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Analyses stratosphériques : explications
cytruj a répondu à un sujet de Cirus dans Tendances saisonnières
Circulation générale de la troposphère dans l’hémisphère nord Sans revenir sur la circulation générale de l’atmosphère avec les cellules de Hadley, de Ferrel, et polaire, je souhaite avant tout, vous expliquer ce qui caractérise de manière si particulière la circulation dans l’hémisphère nord. Je ne prétends aucunement savoir tous de cette circulation dans l’HN, mais je vous fais juste part de ce qui me saute aux yeux et qui me semble expliquer plus ou moins bien cette dite circulation. Je vais peut-être paraitre paradoxal, mais je vais d’abord vous parler de l’hémisphère sud car il me parait beaucoup plus simple à comprendre la circulation dans l’hémisphère sud. De manière générale, s’il y a une circulation continue dans l’atmosphère, c’est qu’il y a un déséquilibre constant. En effet, l’atmosphère tante par tous les moyens de rétablir l’équilibre avec l’apport d’énergie inégale reçu sous forme calorifique issue du rayonnement infra-rouge du soleil. (En vain, puisque l’apport est continue) Maintenant que nous avons notre premier élément, le rayonnement solaire, c’est la nature de la surface sur laquelle va arriver le rayonnement qui va variée et donc possiblement expliquer la circulation observé. Je pèse mes mots sur cette hypothèse avec l’exemple de la circulation dans l’hémisphère sud. Brièvement, l’hémisphère sud, c’est un continent, l’Antarctique centré sur le pôle sud entouré essentiellement de mer et océan. La différence entre le continent et la mer est flagrante d’un point de vue « absorption d’énergie solaire ». Le bilan sur une année est clair, la mer absorbe beaucoup plus d’énergie calorifique que le continent. S’il y a un déséquilibre constant au niveau énergétique, on peut au moins essayer de trouver un équilibre sur l’aspect circulatoire. Le régime type ; VP concentré et centré sur le continent est presque quasi-indéboulonnable et fait la particularité de la circulation atmosphérique dans l’HS. Les ondes de Rossby très présentes dans ce type de circulation, sont d’ailleurs, très faciles à identifier. On pourrait (je ne sais pas si cela existe enfaite ^^) instauré un indice type AO (Antarctique Oscillation), mais l’intérêt serait presque inutile en période hivernale, tant un régime AO+ (Antarctique Oscillation) serait dominant à plus de 90% du temps (chiffre à titre purement indicatif, à ne pas prendre comme une valeur sûre) et fortement dépendant des SSW qui sont une rareté dans l’HS. (Quelques rares cas récents et d’ampleurs ont fait impression auprès de nos experts en stratosphère, comme mike) La stabilité de la circulation dans l’HS me conforte quelque peu dans ma façons de voir les choses. Il est enfin temps de parler de notre hémisphère nord. Hémisphère Nord Structure géophysique – nature de la surface terrestre Avant même de vous parler de la circulation atmosphérique dans l’hémisphère nord, il est important de savoir sur quelle base nous évoluons. (J’y prête énormément d’intentions à ce sujet, car c’est de là que part et se structure mon raisonnement !) Je veux parler des structures géophysiques présentes à la surface (nature des surfaces). Tout d’abords, comme dans l’HS, nous avons un gros bloc de glace centrée au pôle (notre grand corps malade). La différence notable entre HS et HN à propos de ce gros bloc de glace, c’est que dans l’HN, une grande proportion de la glace est issue de la congélation de l’eau de mer (la calotte glacière), tandis que dans l’HS une grande majorité de la glace repose sur du continent. Heureusement qu’il y a encore le Groenland une surface continentale non négligeable pour limitée la casse, mais lui aussi se fait attaquer par le réchauffement climatique… (Mais là n’est pas le sujet) Nous avons donc notre océan glacial Arctique avec une proportion d’eau et de glace qui varie. 