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Bohlen

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Tout ce qui a été posté par Bohlen

  1. Intensité de pluie remarquable lors de ce 3ème orage. Rien observé de tel depuis le 29 août 2007, mais pas de grêle cette fois-ci. Je suis à St Martin d'Hères à l'extrémité nord-ouest du campus (au No Name Café). Toujours à St Martin d'Hères mais avenue de la GALOCHERE (près du Mûrier), rien de remarquable, loin s'en faut, d'après les relevés de la station automatique.
  2. Bruine très serrée pendant un peu moins d'une minute vers le campus tandis que claquait la foudre plus loin.
  3. Ton message est "prévistiquement" incorrect ! On ne devait pas atteindre 30°C ce jour dans le Voironnais. Et pourtant, tu l'observais, et tu as le dernier mot. 30.7°C à SMH et 29.7°C au centre ville de Grenoble pour confirmer tes dires. Souvenons nous d'ailleurs que les prévisions de Tx suite à la canicule 2003 étaient systématiquement sous-estimées. Notre ciel a une mémoire que le modèle numérique n'a pas encore. Et c'est plutôt rassurant d'ailleurs !
  4. Je le comprends comme toi en le relisant. Nous sommes d'accords. Je posterai un article d'ici lundi pour revenir sur ce point précis en insistant sur le fait que le passage en orange_canicule résulte d'une analyse globale.
  5. Nous redevenons hors sujet concernant le topic, mais c'est de ma faute puisque je suis à l'origine de l'anecdote. Concernant l'Isère, je n'ai eu aucun retour d'information sur des conséquences sanitaires liées à l'épisode en Isère (je travaille au Département de Veille Sanitaire du Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble). Le fait que l'Isère soit resté en jaune semble a posteriori pertinent. Je ne discute pas cet aspect. Il y a par contre eu des problèmes de communication de mon point de vue et le fait que les bulletins du CDM38 changent radicalement de terminologie en pleine montée en puissance du phénomène l'attestent. Mercredi matin, nous lisions dans le journal que Météo-France ne considérait pas l'épisode comme caniculaire tandis que les bulletins audiotels de Météo-France mentionnaient le terme depuis plusieurs jours. C'est là, à mon avis, qu'il y a soucis. Les prévisionnistes du CDM 38 avaient raison de parler de canicule. La vigilance météorologique ne les contredisaient d'ailleurs pas, puisque l'Isère a été placé en jaune-canicule lundi (je ne comprends par contre pas qu'elle ne l'ait pas été dès dimanche, mais passons). Je pense qu'il ne fallait pas aller à l'encontre du terme canicule dans la presse au seul motif que l'orange n'était pas déclenché mais au contraire insister sur le jaune-canicule (nous ne sommes finalement pas si hors sujet que ça : "à quoi sert le jaune"). Est-ce une maladresse de Monsieur VRAY ? Ou est-ce que ses propos ont été déformés ? Ca, je l'ignore. Après, concernant tes critiques sur Météo-Alpes, je les note mais ce n'est pas le lieu pour en débattre. Je mets effectivement en ligne les articles et unes de presse "météo", y compris celles qui ne me plaisent pas forcément. J'ai par exemple été sans doute celui qui a le plus mis en avant les récentes vives critiques de Yan Giezendanner (MF 74) sur les sites internet de météo alpines non professionnels. Si certaines unes de journaux te semblent populistes, et c'est vrai qu'elles peuvent l'être, c'est aussi peut-être justement le signe qu'il faut que Météo-France s'améliore encore sur sa communication. C'était un point faible de l'institution, ça l'est encore de mon point de vue, même si les choses évoluent.
