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calou34

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Tout ce qui a été posté par calou34

  1. Avec les réserves d’usage, il semble que nous devrions assister à un classique du genre avec la mise en place d’une phase "cévenole orographique" mercredi. "Classique," par la présence d’un talweg caractérisé par un ruban de vorticité potentielle en amont au large des côtes Atlantique, lié à ce train d’onde de Rossby qui s’intensifierait un tant soit peu sur le domaine Atlantique, dont la propagation d’ondes (trait noir) est représentée ici par les vents méridiens / longitude / temps entre 30° et 60° de latitude. http://arctic.som.ou.edu/scavallo/ Avec l’analyse ARPEGE : http://www.meteociel.fr/ "Classique" par un régime de surface de contournement du relief des Cévennes dans un premier temps, essentiellement lié à la forte stabilité statique (vents moyens à 10m & RS Saint-Martin-de-Londres 7h loc). Néanmoins, la saturation visible sous 850 hPa et le renforcement conjoint du flux tendent a diminuer la stabilité statique ( RS Ganges 1h loc jeudi). L’écoulement favorable aux piégeages d’ondes sous le vent des Cévennes du début de journée fait place à un régime instable où les ondes sont détruites. Le flux de contournement bloqué fait progressivement place à un régime de franchissement. L’épaisseur saturée des profils d’ARPEGE est insuffisante pour générer des RR convectives, la phase serait strictement orographique avec des cumuls on ne peut plus bénéfiques sur le relief. Un peu moins de certitudes sur la suite. NB aux admins « techniques » Chrome ou Edge, l’enregistrement des cartes IC interactives ne prend pas les fonds de cartes quand plus d’un calque est sélectionné. Et impossible de poster un exemple - > Echec erreur réseau lors de l'enregistrement. Merci !
  2. Merci Stéphane pour le temps consacré à l'exercice difficile de la prévision à l’échelle locale Je n’ai pas vu de la semaine comment la prévision a évolué, ni qu’elles étaient les probabilités de pluies convectives entre 83 et 06, mais je reviens volontiers sur ton invitation à en débattre à notre modeste niveau d’expérience Je vais être un peu hors sujet donc ().. Difficile approche que celle du vent "sous les Alpes" avec ses échelles multiples qui s’influencent (interactions qui vont des petites échelles vers les grandes échelles et inversement). Je n’ai pas vu au 1er ordre dans ton analyse précédente la contribution "moyenne”"de la dynamique atmosphérique. En gros, les simplifications d’usage (hypothèses hydrostatiques et géostrophiques), histoire de réduire le champ d’investigation à de la 2D en moyenne horizontale et de ses "petites perturbations", d’où on peut à priori dégager une vision "linéarisée" de la situation. Hypothèse personnelle d’une vue d’ensemble avant de zoomer en quelque sorte. On sait, par exemple, que le golfe de Gênes et ses parages se déstabilisent généralement en 2 temps dans un écoulement de NW ou de N. La traînée de pression (la force qu’exerce l’arc alpin sur l’écoulement) redistribue la pression atmosphérique à la surface du sol avec surpression en amont et dépression en aval, avec en l’occurrence la "lee cyclogenesis" ou dépression de petite taille qui se forme au voisinage du golfe de Gênes. Cette dépression constitue une anomalie chaude en terme barocline et en tant que précurseur qui interagit souvent dans une 2è phase avec l’advection d’une anomalie froide à la tropopause. La problématique tient souvent dans cette 1è phase qui échappe au caractère équilibré de l’écoulement (échelle sous synoptique) et au formalisme du quasi-géostrophique, tandis que la 2è phase s’en accommode. Et je n’aborde pas la génération d’ondes de gravité visibles d’ailleurs sur ta 1è carte WRF à 700 hPa (VV). https://forums.infoclimat.fr/f/topic/53773-previsions-régions-méditerranéennes-février-2019/?page=4&tab=comments#comment-3072804 On peut donc essayer d’évaluer l’ordre de grandeur des advections de T et de tourbillon, et même comme tu l’as expliqué en prenant la tourbillon potentiel QG en tant qu’invariant et traceur (linéarisation de l’équation du TP d’Ertel). Je réitère, je n’ai pas connaissance des analyses de la semaine, je prend le réseau GFS de jeudi 12Z. Les anomalies ne s’amplifient pas et la dépression de surface s’évacue vers l’E. Peu de chances de voir le temps tourner à l’averse ou à l’orage, même localement. En privilégiant directement l’approche "haute résolution", tu as pris le risque de te compliquer la vie , ce qui du reste n’est pas du tout vain, car occulté comme je l’aurais fait l’analyse particulaire et les fortes pentes orographiques du secteur revient à négliger les modélisations d’AROME par exemple, ou divers WRF.🙈 On vois bien que l’échelle convective cet après midi réagit un peu côté italien (je me serais sûrement planté sur ce coup, surtout si la convection vient à prendre vers Nice). Bref, c’est un avis de flemmard de la prévision que je donne, et que tu pousses à poster par la même occasion en redonnant du plaisir à lire le forum comme signalé par d’autres intervenants. Rendez-vous pour les prochaines probabilités de pluies à l’horizon de la semaine prochaine (là encore je n’ai pas fouillé le modèles en détails).