1) Deux autres acteurs dédoublés tous les deux, caractérisent physiquement la surface terrestre de l’HN. Je veux parler de nos deux gros continents et océans. Pour les continents, nous avons l’Eurasie et l’Amérique du nord. Pour les océans, nous avons l’océan Atlantique et Pacifique. (Rien de nouveau ^^) En reprenant le même raisonnement fait sur la différence entre continent et océan pour l’HS, mais un bilan thermique réalisé essentiellement sur la période hivernal (de l’automne au printemps), les océans ressorte beaucoup plus chaud que les continents. (Sur la période estivale la tendance s’inverse) Grossièrement, en période hivernale, on obtient quelque chose comme ça : [légende : rose=+chaud/bleu ciel=+ froid/bleu foncée= ++froid] 2) Régime de circulation type AO (Arctique Oscillation) L’indice AO est un indice qui nous indique une situation globale à l’échelle de l’hémisphère en étudiant la différence de pression entre le pôle est les latitudes moyennes. (cf. définition tiré de Wikipédia) « L’oscillation arctique (OA) est une variation de la différence de pression atmosphérique, au niveau de la mer, entre 20 N et le Pôle, d'une année à l'autre. Cette variation est reliée à l'intensité et la position moyenne des dépressions et anticyclones entre l'Arctique et les latitudes de 37 à 45 nord. Elle couvre tout l’hémisphère nord alors que d'autres oscillations similaires, comme l’oscillation nord-atlantique, couvrent des bassins océaniques particuliers. Lorsque l'oscillation arctique se trouve dans sa phase positive, il existe une plus grande différence de pression entre 20N et le Pôle, une basse pression prédomine dans l'Arctique et une haute pression dans les latitudes tempérées de la planète. Lorsqu'elle est négative les systèmes s'inversent. Il faut habituellement de quelques jours à plusieurs mois pour que les situations s'inversent ainsi et c'est ce que l'on nomme l'oscillation1. Ce schéma de la situation en surface est intiment lié à la situation dans la haute troposphère et la stratosphère. La stratosphère tend à se refroidir durant la phase positive, et inversement durant la phase négative. Cela a pour conséquence de renforcer le vortex polaire en phase positive2. » (Fin de citation) Qu’est-ce qu’on doit tirer de ça ? Personnellement la seule chose qui me semble acquise avec l’AO, c’est qu’en phase positive, on a un VP concentré et positionné plus ou moins entre nord Canada et le pôle. Quelques débordements sur la Sibérie ne sont pas exclus. Et plus celui-ci est positif, plus c’est le cas. La phase positive me semble donc clairement définit et à titre de comparaison, cela ressemblerais d’avantage à une circulation type « Hémisphère Sud ». Les ondes de Rossby sont dans ce cas facilement identifiables. (Importances que j’évoquerais plus tard) Maintenant que pouvons-nous tirer d’une AO négative ? Cela nous indique, qu’un anticyclone polaire puissant se balade au niveau du pôle. Mais pas plus… Ce qui est marquée sur Wikipédia à propos de la phase négative, ne me convaincs pas, tant il y a de cas qui pèsent pour et contre ce qu’ils ont écrit. Finalement, où est-ce que je veux en venir ? Ce que je veux montrer ici, mais ça reste à débattre, c’est que quand l’AO est en phase positive, il y a un régime de circulation type « hémisphère sud », et plus la phase est positive, plus c’est le cas. (Avec ses ondes de Rossby bien défini). Par contre quand l’AO est négative, j’ai juste envie de dire que ce régime type « hémisphère sud » disparait. Plus l’AO est négative, plus ce régime s’efface. (Les ondes de Rossby aussi s’effacent, où deviennent difficilement identifiable) Illustration : 3) Le Dipôle Arctique Le fameux DA ! Celui qui fait tant écrire depuis ces dernières années. Bon, à part être anglophone, (que je ne suis pas, par flemmardise. Oui, je l’avoue^^) je n’ai pas trouvé de définition très précise de ce DA. Sur Wikipédia, ils n’ont même pas été fichue de terminé correctement l’article. Quelques mots clés et idées sont présents, mais la première fois que je l’ai lu, je n’ai rien compris. Puis à force d’observations, et de réflexions, je commençais à comprendre la particularité de la circulation de l’hémisphère nord. Le DA commença enfin à me sauter aux yeux ! 4) Reprenons la carte que j’ai faite pour expliquer mon sujet sur les structures géophysiques présente à la surface de l’hémisphère nord. Oublions le pôle nord et concentrons-nous sur les latitudes moyennes. Nous avons, deux bulles bleus ciels et deux bulles roses et où deux bulles de la même couleur ne se suivent pas. Partant de là, j’ai tout de suite compris. Partant du principe que le sens de circulation est connu, c.à.d. dans le sens normal (inverse aux aiguilles d’une montre) il apparaît quatre zones où 2 accentuent la cyclogénèse et les 2 autres accentuent l’anticyclogénèse. 