  6. Les vigilances météo ont fait leur preuve depuis quelques années en améliorant sensiblement la mobilisation des services de l’Etat, donc notre sécurité. Pour rester dans le domaine de la canicule, plusieurs études ont montré que nous étions moins vulnérables en juillet 2006 que lors des précédents épisodes (même si des facteurs exogènes non identifiés ont pu biaiser les résultats). Les indices, les seuils et les autres facteurs analysés pour le déclenchement des vigilances sont forcément perfectibles mais a posteriori déjà pertinents. Reste, et c’est mon propos qui, au final, rejoindra le sujet même du topic, le grand public reste encore bien insensible à cette carte. Et il a ses raisons. Oui, comme tu l’écris, des locaux nous disent parfois que les modèles ne servent à rien et qu’il vaut mieux regarder la hauteur des nids des pies. Mais c’est simplement parce qu’ils ne sont pas informés (et souvent ne souhaitent pas l’être), pas parce qu’ils sont idiots. Peu importe d’ailleurs, Météo-France n’a pas pour mission d’inculquer aux populations l’utilité d’un modèle numérique. Par contre, elle a pour mission de sensibiliser tout le monde aux risques météorologiques, même les adeptes des pelures d’oignons. Ainsi, lorsque ces personnes s’expriment sur le sujet, même avec mots maladroits, il faut les écouter. Et si on prend le temps de les écouter avec un minimum d’humilité et sans les assommer de prime abord de procédures en leur faisant comprendre qu’elles ont été conçues par des gars autrement plus intelligents qu’elles, on en retire du bon sens. Reprenons l’exemple des Hautes-Alpes. Elles ont été le plus souvent vertes ces derniers jours et nous le remarquions d’autant plus que les départements limitrophes étaient jaunes ou oranges. Soit. Mais cet automne, le département va systématiquement virer au jaune à la moindre perturbation, y compris les moins actives. Les locaux, comme les journalistes, ne comprennent pas pourquoi une carte de vigilance météo se révèle, de fait, tant éloignée de leur environnement. Les 9 jours consécutifs à plus de 35°C passés (Ribiers) sont de toutes les discussions et, quand bien même les nuits plus fraîches, nécessitent une vigilance accrue des personnes sensibles et de celles qui s’en occupent (vert). Cet automne, lorsque de faibles perturbations circuleront, personne ne s’en préoccupera (jaune). C’est pourquoi j’estime que Météo-France devrait se montrer plus attentionné sur la vigilance jaune, et nous revenons donc au sujet même du topic. Je pense qu’il en va, certes en partie seulement, de l’appropriation par le public du système de vigilance. Lors des journées « Météo-Santé » organisées par la SMF, j’ai mis le sujet sur la table. La tribune et la salle semblaient sensibles à la question. Parmi les orateurs, Bernard STRAUSS, qui fut directeur de la prévision à Météo-France, partageait ce point de vue. Nous avions pris l’exemple à l’époque de la vigilance verte du Rhône durant une période de l’hiver 2007 où l’indice atmo était monté à 10, soit une situation de pollution atmosphérique rare. La carte de vigilance, bien entendu, n’avait pas à prendre en compte ce facteur mais la question était de savoir si elle ne devrait pas le faire, par le biais du jaune, pour, justement, une meilleure appropriation par le grand public. La réponse de Bernard STRAUSS a été limpide : « Oui » ! En précisant aussitôt « je suis sûr qu’on y viendra un jour, mais ce sera long car nous aurons des difficultés ». Cet écart entre la carte de vigilance et la perception par le public de son environnement météo couplé à l’absence de picto sont à la source de l’erreur du Dauphiné Libéré. Je préfère rebondir dessus plutôt que d’avoir un propos très intellectualisé qui généralement assomme plus qu’il ne fait réfléchir. Oui, les journalistes doivent appliquer ce qu’ils ont appris dans les écoles. Oui, les CDM sont obligés de transmettre les raisons du jaune (sauf cas particuliers). Oui, la préfecture doit pouvoir renseigner sur les raisons du jaune si indisponibilité du CDM. Oui, mais dans la pratique, les journalistes ne sont pas parfaits, les CDM ne transmettent pas systématiquement la raison du jaune même s’ils sont « obligés » (par négligence ou sciemment). Quant à la Préfecture, je ne sais pas, pour ne l’avoir jamais testé, mais j’ai des doutes sur le fait qu’elle renseigne effectivement sur la nature d’une vigilance jaune. Ainsi, autant, de mon point de vue, lancer des pistes de réflexion pour améliorer la pratique plutôt que de se borner à rappeler la théorie. D’ailleurs, c’est cette intellectualisation du propos qui est à l’origine de l’effacement subit du mot « canicule » dans les bulletins du CDM 38 au plus fort de l’épisode.
