-
Compteur de contenus
1593 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Calendrier
Tout ce qui a été posté par cytruj
-
Tn de -6.5°C chez moi à Combs-la-Ville avec actuellement, -4.3°C. Toujours un ciel pur. Que du bonheur! Cytruj
-
Il a fait beau et froid, l'hiver quoi! J'en redemande !
-
Suivi du temps dans les Tatras, Pologne/Slovaquie
cytruj a répondu à un sujet de wl45 dans Europe de l'Est
Toujours sympa ton suivi du temps dans les "Tatry" ! Surtout que j'ai des origines proches de cette région, un peu plus au nord, plus près de Cracovie "Krakow". Cette région de la Pologne est d'ailleurs très apprécié en période de fêtes où les traditions de noël sont très bien ancré et préservé. La neige étant souvent présentes, le cadre est tous simplement un rêve pour beaucoup d'hivernophile d'infoclimat et pas que... Sur ceux, bonnes fêtes de fin d'année! Cytruj -
C'est bien une hypothèse plausible que j'ai retenu dans mes travaux et qui pourrait se vérifier ici? Mais comme la montré Sky Blue après mon gros post sur ma prévision saisonnière, les réchauffements en cours serait initier depuis le haut de la stratosphère. Cependant la stratosphère et la troposphère sont relié par la circulation de Brewer-Dobson et ainsi les conséquences de forçages agissant sur la troposphère pourraient se répercuter via la circulation de Brewer-Dobson sur le haut de la stratosphère produisant ces conséquences connus de réchauffement stratosphérique. Mais cela n'est qu'hypothèse de ma part et si quelqu'un de plus informer que moi est apte à te répondre et à enfouir dans les profondeur mon hypothèse, alors je suis preneur ! Sinon pour en revenir sur l'indice AO, la hausse est bien plus limité que sur les projections d'hier... Cytruj
-
Avec les modélisation d'hier c'est sur que l'AO ne pouvais que bondir vers le positif. Mais avec les modélisations actuels, la hausse sera atténuer lors de la mise à jour vers 14h. Cytruj
-
Bonsoir, douce nuit, avec 9.1°C et 98% d'humidité... Encore une journée grise et monotone et demain on remet la même... Cytruj
-
Première tentative pour début 2015 Je vais m’essayer à la prévision saisonnière à partir de la logique des travaux que j’ai posté dans le topique « Le couple tropo-stratosphère et ses forçages externes ». Je vous incite donc, vivement, de lire mes travaux si vous voulez comprendre ma manière de procéder. Surtout qu’entre temps il y a eu quelques toutes petites modifications. (Pas de quoi relire tous si vous avez déjà lu) (Lien : /topic/78824-le-couple-tropo-stratosphere-et-ses-forcages-externes/page-6'>http://forums.infoclimat.fr/topic/78824-le-couple-tropo-stratosphere-et-ses-forcages-externes/page-6 ) Dans ce post je vous parlerais essentiellement des forçages troposphériques et des répercussions sur la stratosphère, puisqu’on commence à bien connaître les répercussions de la stratosphère sur la troposphère. Mais je vous préciserais quand même, où et comment se produisent les répercussions de la stratosphère sur la troposphère, et inversement. Je vais d’abord vous poster ma petite bricole sur l’indice AO actuel, et ensuite nous procèderons point par point pour comprendre cette bricole et de ce qu’il pourra potentiellement nous attendre. Bien qu’il y a déjà pas mal d’indication sur mon bricolage, je vais quand même vous d’écrire les éléments qui y apparaissent. Nous avons donc, notre oscillation de l’indice AO depuis fin août et les dernières prévisions possibles pour jusqu’à début janvier. Ensuite comme marqué dans la légende, nous avons notre schéma périodique à associé avec le schéma oscillant et les périodes de réchauffements reliées à leurs géniteurs troposphérique (j’expliquerais). De plus, tous les points de la même couleur dans les schémas périodiques (sont censés) se correspondent (re). (Pour rappel, j’ai constaté l’existence d’un schéma périodique après avoir théorisé sur la présence d’une « balance DA/AO ») Je ne sais pas vraiment par où commencer, car en météo, tout est cause et conséquence, mais faut bien, dans tous les cas, commencer à tracer son cercle à partir de quelque part. Je vais donc rester dans l’ordre chronologique des choses, et partir d’octobre, avec l’apparition du schéma oscillant du schéma périodique. Nous sommes donc en octobre et en octobre le forçage dominant est le forçage AO. La dominance de ce forçage va donc se caractérisé par une circulation essentiellement du type hémisphère sud. Pour rappel, cette circulation type hémisphère sud, se caractérise essentiellement par un vortex polaire centré sur son pôle et accompagné de son train d’ondes de Rossby. Donc durant ce mois d’octobre, on enregistre le train d’ondes de Rossby pour l’hiver à venir. C’est ce train d’ondes qui impacte directement l’indice AO au mois d’octobre et caractérisera le régime circulatoire de l’AO (type hémisphère sud). Qu’est-ce qui est la cause de ce train d’ondes ? J’ai amené quelques éléments de réponses possible dans mon poste sur les ondes de Rossby et la balance DA/AO, mais personnellement je n’ai pas de réponse précise à vous donner et devrait faire état d’une recherche (scientifique) un peu plus poussé. Malgré ce manque d’information, cela n’empêche pas de constater le train d’onde. Ce train d’ondes initial, est important, car il risque de déterminer les positions relatives des masses d’airs froides à l’échelle hémisphérique pour notre futur hiver. Pourquoi ? J’essaierai de vous l’expliquer avec ma prévision pour la deuxième partie de l’hiver 2014/2015. Juste pour rappel, cela reste une prévision saisonnière à l’échelle hémisphérique et reste donc potentiellement inexacte. (Je me protège car en période hivernale sur IC, les attaques ne sont pas qu’hivernale) Nous avons donc, notre train d’ondes en octobre. Le forçage dominant est le forçage AO. Il va donc tout mettre en œuvre pour accélérer le flux zonal, avec un vortex stratosphérique qui se met en place. Nous arrivons en novembre et un nouveau forçage arrive timidement, mais surement ; le forçage DA. Dans le rapport de force, le forçage AO est encore prédominant, mais si à un moment donné le train d’ondes est favorable, alors le rapport de force instantané, (c’est-à-dire, juste à l’instant du train d’ondes en place à ce moment) peu rapidement basculer en faveur du forçage DA. Une chute de l’indice AO serait alors constatée par rapport à ce même instant du train d’onde dans le schéma périodique précédent. Regardons point par point (de couleur) le rapport de force entre DA et AO dans le schéma périodique de novembre/décembre vs octobre. Les points noirs : Au niveau des points noirs, l’indice AO ne varie pas énormément et malgré l’évolution de la dualité DA/AO, les forçages DA/AO ne semble pas vouloir faire la part belle à ce niveau-là du train d’ondes. Dans les schémas périodiques suivants, le schéma oscillant au niveau du point noir devrait rester à des niveaux d’indice AO légèrement positifs. Les points rouges : En octobre le schéma oscillant au niveau du point rouge se trouve à (-4) de l’indice AO. En novembre on en ait plus qu’à (-2) environ. Le forçage AO avait donc le dessus. Cependant, avec les prévisions visible, (trait rouge multiple) on peut s’attendre à un indice AO proche de (-2) ce qui voudrait dire que le rapport de force s’est quelque peu égalisé entre les