5) La répercussion sur la circulation troposphérique se fait tout de suite ressentir et les forçages troposphériques sur le Vortex Polaire apparaissent : 6) Ce qui semble apparaitre comme 2 grosses ondes de Rossby, ne le sont pas réellement, car c’est un forçage et non une circulation classique. De se faite, ces forçages vont déstructurer les ondes de Rossby, en les amplifiants d’un coup (à la sortie d’un continent) avant de se « casser la gu**le » sur l’autre rive. Il est souvent mention, de la fonte des glaces de l’arctique qui amplifie le régime DA. En effet, en poussant le raisonnement à l’extrême, un régime AO+ sur un océan non glacé… Tout cela pour comprendre que la circulation type DA favorise les échanges méridiens, mais pas de manière totalement désordonné, c’est même tout le contraire ! Il faudrait créer ce même indice DA avec un DA+/- qui quantifierais le dipôle par les anomalies de géopotentiel Z500 (par exemple) sur des zones définit des 2 continents et océans. Un DA+ se caractériserait donc par un dipôle marquée et donc des anomalies négative sur les rives est des continents et des anomalies positives sur les rives ouest. Tandis qu’un DA-, serait caractérisé par un dipôle absent ou presque et donc des anomalies peu marquées et relativement homogène. La balance DA/AO et les ondes de Rossby La balance, ou plutôt, la dualité DA/AO est une réflexion plus poussée sur le rapport qu’ont ces 2 types de régimes sur la circulation de l’hémisphère nord. En cherchant des réponses sur le DA, j’ai souvent lu que le régime de circulation type DA et AO sont indépendant. J’ai eu beaucoup de mal à comprendre cela. J’ai donc poussée la réflexion par moi-même pour finalement arrivé à une conclusion totalement inverse, où le DA et L’AO sont fortement dépendant l’un de l’autre. Bien sûr cela reste à discuter, mais selon moi, cela pourrait expliquer pas mal de choses et notamment mettre d’accord beaucoup d’intervenant. (Ou pas ^^ je ne suis pas dans la tête de tout le monde) Donc en quoi consiste mon raisonnement plus poussée ? Il n’est pas si poussée que ça et reste même relativement simple dans un premier temps. Je vous parlais de l’AO et de l’indice AO+/-. Je considérais donc une AO+ comme un régime de circulation type HS, tandis qu’un AO- faisait disparaitre se régime type HS. De même pour le DA, où le DA+ faisait apparaitre un régime de circulation fortement bipolarisé et le DA- qui lui faisait disparaitre se régime. La dualité consiste donc à comprendre la rapport entre DA et AO. Une AO+ se couplera avec un DA- et inversement, Un DA+ se couplera avec un AO-. Un DA neutre se couplera donc très bien avec un AO neutre. Cela reste simple. « Tu as un indices qui se complémente avec l’AO déjà connu. Quel en est l’utilité ? » L’idée de faire cela, c’est d’essayer de prévoir leur variation. Comment ? Je le répète pour rappel, l’AO est ce qui caractérise un régime type HS et donc qui s’accompagne de ses ondes de Rossby bien équilibrées et esthétiques. Tandis que le DA lui essaie de « détruire » les ondes de Rossby (mot un peu fort à mon goût, mais c’est pour que vous compreniez). Le « truck », c’est qu’ils peuvent trouver un terrain d’entente et équilibré leurs régime de circulation. Cela tendrais donc vers un régime DA et AO neutre. Cependant, Il subsistera dans tous les cas, un terrain de mésentente entre nos 2 types de régimes. Je parle bien sûr, des «Ondes de Rossby ». Bon nombre d’indices oscillants peuvent agirent sur ces ondes de Rossby, comme le QBO qui agit sur le VP stratosphérique qui lui-même va en se réchauffant ou non (SSW avec splitting event ou displacement event) amplifier ou non et en fonction de… les ondes de Rossby. La QBO agit aussi sur la mousson qui peut entrer en phase avec une ondulation des latitudes moyennes et amplifier une de ces ondulations. La MJO (Madden Julian Oscillation) qui elle aussi peut entrer en phase avec une ondulation et donc agir sur l’équilibre DA/AO. Une autre idée me viens à la tête, c’est l’étude des cyclones qui s’extra-tropicalisent. En effet, en s’extra-tropicalisant, les cyclones aurait tendances à amplifier où même créer une ondulation de Rossby. (À étudier et à développer) Tout ça, pour dire qu’il faudrait d’avantage étudier ces ondes de Rossby et des indices qui agissent dessus. Limites de mon raisonnement (discussion) L’une des limites que je vois c’est une possibilité de voir un régime DA- et AO- (car DA+ et AO+ m’étonnerais, car cela signifierait une anomalie négative de température à l’échelle de l’hémisphère, alors que preuve du contraire on a tendance à voir énormément d’anomalie positive à l’échelle de l’hémisphère). Une espèce de régime de circulation hybride qui me semble fortement pas équilibré, mais qui reste cependant possible. L’autre limite est, et qui s’est parfaitement illustrée l’hiver dernier, c’est la symétrie de la nature des surfaces terrestre qui ne le sont pas réellement. La proportion de mer et de continent est dans ma symétrie, imparfaite. On voit bien que l’Amérique du nord