  3. Heureux qui comme un Corse ... à qui la botte italienne va prêter un bout d'hiver Mais cette brève parenthèse passée, la situation reste bloquée et orientée anomalie chaude. On retrouve toujours et encore des Z500 qui sortent de la climatologie 1979-2017 pour le 2è semaine consécutive au nord du 50è sur l'Europe. CEP Et si on prend le niveau des anomalies à T850 pour se donner un ordre d'idée du niveau des T envisageables au sol, on se rapprocherai des 3 sigmas selon le CEP 00Z. A titre de comparaison, l'analyse des T850 de ce vendredi à droite (et les records de chaleur en T2M pulvérisés). Je vous accorde qu'il faut également des conditions de gradients de pressions qui forcent des vents de terre et de la subsidence pour titiller le seuil des 25°C et aller chercher de nouveaux records. Sur le Réseau ARPEGE 2019 02 23 00, on a dès mardi : Meteolab Tmax 24.7°C le Mardi 13h à LA MOLE 83 (alt=33m). Coup de chaud à suivre non négligeable, à priori plus étendu et plus durable.
  4. Dire qu'il y tout juste un an nous tombions de nos chaises en voyant les épaisseurs de neige au sol cumulée prévues par le CEP (puis par GFS)! Tx du jour 24.6°C / HR mini 20%. Je n'ai pas les "scores" en tx de Prades ou Conquerac. Une VP2 du réseau WeatherLink situé sur le campus d'Agropolis entre Prades et Montferrier a enregistré 24.9°C de tx. Il fallait se "pincer" en extérieur aujourd'hui pour se rappeler que ....... nous ne sommes que le 22/02 !
  5. Dire que ce ne sont pas les tx du jour ! A cela, on peut noter les écarts sidérants du début de matinée de part et d'autre du pic et de l'Hortus: à 7h30: 13.7°C au Triadou -4.2°C à Notre Dame de Londres
  6. Bonsoir @dourts Rapidement, La hauteur saisonnière exceptionnelle du Z500 est bien liée à la SLP (1030 hPa à + de 1040 hPa prévus). A moins de trouver dans la climatologie des SLP du même ordre au cœur de l'été, mais statistiquement c'est peu probable. Dsl de ne pas avoir le temps de développer davantage . Quant à Okubo-Weiss, il faudrait creuser un peu, mais pas avant ce week-end en ce qui me concerne Stéphane
  7. Intéressant coup de chaud vendredi à l'W du Rhône. Les grandes échelles servent à en expliquer la raison. La dorsale de hauts géopotentiels est vue ici suivant l'altitude de la 1.5 PVU. ARPEGE montre un talweg qui s'évacue en mer avec le renforcement de la dorsale à l'arrière. GFS pour décomposer le mouvement géostrophique du mouvement agéostrophique (différence en % ici entre le vent géostrophique et le vent réel, plus rapide dans le sens horaire ou anti-trigonométrique au sein de la dorsale). A une échelle où s'équilibrent gradient de pression et force de Coriolis, cet écart se traduit par la convergence du vent (ici à 500 hPA) et de la subsidence adiabatique en réponse. Des tx > 20° sont envisageables en LR. http://www.meteociel.fr/modeles/arpegee_cartes.php http://www1.wetter3.de/animation_dt.html