forçages DA et AO à ce niveau-là du train d’ondes. (Bien que sur ce dernier point, le forçage DA semble avoir légèrement le dessus, car on est parti de plus haut pour arriver à (-2)) Sauf que début janvier, le forçage DA se trouve à son maximum. Pour la suite de l’hiver, le rapport de force se fera en fonction des forçages stratosphériques. Les points verts : Le premier point vert du schéma oscillant se retrouve à (-2.5) de l’indice AO, tandis que le prochain en novembre, se retrouve à (-1.75) soit une légère prédominance du forçage AO, mais à mon avis, avec l’évolution de la dualité DA/AO, le forçage DA devrait prendre le dessus sur ce point vert, pour ce début janvier. Il nous intéresse donc, et méritera un plus grand développement. Les points bleus : Le premier point bleu, bien qu’il ne se démarque pas par un maximum ou un minimum local, on peut quand même le placer à cette endroit-là, grâce à une vue hémisphérique et à l’emplacement grossièrement similaire des principaux centres d’actions : Le schéma oscillant se trouve alors autours du neutre (0) de l’indice AO. Pour le deuxième point bleu fin novembre, le pic minimum (oui, un pic minimum est apparu) pointe à (-1) de l’indice AO. Un autre point important est apparue entre le point vert et bleu dont je ne détaille pas plus, mais où le forçage AO a le dessus. En partant du principe qu’on est parti de plus haut pour ce deuxième point bleu, par rapport au premier, on passe donc de (+1) à (-1) et on accuse alors une chute de 2 points du schéma oscillant dans l’indice AO. Avec l’évolution dans la saison (encore limitée) de la dualité DA/AO, le rapport de force est ici largement en faveur du forçage DA. Je m’attends donc à une nette chute de l’indice AO vers la mi-janvier lorsque le schéma oscillant arrivera au niveau du point bleu. Les points orange : Que ce soit le premier point où le deuxième, ils tournent tous deux autour du neutre de l’indice AO pour le schéma oscillant. Ils semblent avant tout suivre le point précédent (bleu) que ce soit dans le positif ou le négatif, et se traduirait sur le terrain, par un régime ondulant. Schéma oscillant vacant : (explication possiblement fausse ici) Entre le deuxième point jaune et le troisième point noir, un moment vacant est apparu beaucoup plus grand que lors de la fin du premier schéma périodique et du début du deuxième schéma périodique. C’est la cause de l’effet entropique constaté sur les indices AO des précédentes années. C’est durant ces moments vacants que des coups de fouets peuvent s’inscrire dans le train d’onde. S’il n’y a pas de coup de fouet, on constatera alors une courbe de l’indice AO qui suivra le forçage dominant. Ici, nous avons une très légère pente positive qui trahi un rapport de force légèrement en faveur du forçage AO. Quoi qu’il arrive, le train d’onde va enregistrer cela et le faire ressortir plus tard lors du prochain schéma périodique. Nous avons donc d’écrit brièvement les principaux points des schémas périodiques. Nous allons donc en venir à expliquer les répercussions de la troposphère sur la stratosphère. Juste pour rappel, la sensibilité des réchauffements stratosphériques sont à leurs minimums en octobre et croissent de plus en plus en tendant vers le printemps. Qu’avons-nous donc sur ma petite bricole ? (Je remets la même bricole pour vous éviter de faire d’énorme aller-retour entre le haut et le bas de mon post ^^) J’ai fait apparaitre les réchauffements stratosphériques déjà passé, ceux en cours, ceux qui sont déjà modélisé et ceux qui sont susceptible d’apparaitre en fonction de mes schémas périodiques. Des traits fins oblique relient (selon moi) les réchauffements stratosphérique à leurs géniteurs troposphérique, c’est-à-dire que le régime circulatoire de la troposphère serait à l’origine du/des réchauffement(s). Prenons le cas du CW (Canadian Warming) avorté. Je l’ai relié au pic négatif d’AO du schéma oscillant au niveau des points rouge et vert. Si ces points rouge et vert avaient été dominés par un rapport de force en faveur du forçage DA, ils auraient gardé, voir accusé une baisse au niveau du schéma oscillant dans l’indice AO. Cela aurait alors peut-être value un véritable CW. Je vous fais cette petite parenthèse « hypothèse » pour que vous compreniez que c’est la valeur de l’indice AO et par rapport à l’avancé dans la saison de la sensibilité de la stratosphère aux réchauffements qui serait en cause de la puissance d’un réchauffement stratosphérique. D’ailleurs, après ce CW avorté, il est apparu un tout petit réchauffement stratosphérique que je suppose être la conséquence de la chute de l’indice AO au niveau du point bleu de novembre. Les traits obliques plus gros, eux relie temporellement les effets de la stratosphère sur la troposphère et ne sont véritablement intéressant que si on a un SSW qui va contrecarrer le forçage AO à vouloir accélérer le flux zonal. (Les ondulations prenant alors de plus ample amplitude) Mais, ces attaques, si elles sont suffisamment importantes, ont tendance à affaiblir le vortex stratosphérique qui va limiter alors le forçage AO qui ne pourra pas faire accélérer le flux zonal à tout va… Nous en venons à fin décembre, là où nous sommes actuellement. De petits réchauffements à onde n°1 sont déjà présents et qui avaient commencé peu après la mi-décembre. La barre orange c’est le petit réchauffement actuel et qui je suppose est la conséquence du régime ondulatoire accompagné de son petit AP (anticyclone polaire) qui nous a concerné courant décembre. Comme la sensibilité de la stratosphère croît, on a plus besoin de valeurs d’AO très négatives pour voir apparaitre des réchauffements stratosphérique, surtout qu’ils semblent aidé par une QBO en phase est. (mike, tu confirmes ?) On arrive enfin à la prévision de cette deuxième partie d’hiver. Selon mon schéma périodique, on arrive au niveau d’un point rouge pour après noël. Le réchauffement stratosphérique associé à lui, semble déjà modélisé, essentiellement à onde n°1, d’ampleur modeste. C’est ensuite quand on arrivera au niveau du point vert de mon schéma périodique pour la première décade de janvier qu’on pourra s’attendre à un possible SSW. Cela dépendra bien sûr de la situation au niveau de la troposphère. Si le réchauffement lié au point rouge de mon schéma périodique vient à affaiblir suffisamment le vortex polaire, et que la situation troposphérique au niveau du point vert du schéma périodique est favorable, alors un SSW est possible et donnant alors raison à mike. Cependant, tout n’est pas aussi parfait en météo et si cette première tentative de SSW pour avant la mi-janvier (environ) ne se concrétise pas, le VP stratosphérique restera dans tous les cas bien affaiblie. De plus, durant la deuxième décade de janvier on arrivera au niveau du point bleu de mon schéma périodique, alors d’après le rapport de force en faveur du forçage DA à ce niveau-là du train d’ondes, une baisse significative de l’indice AO devrait se faire. D’ailleurs si on regarde les cartes hémisphériques, la pulsion subtropicale accusant la baisse de l’indice AO se ferait via l’Atlantique, pouvant alors générer une situation de blocage en faveur de l’arrivé de l’Hiver en France ? Dans tous les cas cette situation mettrait un coup de grâce à notre vortex polaire stratosphérique déjà à l’agonie et cela pour la troisième décade de janvier, comme évoqué par Mr J.Cohen ! (mike vs Cohen … Fight ! ^^) Finalement, je m’attends à une possible arrivé de l’Hiver courant le mois de janvier (timidement au départ, puis de manière plus franche pour la mi-janvier/ fin janvier et début février). Un SSW me semble dans tous les cas probable courant Janvier et je privilégierais un SSW de type splitting event. Ensuite pour fin février et début mars, un final warming (FW) semblerai vouloir se mettre en place et favorisant des coulées froides un peu partout sur le globe. (Impossible donc de savoir si nous en pâtirons ou non ? ^^) Voilà donc ma modeste contribution dans ce topique de prévision saisonnière. (Surement quelques fautes à corriger mais sinon tout y est) Cytruj