est quand même beaucoup plus petite que l’Eurasie, même raisonnement pour l’Atlantique et le Pacifique. Il suffit que le dipôle du DA soit déséquilibré avec un VP plus important sur l’Amérique du nord que sur l’Eurasie pour venir contrecarrer l’équilibre DA/AO. Petite anecdote par rapport à l’hiver dernier, c’est que malgré une prévision à AO fortement positive, on voit que le DA à agit et donc quelque peu limiter ce régime de temps à AO+. Et je pense personnellement, que des hivers à AO+ fortement dominant seront de plus en plus rare notamment grâce à la fonte des calotte glacière (notre grand corps malade). Je voulais débattre des indices SAI et OPI pour l’intérêt qu’ils pouvaient apporter sur la prévision saisonnière, mais ma première remarque est qu’il n’y a aucune référence au DA et cela me gêne un peu. Conclusion Je voulais montrer ici l’intérêt qu’il faudra porter au DA, en expliquant qu’est-ce que c’est et le rapport qu’il a avec l’AO. Nous avons donc pu voir qu’ils sont, d’après mon raisonnement, fortement liée entre eux et dont les oscillations sont fortement dépendant des ondes de Rossby. Bien que certaines limites existent entre les 2 types de régimes. (Des limites certes non stables et tendant à rapidement disparaitre, mais dont on ne peut niée l’existence) Je suis donc maintenant ouvert à toutes vos critiques constructives ! Merci de m’avoir lu, car ça reste un travail de 3 jours pour moi. Cytruj EDIT : C'est vrai que j'aurais pu poster directement ici, j'ai juste oublié l’existence de cette rubrique. ( merci à Cotissois 31 pour le rappel ^^ ) -
Merci Williams pour ces précisions. Par rapport à la DA j'ai vraiment envie de pousser mon raisonnement encore plus loin. Le problème c'est le temps et la quantité de travail qui ne me le permettent pas. Par rapport aux précisions que tu as apporter sur la DA, les personnes la décrivant souhaitent avant tout trouver une réponse à la fonte des glaces du pôle. Tandis que moi, je souhaite l'utiliser pour expliquer la circulation hémisphérique. J'ai d'ailleurs tellement d'idée pour approfondir le sujet que je pourrais écrire un mémoire à ce sujet. Reviens donc le problème du temps 😅. Cytruj
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Circulation générale de la troposphère dans l’hémisphère nord Sans revenir sur la circulation générale de l’atmosphère avec les cellules de Hadley, de Ferrel, et polaire, je souhaite avant tout, vous expliquer ce qui caractérise de manière si particulière la circulation dans l’hémisphère nord. Je ne prétends aucunement savoir tous de cette circulation dans l’HN, mais je vous fais juste part de ce qui me saute aux yeux et qui me semble expliquer plus ou moins bien cette dite circulation. Je vais peut-être paraitre paradoxal, mais je vais d’abord vous parler de l’hémisphère sud car il me parait beaucoup plus simple à comprendre la circulation dans l’hémisphère sud. De manière générale, s’il y a une circulation continue dans l’atmosphère, c’est qu’il y a un déséquilibre constant. En effet, l’atmosphère tante par tous les moyens de rétablir l’équilibre avec l’apport d’énergie inégale reçu sous forme calorifique issue du rayonnement infra-rouge du soleil. (En vain, puisque l’apport est continue) Maintenant que nous avons notre premier élément, le rayonnement solaire, c’est la nature de la surface sur laquelle va arriver le rayonnement qui va variée et donc possiblement expliquer la circulation observé. Je pèse mes mots sur cette hypothèse avec l’exemple de la circulation dans l’hémisphère sud. Brièvement, l’hémisphère sud, c’est un continent, l’Antarctique centré sur le pôle sud entouré essentiellement de mer et océan. La différence entre le continent et la mer est flagrante d’un point de vue « absorption d’énergie solaire ». Le bilan sur une année est clair, la mer absorbe beaucoup plus d’énergie calorifique que le continent. S’il y a un déséquilibre constant au niveau énergétique, on peut au moins essayer de trouver un équilibre sur l’aspect circulatoire. Le régime type ; VP concentré et centré sur le continent est presque quasi-indéboulonnable et fait la particularité de la circulation atmosphérique dans l’HS. Les ondes de Rossby très présentes dans ce type de circulation, sont d’ailleurs, très faciles à identifier. On pourrait (je ne sais pas si cela existe enfaite ^^) instauré un indice type AO (Antarctique Oscillation), mais l’intérêt serait presque inutile en période hivernale, tant un régime AO+ (Antarctique Oscillation) serait dominant à plus de 90% du temps (chiffre à titre purement indicatif, à ne pas prendre comme une valeur