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Uwe Von B.

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Cirrostratus

Cirrostratus (2/24)

  1. Bonjour, Je suis tombé sur un article parlant d'une société prétendant obtenir des résultats bien plus précis que les radars pour analyser les précipitations, en étudiant les fluctuations de la réception des smartphones. Cette méthode permet un maillage très fin, et permet de recouper beaucoup de données pour lisser les incohérences. Qu'en pensez-vous ? Personnellement j'ai l'impression d'une bonne idée dans l'absolue, mais survenue pour se faire de la pub. L'article en question : https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/smartphone-previsions-meteo-plus-precises-grace-votre-mobile-75950/
  2. Phénomène tourbillonnaire le 12 Juillet, sur la plage de Pornichet, filmé et relayé par un média local : http://www.presseocean.fr/actualite/pornichet-une-mini-tornade-sur-la-plage-cet-jeudi-apres-midi-12-07-2018-276796
  3. Uwe Von B.

    Volcanisme

    En gros, ça dit que beaucoup de gens annulent leurs séjour plongée parce qu'ils ont peur, mais un témoignage d'un plongeur qui viens de vivre son premier tremblement de terre sous l'eau dit que c'est une super expérience. En tout cas, rien d'étonnant à ce que les plongeurs aient des sensations fortes dans ces conditions. je suis moi même plongeur, et je vous assure que quand un bateau de pêche passe à quelques kilomètres en draguant (raclant) le fond, ça fait déjà un bruit fort et incroyablement clair. On a l'impression d'entendre chaque pierre heurtée , chaque rocher traîné... Alors un séisme de plus de 3, ça doit faire un sacré rafu, et dans l'eau, les vibrations se transmettent à tout le corps, bien plus que dans l'air. Et chaque craquement de la roche doit être perceptible très distinctement. Ce doit être une expérience très forte, mais qui nous apprends bien peu de chose à mon avis sur l'imminence et la localisation de l'éruption. Les ondes se transmettent très bien dans l'eau, et que l'on soit à 5km ou 30km de l'épicentre, la différence doit être assez marginale.
  4. Uwe Von B.