-
Je viens de me prendre une deuxième douche, sauf que celle-là est arrivé d'un coup. CAD, qu'on est passer de rien à l'intensité max du passage pluvieux en moins de 2 sec (sans aucune exagération genre mur d'eau), ça a durée une minute avant qu'une pluie plus calme ne prenne le relais. actu 8.7°C alors que juste avant le passage pluvieux c'était remonté à 9.2°C. Cytruj
-
Une bonne douche tout à l'heure, sous 10.1°C, et un nouveau paquet qui arrive très vite avec 8.9°C maintenant. Encore beaucoup de pluie à attendre. Comme le souligne mm91, on risque de se prendre encore et encore de la pluie sous ce front ondulant pile sur notre région... Cytruj
-
Analyses stratosphériques : explications
cytruj a répondu à un sujet de Cirus dans Tendances saisonnières
Balance DA/AO, Fréquence fondamentale et Entropie ? Voilà la suite de mes travaux, avec un temps d’arrêt plus grand que les fois dernières. Il y a bien sur des raisons à cela. D’une j’ai des études et des partiels qui approchent, mais surtout que le sujet que je vais aborder, est plutôt difficile à comprendre, mais encore plus à expliquer. D’ailleurs, le titre sous forme de question laisse songeur... Je vais procéder différemment aux dernières fois, et je vais développer d’avantage sur ma manière de parvenir aux constats. Commençons ! Je vais partir sur un petit bilan de ce qu’on a vue sur le couple DA/AO. Mon premier pavé sur « la circulation générale de l’hémisphère nord » nous a permis de constaté l’existence de ces forçages DA et AO. Ensuite, après une petite explication sur l’indice DA (de type hivernal, à préciser ^^), on a vue l’évolution des forçages DA/AO au cours d’une année que j’ai nommé « dualité DA/AO ». Après ça, j’ai rédigé un texte expliquant de manière simplifié, « la balance DA/AO ». Je vous fais ce petit récapitulatif, car pour comprendre ce que je vais écrire à partir de maintenant, il va falloir avoir tout ça en tête. Ce que je vais tenter de vous expliquer avec ce post, c’est comment j’ai voulu appliquer mes théories de manière concrète. Pour cela, je vais revenir sur un lien (article internet) que ma passé Sky Blue. Le voici : http://www.climatvisu.fr/Explications/explication_ondes.html. Vous pouvez le lire, il n’est pas très long et permet de se faire une idée de ce qu’il peut nous passer par la tête. Sinon, en résumer et pour faire simple, car je n’adhère pas totalement à leur article bien qu’il y ait de l’idée, c’est cette notion de « note de fond » que je nomme « fréquence fondamentale », qui est venu me titiller l’esprit un bon moment. Dans tous les cas, il est question de fréquence, qu’est-ce que c’est et quand est-ce que l’on peut parler de fréquence ? Le scientifique pur et dur te sortira la formule suivante : « F = 1/T » où F est la fréquence, et T la durée d’une période. Une autre question apparait ici : qu’est-ce qu’une période ? Une période « T » apparait dès lors qu’un phénomène est oscillant de manière régulière, et que si l’on souhaitait le représenté sous forme d’une fonction, une sinusoïde avec ou sans harmoniques serait constatée. Cette période a pour unité le temps en seconde (unité S.I.). Physiquement, c’est le temps qu’il faut au phénomène pour revenir à son état initial. L’exemple simple du pendule qui fait un aller-retour, est une période. La fréquence qui est l’inverse de la période, s’exprime en Hertz, et nous donne le nombre de période qui passe par unité de temps. Il nous faut donc quelque chose d’oscillant pour parler de fréquence. L’oscillation arctique (AO) présente une oscillation très complexe, mais dont j’ai peut-être percé les premiers mystères. ? Mes recherches sur la fréquence fondamentale de la troposphère dans l’hémisphère nord, m’ont conduit vers des constats toujours plus passionnants. (Pour moi en tous cas) Je vais donc vous faire part de ces constats. Pour rappel, mes théories sur la balance DA/AO font appel au couple DA/AO et où la DA se complémente avec l’AO en ayant une évolution symétrique, sauf que dans mon DA il y a ce deuxième petit indice qui atteste de la répartition plus ou moins équilibré du vortex polaire en phase de DA+ (AO-). Le problème, c’est qu’il n’y a pas de données sur l’indice DA, qui n’existe pas encore à ma connaissance. Du coup, il faudra faire qu’avec l’indice AO qui lui est pour le coup très complet. Merci la NOAA. Mais bon, finalement pour faire le constat de la présence d’une oscillation, le supplément d’information offert par mon indice DA n’est pas utile. Je ne sais pas si j’utilise la bonne méthode pour expliquer, mais je vais vous donner un exemple de comment j’ai obtenue sur un échantillon de l’hiver 2011/2012 mes périodes marqué par un point rouge. Je vous avoue que mes périodes n’ont rien de ressemblant entre elles niveau forment quoi que pas complètement. En tout cas il semble y avoir un constant ici, c’est le nombre de variations, qui sont de 3 variations vers le positif et de 3 vers le négatif. (Pente positif et négatif pour les matheux) D’ailleurs, je préfère parler d’un schéma oscillant qui se répète, tout en se déformant. « Non, mais franchement comment tu peux arriver à un telle constat, c’est une aberration !? » Ok, je m’explique ! Rappelez-vous de mes précédents posts. Surtout celui sur l’évolution des forçages DA/AO au cours d’une année, la dualité DA/AO. J’ai juste envie de dire, que mon oscillation/période suit l’évolution saisonnière des forçages et que forcément elle s’en retrouve déformée. Mais c’est trop simpliste comme raisonnement, il y a selon moi d’autre facteur telle que l’évolution de l’indice de l’équilibre du DA qui va agir sur les variations de l’oscillation arctique (AO), ainsi qu’un autre phénomène, mais dont je vais parler après. Sinon pour expliquer pourquoi j’ai retenu cette idée de « schéma oscillant qui se déforme », j’ai cette comparaison de la balance DA/AO faite avec un ressort et de nos 2 petites main qui tires dessus. (Une idée qui m’ai venu en cours de physique alors qu’on parlait de la force de rappel du ressort ^^) En gros, l’idée ici, c’est que nos mains c’est le forçage DA et la force de rappel du ressort, le forçage AO. Imaginons notre prof faire une expérience sur la force de rappel du ressort, mais il n’a qu’un seul ressort. Il tire un bon coup dessus, mais me**e il a tiré trop fort et il a déformé le ressort de sorte qu’il ne revient plus à son état initial. On a que ce seul ressort, et il va falloir faire avec cette déformation. C’est pareil pour la balance DA/AO. On a notre schéma initial