sûre) et fortement dépendant des SSW qui sont une rareté dans l’HS. (Quelques rares cas récents et d’ampleurs ont fait impression auprès de nos experts en stratosphère, comme mike) La stabilité de la circulation dans l’HS me conforte quelque peu dans ma façons de voir les choses. Il est enfin temps de parler de notre hémisphère nord. Hémisphère Nord Structure géophysique – nature de la surface terrestre Avant même de vous parler de la circulation atmosphérique dans l’hémisphère nord, il est important de savoir sur quelle base nous évoluons. (J’y prête énormément d’intentions à ce sujet, car c’est de là que part et se structure mon raisonnement !) Je veux parler des structures géophysiques présentes à la surface (nature des surfaces). Tout d’abords, comme dans l’HS, nous avons un gros bloc de glace centrée au pôle (notre grand corps malade). La différence notable entre HS et HN à propos de ce gros bloc de glace, c’est que dans l’HN, une grande proportion de la glace est issue de la congélation de l’eau de mer (la calotte glacière), tandis que dans l’HS une grande majorité de la glace repose sur du continent. Heureusement qu’il y a encore le Groenland une surface continentale non négligeable pour limitée la casse, mais lui aussi se fait attaquer par le réchauffement climatique… (Mais là n’est pas le sujet) Nous avons donc notre océan glacial Arctique avec une proportion d’eau et de glace qui varie. 1) Deux autres acteurs dédoublés tous les deux, caractérisent physiquement la surface terrestre de l’HN. Je veux parler de nos deux gros continents et océans. Pour les continents, nous avons l’Eurasie et l’Amérique du nord. Pour les océans, nous avons l’océan Atlantique et Pacifique. (Rien de nouveau ^^) En reprenant le même raisonnement fait sur la différence entre continent et océan pour l’HS, mais un bilan thermique réalisé essentiellement sur la période hivernal (de l’automne au printemps), les océans ressorte beaucoup plus chaud que les continents. (Sur la période estivale la tendance s’inverse) Grossièrement, en période hivernale, on obtient quelque chose comme ça : [légende : rose=+chaud/bleu ciel=+ froid/bleu foncée= ++froid] 2) Régime de circulation type AO (Arctique Oscillation) L’indice AO est un indice qui nous indique une situation globale à l’échelle de l’hémisphère en étudiant la différence de pression entre le pôle est les latitudes moyennes. (cf. définition tiré de Wikipédia) « L’oscillation arctique (OA) est une variation de la différence de pression atmosphérique, au niveau de la mer, entre 20 N et le Pôle, d'une année à l'autre. Cette variation est reliée à l'intensité et la position moyenne des dépressions et anticyclones entre l'Arctique et les latitudes de 37 à 45 nord. Elle couvre tout l’hémisphère nord alors que d'autres oscillations similaires, comme l’oscillation nord-atlantique, couvrent des bassins océaniques particuliers. Lorsque l'oscillation arctique se trouve dans sa phase positive, il existe une plus grande différence de pression entre 20N et le Pôle, une basse pression prédomine dans l'Arctique et une haute pression dans les latitudes tempérées de la planète. Lorsqu'elle est négative les systèmes s'inversent. Il faut habituellement de quelques jours à plusieurs mois pour que les situations s'inversent ainsi et c'est ce que l'on nomme l'oscillation1. Ce schéma de la situation en surface est intiment lié à la situation dans la haute troposphère et la stratosphère. La stratosphère tend à se refroidir durant la phase positive, et inversement durant la phase négative. Cela a pour conséquence de renforcer le vortex polaire en phase positive2. » (Fin de citation) Qu’est-ce qu’on doit tirer de ça ? Personnellement la seule chose qui me semble acquise avec l’AO, c’est qu’en phase positive, on a un VP concentré et positionné plus ou moins entre nord Canada et le pôle. Quelques débordements sur la Sibérie ne sont pas exclus. Et plus celui-ci est positif, plus c’est le cas. La phase positive me semble donc clairement définit et à titre de comparaison, cela ressemblerais d’avantage à une circulation type « Hémisphère Sud ». Les ondes de Rossby sont dans ce cas facilement identifiables. (Importances que j’évoquerais plus tard) Maintenant que pouvons-nous tirer d’une AO négative ? Cela nous indique, qu’un anticyclone polaire puissant se balade au niveau du pôle. Mais pas plus… Ce qui est marquée sur Wikipédia à propos de la phase négative, ne me convaincs pas, tant il y a de cas qui pèsent pour et contre ce qu’ils ont écrit. Finalement, où est-ce que je veux en venir ? Ce que je veux montrer ici, mais ça reste