altocumulus lenticularis Posté(e) 8 juin 2012 Partager Posté(e) 8 juin 2012 Et pour "mes" fameux runs de contrôle personne n'est en mesure de me renseigner ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 8 juin 2012 Brest Partager Posté(e) 8 juin 2012 Bonjour à tous ! Me revoila ! J'ai une question peut-être un peu hors sujet (quoique !). Il nous faut surveiller à partir de quand nou allons changerde recurrence. Aussi les modeles d'esnsemble doivent pouvoir nous aider et à ce sujet j'ai une question : Que représente le RUN DE CONTROLE " ? Par avance merci à tous ! Oui bien sûr il faut surveiller quand on change de récurrence. Mais il faut déjà prouver objectivement qu'on a une récurrence. On a un manque de blocage, mais on alterne entre de nombreux régimes qui nous valent des coups de chaud, des coups de frais, des coups de vent. Bref, pas mal de variété, mais pas de gros blocage. A la question "quand on va changer de récurrence", il faut plutôt dire "quand on va retrouver un blocage durable". Juin part mal, mais il est impossible que le régime d'ouest dépressionnaire dure 3 mois, soyez-en sûrs. Et il est improbable d'avoir un été anormalement frais au final. Le run de contrôle c'est le run non perturbé qui tourne avec la même configuration que les runs perturbés. Un ensemble basé sur des perturbations c'est le run non perturbé + plein de runs perturbés. L'ensemble CFS semble être basé sur tous les runs lancés en 1 semaine, donc ce ne sont pas des runs perturbés comme un ensemble GEFS ou CEP. Ce genre de statistiques sur 1 semaine est facile à faire, et à défaut d'autre chose (qu'on n'a pas encore), ça donne une (petite) idée de l'incertitude. Mais de là à dire qu'on peut dégager des vrais signaux. On peut surtout dégager de l'incertitude... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 9 juin 2012 Partager Posté(e) 9 juin 2012 Et pour "mes" fameux runs de contrôle personne n'est en mesure de me renseigner ? Le run de contrôle est totalement différent du run deterministe, puisque les deux runs sont effectués à des résolutions différentes. C'est une version simplifié. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 9 juin 2012 Partager Posté(e) 9 juin 2012 Oui bien sûr il faut surveiller quand on change de récurrence. Mais il faut déjà prouver objectivement qu'on a une récurrence. On a un manque de blocage, mais on alterne entre de nombreux régimes qui nous valent des coups de chaud, des coups de frais, des coups de vent. Bref, pas mal de variété, mais pas de gros blocage. Je ne suis pas vraiment d'accord avec toi, Simon. On a une récurrence synoptique bien huilée, marquée par le renouvellement incessant d'un GA associé à une zone barocline très basse en latitude pour la saison. Pour être plus précis, depuis quelques semaines, on observe souvent une amorce d'AS se propageant rapidement vers le Groenland (re-formant ainsi le GA). Les amorces d'AS coïncident avec de brefs coups de chaud, vite balayés par le retour par l'Atlantique des basses anomalies circulant au sud du nouveau GA. On renoue alors avec un temps durablement plus frais et humide. Toute récurrence est faite d'une succession de régimes de temps, mais la circulation s'enferme dans la répétition d'un même schéma. Jusqu'au changement de récurrence. On peut quand même espérer qu'on passe à autre chose avant la fin de l'été...! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
vinçounet Posté(e) 9 juin 2012 Sur les hauteurs d'Issy Les Moulineaux (92), proche Meudon Partager Posté(e) 9 juin 2012 Toute récurrence est faite d'une succession de régimes de temps, mais la circulation s'enferme dans la répétition d'un même schéma. Jusqu'au changement de récurrence. +1 La récurrence actuelle est celle d'un temps orienté principalement vers l'agitation, étouffant quasiment à chaque fois les possibilités d'un temps durablement plus stable, et au moins plus doux pour la saison. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 9 juin 2012 Partager Posté(e) 9 juin 2012 C'était prévisible... Plus de cyclonisme pour Mai et Juin, AR qui part en NAO-, et on n'est pas sorti de l'auberge. Faut espérer que le changement vu pour la mi Juin est sérieux sinon on va raccrocher les wagons, et on aura le droit à un nouveau tour de manège. Rien que pour le coup, cela me donne envie de provoquer un nouvel incident. En dehors des forçages classiques (du SSW en passant par la MJO), le réchauffement climatique et la perturbation de la circulation atmosphérique HN l'accompagnant joue également. Et les intermèdes fin "pourris" du mois de Mai ou Juin sont renforcés par cette circulation qui ralentit et méandre plus qu'au 20ème (comprendre -> je suis en train de me f***** de la g****e de tout le monde en affirmant que même quand c'est froid c'est pc que cela se réchauffe). Depuis le début de l'année, l'AO est quasi neutre -la seule amorce un peu sérieuse d'un schéma AO étant en Mars, avec une situation classique mais exagéré à l'extrême d'AO+ en début de Printemps- alors que le DA navigue du positif ou négatif et du négatif au positif. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 9 juin 2012 Brest Partager Posté(e) 9 juin 2012 Toute récurrence est faite d'une succession de régimes de temps, mais la circulation s'enferme dans la répétition d'un même schéma. Les hauts géopotentiels sont dans le "chaud" vers le Groenland et dans le "froid" sur l'Atlantique, signant un régime type "NAO-" mais ce constat ne suffit pas à décrire une récurrence en France. A part le fait que le temps n'est pas durablement beau par manque de blocage favorable. Tant qu'on n'aura pas de blocage favorable, les gens diront qu'on est toujours dans la même récurrence, ce n'est pas très objectif. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mike Posté(e) 9 juin 2012 Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m ) Partager Posté(e) 9 juin 2012 C'était prévisible... Plus de cyclonisme pour Mai et Juin, AR qui part en NAO-, et on n'est pas sorti de l'auberge. Faut espérer que le changement vu pour la mi Juin est sérieux sinon on va raccrocher les wagons, et on aura le droit à un nouveau tour de manège. Rien que pour le coup, cela me donne envie de provoquer un nouvel incident. En dehors des forçages classiques (du SSW en passant par la MJO), le réchauffement climatique et la perturbation de la circulation atmosphérique HN joue également. Et les intermèdes fin "pourris" du mois de Mai ou Juin sont renforcés par cette circulation qui ralentit et méandre plus qu'au 20ème. Depuis le début de l'année, l'AO est quasi neutre -la seule amorce un peu sérieuse d'un schéma AO étant en Mars, avec une situation classique mais exagéré à l'extrême d'AO+ en début de Printemps- alors que le DA navigue du positif ou négatif et du négatif au positif. c'était prévisible, tient donc. Et qui avait parlé d'un changement de situation au printemps? C'était moi en février quand tous le monde était entrain de me sauter dessus, il y a qu'à relire les archives. Mais toi par exemple tu m'avais pris pour un vrai débile quand je parlais que la récurrence NAO+/A+ allait s'estomper définitivement au printemps à la fin de la disparission de la NINA ( d'ailleurs toi même encore une fois tu disais que c'était pas sur que la NINA allait disparaitre au regard des indices alors que je disais sans cesse le contraire et 1 mois plus tard tu changeais d'avis) et peu importe comment se comporter la stratosphère à ce moment la ( NINA/PDO- renforcent les Grandes sécheresse sur l'europe du sud) et regarde où on en est maintenant, retour d'un ENSO neutre/Faible El nino et retour de l'activité dépressionnaire sur le sud de l'europe et anticyclonique plus au nord. Scénario qui devrait se poursuivre sur le reste de l'année, ca sent l'automne perturbé tout ca mais j'y reviendrais courant Juillet/Aout. En attendant, je reste toujours optimiste pour une suite d'été plus chaude mais restant humide donc orageuse la plupart du temps. On attend la suite... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 9 juin 2012 Partager Posté(e) 9 juin 2012 Les hauts géopotentiels sont dans le "chaud" vers le Groenland et dans le "froid" sur l'Atlantique, signant un régime type "NAO-" mais ce constat ne suffit pas à décrire une récurrence en France. A part le fait que le temps n'est pas durablement beau par manque de blocage favorable. Tant qu'on n'aura pas de blocage favorable, les gens diront qu'on est toujours dans la même récurrence, ce n'est pas très objectif. Bof. Je ne trouve pas qu'il soit pertinent d'invoquer une récurrence à l'échelle locale. Et puis "les gens", je ne sais pas qui c'est. Une récurrence synoptique peut se décrire très objectivement. Ici on essaie de discuter en élevant un peu le débat, sans s'attacher à répéter la pensée commune. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 9 juin 2012 Brest Partager Posté(e) 9 juin 2012 La récurrence à l'échelle locale est la préoccupation principale des gens. Il nous faut surveiller à partir de quand nou allons changerde recurrence. Dans ce sens, je dis que pour l'instant il n'y a pas de récurrence locale, pour couper court à ceux qui croient que le temps est bloqué. Le jour où un blocage frappera la France, on commencera à avoir des régimes plus durables. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cirus Posté(e) 9 juin 2012 Partager Posté(e) 9 juin 2012 Bonsoir à tous, les choses semblent vouloir changer au niveau des zones équatoriales. Depuis le 20 avril environ, l'activité de l'oscillation 30-60 était au point mort. Aucune anomalie très forte ne s'est manifestée. Seules quelques zones convectives récurrentes au niveau de l'Amérique du sud engendraient des trains d'ondes de Rossby dirigés vers l'Atlantique et l'Europe permettant une augmentation de l'activité ondulatoire et la formation de puissantes poussées subtropicales de hauts géopotentiels vers les latitudes nordiques (tendant à converger vers le Groenland). Selon GFS, les ondes de Madden-Julian devraient reprendre leur activité cyclique et leur propagation classique d'ouest en est. En corrélation avec ce qui est dit, une hausse du moment angulaire au niveau des zones équatoriales devrait accompagner cette reprise d'activité de la MJO. En tout cas, cette reprise peut être un bon signe vers un changement possible de récurrence. Ce qui est visible, c'est que nous allons traverser d'après GFS les phases 6-7-8-1 en l'espace de 15 jours. L'activité ne serait pas extraordinaire, elle serait juste modérée. On pourrait donc d'ici qq semaines connaître une hausse de l'Asian Mountain Torques qui pourrait augmenter légèrement l'activité ondulatoire sur le Pacifique ouest. Néanmoins, dans la mesure où les ondes Madden-Julian pourraient traverser un jour les phases 3 et 4, (fin juin?) si on utilise le principe de continuité (et en utilisant les recherches de Cassou), on pourrait retrouver une reprise éventuelle de la cyclogénèse atlantique. Tout ça fait très loin. Les prévisions de la MJO sont souvent très instables. Cette hypothèse doit être prise avec un minimum de recul. ... Surtout que le changement que j'avais envisagé mi-mai/fin-mai, il ne s'est pas réalisé (à part peut-être une légère rupture dans la récurrence avec vers le 20 mai, des pulsions ouest-européennes qui ne s'étaient pas manifestées depuis la fin mars/début avril). La prévision saisonnière au cours de la saison estivale est toujours plus délicate qu'en saison hivernale, ça, tout le monde le sait. Sinon, heureux, je rentre en prépa maths sup (MPSI) à Chateaubriand à Rennes. Ca va être l'enfer l'année prochaine ^^. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 juin 2012 Partager Posté(e) 10 juin 2012 Content de te revoir ici tiens Et félicitations /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Notre récurrence, c'est celle-là : /topic/74720-tendance-printemps-2012/page__view__findpost__p__1839530'>http://forums.infoclimat.fr/topic/74720-tendance-printemps-2012/page__view__findpost__p__1839530 Le copain Cassou (j'espère qu'il ne nous lit pas, il risquerait de me prendrait pour ce genre de fan hystérique prêt à tout pour son idole ^^ ), il dit cela pour Avril / Mai / Juin : http://www.cerfacs.fr/~cassou/Regimes/regime.html Et il dit quoi le bibi ? Mai dominé par l'AR avant que cela ne parte franchement en NAO--, le tout huilé par du BL ou de l'AL, l'incertitude étant sur ce point. Le tout porté par du DA+ au niveau de l'HN, et une banquise qui sombre dans la joie et le bonne humeur. Résultat ? La deuxième décade dominé par de l'AR avec 9 jours (90% du temps...), puis une transition vers la NAO-- en fin de mois (les 4 derniers jours). La transition aura été en fait une succession AL puis BL, et dans mon incertitude j'avais quand même raison car je flairer un truc du genre. Je me suis dit que ce serait soit l'un, soit l'autre, sans trouver de raison pour trancher. Au final, cela aura été l'un, puis l'autre ^^ Errare humanum est Et pour Juin, toujours ce cyclonisme en NAO--. Pour le DA+, je n'ai pas projeté les données les plus récentes dans la matrice de l'EOF, mais de toute évidence, c'est un DA+, il n'y a pas de question à se poser. Et pendant ce temps, la banquise se fait