vers octobre, sauf que les forçages DA/AO, dualité DA/AO, évoluent et vont donc déformé le schéma initial. Lors de la prochaine oscillation il va falloir faire avec le schéma déformé de la dernière oscillation. Finalement si on réussit à prévoir les déformations, on est les rois de la prévision saisonnière. Sauf que c’est là que se trouve la difficulté, mais j’en suis sûr qu’on en sera capable un jour et de manière assez détaillé. Pour que vous visualisiez d’avantage mes propos j’ai fait un petit tri de cartes hémisphériques de cet automne et début d’hiver que j’ai placé en fonction du schéma périodique actuelle de l’AO. Souvenez-vous qu’il y a environ un mois d’écart entre chaque carte et que forcément la ressemblance n’est pas évidente à voir avec des cartes de géopotentiel Z500 qui sont sensible à la température et aux creusements dépressionnaires. Repérer plutôt l’emplacement approximatif des principaux centres d’actions. D’ailleurs c’est plus convaincant dans les phases négatives de l’AO ! Chaque point de la même couleur détermine une période ou l’autre manière de voir la chose, c’est que chaque point de la même couleur correspond approximativement à la même situation dans le schéma périodique. Ensuite les cartes sont placées dans l’ordre chronologique pour des points de la même couleur. (La première est plus ancienne que la suivante) Points noirs : Points rouges : Points bleus : Points verts : Avec une petite animation qui enchaîne 1 image sur 2 du schéma périodique allant du 22 septembre 2014 au 29 octobre 2014 et la 2ème image suivante du schéma périodique suivant allant du 1 novembre 2014 au 8 décembre 2014, vous convaincra peut-être de l’existence d'un schéma périodique. Je vous avoue que ce n’est pas toujours évident et j’ai donc continué à tester cette hypothèse sur d’autres échantillons, sauf que je ne trouve pas beaucoup d’autres graphes comme celui-ci. C’est dommage, car c’est à cette échelle de temps que la balance DA/AO semble se démarquer le mieux. J’ai fait donc avec le peu d’échantillon que j’ai trouvé et ça m’a suffi pour constater un autre phénomène particulier. Par exemple : L’hiver 2009/2010 connue pour avoir été froid en France. Ce n’est pas ça qui m’intéresse, mais le graphique, je remercie donc les hivernophiles (ou pas) qui ont posté ces graphiques. J’ai donc essayé de trouver un « schéma périodique »qui donnait quelque chose comme ça (chaque point de la même couleur est sensé se correspondre). Outre la déformation du schéma périodique qui ici me semble acquise, il y a autre chose qui me saute aux yeux… La période s’allonge indéniablement, ce qui équivaut à une fréquence qui baisse. La balance DA/AO aurait-elle une fréquence en constante baisse ? Voyons un autre échantillon. (Dans cet échantillon ne prenez pas en compte les flèches rouges ainsi que les écritures qui ne nous intéressent pas. Juste les points noir qui détermine le schéma périodique de l’hiver 2012/2013) C’est encore plus gros ici ! On constate bien une fréquence en nette baisse. « Alors pourquoi sur l’hiver 2011/2012 on ne constate pas une telle baisse ? » En vrai, si on regarde à la journée près, une baisse de la fréquence de la balance DA/AO se fait aussi ressentir, mais de manière beaucoup moins franche. Je cherchais plusieurs hypothèses pour expliquer cette différence de baisse de fréquence, comme un régime AO+ qui maintient la fréquence de manière assez stable et l’AO- qui permet de relâcher les périodes, mais l’hiver dernier (2013/2014) vient me contredire. (Je vous laisse essayer de trouver le schéma périodique qui est de base assez long (de 1mois et demi à 2 mois) avant qu’un autre schéma apparaisse en deuxième partie d’hiver, mais ça vous comprendrez après) Si finalement, il y avait une règle plus générale liée à cette décroissance de la fréquence fondamentale ? Si on regarde une période sur l’hiver 2011/2012, on constate quelles sont plutôt courte et elles s’allongent lentement, tandis qu’en 2009/2010 elles étaient de bases déjà un peu plus longue et s’allongeaient plus rapidement. L’hiver 2012/2013 confirme encore plus ce raisonnement. Je suis donc allé chercher du côté des maths pour voir si une telle sinusoïde existe ! OUI ! Une telle sinusoïde existe. La voici en version mathématiques simplifié : (NB : si on devait placer nos exemples d’hiver dans le graphique ci-dessus, 2011/2012 se situerait dans les hautes fréquences, tandis que 2009/2010 et 2012/2013 dans les basses fréquences et c’est pour ça que l’on ne distinguait pas très bien la baisse de fréquence dans l’exemple de l’hiver 2011/2012, car les périodes semble à vue d’œil presque les mêmes) En gros c’est la rencontre d’une fonction sinusoïde avec une fonction exponentielle décroissante. On peut aussi obtenir des fonctions à sinusoïde décroissante avec des polynômes, sauf que dans la nature, d’expérience, je sais que les évolutions se font en générale de manière exponentielle. Je mettrais cela sur le dos de l’entropie. Ce doux mot d’ « Entropie », que signifie-t-il ? En thermodynamique (et pas que), on l’appelle la flèche du temps. Tout simplement, par ce que l’entropie tend toujours à grandir. Pour plus de détail je vous laisse vous débrouiller avec Wikipédia : « http://fr.wikipedia.org/wiki/Entropie » privilégié le lien sur l’entropie et la thermodynamique. Si vous comprenez tout ce charabia, vous comprenez pourquoi j’ai mis « entropie » dans le titre. Je vous donne d’autres explications pour comprendre le fonctionnement de la balance DA/AO. Par rapport aux constats fait, la balance DA/AO semble se comporter comme une onde. Sauf qu’une onde a besoin d’un milieu pour se propager (sauf les ondes électromagnétiques qui peuvent se mouvoir dans le vide). Une onde sonore, par exemple, a besoin d’un milieu physique pour se déplacer (matière solide, liquide et gazeuse). Alors dans quelle milieu se propage ma balance DA/AO ? Ma réponse peut paraitre tordu, mais la balance DA/AO se propagerait, dans tous les paramètres de la thermodynamique. Faites-en ce que vous voulez de cette réponse, mon but premier est de vous faire comprendre l’évolution de l’indice AO. Pour cela je vais vous menez sur un autre constat, continuons donc ! Reprenons le graphique où était présent l’hiver 2012/2013, nous pouvons aussi voire des indices AO de période estivale. Qu’est-ce qui semble faire la différence fondamentale entre période hivernal et estivale ? Ça saute aux yeux et j’en ai déjà parlé dans mon post sur la dualité DA/AO, c’est l’amplitude des oscillations qui est beaucoup plus grande en hiver qu’en été. J’avais évoqué que la cause principale venait de la stratosphère. Je reconfirme cette hypothèse bien que ce ne soit pas la seule raison. La stratosphère jouerait le rôle d’un amplificateur à l’échelle de l’hiver et de catalyseur à l’échelle d’une période. En effet c’est en grande partie la troposphère qui agit sur la stratosphère (pour un forçage venant du bas de la stratosphère) et qui va engendrer les réchauffements stratosphériques dont on connait maintenant les conséquences grâces aux posts de cirus. Selon moi, c’est les phases à DA+ qui vont faire chauffer notre stratosphère et que les ondes 1 et 2 sont la conséquence des 2 puissants anticyclones, eurasien et Pacifico-ouest américain. Pour l’apparition d’une éventuelle 