à débattre, c’est que quand l’AO est en phase positive, il y a un régime de circulation type « hémisphère sud », et plus la phase est positive, plus c’est le cas. (Avec ses ondes de Rossby bien défini). Par contre quand l’AO est négative, j’ai juste envie de dire que ce régime type « hémisphère sud » disparait. Plus l’AO est négative, plus ce régime s’efface. (Les ondes de Rossby aussi s’effacent, où deviennent difficilement identifiable) Illustration : 3) Le Dipôle Arctique Le fameux DA ! Celui qui fait tant écrire depuis ces dernières années. Bon, à part être anglophone, (que je ne suis pas, par flemmardise. Oui, je l’avoue^^) je n’ai pas trouvé de définition très précise de ce DA. Sur Wikipédia, ils n’ont même pas été fichue de terminé correctement l’article. Quelques mots clés et idées sont présents, mais la première fois que je l’ai lu, je n’ai rien compris. Puis à force d’observations, et de réflexions, je commençais à comprendre la particularité de la circulation de l’hémisphère nord. Le DA commença enfin à me sauter aux yeux ! 4) Reprenons la carte que j’ai faite pour expliquer mon sujet sur les structures géophysiques présente à la surface de l’hémisphère nord. Oublions le pôle nord et concentrons-nous sur les latitudes moyennes. Nous avons, deux bulles bleus ciels et deux bulles roses et où deux bulles de la même couleur ne se suivent pas. Partant de là, j’ai tout de suite compris. Partant du principe que le sens de circulation est connu, c.à.d. dans le sens normal (inverse aux aiguilles d’une montre) il apparaît quatre zones où 2 accentuent la cyclogénèse et les 2 autres accentuent l’anticyclogénèse. 5) La répercussion sur la circulation troposphérique se fait tout de suite ressentir et les forçages troposphériques sur le Vortex Polaire apparaissent : 6) Ce qui semble apparaitre comme 2 grosses ondes de Rossby, ne le sont pas réellement, car c’est un forçage et non une circulation classique. De se faite, ces forçages vont déstructurer les ondes de Rossby, en les amplifiants d’un coup (à la sortie d’un continent) avant de se « casser la gu**le » sur l’autre rive. Il est souvent mention, de la fonte des glaces de l’arctique qui amplifie le régime DA. En effet, en poussant le raisonnement à l’extrême, un régime AO+ sur un océan non glacé… Tout cela pour comprendre que la circulation type DA favorise les échanges méridiens, mais pas de manière totalement désordonné, c’est même tout le contraire ! Il faudrait créer ce même indice DA avec un DA+/- qui quantifierais le dipôle par les anomalies de géopotentiel Z500 (par exemple) sur des zones définit des 2 continents et océans. Un DA+ se caractériserait donc par un dipôle marquée et donc des anomalies négative sur les rives est des continents et des anomalies positives sur les rives ouest. Tandis qu’un DA-, serait caractérisé par un dipôle absent ou presque et donc des anomalies peu marquées et relativement homogène. La balance DA/AO et les ondes de Rossby La balance, ou plutôt, la dualité DA/AO est une réflexion plus poussée sur le rapport qu’ont ces 2 types de régimes sur la circulation de l’hémisphère nord. En cherchant des réponses sur le DA, j’ai souvent lu que le régime de circulation type DA et AO sont indépendant. J’ai eu beaucoup de mal à comprendre cela. J’ai donc poussée la réflexion par moi-même pour finalement arrivé à une conclusion totalement inverse, où le DA et L’AO sont fortement dépendant l’un de l’autre. Bien sûr cela reste à discuter, mais selon moi, cela pourrait expliquer pas mal de choses et notamment mettre d’accord beaucoup d’intervenant. (Ou pas ^^ je ne suis pas dans la tête de tout le monde) Donc en quoi consiste mon raisonnement plus poussée ? Il n’est pas si poussée que ça et reste même relativement simple dans un premier temps. Je vous parlais de l’AO et de l’indice AO+/-. Je considérais donc une AO+ comme un régime de circulation type HS, tandis qu’un AO- faisait disparaitre se régime type HS. De même pour le DA, où le DA+ faisait apparaitre un régime de circulation fortement bipolarisé et le DA- qui lui faisait disparaitre se régime. La dualité consiste donc à comprendre la rapport entre DA et AO. Une AO+ se couplera avec un DA- et inversement, Un DA+ se couplera avec un AO-. Un DA neutre se couplera donc très bien avec un AO neutre. Cela reste simple. « Tu as un indices qui se complémente avec l’AO déjà connu. Quel en est l’utilité ? » L’idée de faire cela, c’est d’essayer de prévoir leur variation. Comment ? Je le répète pour rappel, l’AO est ce qui caractérise un régime type HS et donc qui s’accompagne de ses ondes de Rossby bien