    Volcanisme

    En fait non, ce n'est pas la seule limite. La vraie limite est la résistance des roches, elle ne peut pas être infinie. Les plus résistantes, celles qui peuvent emmagasiner le plus d'énergie peuvent donner des séismes de magnitude 9.5, peut-être 10. Au delà, s'il existe des roches capables de résister à une plus grande pression, et d'emmagasiner plus d'énergie, cela reste à prouver...
  5. Personnellement, je ne pense pas que les débutants hésitent a poser des questions, elles sont plutôt bien prises en général, et il y a toujours quelqu'ub pour y répondre de façon courtoise même quand elle n'est pas dans le sujet aproprié. En revanche, certains se font très vite lynchés pour ne poser un problème déja abordé dans un post a la page 20 d'un sujet en conptant 50... Ou pour avoir osé citer un évènement passé dans une analyse (juste citer, même pas comparer)... On voit aussi souvent des prévisionistes en herbe se lancer sans retenue et se faire lincher. Leure prévisions manquent sans doute parfois de quelques points d'interrogation pour éviter de choquer. Concernant les tendances saisonnières, je trouve les critiques très dures. Certes, les résultats ne permettent pas d'établir de prévisions, mais c'est un domaine de la météo qui me semble en construction et qui a besoin d'échanges et d'analyses pour progresser. On ne pourra jamais savoir le temps qu'il fera dans trois mois, comme on prévoit le temps à trois jours aujourd'hui. Mais il s'agit plutôt d'estimer un pourcentage de chances que tel mois soit plus ou moins froid. Ce n'est pas encore une science très précise, mais elle a besoin de lieux comme ce forum pour confronter les méthodes, les valider ou les invalider et revenir sur les résultats. Dans l'espoire de ne pas me faire lyncher, Un nouveau.
  6. Ah la Bretagne ! Pour nous autres ligériens, c'est la montagne à notre porte... Et les monts d'Arrée, notre Mont Blanc. Très belles photos, vraiment magiques. Paysages féeriques. Moi même, j'ai profité de quelques repos en ce début de semaine pour aller profiter de la neige Bretonne en Trégor. 10cm en début d'après-midi, et ça tombait toujours fort, difficile de devoir partir, d'autant que la Loire-Atlantique... Même l'hiver dernier, j'ai pas vu un flocon chez moi. J'ai vu dans Ouest France une photo d'un veinard qui profite de cette poudreuse pour faire du kit surf dans les monts d'Arrée, t'aurais pas eu la chance de croiser ce doux-dingue par hasard ? Encore merci pour ces photos. Vraiment , avec toute cette neige... La Bretagne, ça vous gagne !
  7. Quercus, vous dites : "Comme le réseau européen est de plus en plus maillé, des transferts peuvent être faits d'un pays sur l'autre et l'éolien peut contribuer grandement à l'approvionnement de l'union. Pour cela il faut simplement que le réseau puisse supporter les flux (problème du "cas breton")." Mais c'est malheureusement une erreur ! Le principal problème lié au transport de l'électricité sur de longues distances n'est pas le maillage du réseau et le risque de saturation, mais les pertes. Les grandes distances ne sont envisageables qu’avec des lignes en très haute tension. En France ces lignes THT transportent les électrons sous une tension de 400 000 volts, ce qui ne permet guère de dépasser une distance de 250 km sans que les pertes ne deviennent trop importantes. Les sources d'énergie doivent donc nécessairement se trouver proches des zones de consommation. C'est d'ailleurs là qu'est le vrais problème Breton, aucun grand centre de production. Le transport "longue distance" est envisageable à l'échelle régionale, nationale à la rigueur, mais certainement pas européenne. On ne peut peut compter sur le vent soufflant en Europe de l'ouest pour chauffer les foyers de Pologne ! Tu nous démontres également que le vent peu souffler en situation de vague de froid. Mais il suffit malheureusement d'un contre exemple, un seul jour dans l'année où nous aurions un froid sans vent pour que la présence d'une centrale devienne indispensable. L'éolien permet donc bien de réduire la consommation de fossiles, mais pas le nombre de centrales. Et ce jour là, le résau sera bien surchargé ! L'électricité a malheureusement ces deux inconvénients par rapport aux énergies fossiles : on sait très mal la stocker et la transporter. Ainsi, la ressource éolienne n'est pas à l'heure actuelle une alternative aux ressources fossiles, elle ne permet pas de réduire le nombre de centrales, mais permet de réduire leur consommation. Grâce à elle, on consomme moins de pétrole et d'uranium, et peu au quotidien, soulager le réseau en multipliant les points de production, sans pour autant prémunir contre des surcharges occasionnelles. Mais cette ressource mérite aussi d'être soutenue car elle n'est pas encore mûre. On peu encore espérer améliorer significativement ses rendements à l'avenir, et notamment par vents faibles. HS : Dans tous les cas, la vraie raison du soutien des énergies "propres" par les états n'est pas environnementale. Les ressources fossiles seront intégralement consommées, en 20 ans si on les dilapide, en 100 si on économise, ça ne changera pas grand chose pour la planète. La vraie raison est le souci d'indépendance énergétique. Un vrai enjeu d'avenir.