déboîte correcte (pour le passage Nord Est, la question n'est même plus de savoir si il va s'ouvrir, mais juste si le record sera battu ou tout simplement broyé. En 2011, c'était autour du 20 Juillet. En 2012, avec un peu de chance, c'est jouable pour le 20 Juin, soit un bon mois dans la tronche...) Bref, ce n'est pas pour faire mon gars, mais quand on se fait une prévision exacte à un mois d'échéance, qu'on se prend le choux sur des c*******s avec des gars convaincus de détenir la vérité, et qu'un mois plus tard, je tombe sur un message se questionnant sur notre récurrence, il y a de quoi avoir envie d'en envoyer paître plus d'un, avec tout le respect que je dois à chacun. Et il y a de quoi avoir envie de se barrer de ce forum... Pour la prévision, je n'ai même pas envie de me lancer. Cirus l'a bien fait d'ailleurs, et pour le reste chacun pense ce qu'il veut, moi j'ai plutôt envie de vous laisser discuter sans moi. Tout le monde s'en portera mieux. Bon sinon, tant que je suis à rentrer dans le tas (Julien, je t'aime bien aussi, il ne faut pas croire mais on est censé causer science ici, pas bouteille de mirabelle /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Le réchauffement climatique est accompagné d'une perturbation de la circulation HN qui a des répercussions importantes. Ce n'est pas nécessairement que le chaud cause du froid, mais a on une hausse des transports méridionaux, donc avec des coins qui se retrouvent au frigo -tout est relatif-, alors que des coins se retrouvent au chaud -là, c'est un doux euphémisme-. On a un délitement marqué de la zone barocline. Lorsque le phénomène se déroule à l'échelle de l'hémisphère, la circulation suit alors le pattern du Dipole Anomaly, pour lequel j'ai des raisons de penser qu'il est lié à l'onde barocline 1. http://research.iarc.uaf.edu/amg/acs2.html http://neven1.typepad.com/files/2009-wang-et-al---dipole-anomaly.pdf ... En Février, le SSW a été catalysé, non pas en AO-, ce qui est notable en soi, mais en DA-, avec une zone barocline qui s'est reformé quelque part par 75° de latitude Nord. Plus au Sud, on a extirpé aux forceps une vague de froid de cette situation. En Mars, on s'est refait le même coup, à nouveau en DA- et toujours pas l'ombre d'un pattern d'AO. Depuis Mai, l'anomalie anticyclonique a basculé du côté canadien, et on se retrouve de nouveau du mauvais côté ^^ La circulation du cyclonisme est rejeté plus bas en latitude, avec un barrage anticyclonique en travers de l'Atlantique. Là dessus, vous rajoutez la variabilité interne, le forçage MJO, le cycle saisonnier, et vous commencez à avoir un fil des événements depuis le début de l'année. Cette année, il est particulièrement notable que l'AO n'a jamais vraiment bronché. Un petit coup de positif mi-Mars, mais à part cela même une planche à pain est moins plate. De plus, l'Arctique n'a pas été particulièrement déficitaire en banquise dans les années 30, c'est pour cela que l'Arctique s'en est remis. Je suppose que tu as lu l'info chez Anthony Watts ? Cela est complétement bidon. Déjà, son annonce (enfin, c'était un guess post non ? Bref, le gars qui a un problème avec les données de la banquise) quasiment sur le mode mystique du "on a retrouvé le Saint Graal", on s'en passerait bien. Les données de Chapman (ortho ? la flemme d'aller vérifier ^^ ) et al., de l'université de l'Illinois (Cryosphere Today) qui remontent jusqu'en 1900 ; ainsi que la base de données HADISST de l'Hadley Center de Rayner et al. ; UTILISENT les données de l'åarbog (et d'autres données évidement comme celle des norvégiens, japonnais, canadiens, ...). Et si on suit la logique de cet illuminé, il avait affirmé péremptoirement que 1935 ≈ 1996 ce qui nous donnait 1938 ≈ 2002. Je ne demande pas forcément de passer des nuits blanches sur le sujet comme bibi à faire du comptage de pixels à la main ^^ (je sais, je suis complétement atteint mais au moins j'assume ^^ ). Mais une simple comparaison de 1938 et 2002 montre que cela ne tient pas du tout la route : Si on fait un compte rapide, comme on connait les chiffres de 2002, et pour 1938 on les latitudes et longitudes. En regroupant mentalement dans des "rectangles" on peut estimer fissa les superficies : Greenland Sea : En Août 2002, environ 100 000 ; et en Août 1938, environ 600 000 soit une différence de 500 000 Kara et Laptev Sea : Cela se compense plus ou moins, environ 0 de