équilibrées et esthétiques. Tandis que le DA lui essaie de « détruire » les ondes de Rossby (mot un peu fort à mon goût, mais c’est pour que vous compreniez). Le « truck », c’est qu’ils peuvent trouver un terrain d’entente et équilibré leurs régime de circulation. Cela tendrais donc vers un régime DA et AO neutre. Cependant, Il subsistera dans tous les cas, un terrain de mésentente entre nos 2 types de régimes. Je parle bien sûr, des «Ondes de Rossby ». Bon nombre d’indices oscillants peuvent agirent sur ces ondes de Rossby, comme le QBO qui agit sur le VP stratosphérique qui lui-même va en se réchauffant ou non (SSW avec splitting event ou displacement event) amplifier ou non et en fonction de… les ondes de Rossby. La QBO agit aussi sur la mousson qui peut entrer en phase avec une ondulation des latitudes moyennes et amplifier une de ces ondulations. La MJO (Madden Julian Oscillation) qui elle aussi peut entrer en phase avec une ondulation et donc agir sur l’équilibre DA/AO. Une autre idée me viens à la tête, c’est l’étude des cyclones qui s’extra-tropicalisent. En effet, en s’extra-tropicalisant, les cyclones aurait tendances à amplifier où même créer une ondulation de Rossby. (À étudier et à développer) Tout ça, pour dire qu’il faudrait d’avantage étudier ces ondes de Rossby et des indices qui agissent dessus. Limites de mon raisonnement (discussion) L’une des limites que je vois c’est une possibilité de voir un régime DA- et AO- (car DA+ et AO+ m’étonnerais, car cela signifierait une anomalie négative de température à l’échelle de l’hémisphère, alors que preuve du contraire on a tendance à voir énormément d’anomalie positive à l’échelle de l’hémisphère). Une espèce de régime de circulation hybride qui me semble fortement pas équilibré, mais qui reste cependant possible. L’autre limite est, et qui s’est parfaitement illustrée l’hiver dernier, c’est la symétrie de la nature des surfaces terrestre qui ne le sont pas réellement. La proportion de mer et de continent est dans ma symétrie, imparfaite. On voit bien que l’Amérique du nord est quand même beaucoup plus petite que l’Eurasie, même raisonnement pour l’Atlantique et le Pacifique. Il suffit que le dipôle du DA soit déséquilibré avec un VP plus important sur l’Amérique du nord que sur l’Eurasie pour venir contrecarrer l’équilibre DA/AO. Petite anecdote par rapport à l’hiver dernier, c’est que malgré une prévision à AO fortement positive, on voit que le DA à agit et donc quelque peu limiter ce régime de temps à AO+. Et je pense personnellement, que des hivers à AO+ fortement dominant seront de plus en plus rare notamment grâce à la fonte des calotte glacière (notre grand corps malade). Je voulais débattre des indices SAI et OPI pour l’intérêt qu’ils pouvaient apporter sur la prévision saisonnière, mais ma première remarque est qu’il n’y a aucune référence au DA et cela me gêne un peu. Conclusion Je voulais montrer ici l’intérêt qu’il faudra porter au DA, en expliquant qu’est-ce que c’est et le rapport qu’il a avec l’AO. Nous avons donc pu voir qu’ils sont, d’après mon raisonnement, fortement liée entre eux et dont les oscillations sont fortement dépendant des ondes de Rossby. Bien que certaines limites existent entre les 2 types de régimes. (Des limites certes non stables et tendant à rapidement disparaitre, mais dont on ne peut niée l’existence) Je suis donc maintenant ouvert à toutes vos critiques constructives ! Merci de m’avoir lu, car ça reste un travail de 3 jours pour moi. Cytruj
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bonjour et bon week end, 10.7°C actuellement à Combs-la-ville. Alternance de journée grise et ensoleillée très plaisant pour moi. Cytruj
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Du 10 Novembre au 16 Novembre 2014, prévisions météo semaine 46
cytruj a répondu à un sujet de HauteTarentaise73 dans Evolution à plus long terme
Pour faire simple, une récurrence semble se mettre en place. C.A.D, des thalweg ( ondulation ) qui se succèdent avec un grand nombre d'elles qui finissent en méditerranée occidental influençant directement les côtes françaises. Une année qui risque de devenir la référence en termes de répétition d'épisodes méditerranéen. Cytruj -
Il voulait juste détendre l'atmosphère. Et il le dit clairement que c'est juste pour rêver. Pas besoin de relancer ce débat, même si la carte à plus ça place dans le topic des souhait. Cytruj
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Pas que je sache. Cytruj
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EXPO ! "Atmosphères" à Paris-République, 26 oct. - 2 nov.