  8. Bravo Stéphane, c'est fouillé Les temps sont durs pour les amateurs de temps extrême, un peu de dérision peut nous aider à supporter cette traversée du désert météo. Encore que !!!! On peut en quelque sorte par le biais de la statistique descriptive situer cette période (surtout à venir) comme tout a fait hors norme et dans les extrêmes (et en sortant un peu du cadre régional). Dit autrement, même s'il ne se passe strictement rien, l'état de l'atmosphère tend quand même vers l'extrême. Ainsi, voici comment GFS 12Z voit le Z500 à 120h (à la limite du moyen terme). http://www.atmos.albany.edu/student/tburg/analysis/ Les hauteurs du géopotentiel prévues sur le niveau pression 500 hPa dépasseraient donc toutes celles issues de la climatologie CFSR 1981-2010 (valeurs centrées sur 21 jours). Le géopotentiel et sa variation étant fonction de la température et de la pression, l'énergie potentielle de cette dorsale pourrait être un équivalent énergétique quasi-estival (le géopotentiel est bien une énergie qui se mesure en J/kg). On n'est vraiment pas tiré d'affaire
  9. Très bon ! Merci Stéphane (direct dans les favoris). Il y a de quoi fouiller dans les cartes et les spots FFVL. A point nommé pour faire de la prévision dédiée à la couche limite, les jours voire les semaines à venir étant bien orientés inversions - hautes pressions - "dépression" du passionné de conditions hors normes (quoique dans le genre on est parti pour de l'anomalie XXL).
  10. Au final, dissipation partielle et bienvenue des SC maritimes. On limite la "casse" niveau tx et HR. https://www.infoclimat.fr/ AROME un peu pessimiste donc, mais plus fiable que les WRF version meteociel qui sont passés à côté, ainsi que les MOLOCH 0.025° GFS et CEP qui n'ont pas produit les ST et SC matinaux. WRF-ARW (GFS & GEM) de Leipzig bons également dans la modélisation des "low-clouds".
  11. Par AROME, la promesse d'un dimanche tout ce qu'il y a de plus enthousiasmant (gare à la différence avec les amplitudes thermiques, le soleil et l'hygrométrie du jour). Ici visualisation des Stratus (ARO 6Z), et les RS à entrées maritimes prévus pour Montpellier (06 loc et 19 loc). Profitez de ce samedi
  12. C'est vite laissé de côté le bilan d'échanges énergétiques en surface du manteau neigeux. Le vent et le rayonnement IR positif (nuages, brouillard) sont des facteurs de fonte. La prévision s'orientant vers du ciel clair et un temps sec, la part de rayonnement solaire absorbé n'excède 10% (albédo) que si la neige est "vieillie" ou transformée. Quant au flux de chaleur sensible (différence de T entre l'air et la neige), les T largement positives prévues produiront un véritable effet de fonte qu'avec l'action combinée du vent. Donc à priori, pas de soupe à la grimace pour tous ceux qui auront la patience et les nerfs d'attendre leur tour au pied des remontées Sauf si vous tentez Pra-Peyrot qui se prendrait lundi ST brouillard et pluie faible (le ST dans l'infra rouge est plus redoutable pour la neige que la pluie).
  13. Fautes de grives on mange des merles... Focus sur la mise en place de la tramontane dimanche fin de journée par AROME. Sa précision vaut toujours le coup d'oeil, action réaction vents et reliefs.