  7. A la base, si, comme dans les autres pays, le phénomène motivant la vigilance jaune était spécifié, il n'y aurait pas eu d'erreur. Ce serait plus simple non ? Après, je ne sais pas à quelle heure les deux journalistes ont commis leur papier. Si c'était en soirée, il n'y avait plus personne au CDM pour les renseigner. Tu vas me dire, restait encore le... 3250 (*) !Tout ceci est aussi à mettre dans le contexte actuel. Mercredi était la 8ème journée consécutive à plus de 35°C sur le sud du département (en prenant comme référence la station MF de Ribiers dans le Buëch). La population locale (j'ai des attaches dans le coin) en souffre d'autant que les fortes chaleurs se répètent depuis le début de l'été dans ce coin de France. Aujourd'hui est le 51ème jour à plus de 30°C à Tallard (autre station MF, très belle d'ailleurs) : c'est carrément le double de la normale pour un 20 août ! Tout le secteur est en restriction d'eau depuis le mois de juillet par arrêté préfectoral, les feux de broussailles sont fréquents (le dernier en date à Orpierre). Dans ce contexte et vu les températures maximales actuelles, je comprends que les journalistes aient instinctivement cru au jaune-canicule (en se disant même sans doute "ah tiens, enfin". En tous cas, quand on explique ces jours-ci aux locaux que s'ils restent en vigilance verte, c'est parce qu'ils ont la chance de bénéficier de nuits fraîches (ce qui est vrai), ils ne comprennent pas et concluent que tout ceci, c'est de la foutaise. Mais là, je sors du thème premier de ce topic. (*) Ce renvoi non pour préciser le tarif du 3250 mais pour rappeler que, fréquemment (moins qu'avant, il est vrai), la nature de la vigilance jaune n'est pas précisé dans le bulletin départemental. Peut-être l'était-ce hier. Si ça ne l'était pas, il fallait le déviner. Orage ? Canicule ? Orage et canicule ? Autre anecdote dans un autre contexte et qui vire hors sujet, mais tant pis. Hier, en Isère, Pierre VRAY (prévisionniste au CDM 38) expliquait dans les colonnes du journal pourquoi on ne parlait pas de canicule en Isère (voir l'article). Dans le même temps, les bulletins départementaux du même CDM employaient à plusieurs reprises le mot "canicule" et ce depuis plusieurs jours. Je me suis étonné de cela en matinée sur mon petit site internet (qu'ils consultent très fréquemment au CDM). Rapport ou pas, le mot canicule a été effacé à l'actualisation de la mi-journée et n'est pas réapparu depuis. Il y a peu, les prévisions à 35 / 36°C étaient qualifiées de "caniculaires". Ce midi, la prévision de "41°C à Vienne" est qualifiée de "chaleur qui s'accentue".
  8. Le Dauphiné Libéré s'est fait piégé par le jaune aujourd'hui. Voir cet article et mon commentaire en-dessous.
  9. Saint Martin d'Hères VS Bouvesse Quirieu. Rouge : SMH est plus chaude (Bohlen content). Bleu : SMH plus fraîche (Cedski content). Hier, Cedski content.
  10. Salut Nico. 36.7°C en août 2003 en effet, mais la période de référence pour les records hauts à Bourg St Maurice est juillet 1983. 38.4°C le 21 juillet 1983, 37.7°C le 26 juillet 1983, 37.3°C le 30 juillet 1983, 36.8°C le 27 juillet 1983, 36.7°C les 4 et 13 août 2003, 36.6°C le 12 août 2003 et finalement 36.2°C hier, un TOP 8 à égalité avec le 22 juillet 1983. Pour rappel, la station de Bourg St Maurice est en place depuis avril 1945.
  11. Et ciel d'un très beau bleu ce matin après le lavage d'hier soir. Tout le contraire du ciel sale qu'on a habituellement en période caniculaire. L'épisode marquera les annales mais sans doute nettement moins les esprits par ici.
  12. J'ai récupéré 38.3°C également. Dada nous donnait sans doute une valeur arrondie.
  13. La station était déjà en place en juillet 2003 et les premiers relevés sont datés du 1er août 2003. Elle a donc "vécu" la canicule. 11 jours consécutifs de très fortes chaleurs du 3 au 13 août (jusqu'à 40.0°C le 13) et 12 jours consécutifs avec Tn >= 20°C du 3 au 14 (jusqu'à 24.5°C le 6).
  14. Toujours sur la même période : - les 36.2°C relevés à Bourg St Maurice constituent un TOP 8, - les 35.8°C relevés à Chambéry Aix constituent un TOP 20.
  15. Dans ce cas, c'est exactement à 2°C de son record d'août 2003 qui est de 40.0°C. Pour rappel, la station MF n'est pas à Bourgoin même.