cytruj a répondu à un sujet de nonor dans Expositions, conférences, évènements
J'essaierais de passer car ça a l'air d'être très intéressant. Cytruj -
Après analyse grossière des données, il semble que l'on ai eu à faire à un derecho. Tout y est si on considère que le 117 km/h de Melun rentre dans les 3 rafales sensé être à plus de 120km/h. http://www.keraunos.org/recherche/comprendre-les-orages-pedagogie-vulgarisation/rafales-de-vent-sous-orages-rafales-convectives-descendantes/derecho-orages-vent-rafales.html D'ailleurs, ça me rappelle la journée du 25 janvier 2014 où comme aujourd'hui, une puissante anomalie d'altitude débarqua à toute vitesse depuis le Royaume-Uni. Similarité troublante. Cytruj
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Décidément, Combs-la-Ville attire la foudre, comme souvent. C'est donc vers 20h tapent que 3 gros coup de foudre ont zébré le ciel. Le tonnerre était puissant lui aussi. La vallée de l'Yerres avec celle de la Seine doivent jouer un role dans l'activation soudaine des cellules convectives. Vraiment satisfait de cette journée, si j'oublie ma grippe. Cytruj
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La vache 116 km/h sur Melun, c'est vraiment balèze. Sacrément surpris par ces rafales qui sont encore de bonnes puissance en ce moment. Je m'attendais à une belle ligne pluvieuse à déplacement rapide, avec cette anomalie basse de tropopause, mais en voyant qu'un faible resserrement isobarique, je ne m'attendais pas à de telles valeurs. Sûrement une rafale convective au passage de la ligne. Plus fort que Joachim ici que je me souvienne. ( à vérifier ) Cytruj
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Prévisions en Île-de-France
cytruj a répondu à un sujet de Infoclimat dans Prévisions à court et moyen terme
Une journée banal jusqu'à ce soir où l'on verra passer une forte mais courte onde barocline. Des pluies soutenues sont donc à attendre dès ce soir et cette nuit. -
Prévisions en Île-de-France
cytruj a répondu à un sujet de Infoclimat dans Prévisions à court et moyen terme
Non je n'ai pas la mémoire courte, on était là dans une situation atypique et réellement potentiellement plus dynamique. C'est le genre de situation qui sévi le plus souvent lors de gros out break américain, notamment ĺors du super out break. J'ai décrit les principaux paramètres présent dans ce genre de situation atypique, cet août 2014 avant l'arrivée d'une dégradation orageuse en Europe centrale et de l'Est qui s'est concrétisé par un système linéaire QLCS avec une évolution en LEWP. Je vous envoie le lien si je le retrouve. /topic/79438-prevision-nationale-des-orages/page-34'>http://forums.infoclimat.fr/topic/79438-prevision-nationale-des-orages/page-34 ( il manque la carte de la SRH 0-3 km malheureusement ) Cytruj -
Prévisions en Île-de-France
cytruj a répondu à un sujet de Infoclimat dans Prévisions à court et moyen terme
Je choisirais aussi le 45. Moi je jouerais mon match de foot au sud du 77. En tout cas on est pas loin de la zone à risque 3/4 de keraunos. Les modèles sont prometteur pour une mi octobre. ( à quand un tel dynamisme en plein mois de mai/juin ?) Cytruj -
Prévisions en Île-de-France
cytruj a répondu à un sujet de Infoclimat dans Prévisions à court et moyen terme
En effet, il se pourrait que demain soit une journée orageuse. il y a de quoi s'attendre à de belles cellules structurées. WRF NMM 2km nous modélise une SRH 0-3 km tournant autour des 200 J/kg ou m^2/s^2, des cisaillements profonds supérieur à 20 m/s et une cape pointant à plus de 1000 J/kg entre 19h et 20h au moment où les orages devraient nous concerner. Chose à priori importante, car si l'ensemble de la dégradation arrive avec une heure d'avance, la cape sera plus importante et le potentiel accru. Si c'est une heure plus tard par contre, alors là le potentiel sera moindre. À suivre! Cytruj -
Suivi épisode pluvio-orageux actif et durable - 9/10 au 14/10
cytruj a répondu à un sujet de Romain84 dans Le temps en France
Votre cellule suspecte a tout d'une supercellule, mais sans split storming visible sur le radar, sachant que le split storming n'est pas obligatoire. Intensité et structures semblent trahir belle et bien une supercellule. Cytruj -
Il y a même de la foudre détecté au sud de la région Île-de-France. Cytruj
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On a réussi à déboucher les canalisations avec un râteau ( et du cilit bang ) et le bruit produit par l'aspiration de l'eau était sourd et puissant. Vraiment impressionnant! D'ailleurs je suis encore trempé. Cytruj
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Devant chez mon cousin, ça s'est bouché au niveau des canalisations et la route avec les trottoirs se sont vite retrouver sous les eaux. Et le gros semble être à venir. Cytruj
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LES "TIME LAPSE"
cytruj a répondu à un sujet de judd dans Photos, vidéos et matériel de prise de vue
J'adore le moment avec le chien lumineux, ça sort de l'ordinaire et ça me plait ! ( En tout cas sacré travail de terrains et de post production... encore une fois ) BRAVO ! Cytruj -
En regardant les modèles hier, je voyais un bon paquet pluvieux passé sur notre région, mais c'est la surface, l'étendue de ce paquet qui me surprend plus. Cytruj
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Surtout que le paquet pluvieux paraît bien compacte et bien étalé. Cytruj
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J'interprète cela comme la suite logique à tous ce qui ce passe depuis un mois. C'est à dire qu'il faut toujours suivre ce volcan, car aucun signe d'affaiblissement ( malgré quelques petites pauses ) et la caldeira s'affaisse toujours de manière relativement régulière. Cytruj
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De la bonne pluie ( stratiforme, convective,... m'en fiche, mais j'en veux beaucoup ) pour octobre SVP, sinon les champignons ne pousseront pas ( jamais ) !!! Cytruj
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Très beau site avec de très belles photos ! Cytruj