  14. Question activité, ce n'est pas la joie cette perturbation en effet. Si on prend dprog/dt (on fait l'historique des 8 derniers run), malgré un peu de bruit déterministe, globalement le Z500 varie peu (ici bonus avec les ascendances en aval du talweg). Si on veut s'affranchir de ce bruit, on vérifie avec la distribution de l'ensemble ENSCEP que la variance est basse, donc prévision fiable (ici la variance est logiquement concentrée dans la partie rapide de l'écoulement). Perturbation peu active pour nous donc. Autre diagnostique d'activité, si on représente les mouvements verticaux relatifs à la frontogénèse (équilibre du vent thermique) par un champs vectoriel, on peut baliser les zones de divergence (mouvements descendants teintes bleues) et de convergence (ascendances teintes rouges). Ici, (à l'aide des composantes du "vecteur Q") le taux de variation du gradient de T du au vent géostrophique (on reste sur un rapport d'aspect synoptique) provoquerait une réactivation frontale trop au nord, hors secteur med en tout cas. Cependant, toujours à grande échelle, on remarque que le guide d'onde (atlantique + continent) s'amplifie après la passage du talweg, et si l'advection zonale de l'anomalie est trop rapide pour nous avec les conséquences invoquées ci-dessus, la suite pourrait réveiller le forum. A suivre une situation à blocage scandinave probable (à débattre dans quelques jours).
  15. Grrrr!! Le plat de l'hiver. Il reste encore un peu de dorsale atlantique. https://www.wxcharts.com http://www.cerfacs.fr/~cassou/Regimes/regime.html
  16. Bon, en attendant l'hiver, on fait le plein de vitamine D Une prévision facile: Aujourd'hui --------------------------------------------- Demain
  17. C'est un peu moins soutenable de disserter d'une pseudo dépression moribonde que de pronostiquer des extrêmes (neige, orages ou tempêtes) , mais Il se passe toujours quelque chose en météo! Merci Stéphane de faire vivre notre topic. Pour AROME, c'est mort barocline pour la dépression de surface, l'anomalie d'altitude précède l'anomalie de surface. L'empreinte RR dans le 34 tient visiblement dans la production d'ondes de sillage en aval des Cévennes avec l'accroissement de la température potentielle avec l’altitude (donc de la stabilité statique). Zone exempte de pluie sur le piémont, ainsi que sur l'E du département. Avantage aux versants exposés des Corbières. Pas eu le loisir de voir ce qui nous attendrait par la suite....
  18. Tiens @_sb, à propos de la prévision à l'échelle convective , MF revient via une interview de Samuel Somot sur cet enjeux qui vise la très haute résolution dans les modèles. Les tourbillons turbulents à très forte résolution de 10m à 100m sont résolus, ainsi que la turbulence au-delà de 2 km mais sous-maille et paramétrée. Mais subsiste la "zone grise" intermédiaire, objet complexe de recherche comme illustré ci-dessous. Pour avoir lu en "diagonale" les posts précédents (mon temps météo est court en semaine ), je te signale (mais peut-être tu as déjà les liens) que tu as la possibilité de comparer AROME à d'autres modèles à aire limitée dont un cœur ARW (WRF) qui prend ses conditions aux frontières du CEP, développé et exploité par le MODAT du CNR-ISAC et disponible ici. Il y a une description sommaire des modèles librement consultables, dont les MOLOCH version CEP et GFS. Par contre, comme tu l'exposes, on risque de perdre en effervescence hivernale passé l'épisode de mistral de dimanche, (avec le risque de perdre @Chris of Auriol (13) que j'encourage à rester malgré tout) quand on voit l'évolution des T (ici l'anomalie prévue à 850 hPa par GFS 12Z) que les ensembles évaluent avec très peu d'incertitudes. https://www.tropicaltidbits.com/
  19. 3.3°C ici, et depuis peu avec les intensités en hausse un peu de neige fondante se mêle à la pluie. https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/temps-reel/sauteyrargues/000OB.html
  20. Oui, isothermie en cours sous le retour du panache convectif provençal. Baisse continue de la T et tn en cours (3.9°C). AROME cible bien le secteur avec un iso 0° en baisse, mais il faudrait un peu plus d'intensité pour jouer "the surprise" du jour.