3éme onde, en générale beaucoup plus petite, il faut aller chercher du côté de l’Europe et de son bassin méditerranéen faisant apparaitre dans certaines situations une espèce de TA (Tripôle Arctique) dans la troposphère (détail à venir prochainement). Sinon durant l’automne, on voit que les oscillations commencent à s’emballer. Pour moi c’est liée au regain d’activité cyclonique, notamment les cyclones qui s’extratropicalisent et qui agissent comme un coup de fouet sur l’équilibre de la circulation atmosphérique. En quelque sorte, il s’imprimerait dans le schéma périodique dominant avant qu’il s’efface doucement par une entropie grandissante. J’en viens donc à vous parler de l’instant « t » éphémère de l’atmosphère. Ce que je veux vous démontrer (mot un peu fort), c’est qu’il n’y a pas a comparé dans les détails 2 années qui, à un instant «t » peuvent se ressembler, mais dont la finalité ne sera pas la même. Pourquoi ? Reprenons un schéma périodique de l’AO quelconque. On a vue qu’il tend à s’estomper au bout d’un moment à cause de l’entropie. Sa période T va donc grandir. Cette période T va à un moment donné être tellement grande que de nouvelles perturbations peuvent apparaitre (les fameux coups de fouets) et un nouveau schéma périodique va s’imposer. Ce nouveau schéma périodique bien qu’il soit devenu le nouveau dominant, il subira encore les effets du (des) schéma (s) périodique (s) précédent (s). Sauf que plus un schéma périodique sera vieux, moins il influencera l’oscillation du schéma périodique dominant. Sinon, le schéma dominant ce met en place en générale vers octobre, car c’est vers cette période que toute l’énergie calorifique emmagasiné durant l’été, va ressortir d’un coup (environ 1 mois quand même ^^) sous forme d’énergie cinétique (cyclogénèse accrue). C’est comme si on tendait notre ressort durant l’été et qu’on le lâchait en automne. Ensuite jusqu’à décembre/janvier en fonction de la situation, des à-coups peuvent apparaître, mais tendent de plus en plus à être négligeable lorsqu’on s’enfonce dans l’hiver. En fin de compte, si l’on voulait à tout prix revoir une année ressemblé à une autre, il faudrait d’une, que le schéma périodique dominant soit identique à celui de l’année en question et de deux, qu’il soit précédé par d’autres schémas dominants (le précédent) tout aussi semblable à celle du passé de l’année dont on fait la comparaison. (Phrase « Chelou » mais va falloir faire avec ^^) En d’autres termes, On n’aura jamais deux années identiques, c’est (quasi)-impossible. Schéma périodique et l’Oscillation de Madden-Julian (MJO)Petit retour sur mon schéma périodique qui comme nous l’avons vue, semble inscrit dans la circulation atmosphérique de l’hémisphère nord. Nous avons constaté son existence via des cartes hémisphériques de géopotentiel Z500, et via l’indice AO, mais on peut aussi le constater avec l’indice NAO et PNA. J’ai donc tourné mes recherches vers un autre indice bien connu, la MJO. J’ai, alors, cherché à comprendre dans un premier temps, ce qu’est la MJO. Il y a eu beaucoup de posts intéressants à ce propos (de la MJO) sur infoclimat. Les débats, à propos de la MJO, sont dans tous les cas difficiles à comprendre pour un novice qui n’a même pas en tête le fondement de cet indice. C’était le cas pour moi, mais déterminer à vouloir, à tout prix, comprendre le fonctionnement complexe de la circulation atmosphérique, j’ai réussi à tirer bon nombre d’informations à propos de la MJO. Mais les plus intéressantes, car compléter avec d’autres indices et d’autres travaux, je les ai trouvé dans une vidéo partager à l’époque par Sky Blue d’une conférence de Mr. Cassou sur l’Oscillation Nord Atlantique (NAO). La voici : Je vous conseille fortement de la regarder si vous vous passionnez de météo/climato, c’est 1h20 de bonheur ! Nous retrouvons dans cette vidéo, les EOF de Mr. Cassou, ainsi que la MJO et la relation entre les deux. (La NAO est comprise dans les EOF de Mr. Cassou) On trouve d’autres informations intéressantes que je vous laisse donc découvrir dans la vidéo. Pourquoi je vous en fais part ? En regardant la vidéo, j’ai remarqué dans une animation de la MJO de l’année 2012, comme quelque chose qui m’a fait tout de suite penser au schéma périodique. Voici à quoi ressemble l’animation : Dans la vidéo, Mr. Cassou veut surtout montrer que, malgré l’imperfection de l’oscillation de Madden-Julian, Une évolution semble vouloir se faire dans les ordres suivants ; 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 1, 2, 3… Il mentionne des coups d’arrêt (pause) dans l’évolution cyclique de l’oscillation. (Petits retours en arrière temporaire) Ce qu’il ne fait pas remarquer, c’est que ces temps d’arrêts semblent revenir à intervalle régulier ici. Pour moi c’est en aucun doute la projection de mon schéma périodique qui s’effectue sur l’indice MJO. L’avantage de cette hypothèse, c’est qu’après être bien rentré dans l’hiver, et qu’un semblant du schéma périodique semble s’être projeté sur l’indice MJO, alors, on peut essayer de deviner comment l’indice MJO va évoluer. Il est vrai que ça n’a pas l’air très scientifique comme méthode, mais les modèles sont tout aussi mauvais que nous dans la prévision à très long terme, alors pourquoi pas essayer. Suite à ça, je souhaiterais revenir sur l’aspect excitant de la MJO sur les régimes de Cassou. Il semble en effet, que statistiquement, les phases 3 et 4 excitent la NAO+, les phases 5 et 6 le régime BL (Blocage européen, anticyclone européen) et que les phases 7 et 8 la NAO-. Ce n’est que statistique et ce que je n’aime pas avec les statistiques, c’est qu’ils cachent tout le temps des contradictions. En effet, il semble y avoir un certain nombre de cas où cet aspect statistique ne se vérifie pas. J’aimerai essayer d’expliquer cela avec ma notion de schéma périodique. Dans mon schéma périodique, il faut comprendre que sa cause est un train d’ondes dont la forme est enregistrée et qui évolue et se déforme légèrement en fonctions de l’évolution des forçages. Chaque hiver, le train d’ondes est unique en son genre par rapport à d’autres trains d’ondes, d’autres hivers. Mais nous pouvons quand même faire une moyenne statistique de ces trains d’ondes. On obtient alors, un train d’ondes moyen et qui lui vérifierais à tous les coups les statistiques de Cassou par rapport à ses régimes de temps. Si cette hypothèse est vraie, et qu’on a un train d’ondes proche du train d’ondes moyen, alors, il y a de forte chance que ces statistiques MJO/EOF de Cassou se vérifient. Si le train d’ondes en place est, quant à lui, beaucoup plus éloigné du train d’ondes moyen, alors celui-ci risque beaucoup plus d’être contradictoire avec les statistiques MJO/EOF. D’ailleurs, si cette hypothèse est vraie, alors on peut tirer bien d’autres informations, mais que je ne vais pas citer ici et maintenant. Une conclusion pour finir. Nous avons vue ici qu’il y a bien une fréquence fondamentale dans la circulation troposphérique, qui s’est traduit par la fréquence de la balance DA/AO. Nous avons cherché cette fréquence dans l’indice AO et avons bien vue, en connaissance des causes, qu’elle est bien présente. Nous avons identifiés les principaux facteurs déformants ou amplificateurs qui agissent sur l’oscillation, et surtout, nous avons constaté un facteur entropique puis déterminé les conséquences qu’il peut engendrer. Nous avançons, certes, mais plus nous avançons, plus le nombre de questions grandit et la difficulté à y répondre aussi. Cytruj -