différence Est Siberian Sea : En Août 2002, environ 300 000 ; et en Août 1938, environ 700 000 soit une différence de 400 000 Chukchi Sea : En Août 2002, environ 100 000 ; et en Août 1938, environ 300 000 soit une différence de 200 000 Beaufort Sea : En Août 2002, environ 200 000 ; et en Août 1938, environ 500 000 soit une différence de 300 000 Canadian Archipelago : En Août 2002, environ 400 000 ; et en Août 1938, environ 600 000 soit une différence de 200 000 Hudson Bay : En Août 2002, environ 0 ; et en Août 1938, environ 100 000 soit une différence de 100 000 Baffin Bay : En Août 2002, environ 0 ; et en Août 1938, environ 200 000 soit une différence de 200 000 Somme : 1.9 millions. Différence sur le graphe de Cryosphere Today ? 1.7 ou 1.8 à vue de nez. Quel hasard... Bon, certes le graphe est pour JAS, mais on voit bien que l'un dans l'autre cela se tient. Et si certain ne sont toujours pas convaincu, qu'il ne se gêne pas pour aller faire un compte en absolu, découper en petites "rectangle" pas rectangulaire du tout ^^, et sommer. C'est sûr qu'à 3h du mat', on y est encore, mais c'est déjà moins débile comme occupation que d'aller lire Anthony Watts. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 juin 2012 Partager Posté(e) 10 juin 2012 moi j'ai plutôt envie de vous laisser discuter sans moi. Tout le monde s'en portera mieux. Surement pas Olivier. Sinon, heureux, je rentre en prépa maths sup (MPSI) à Chateaubriand à Rennes. Ca va être l'enfer l'année prochaine ^^. Félicitations à Cirus. L'enfer pourrait déboucher sur le paradis. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien764 Posté(e) 10 juin 2012 Yainville, Seine-Maritime, Normandie Partager Posté(e) 10 juin 2012 Moi aussi je t'aime Paix ! Tu veux discuter Sciences mais tu me donnes l'impression que l'homme et le co2 anthropique sont la cause tout, au point de réduire a néant les fluctuations naturelles du climat, pour l'Arctique nous n'avons que peu de données malheureusement, mais comparativement au Groenland ou la nous en avons bien plus. Nous savons que la fonte des glaciers au Groenland durant les années 30-40 est plutôt proche de la fonte des années 2000 Fin Mai sortait un article dans la revue Nature Géosciences qui met en avant l'observation de cette fonte via des photos aérienne. http://www.nature.co...WT_NatureGeosci On a observé un retrait généralisé des glaciers le long de la zone côtière sud-est du Groenland. Ce retrait a été associé à une hausse des températures de l'air et de l'océan. Cependant, la plupart des observations ont été effectuées durant l'ère satellitaire (NdT : c'est à dire depuis 1979) ; Les observations présatellitaires des glaciers groenlandais sont rares. Dans cet article nous présentons des archives uniques qui documentent les positions du front de 132 glaciers du Sud-Est groenlandais, tirées des images aériennes historiques redécouvertes qui proviennent du début des années 1930. Nous combinons ces images aériennes historiques avec les images anciennes et modernes de l'ère satellitaire de manière à en extraire les variations des fronts des glaciers à terminaison marine ou terrestre, aussi bien que celles des glaciers localisés et des couvertures glacées, et ceci pour les 80 années écoulées. Les images montrent une réponse régionale au forçage externe indépendamment du type de glacier, de l'environnement de sa terminaison et de sa taille. En outre, le retrait récent a été égalé dans son intensité pendant une période de réchauffement durant les années 30 avec une augmentation comparable de la température de l'air. Nous montrons que beaucoup de glaciers qui se terminent sur terre ont subi un retrait plus rapide durant les années 1930 que pendant les années 2000, tandis que les glaciers qui se jettent dans l'océan se sont retirés plus rapidement durant le réchauffement récent. Dernièrement en Décembre 2011 est parue dans la revue Nature Géosciences toujours, un article nommée:"Réponse rapide du Glacier Helheim du Groenland à la variabilité du climat durant le siècle dernier" Au début des années 2000, l'étendue glacée du Groenland a été l'objet de la plus importante perte de glace observée dans les enregistrements des mesures, ceci résultant principalement de l'accélération, de l'amincissement et du retrait des grandes sorties des glaciers de la partie ouest et sud-est du Groenland. Les changements quasi simultanés des