  21. En découvrant AROME ce soir ..... (pas une réelle surprise mais bon c'est lundi quoi)
  22. C'est encore un peu trop loin avec une prévision d'un modèle. En faisant un peu de régionalisme (dsl d'avance pour PACA), si on devait tabler sur une prévision un tant soit peu fiable, intéressons nous aux probables chutes de neige de la nuit de mardi à mercredi sur le piémont, la gardonnenque et le bassin alésien. Pour ARPEGE, c'est neige avec écoulement bloqué (traînée et surpression au sol). C'est un tour de force du modèle de simuler des RR neigeuses avec des épaisseurs > 532 DAM et un iso 0° > 300m. Mais, avec l'hypothèse hydrostatique (on suppose que la force de gravité et le gradient vertical de pression s’équilibrent instantanément, hypothèse justifiée par une analyse en ordre de grandeur des différents termes dans l’équation du mouvement vertical 🙈), il y aurait accumulation d'air froid et dense, la LPN pourrait donc significativement s'abaisser. Pour ICON (très sexy pour vendredi ), les effets non-hydrostatiques ne sont pas négligés (le N de son acronyme c'est pour Non-hydrostatique). Du coup, avec une analyse d'altitude plus froide qu'ARPEGE (les RR débuteraient plus tôt en soirée de mardi mais par un Z500 < 528 DAM), il neigerait grosso-modo sur les mêmes secteurs avec une LPN un peu moins basse. Pourtant, conditions aux limites plus froides qu'ARP, mais le rapport d’aspect géométrique du mouvement vertical est différent. NB: il y a une petite nuance entre le Z500 et l'épaisseur Z1000-Z500, mais ce n'est pas le sujet et c'est relativement négligeable ici! Tout cela pour souligner l'importance des différents traitements de la prévision numérique qui aident (ou pas ) à s'y retrouver. Bonne prévision à tous !
  23. La résolution plus fine de la grille d'ARPEGE fait effectivement apparaître de l'isothermie temporaire dans la nuit de mardi à mercredi (iso 0°C) C'est une probabilité forte rendue possible par la surpression sur le versant au vent des Cévennes qui pourrait rendre l'écoulement divergent et générer un vent de barrière froid en basses couches pour les T au sol. Cisaillement vertical et frontogénèse feraient le reste (RS ARP à neige ici pour Alès). A suivre sur les prochaines analyses, même si on doit rester sur un phénomène "à la marge"....... Du coup .... en cumul "possibles" (lot de consolation ?)
  24. @Chris of Auriol (13) , je vois peut-être à tort la bouteille à moitié vide , en espérant argumenter à minima (c'est notre "madeleine de Proust" de l'hiver qu'on rejoue une fois de plus ). @Christophe30 parle à raison de "limite barocline". Qui dit cyclogénèse dit effectivement écoulement barocline instable. On peut corréler la croissance de la perturbation (cyclogénèse) à la croissance de l'erreur dans l'écoulement de base verticalement cisaillé (approche numérique classique). Pour déterminer ce taux de croissance et évaluer statistiquement l'incertitude, cette approche est par exemple modale chez GEFS (bred modes) et non modale chez IFS (vecteurs singuliers). Inutile de rentrer dans les détails, cet aparté vise juste à me faire dire que si neige il y a, ne serait-ce que sur le piémont Cévenol, cela relèvera des scénarios minoritaires des prévisions d'ensemble, autrement dit du coup de bol dont on rêve tous. On peut arguer que les discrétisations spatiales des ensembles ne collent pas à la prévision ciblée beaucoup plus fine de la LPN, mais c'est toute la contribution bidimensionnelle et en moyenne horizontale qui est très incertaine, donc y appliquer une description déterministe relève quasiment du hasard à l'heure qu'il est. CEP mode ensemble: https://www.ecmwf.int/en/forecasts/charts/catalogue/?facets=Range,Medium (15 days) Taux de croissance de l'erreur normalisée très élevé, principalement en région (on retrouve la croissance "non linéaire" de la cyclo et de l'erreur avec une importance accrue depuis quelques runs). GFS mode dprog/dt (évolution déterministe de l'écoulement toutes les 6h pour mercredi prochain 00 UTC en remontant jusqu'à la prévision de mercredi 23/01 06Z). Belle illustration du chaos déterministe s'il en faut. http://www.atmos.albany.edu/student/abentley/realtime.html Difficile dans ces conditions un peu plus incertaine que d'habitude d’émettre un pronostic sur la nature des RR à l'échelle régionale....
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