Du 8 Décembre au 14 Décembre 2014, prévisions météo semaine 50
cytruj a répondu à un sujet de gwendo dans Evolution à plus long terme
Enfaîte c'est l'un des seules qui sait décrypter ces cartes... Du coup il nous en fait part avec une analyse plus ou moins détaillé à chaque fois, surtout qu'il est plutôt bon ce modèle. Faut pas voir momo comme un fanatique de KMA, mais plutôt comme "Mr décodeur de KMA". Il nous fait part de ses dons, et moi je prends ses posts comme supplément à l'analyse générale de tous les modèles ensemblistes/déterministes. Personnes d'autre en parle, ( enfin, rarement ) du coup il le fait et je le remercie. Cytruj -
Enfin un temps de saison. Le plus drôle, c'est que la Tx tournait autour de 5h du matin. N'empêche qu'on se les caille bien... Cytruj
-
Du 1er Décembre au 7 Décembre 2014, prévisions météo semaine 49
cytruj a répondu à un sujet de HauteTarentaise73 dans Evolution à plus long terme
C'est normal momo car justement ils sont paramétrés différemment surtout au niveau de la cyclogenèse labradorienne. Cette différence semble explique ce petit détail de GF à mon avis. Cytruj -
Elle est magnifique, dans les champs, sans dégâts matériels et humains, la tornade rêvé de tout les chasseurs de tornades. Cytruj
-
On risque surtout d'avoir de jolies conflits neigeux d'après leurs cartes. Et pourquoi pas. Mais ça demandera de meilleurs explications. (Pas le temps désolé) Cytruj
-
Analyses stratosphériques : explications
cytruj a répondu à un sujet de Cirus dans Tendances saisonnières
Merci pour les compliments maxicobra et Sky Blue, mais surtout merci pour ce lien Sky Blue, car j'étais en manque d'inspiration et ce qu'ils ont écrit sur "la note de fond" du régime ondulatoire, c'est vraiment la possible finition de mes travaux. Leur comparaison avec une composition musicale est très approprié, et moi même musicien à temps partiel, je me demande comment j'ai pu louper un tel raisonnement. On va finir par comparer la prévision saisonnière à une partition de musique. Je vais donc pouvoir continuer mes travaux que je partagerais volontier avec vous. (à suivre ) Cytruj -
Sauf que l'important enneigement était déjà présent fin octobre, et là ça n'est pas négligeable pour le forçage DA. De plus un bilan radiatif ne dépend pas que du soleil. Quand le sol de la banquise est plongée dans la nuit polaire, elle continue d'irradié de l'énergie sous forme de rayon infrarouge, du coup le bilan radiatif est fortement négatif, et un sol enneigé irradie beaucoup plus d'énergie qu'un sol noir. Cytruj
-
La superficie de l'enneigement à l'échelle de l'hémisphère qui en cette fin automne est précocement étendue, à un impacte sur le forçage DA. En effet le forçage DA, dépend essentiellement de la différence des bilans radiatifs entre continents et océans (cf : mes posts sur le couple DA/AO). Le bilan radiatif, lui dépend essentiellement de l'albédo, et donc comme beaucoup ici le savent, la neige est un très bon réflecteur de lumière, et permet donc dans notre situation à augmenter la différence sur les bilans radiatifs entre continents et océans, renforçant le forçage DA. Un des impactes du forçage, est de ralentir le flux moyen (vent zonaux). (j'amènerais plus de précision dans un avenir proche) Cytruj
-
Analyses stratosphériques : explications
cytruj a répondu à un sujet de Cirus dans Tendances saisonnières
Les ondes de Rossby – La balance DA/AO (troisième partie) (PS : j’ai modifié mon post sur le couple DA/AO après y avoir bien réfléchie, cette modification était essentiel et merci à toi Sky blue très intéressant bien que j'ai des choses à dire peut-être en mp) Voici la suite de mes travaux. J’en viens donc à vous parler de la balance DA/AO. Mais avant, il vous faudra comprendre les ondes de Rossby qui sont la raison de ce couple DA/AO et qui expliquent la balance DA/AO. Comme pour les précédents postes, je présenterais mes travaux de manière empirique. Cela restera simple, donc facile d’accès. (Malgré tous les défauts déjà évoqué dans le précédent poste) Trêve de blablas, commençons ! Qu’est-ce qu’une onde de Rossby ? Wikipédia : Les ondes de Rossby ou ondes planétaires sont des mouvements ondulatoires de la circulation atmosphérique ou océanique de grande longueur d'onde dont l'initiation est due à la variation de la force de Coriolis selon la latitude. Elles sont un sous-ensemble des ondes inertielles, identifiées en 1939 par Carl-Gustaf Rossby dans l'atmosphère. Ce dernier travailla à la théorie pour les expliquer. Avec une illustration, on voit tout de suite de quoi on parle : (« C’est pas un truk de ouf ! »^^) PS : Le jet stream délimite plutôt bien ces ondes. Sans rentrer dans les détails, que je connais mal, à propos des ondes de Rossby, on peut au moins tiré une idée relativement simple sur les paramètres qui attestent de l’état de ces ondes. Quelles sont ces paramètres ? - La première et la plus importante, c’est les vents zonaux moyens autour de l’hémisphère nord. - La deuxième, c’est le nombre d’ondes. - La troisième, c’est l’amplitude des ondes. Il faut savoir que le nombre d’ondes varie de 2 à 7 selon la situation. (Je parle de la troposphère bien sûr) Pour l’amplitude, cela dépend de la situation et de la période de l’année dans laquelle on se situe. C’est à partir de ces trois paramètres que la balance DA/AO trouve son explication. Sur quoi joue la balance DA/AO ? Finalement ici nous ferons une étude de la dynamique des masses d’airs. Vous comprendrez ! (PS graphique : chaque couleur se correspond et représente une situation donné et fixé.) (PS bis : on restera concentré sur la période hivernale.) Qu’est-ce que nous avons ici ? Nous avons trois graphiques, un avec chacun des 3 paramètres cités plus haut. L’explication est simple ; tout est dicté par la vitesse moyenne des vents zonaux. Ces vents zonaux, plus ils sont puissant, plus ils détruisent les ondes, et plus ils sont faibles, plus ces ondes peuvent s’épanouir tranquillement. Avec des vents zonaux faibles, dans un régime type AO (c.