  8. Concernant le bilan humain potentiel d'un hiver hors norme, il faut penser que nous nous sommes mis dans une situation de dépendance technologique forte d'un point de vue génétique. En effet, immenses avancées technologiques dans tous les domaines (médecine, chauffage...) réalisées au cours des deux derniers siècles ont quasiment stoppé la sélection naturelle pour l'être humain. Certes, aucun gène n'a été perdu, et de ce point de vue, notre génome n'est pas plus mauvais que celui des européens du 18ème, mais les qualités notre génome sont beaucoup plus diluées. Beaucoup de gens seraient dépendants de la médecine pour survivre a un tel hiver par exemple. Hors, avec les problèmes de déplacements et de fournitures énergétique que l'on peu imaginer, que resterait-il de notre médecine ?! Et ce n'est là qu'un exemple des dépendances que nous nous sommes créé et qui feraient beaucoup de mal en cas de scénario catastrophe. C'est un effet paradoxale du progrès : il permet d'améliorer le quotidien et aide a l’expansion de l'espèce, mais crée une dépendance de plus en plus importante.
  9. Si le vent ne souffle pas trop fort, je ne me fais pas trop de souci pour les digues qui protègent la Vendée et le Poitou. Je ne crois pas en d'immenses débordements côtiers cette fois-ci, bien qu'on soit encore loin de l'échéance pour se prononcer. En revanche, je ne serais pas surpris de voire la mer monter un peu haut dans des endroits exposés. Je pense au port de Pornic ou la hauteur d'eau attendue Lundi matin à 5h et avec un coef de 96 est la même que la veille avec un coef de 102. Si on ajoute à ça une surcote due à la dépression (disons 50cm pour une pression à 965, si mes calculs sont bons)... Il suffirait que les vents soient orientés à l'Ouest ou au Sud-Ouest à ce moment, et le port débordera. Je ne parle pas de 1,50m d'eau comme lors de Xinthya, mais des caves inondées et des terrasses malmenées, pourquoi pas.
  10. C'est pour ça que je dit "rien de comparable". Ce que je veut dire, c'est simplement que je connais quelques ports qui avec une marée haute coef 100, et une pression très basse... Si on ajoute à cela un vent poussant les vagues en fond de port... C'est pourquoi je m'interrogeait sur les vents de SW qui pourraient souffler à l'Est de la dépression. Pas de gros coup de vent en vue, mais dans de telles conditions, un vent modéré peu suffire, pour peu qu'il souffle à marée haute. Biensûr, il n'est pas question de voire la mer submerger les digues et noyer des quartiers entiers. Le risque est plutôt d'avoir des caves noyées et des vagues qui viennent lécher les vitrines et renverser les tables des terrasses. Je ne veux surtout pas faire de catastrophisme, désolé si mon précédent post n'était pas clair.
  11. Excusez-moi si je me trompe, mais il me semble que, sauf décalage vers l'est, les côtes Atlantiques (de la Loire-Atlantique au Pays Basque, en passant par la Vendée) se trouveraient à l'Est de la perturbation. Donc, exposés à des vents et à une houle de SO... Certes, bien moins violents que les vents de NO de l'autre côté de la dépression, mais combinés à un coefficient relativement élevé et à une pression potentièlement très faible, le risque de surcote me semble à surveiller tout de même. Surtout si les précipitations sont importantes... Biensûr, rien de comparable à Xintya, mais tout de même à surveiller, non ? C'est peut-être le risque le plus important pour nos côtes, plus important que le risque de vent très fort qui passerait au large. A votre avis, quelles valeurs pourrait atteindre ce vent de SO sur les côtes exposées à l'Est de la dépression ?
  12. Pour ce qui est de l'"accélération de froidure", le post explique qu'elle est due à la convection qui se met en place. Si je comprends bien les premiers rayons commencent à chauffer l'aire au plus près du sol qui s'élève ensuite alors que les couches au dessus descendent (d'où convection). Après comment expliquer que cela accélère la froidure... je ne suis pas bien sûr. Notez que le moment où l'aire est le plus froid n'est peut-être pas le même que celui ou le sol est le plus froid. De plus, les phénomènes de évaporation/sublimation peuvent pomper beaucoup de calories a l'aire ambiant. Je n'apporte pas de réponse, juste des pistes autres que l'action directe du rayonnement solaire sur le sol.
  13. A noter que les seules zones de la moitié nord qui sont en jaune (climat méditerranéen altéré) sont des zones de marais : Marais poitevin, Noirmoutier et le NO Vendée, presqu’île Gurérandaise et la Brière. ( il y a également St Brieux, mais c'est vraiment un tout petit point. Avez-vous une idée de la spécificité de ces zones de marais qui influencerait tant le microclimat local ?
  14. Pour répondre de façon simplissime... Ou, par définition, les "transports écolos" font du bien à la planète. Et oui, le développement ce ces "transports écolos" peut contribuer à enrayer la hausse des émissions de CO2, mais non, cet effort ne saurait être suffisant. En fait, encore faudrait-t-il se mettre d'accord sur ce qu'est un "transport écolo". Les transports en commun ne sont sans doute pas les seuls à pouvoir prétendre à ce titre...
  15. Ga3L, ton analyse est intéressante, mais elle suppose de concevoir la chambre magmatique comme une grande boule liquide. En fait, une chambre magmatique est plutôt un réseau de failles, où la limite entre roche solide et liquide n'est pas bien définie (d'où la grande difficulté à évaluer la taille de ce réservoir magmatique). Ainsi, je me trompe peut-être, mais il me semble difficile d'imaginer ces cristaux de silice migrer vers le font de la chambre, comme s'ils coulaient dans un liquide. L'explication de l'évolution du taux de silice dans la lave me parait bien plus complexe.
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