glaciers suggèrent un forçage climatique commun. Une hausse des températures de l'air et de l'océan a été décrite comme des éléments déclencheurs. Dans cet article, nous présentons un enregistrement de l'activité de vêlage du Glacier Helheim à l'est du Groenland, qui remonte aux environs de l'année 1890 de notre ère. Ces données sont basées sur une analyse des dépôts sédimentaires tirés du Fjord Sermilik où se termine le Glacier Helheim. De manière plus spécifique, nous utilisons le dépôt annuel des grains de sable comme indicateur de la décharge en icebergs. Nos données montrent de grandes fluctuations dans les taux de vêlage, mais le taux élevé actuel a seulement été répliqué dans les années 1930. Une comparaison avec les indicateurs du climat montre qu'une forte activité de vêlage coïncide avec une influence relativement forte des eaux atlantiques et avec une influence plus faible des eaux polaires sur le plateau au large du Groenland, aussi bien qu'avec les étés chauds et la phase négative de l'Oscillation Nord Atlantique. Notre analyse montre que le Glacier Helheim répond aux fluctuations à court terme des conditions. http://www.nature.co...l/ngeo1349.html Kobashi et al ont également effectué une reconstruction des température du Groenland jusqu'a 4 000 ans, c'est un bon indicateur du climat mondial et l'on observe bien la sortie du Petit Age glaciaire avec un réchauffement plutôt fort lors du vingtième siècle. http://www.co2scienc...s/V15/N7/C2.php Williams l'a toujours défendu, il ne faut pas oublier les oscillations naturelle du climat, comme l'AMO (Oscillation Multidécennale de l'Atlantique) qui explique très bien cette fluctuation, pour rappel l'AMO oscille avec une période l'ordre de 60 ans, nous sommes actuellement sur un maximum de cet indice. Cet indice devrait chuter dans les années à venir, nous pourrons observer dans les prochaines décennies si la cause anthropique dépasse bien la cause naturelle, n'est-ce pas ? Tu vois moi aussi je peux parler de sciences sans bien sur utiliser des thermes aussi techniques et mathématique que les tiens, je n'en ai pas les capacités, cependant je m'informe et je ne suis pas naïf, l'observation climatique du passée selon moi expliquera les observations future. Désolé du H.S, si la modération le désire, qu'elle déplace dans "Sociétés humaines et évolutions climatiques à venir" . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 juin 2012 Partager Posté(e) 10 juin 2012 ... On va finir par ouvrir un club de rencontre entre homme ici /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je parlais de la banquise Arctique à la base /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pour les études que tu cite, je ne l'ai pas encore lu, mais il me semble qu'elle étudie spécifiquement le Sud-Est du Groenland. l'Helmein glacier est lui aussi sur la côte Sud-Est. Il était déjà connu que la pointe du Sud du Groenland et le Nord Atlantique était particulièrement sensible aux variations cycliques de températures. Cela ne remet pas pour autant en cause que le Groenland dans son ensemble perd de la glace plus que dans les années 30. Je n'ai jamais remis ici en cause le fait que la pointe Sud du Groenland n'était pas plus chaude à l'Optimum Médiéval ou dans les années 30 que maintenant /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> De plus, avec la fonte du Groenland, il est possible que le Nord Atlantique se réchauffe le moins (l'effet glaçon dans le verre de whisky). Cela reste cependant valable uniquement pour la pointe Sud du Groenland. Il existe d'autre indicateurs, notamment la série de température GISP2 de Summit : En cercle bleu, c'est la moyenne de la dernière décennie (2001/2010), c'est donc la donnée climatique qui est directement comparable au reste de la série. Le centre du Groenland est plus chaud qu'à l'Optimum Médiéval, aussi chaud qu'à l'Optimum Romain, et un poil en dessous des plus gros pics de l'Holocène. L'année 2010 est simplement là pour indication, les enregistrements dans la glace ne sont pas assez précis pour discrétiser par année. Ce n'est pas contradictoire avec ce que tu dis. Simplement, la pointe Sud du Groenland n'est en aucun représentative du climat global, ni même du climat de l'ensemble du Groenland. Je viens de me pencher un peu plus sur le papier de Kobashi and al., 2011. Apparemment, il utilise aussi GISP2 mais sa méthodo laisse perplexe : A new method [Kobashi et al., 2008a, 2008b; Kobashi et al., 2010] has been developed to reconstruct surface temperature variability for relatively stable climates such as the Holocene through simultaneous, high‐precision analyses of d15N and d40Ar in trapped air in ice cores with tight chronological control (see auxiliary material).1 This method, which is independent of d18Oice, builds on the methodology of quantifying the magnitude of abrupt climate changes [severinghaus et al., 1998; Kobashi et al., 2007]. An advantage of this method is that the reconstructed surface decadal temperatures are physically constrained and are not subject to bias from seasonal temperature swings, as gas diffusion averages out any surface temperature variability that is shorter than a few decades [severinghaus et al., 1998]. A caveat is that our method reconstructs past local surface temperature changes, which may have been affected by reported elevation changes of the Greenland Ice Sheet [Vinther et al., 2009] (see later discussion). Another potential drawback of our method is that it measures snow temperature, not freetropospheric air temperature, and these can differ radically due to strong near‐surface inversions that are common during times of low wind speed at Greenland Summit. Although the surface snow temperature is an important variable for surface mass balance of the Greenland Ice Sheet [Franco et al., 2011], it is possible that the strength of these inversions has changed over time, which would make our record less relevant to the study of regional climate dynamics. The strength of inversions may be decreased by cloud cover, which retards radiative cooling of the surface, or high winds that break up the inversions by turbulent mixing. Il a l'air de vachement maîtriser son affaire le gars Faudrait vérifier dans les papiers cités comment la méthode a été développé. C'est bien la première fois que j'entends parler de l'Ar pour reconstruire les températures Et il mesure une variable qui n'est pas la température de l'air, et qui est sujette à des influences diverses et variés. J'essayerais de lire en détail, mais intuitivement, je ferais plus confiance à la courbe que j'ai posté. Il y a une couille quelque part de toute façon, on ne peut pas obtenir deux résultats aussi différents sur le même forage. Se focaliser sur les glaciers du Sud-Est ferait oublier une bonne partie du Groenland, par exemple le glacier Petermann qui continue à vêler à marche forcée -même si cela est moins pire qu'en 2010 certes /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> - : Ou l'effondrement non loin de là de plate forme de glace vielles de 3 000 ou 4 000 ans entre 2005 et 2011 sur Ellesmere. Réduire l'évolution des glaciers à la situation sur la pointe Sud du Groenland est par trop réducteur. De plus, une forte accélération de la perte de masse du Groenland serait visible dans le niveau moyen de l'Océan des années30, hors, même si boucler le bilan est galère à ce sujet, cela ne semble pas être le cas. Le canari dans la mine, ce n'est pas les glaciers du Sud Est du Groenland, c'est l'Arctique. Donner autant d'importance à cette étude n'a pas de sens, pour de multiples raisons. Le réchauffement climatique anthropique ne se démontre pas par les seuls glaciers du Sud Est du Groenland. De plus, cette région n'est pas représentative de l'évolution climatique globale. Enfin, l'idée que l'AMO a atteint le même pic que dans les années 30 par les données de Park par exemple. Williams l'a toujours défendu, il ne faut pas oublier les oscillations naturelle du climat, comme l'AMO (Oscillation Multidécennale de l'Atlantique) qui explique très bien cette fluctuation, pour rappel l'AMO oscille avec une période l'ordre de 60 ans, nous sommes actuellement sur un maximum de cet indice. Le problème de l'AMO, les données sont probablement mal detrendés, et en tout état de cause le pic actuel est sans doute moins important que dans les années 30. Cependant, admettons. Cela ne résout pas le problème. Peut-être que pour la pointe Sud du Groenland spécifiquement, cela peut être satisfaisant, mais cela n'explique pas le plongeon de la banquise Arctique par exemple : Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cirus Posté(e) 10 juin 2012 Partager Posté(e) 10 juin 2012 Content de te revoir ici tiens Et félicitations /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et