à.d. AO+), nous avons 6/7 ondes de faible amplitude. Avec des vents zonaux forts on n’en aurait que 3/4 des ondes et elles aussi d’amplitudes faibles. Dans un régime type DA+, nous avons nos 2 vortex polaires qui campent sur la partie orientale des 2 continents, Eurasie et Amérique du nord. Ceci implique que 2 grosses pulsions et 2 gros creusements ont causé ces décrochages, 2 ondes de Rossby de forte amplitude, liée à l’agglutinement des autres plus petites, qui après s’être tassé, forme ces 2 grosses ondes. (Transition entre régime type AO+ et DA+ et ici un cas d’un DA+/neutre (rectification à faire sur mon post de l’indice DA)) Où se trouve l’étude de la dynamique des masses d’airs ? Prenons dans le deuxième graphique (amplitudes des ondes de Rossby) le cas de la droite rouge et partons du haut c’est-à-dire du régime type DA. La dualité DA/AO pousse les masses d’air à avoir une balance DA/AO à l’équilibre, car la dualité DA/AO est l’équilibre de la balance DA/AO. Nous avons donc un déséquilibre et donc le forçage AO va prendre le dessus. On part donc d’un régime DA, la masse d’air se met en mouvement pour rejoindre l’équilibre de la balance DA/AO. Sauf que, arrivée à l’équilibre, la masse d’air a acquis une certaine vitesse, donc elle a une énergie cinétique. L’inertie d’une masse s’oppose toujours à changer d’état dans lequel elle se trouve. Si elle est immobile, elle va s’opposé au mouvement qu’on lui concède et si elle est en mouvement, elle va chercher à rester dans le même état de mouvement. Revenons donc à ma masse d’air, qui possède aussi une inertie, et donc arrivée à l’équilibre, elle va chercher à continuer son petit bonhomme de chemin. Du coup, elle va tendre vers un régime type AO. De nouveau un déséquilibre est formé, de nouveau la masse d’air va tendre vers l’équilibre… ainsi de suite, la masse d’air se balance entre régime DA et régime AO d’où le nom de « balance DA/AO ». On voit dans ce graphique, que la vitesse moyenne des vents zonaux détermine l’amplitude de la balance DA/AO. Ondes de Rossby et les forçages externes? Reprenons les 3 graphiques d’au-dessus. Partons de la période automnale. Le vortex stratosphérique apparait, le forçage DA est quasi absent, le régime AO est censé dominé. (cf. : mon précédent poste sur la dualité DA/AO) Les vents zonaux vont donc normalement s’accéléré sur une période comprise entre septembre, octobre et novembre. L’hiver qui en découlerait serais plutôt à dominante AO+. Sauf que d’autres forçages équatoriaux eux, vont directement agirent sur les ondes de Rossby. Une MJO qui se phase avec une ondulation, cette ondulation risque de s’amplifier. Les cyclones tropicaux lorsqu’ils s’extra-tropicalisent, amplifient les ondes de Rossby, voir même peuvent en créer. Sauf qu’on ne peut pas avoir 7 ondes de Rossby et un flux zonale très rapide, donc ces interaction avec les ondes de Rossby vont ralentir le flux zonale moyen. En gros, lorsqu’un forçage agit sur un des trois graphiques, les 2 autres graphiques sont obligés de suivre. Il y a une limite bien sûr au niveau du nombre d’ondes dont le maximum est censé être fixé à 7. Si des vents zonaux faibles conduisent à un régime AO+ avec 7 ondes et que ces vents zonaux baissent encore d’intensité, alors il faudra répercuter sur l’amplitude des ondes. L’un des intérêts de l’OPI est ici, car c’est dans cette période d’octobre que la troposphère est la plus sensible aux forçages externes, mais ce n’est pas là que l’on trouvera ça toute puissance (^^). Je termine mon post sur ça, bien que des précisions peuvent être apporté, mais l’essentiel est dit. Je vais apporter ces précisions au fur et à mesure de mes posts sur la tendance hivernale. Je parlerais donc de l’OPI et du SAI, mais il me faudra d’avantage de précisions. Bien que mes travaux sur le DA/AO ne soit pas très rigoureux, cela sera ma fondation pour mes futures hypothèses. Cytruj -
Je tenterai de vous expliquer cela, mais seulement après avoir avancé dans mes travaux sur le couple DA/AO, sinon tout ce que je dirais ne sera pas compréhensible. D'ailleurs, l'OPI et le SAI s'intégrerais très bien dans mon raisonnement. Me faut juste du temps. Cytruj
-
Analyses stratosphériques : explications
cytruj a répondu à un sujet de Cirus dans Tendances saisonnières
Non je ne connaissais pas ces travaux. Merci de m'en faire part. Enfaite, je n'avais que des idées grossière sur le DA que j'ai chippé ici et là. Puis à force d'observer les ré-analyses NCEP, j'ai fini par comprendre. Ce que j'ai compris, j'essaie de vous le transmettre tant bien que mal avec mes post. En tout cas, ça fait plaisir de voir que mes travaux sont pris si positivement. Cytruj -
Analyses stratosphériques : explications
cytruj a répondu à un sujet de Cirus dans Tendances saisonnières
La balance DA/AO étude approfondie (deuxième partie) - La dualité DA/AO Etude des forçages tropo/(strato)sphériques sur une année Après une première démarche intuitive, puis la première mise en bouche sur mes travaux en cours, nous avons les outils en main pour commencer une étude de forces (forçages DA/AO) ! Pour cette étude, on va fermer la boucle d’une année. Ma démarche se base sur des données empiriques. D’une part ça permet d’être facilement compris, de deux je n’ai pas le temps de collecter les données, troisièmement, certaines données n’existe pas (encore), du coup, tous m’y oblige à utiliser cette méthode qui n’est malheureusement pas scientifiquement très rigoureuse, mais l’on fera quand même exception de cette rigueur. Je tenterais donc de vous convaincre, pour travailler sur cette rigueur et que mes travaux deviennent scientifiquement correcte, grâce peut-être à vous. ? (Du coup, cela veut dire que j’offre mes travaux à la communauté d’infoclimat et que ça deviendra peut-être un travail de groupe) Venons-en à notre étude de forces. Pour commencer, il faut les définir ces forces. Je les ai déjà énoncé ici et là… le forçage DA et le forçage AO ! Je vais commencer par le plus connu de tout le monde, le forçage AO. Comment le forçage AO évolue sur une année ? D’une part il y a le bilan radiatif du pôle, et aussi le forçage stratosphérique qui le surplombe. Pour le bilan radiatif, c’est simple, le pôle a toujours le bilan radiatif le plus faible de tous l’hémisphère à n’importe quel période de l’année. Là où c’est plus délicat, c’est le forçage stratosphérique, qui lui évolue au cours de l’année. Pour plus d’info, je vous laisse regarder les superbes travaux de Cirus, que je salue et remercie au passage. Sinon pour faire simple, il y a en période hivernale, un vortex polaire stratosphérique dont la puissance croît entre septembre et décembre environ. Un certain lien est fait entre puissance du vortex polaire stratosphérique et ça température. Quand la température est très basse, le vortex polaire stratosphérique est puissant et a pour conséquence de renforcer les vents zonaux qui vont renforcer le vortex polaire troposphérique. Puis nous avons les SSW (détails auprès de Cirus). En période estivale, le vortex polaire stratosphérique est absent, et seul le bilan radiatif agit. Voilà comment évolue la température du vortex polaire au cours d’une année : 10) (PS : une comparaison est faite avec le pôle sud dont l’évolution est beaucoup plus proche d’une sinusoïde) La conclusion faite, voilà ce que donnerait en Newton (pas de valeur précise) le forçage AO au cours d’une année : 11) (précision, la barre noire représente une année, le haut de la courbe représente le maximum du forçage, et le bas, le minimum du forçage qui n’est pas nul comme on pourrait le croire ici ^^) Après l’étude de la variation sur une année du forçage AO, faisons de même pour le forçage DA. Je vais faire au plus simple pour que ce soit accessible au plus novice d’entre nous et qui ne porte pas encore de bagage scientifique assez lourd. Je pourrais dire que le forçage DA, dépendant du bilan radiatif, évolue en fonction de la latitude lors de l’évolution dans les saisons. Par exemple, en ce moment, on rentre dans la période hivernale, le forçage DA campe encore assez haut en latitude et plus on se rapprochera du solstice d’hiver, plus le forçage DA gagnera les basses latitudes. Ça complexifie un peu la donne. Nous nous trimbalons donc avec une équation différentielle complexe, dont moi-même n’est pas encore le bagage pour la résoudre. Mais nous pouvons