catlino

Le ciel est couvert, quelques gouttes tombent encore. 0,5 mm au pluvio de cette nuit. T° mini: 0,8° Actuellement: 5°.

Ban de Laveline. T° maxi: 8,1°. Actuellement: 1,2° Bonne nuit.

Pour info: la revue Rencontres Transvosgiennes N° 2 vient de sortir. Dans ce numéro vous trouverez un article: "Un passage périlleux dans la haute vallée de Munster. Approche climatique et dangers de la montagne hivernale au XVIIe siècle". par P-M D Siège de l'association: Salle de la Laub - 12 rue St Grégoire - 68140 MUNSTER http://renctransvosg.free.fr/

Voici une coupure de presse du 21/01/1997. (L'Alsace). Bonne lecture. Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

L'hiver arrivant, il serait bon de ressortir quelques archives "climatiques". Ça tombe bien, je suis en plein classement d'articles de presse. Pour la mise en bouche, en voici deux tirés de quotidiens alsaciens.

Voici ce que j'ai passé sur le sujet Le temps en France, suivi du Nord-Est: "Nous avons, en tête de vallées, des de vastes surfaces de réception. Ajoutes à cela une bonne pluviométrie annuelle (près de 2000 mm aux approches de la crête) et un régime torrentiel (fortes déclivités), cela fait que les cours d'eau réagissent très rapidement en montagne. Et encore, vous n'avez rien vu. Attendez qu'un fort épisode pluvieux arrive sur un épais manteau neigeux fraichement installé en altitude: l'écoulement sera alors augmenté des précipitations pluvieuses et de la fonte de neige fraiche. Calculez la lame d'eau. Qu'ils s'épanchent ensuite dans les plaines... le lit majeur, s'il existe encore dans son état initial, écrêtera la crue . Nous, notre souci dans la montagne, il est plutôt là: Le sujet est délicat, mais il faut bien reconnaitre que l'occupation anarchique des lits majeurs, l'absence de prise en compte de l'état lamentable des berges, les dépôts de matériaux divers et variés le long des cours d'eau, les embâcles etc... sont le GROS PROBLÈME dans les hautes vallées du département 88. A la moindre montée des eaux, on voit passer au fil du courant, des quantités d'objets qui n'ont rien à faire dans la rivière. C'est une pratique ancestrale, la rivière est un bon moyen de se débarrasser subrepticement de beaucoup de choses. Propre chez nous... tant pis pour ceux qui habitent en aval... Personne, à commencer par les élus ne veut résoudre PRÉVENTIVEMENT ce problème. ON attend obstinément l’inondation catastrophique, atteinte aux biens et aux personnes et on parlera d'un phénomène naturel exceptionnel, de catastrophe naturelle... Alors qu'il suffirait d'interdire strictement tout dépôt sauvage de branchages, ferrailles, démolitions de bâtiments sur les rives. Et surtout, de faire respecter cette interdiction. Il ne suffit pas de faire passer un "petit" mot dans le bulletin municipal ou d'afficher une prescription, tout le monde s'en fout! rien ne sert de payer très cher un cabinet d'étude, si cela ne débouche que sur un seul constat: " il faut rétablir la continuité écologique des cours d'eau". Ça s'appelle "noyer le poisson", puis qu’aucun moyen financier n'est alloué à une action de terrain. Tout le crédit est passé dans l'étude. Juste un exemple au hasard: La servitude de "franc-bord", par exemple, n'est absolument pas respectée par les riverains. Ça ne coute pas cher d'exiger qu'elle soit rétablie. L'historien du climat, qui retrouve mention dans les archives, de nombreux évènements, apporte pourtant une rigoureuse contribution à cette proposition d'application de la réglementation. ON attend!" On attend que les embâcles qui vont obstruer les ponts entrainent des inondations catastrophiques.

On ne peut pas tout avoir Judd. Du Gewurtz et de l'eau. Bon, chez nous, de l'eau on en a, même pas mal. Le corps pluvieux se renforce en arrivant sur le massif, résultat, il tombe des corde. T° maxi: 12,5°. Actuellement: 8,5° pour la pluvio, on verra plus tard. Je mettrai les bottes et le ciré pour aller vérifier le pluviomètre à lecture directe. j'ai failli oublier: bon anniversaire à Kyrion et à Supercell54.

Nous avons, en tête de vallées, des de vastes surfaces de réception. Ajoutes à cela une bonne pluviométrie annuelle (près de 2000 mm aux approches de la crête) et un régime torrentiel (fortes déclivités), cela fait que les cours d'eau réagissent très rapidement en montagne.Et encore, vous n'avez rien vu. Attendez qu'un fort épisode pluvieux arrive sur un épais manteau neigeux fraichement installé en altitude: l'écoulement sera alors augmenté des précipitations pluvieuses et de la fonte de neige fraiche. Calculez la lame d'eau. Qu'ils s'épanchent ensuite dans les plaines... le lit majeur, s'il existe encore dans son état initial, écrêtera la crue . Nous, notre souci dans la montagne, il est plutôt là: Le sujet est délicat, mais il faut bien reconnaitre que l'occupation anarchique des lits majeurs, l'absence de prise en compte de l'état lamentable des berges, les dépôts de matériaux divers et variés le long des cours d'eau, les embâcles etc... sont le GROS PROBLÈME dans les hautes vallées du département 88. A la moindre montée des eaux, on voit passer au fil du courant, des quantités d'objets qui n'ont rien à faire dans la rivière. C'est une pratique ancestrale, la rivière est un bon moyen de se débarrasser subrepticement de beaucoup de choses. Propre chez nous... tant pis pour ceux qui habitent en aval... Personne, à commencer par les élus ne veut résoudre PRÉVENTIVEMENT ce problème. ON attend obstinément l’inondation catastrophique, atteinte aux biens et aux personnes et on parlera d'un phénomène naturel exceptionnel, de catastrophe naturelle... Alors qu'il suffirait d'interdire strictement tout dépôt sauvage de branchages, ferrailles, démolitions de bâtiments sur les rives. Et surtout, de faire respecter cette interdiction. Il ne suffit pas de faire passer un "petit" mot dans le bulletin municipal ou d'afficher une prescription, tout le monde s'en fout! rien ne sert de payer très cher un cabinet d'étude, si cela ne débouche que sur un seul constat: " il faut rétablir la continuité écologique des cours d'eau". Ça s'appelle "noyer le poisson", puis qu’aucun moyen financier n'est alloué à une action de terrain. Tout le crédit est passé dans l'étude. Juste un exemple au hasard: La servitude de "franc-bord", par exemple, n'est absolument pas respectée par les riverains. Ça ne coute pas cher d'exiger qu'elle soit rétablie. L'historien du climat, qui retrouve mention dans les archives, de nombreux évènements, apporte pourtant une rigoureuse contribution à cette proposition d'application de la réglementation. ON attend!