  16. Les 39.0°C relevés aujourd'hui sur St Exupéry constituent un TOP 4 depuis le début des mesures en 1975 (39.9°C le 13 août 2003, 39.3°C le 22 juillet 1983, 39.2°C le 12 août 2003). Sur la même période, les 37.0°C relevés sur St Geoirs constituent un TOP 13.
  17. Les températures ont été particulièrement élevées cet après-midi autour de Grenoble. Outre les 39.2°C sur son poste climato de Saint Martin d'Hères, Météo-France a relevé 39.6°C sur sa station automatique du centre ville (près du CEA). Dans les deux cas, il n'y a hélas pas de comparaison possible avec août 2003, ces 2 stations ne relevant pas durant ce mois.
  18. La station de Sierre est peut-être parfaitement placée, je ne la connais pas. Mais vu que certaines stations de Météomédia ont été placées en dehors de tout respect minimal, le doute est permis. Et contrairement à ce qu'écrivent beaucoup de personnes ici, ce n'est pas à partir des relevés d'une station qu'on peut deviner la qualité de son emplacement (sauf évidemment quand c'est flagrant) mais à partir de son emplacement qu'on peut apprécier ses relevés. La température est un paramètre qui reste tout de même bien discontinu dans l'espace.C'est pour ça que les photos des stations météo sont appréciables et même indipsensables pour juger les relevés. J'ai fait une recherche rapide pour Sierre, je n'ai rien trouvé.
  19. Ca reste du cas par cas ! Météo-Suisse a plusieurs fois dénoncé publiquement les relevés effectués par Météomédia, la société privée du bouillonnant Jorg Kachelmann qui alimente, notamment, le site internet meteocentrale.ch. Il est vrai que, par exemple, la station de la cabane de Solvay à 4003 m est tellement mal placée (contre le mur un chalet) que même des sites non professionnels comme Infoclimat la refuseraient. Et ses relevés ne semblent gêner aucunement Météomedia : 8°C ce matin à 9h sur cette station ! C'est du n'importe quoi !
  20. Pas vraiment étonnant à mon sens. Les nuits actuelles sont claires, calmes et chaque jour un peu plus longues. Les sols rayonnent la fraîcheur d'autant mieux que nous sommes en fond de vallée. Du 1er au 14 août 2003, la température minimale moyenne à Le Versoud n'avait été que de 17.0°C (pour une maximale moyenne de 37.0°C). A noter que hier mardi, la station Météo-France du centre ville de Grenoble (près du CEA) a enregistré sa plus forte maximale de l'année avec 38.6°C.
  21. Toujours relativement frais le long du Grésivaudan (Tn < 16°C à St Marcellin et Le Versoud). Même à SMH c'est raisonnable (Tn < 18°C à SMH). Sans doute plus élevé tout de même vers le centre ville de Grenoble.
  22. En dehors des secteurs urbains, la nuit de dimanche à lundi était encore relativement fraîche tout au long du Grésivaudan avec 13 / 15°C en Tn vers St Marcellin, Le Versoud ou Montmélian. Il faisait d'ailleurs plus frais à Le Versoud qu'à Chamrousse en fin de nuit. Au sud du département, il a fait même presque froid sur les plateaux (6°C vers La Mure) ou en fond de vallées (5°C vers La Grave).
  23. Bohlen

    Les canicules tardives

    Quelques tableaux tirés des chroniques de Guy Blanchet sur la revue de géographie alpine... Un troisième tableau met en exergue les fortes inversions de température durant la période...
  24. Bohlen

    Les canicules tardives

    Pour isoler les fortes chaleurs tardives à St Geoirs (NOrd-Isère), j'ai calculé l'indice IBmx utilisé par Météo-France (moyenne centrée des températures maximales sur 3 jours) et je n'ai retenu que les journées égalant au moins 30°C à partir du 1er septembre. Et le verdict est clair, seule l'exceptionnel épisode de septembre 1987 ressort sur la période d'étude (soit depuis le début des mesures en 1968). Les températures ont dépassé 30°C sur 7 journées consécutives (30.5°C le 13, 30.9°C le 14, 31.2°C le 15, 31.5°C le 16, 32.0°C le 17, 31.2°C le 18, 30.1°C le 19).
  25. Station météo qui, pour rappel, est située au-dessus de Morzine au Plénay à 1515 m. La gendarmerie de Morzine effectuait des relevés à Morzine même jusqu'en 1996, mais plus depuis hélas. Notez que la photo est ancienne, le matos a peut-être évolué depuis.
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