faire un bilan du forçage dans une zone défini au préalable. Je vous propose donc cette zone assez large comprise entre le cercle polaire arctique et le tropique du cancer. Zone parfaite qui délimite assez bien les limites du forçage DA par rapport à la saisonnalité. Le bilan du forçage DA dans cette zone sera enfaite un bilan en pourcentage de la présence du forçage DA dans cette zone. L’étude enfin simplifié, nous pouvons étudier son évolution au cours d’une année. Le DA résulte de la différence des bilans radiatif entre continents et océans. Mettons simplement les bilans radiatifs dans un graphique et étudions leur différence. Le forçage DA est d’autant plus important que la différence est importante. (Cyclogénèse et anticyclogénèse accrue) (PS : nous avons 2 graphes ici, un nous donne les bilans radiatifs en W/m² sans valeur précise encore une fois et le deuxième en dessous est le pourcentage de présence du forçage DA sans valeur précise, manque de données oblige)(PS n°2 : j’ai mis un bilan radiatif du pôle pour montrer qu’il est toujours le plus faible) 12) Le bilan fait et comme nous le montre ce graphique, nous avons 2 pics d’un maximum de forçage DA aux solstices des deux saisons d’été et d’hiver, et 2 pics d’un minimum de forçage DA aux équinoxes de printemps et automne, là où on a qu’un pic minimum et maximum avec le forçage AO. Une étude approfondie avec l’aide de l’équation différentiel, nous pourrions étudier le passage d’un régime DA d’été à un régime DA d’hiver lors de la transition de la période estivale à la période hivernale et inversement. Cependant, nous pouvons établir un graphique grossier sur l’évolution de la dualité DA/AO sur une année. (Je mets en gras la dualité DA/AO pour bien comprendre qu’il y a une différence entre le mot dualité et balance que j’essaierais de vous faire comprendre lorsque j’expliquerais la balance DA/AO. C’est un vocabulaire qui n’existe pas et que j’invente de manière réfléchie un peu comme en physique, où l’étude d’un mouvement qui évolue dans le temps se divise par une partie « Cinématique » qui est la description du mouvement, alors que la dynamique explique les causes du mouvement.) 13) Pour expliquer se graphique je vais me concentrer sur la période hivernale, car c’est bien celle-là qu’on tente avant tous de prévoir, bien que la période estivale mérite aussi des précisions, sauf que je n’ai pas longuement réfléchie là-dessus, juste histoire de fermer la boucle d’une année. Donc c’est vraiment grossier comme dualité DA/AO estivale, déjà que ça l’est pour la période hivernal. Donc qu’est-ce que nous avons ici ? Un pic du forçage AO en automne. Cela s’explique par l’apparition du vortex polaire stratosphérique et par la quasi-absence du forçage DA. J’ai mis en jaune une zone du graphique à étudier pour prévoir ce qui se passera dans la zone en marron, mais ça c’est expérimentale et c’est ici qu’on peut comprendre déjà le premier intérêt des indices SAI et OPI. Moi, j’ai établi des hypothèses sur la prévision saisonnière à partir de mes travaux, et je tenterais de vous les transmettre tout en expliquant plus précisément où peuvent se trouver les avantages et les inconvénients des indices SAI et OPI. Ensuite nous avons une dualité DA/AO qui tend à s’équilibrer vers le solstice d’hiver, sauf que l’instabilité du vortex polaire stratosphérique avec ses SSW ou CW, m’oblige à mettre une incertitude assez énorme sur cette dualité DA/AO. (C’est pas plus compliqué que ça.) Pour la période estivale, j’ai mis une dualité DA/AO d’amplitude plus faible, car il n’y a pas de forçage stratosphérique. (C’est tous ^^) Finalement là, je ne vous ai pas encore parlé de la « balance DA/AO » mais ça va venir dans mon prochain post. Cependant ce poste est important pour comprendre les prochains postes dans lesquels j’évoquerai mes hypothèses. Cytruj -
J'ai posté une suite de mes travaux et je pense que tu trouveras une première réponse ici : /topic/78824-le-couple-tropo-stratosphere-et-ses-forcages-externes/page-6'>http://forums.infoclimat.fr/topic/78824-le-couple-tropo-stratosphere-et-ses-forcages-externes/page-6 Cytruj
-
Analyses stratosphériques : explications
cytruj a répondu à un sujet de Cirus dans Tendances saisonnières
La balance DA/AO étude approfondie (première partie) Le couple DA/AO Je souhaite revenir sur mon premier gros post qui est une première approche intuitive d’un raisonnement beaucoup plus poussé. Je voulais commencer par une étude visant à déterminer le principe d’un indice DA. Je vais d’abord expliquer l’importance de cet indice. (OUI ! Quel est l’abruti qui ne la pas encore mis en place ^^) Qu’est-ce que j’ai écrit dans mon post précédent ? Le forçage DA est le résultat lié à la différence des bilans radiatifs entre les continents et la mer. J’ajoutais, qu’on devait mettre un indice DA du même type que l’AO. C’est-à-dire, un DA+/- comme l’AO+/-. J’ai précisé qu’un DA+ nous offrait un dipôle bien définit (pendant un pique d’AO-) alors qu’un DA-=AO+. Quelle précision cet indice nous apporte-t-il ? Reprenons, le raisonnement de mon post précédent. Une AO+ nous indique que la majorité des bas géopotentiels se retrouvent centrés sur le pôle, tandis qu’un DA+ divisait se noyau de bas géopotentiels en 2 parties centré sur les parties est des continents (je parle pour une période hivernale, car il existe un DA d’été qui déplace les forçages d’un quart de tour par rapport aux cartes que j’ai posté). C’est une information importante, car elle nous indique où se trouvent les bas géopotentiels. Le problème est, et j’en ai parlé dans la discussion de mon précédent post, le déséquilibre qu’il y a entre Eurasie et l’Amérique d’une part, et entre le Pacifique et l’Atlantique d’autre part. La solution pour palier à ce problème c’est d’ajouté, lors d’une phase DA+, un indice qui atteste de l’état d’équilibre du DA. Nous aurions donc un DA+/neutre pour un dipôle bien équilibré, un DA+/- pour un dipôle mal équilibré dont la majeur partie du vortex polaire troposphérique se trouve sur l'Amérique du nord, et un DA+/+ pour un dipôle déséquilibré, où la majeur partie du vortex polaire se trouve sur l'Eurasie. 7) Les 2 morceaux du vortex polaire sont de quasi même taille. En regardant cette carte, on voit un plus petit noyau centré sur l’est de l’Amérique du nord, tandis que le gros noyau campe sur la Sibérie. Là, nous avons un DA+/+ car l’Amérique du nord proportionnellement parlant ne serait capable d’accueillir qu’un petit noyau de bas géopotentiels par rapport à l’Eurasie. Ensuite : 8) Cette carte nous montre réciproquement un DA+/-. En prenant la réciproque du raisonnement précédent, nous avons un petit noyau sur la Sibérie orientale et un gros sur l’Amérique du nord. L’exemple parfait de ce déséquilibre : janvier 2014 (et oui DA+/- = hiver chaud chez nous) Illustration de mon indice DA+/... avec des cartes hémisphériques de cas avérés dans le passé proche : 9) Voilà une première approche un peu plus détaillé du couple DA/AO que je post avant d’énoncé les détails de la balance DA/AO. (PS : ceux qui aiment les graphiques seront servie ^^) Cytruj -
Ça accentue le forçage DA, qui sera sûrement dominant cette hiver. Je ne peux pas préciser d'avantage, car j'y travail dessus, pour vous offrir quelque chose de plus complet. Cytruj
