteries qui faiblissent à cause du froid. C'est comme ça tous les hivers. Heureusement, nous avons encore les vieux outils. Quel dommage que MF, après avoir fermé de nombreux CDM, se soit débarrassé des observateurs bénévoles de terrain, qui ne coûtaient pratiquement rien. En plus des séries de données inédites (qui feraient baver d'envie certains petits professeurs Nimbus) , c'est une mémoire du temps qui va disparaître. Et ce n'est pas en faisant de la floppy recherche par la réanalyse des données grappillées de ci de là qu'on retrouvera l'intégralité des phénomènes du passé. C'est un peu comme de vouloir recréer un ichtyosaures d'il y 220 Ma d'années à partir d'un petit os de mandibule... 😄 Sans remonter aussi loin , j'ai des amis, dont l'un qui mesure quotidiennement et manuellement pluie, neige, Tn, Tx, pluvio etc... depuis 55 à 60 ans avec une grande rigueur. Un trésor archéologique.
  10. Belle inversion cette nuit. Alors que les températures étaient largement positives au Grand Ballon ( +3° à + 4°), à Ban de Laveline, en fond de vallée, nous avions - 8,7 °C. Actuellement, il ne fait que -7 °C. Aux amateurs de "neige positive", je proposerai bien de revoir les bases des connaissances en matière de météo-climato. Loin de bavardages stériles, vous pouvez aussi rechercher des renseignements d'excellentes qualités, sur un site qui s'appelle, par exemple, INFOCLIMAT. 😂
  11. Et ça te fait rire?
  12. Grand beau avec juste un petit nuage sur Ban de Laveline. -5°C au mini et 0° actuellement. Je ne moquerai pas mon pauvre Lolox car ce genre de pépin peut nous arriver aussi. Lorsque l'on n'a qu'un marteau, tous les problèmes ressemblent à un clou ! Et qu'on serait tenté de frapper à coup de masse l’innocente bécane qui te joue ce tour. Sans être, je pense, parano, je suis hyper méfiant vis à vis de ces techniques. Je conserve mes archives papier, je sauvegarde de temps à autres sur disque dur externe. Même dans ce que vous nommez le "cloud" je n'ai qu'une confiance très limitée. Aller! Bonnes fêtes de fin d'année à tous et vivement la neige.
  13. http://www.hotel-hohneck.com/pages/webcam.html
  14. Rien d'étonnant dans cette différence de mesures. Nous pourrions penser que c'est dû aux instruments, ça arrive. Je pense plus à l'action du vent. J'avais mené durant plusieurs mois une expérience en altitude: trois pluvios SPIEA disposés sur le même site, à une certaine distance les uns des autres. Les relevés étaient effectués tous les jours à la même heure. Par temps calme: les cumuls en pluie étaient semblables mais par fort vent, nous constations une importante différence. Vous pouvez imaginer ce que cela donnait lorsque la neige passait à l’horizontale. Un étudiant de l'UFR géographie avait exploité ces données.
  15. Aujourd'hui, nous mesurions seulement 10 mm vers 20 h, au SPIEA. Quelle différence avec le sud du massif.
  16. Et seulement 89,8 mm à Ban de Laveline. Sur l'année, nous devons être à environ 70 % de la normale de l'année. Certaines sources n'ont toujours pas retrouvé un débit normal, loin de là.
  17. J'étais aux 3 Fours toute la journée. Je ne sais pas d'où viennent ces chiffres. A part dans une congère, je n'ai pas mesure 40 cm. Cette mesure n'est pas crédible.
  18. Si tel est le cas, çà pourrait alimenter les pistes du Poli, station de ski sans enneigeurs 😄. Merci Gérardmer.
  19. C'est une expression locale? 😉 Sinon, gare! Maltraitance sur animal, ça pourrait vous coûter cher.
  20. "Deux centres spécialisés pour la montagne" Pour quelles montagnes? Deux centres pour Alpes du nord, Alpes du sud, Pyrénées, Corse? Les seuls massifs à bénéficier d'un BERA. Et les massifs de moyenne montagne ? Massif Central, Jura, Vosges? Ils n'existent plus! Rabotés par les restrictions de crédits et le réchauffement global.
  21. Et m'a apporté un super cadeau d'anniversaire: DE LA NEIGE. (1 cm, ce n'est qu'un début) Merci à tous.
  22. 8,7 mm à Ban de Laveline.
  23. 0,3 mm... à Ban de Laveline. Oui, pas d'erreur, ce n'est pas 3 mm ou 30 mm. On attend toujours la "vraie perturbation".
  24. Les "premiers écologistes de France" ? https://france3-regions.francetvinfo.fr/faits-divers/accident/accident-de-chasse
  25. Allez, arrêtez de baigner dans le pessimisme et profitez du beau temps, ça ne va pas durer. Chez-nous, on dit que quand la neige arrive trop tôt, l'hiver avorte. Je sais, ce n'est pas très scientifique, bon! on verra. Affaire à suivre.
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