Précipitations de ce matin sur 24 h: 28 mm. On totalise actuellement 63 mm sur ces trois jours et il continue à pleuvoir. T° mini: 6°.

A l’extrême EST du département des Vosges, il ne pleut toujours pas. T° maxi: 16,5°.

Nous avons eu une averse de grésil vers 7h30. T° mini: 4,5°. 6° actuellement, le ciel est 3/4 couvert.

En sous bois, les sols gèlent plus tardivement, protégés qu'ils sont par la litière.En revanche, sur les Hautes Chaumes, hormis en surface, sur une très faible épaisseur, et en plein soleil, le sol ne dégèle plus. Ce phénomène - aiguilles de glace ou (pipkrakes)) - se produit sur les surfaces de terrain non protégées par un tapis végétal, les chemins et zones d'arrachements ou de solifluxion. Les sols granitiques des Hautes Vosges, composés d'arènes, sont extrêmement fragiles. J'ai passé des années sur le terrain, à entretenir les sentiers. Cliquer sur l'image.

Nus avons eu quelques bonnes rafales de vent, ce qui occasionne quelques microcoupures de courant. Heureusement, je suis équipé d'un onduleur. Maxi: 13,2°. Il pleut.

Il commence à pleuvoir. Quelques fortes rafales ont soulevé des nuages de feuilles mortes.

Nous avons encore enregistré des températures basses dans notre vallée. Mini: 1,3°. Actuellement: 6,9° sous un ciel peu nuageux.

Mini de cette nuit, enregistré sous abris (deux postes différents). - 5° et - 4,9°. Le ciel se voile lentement.

Belle nuit passée sur les crêtes. Malgré un bon petit coup de vent, il est agréable de randonner en ce moment. Même si la température redevient légèrement positive en journée, le sol ne dégèle plus. HOHNECK, versant NORD, depuis les "3 Fours".

T° mini: -1,3°, il a fallu gratter les parre-brises. 3° actuellement sous un ciel dégagé. Bonne journée.

Ciel dégagé. -7,4° au mini et -4° actuellement. Il ne reste quasiment plus de neige au sol à notre altitude.

Il n'est pas évident que le redoux s'installera rapidement en altitude, le sol gèle, les pluies puis neiges humides regèlent... imaginez la patinoire! Et la route des crêtes est encore ouverte entre Rothenbach et Markstein??? A près de 1300 m d'altitude, sans aucun enjeu économique, pourquoi ne pas fermer cette route dès les premières intempéries? Tous les ans des gens se risquent sur ces itinéraires par temps de neige... ce qui entraine déplacement des secours, déneigement etc ... pour un "pékin" qui suit aveuglément son GPS. Dans notre pays, c'est réglement, réglement. ON va créér une commission, engager une réflexion à ce sujet... il en ressortira vraissemblablement que l'ON va poser des panneaux "interdisant à la neige et au froid de s'installer avant la date règlementaire du ---" Bonnes vacances. Source: Inforoutes 68

Le ciel se dégage. T° mini: -2,4° Il y a entre 0 cm et 4 cm de neige selon la nature du sol.

Image d'un vol de grues au Lac du DER l'année dernière.

Il n'a pas cessé de neiger en petite quantité, de toute la journée. La neige ne tient que sur l'herbe, les toitures et voitures pour le moment. Au maxi: 0,8° Actuellement: -0,5°.

Cet après-midi, sous le plafond de nuages, nous avons observé et entendu plusieurs vols de grues cendrées en formation en V ou en Y. Plusieurs centaines d'oiseaux par vols. Il est très rare qu'elles passent aussi à l'est du département des Vosges, en plein cœur du massif. Ces migratrices venaient du nord-est et se dirigeaient vers l'ouest. En raison des actuelles conditions météorologique, ces vols ont été déroutés plus à l'ouest de leur couloir habituel de migration. Elles se dirigent vraisemblablement vers les grands lacs de Champagne, Lac du Der principalement, où elles se regroupent. Vous ne les observerez pas forcément à cause des stratus bas, mais vous les entendez à des kilomètres (elles sont très bruyantes). Une anecdote: à la Toussaint, il y a quelques années, je circulais dans la Meuse quand j'entend un bruit bizarre qui s’amplifiait... j'ai cru un moment à un problème sur ma voiture. En fait, j'étais survolé, à basse altitude, par des centaines de ces grandes voyageuses. Un spectacle inoubliable.

Ban de Laveline: 400 m. Avant 8 h, il pleuvait encore (12 mm), les premiers flocons apparaissaient. A 9 h il neigeait franchement, les sols commencent à blanchir Il fait 0,5° et il neige toujours.