il dit quoi le bibi ? Mai dominé par l'AR avant que cela ne parte franchement en NAO--, le tout huilé par du BL ou de l'AL, l'incertitude étant sur ce point. Le tout porté par du DA+ au niveau de l'HN, et une banquise qui sombre dans la joie et le bonne humeur. Résultat ? La deuxième décade dominé par de l'AR avec 9 jours (90% du temps...), puis une transition vers la NAO-- en fin de mois (les 4 derniers jours). La transition aura été en fait une succession AL puis BL, et dans mon incertitude j'avais quand même raison car je flairer un truc du genre. Je me suis dit que ce serait soit l'un, soit l'autre, sans trouver de raison pour trancher. Au final, cela aura été l'un, puis l'autre ^^ Errare humanum est Et pour Juin, toujours ce cyclonisme en NAO--. Pour le DA+, je n'ai pas projeté les données les plus récentes dans la matrice de l'EOF, mais de toute évidence, c'est un DA+, il n'y a pas de question à se poser. Et pendant ce temps, la banquise se fait déboîte correcte (pour le passage Nord Est, la question n'est même plus de savoir si il va s'ouvrir, mais juste si le record sera battu ou tout simplement broyé. En 2011, c'était autour du 20 Juillet. En 2012, avec un peu de chance, c'est jouable pour le 20 Juin, soit un bon mois dans la tronche...) Bref, ce n'est pas pour faire mon gars, mais quand on se fait une prévision exacte à un mois d'échéance, qu'on se prend le choux sur des c*******s avec des gars convaincus de détenir la vérité, et qu'un mois plus tard, je tombe sur un message se questionnant sur notre récurrence, il y a de quoi avoir envie d'en envoyer paître plus d'un, avec tout le respect que je dois à chacun. Et il y a de quoi avoir envie de se barrer de ce forum... Pour la prévision, je n'ai même pas envie de me lancer. Cirus l'a bien fait d'ailleurs, et pour le reste chacun pense ce qu'il veut, moi j'ai plutôt envie de vous laisser discuter sans moi. Tout le monde s'en portera mieux. Le réchauffement climatique est accompagné d'une perturbation de la circulation HN qui a des répercussions importantes. Ce n'est pas nécessairement que le chaud cause du froid, mais a on une hausse des transports méridionaux, donc avec des coins qui se retrouvent au frigo -tout est relatif-, alors que des coins se retrouvent au chaud -là, c'est un doux euphémisme-. On a un délitement marqué de la zone barocline. Lorsque le phénomène se déroule à l'échelle de l'hémisphère, la circulation suit alors le pattern du Dipole Anomaly, pour lequel j'ai des raisons de penser qu'il est lié à l'onde barocline 1. Comme tu le dis, on a bien eu une micro coupure dans ce que nous avons connu sur l'espace d'une semaine au cours du mois de mai. Du 20 au 27 mai, cette rupture s'est matérialisée avec le passage en AL (Atlantic Low) puis en BL (Blocking). De début avril à mi-mai, on avait des gonflements récurrents des anomalies de hauts géopotentiels au-dessus de l'Atlantique, ce qui nous a valu quelques décrochages d'anomalies basses sur l'Europe occidentale (D'où l'AR sur les EOFs) Au cours de la dernière décade de mai, le complexe dépressionnaire a tenté de réinvestir l'Atlantique, la cyclogénèse associée a permis le redressement d'anomalies de hauts géopotentiels sur l'Europe occidentale, ce qui a conduit à la formation d'un blocage continental. Seulement, les pulsions chaudes étaient trop puissantes, et le blocage continental a évolué en blocage en oméga, ce qui nous a valu de retourner en NAO- en fin de mai/début juin. Et oui, toujours en DA+, on le voit bien sur les cartes actuelles, avec ce shéma de configuration zonale à ondes n°1. Le vortex polaire est plutôt déplacé vers la Sibérie tandis qu'une aire anticyclonique est bien enracinée non loin du Canada. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 juin 2012 Partager Posté(e) 10 juin 2012 Bonjour à tous. Notre DA+ serait mis à mal vers le 18-20/06.(si j'ai bien compris, ce qui n'est pas sure) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 juin 2012 Partager Posté(e) 10 juin 2012 Bonjour à tous. Notre DA+ serait mis à mal vers le 18-20/06.(si j'ai bien compris, ce qui n'est pas sure) Oui /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et cela pourrait aider à nous sortir de cette récurrence. Ce changement pour mi-Juin est envisagé depuis un bon bout de temps, et il pourrait permettre de faire évoluer les choses au niveau hémisphérique. Ce que disait aussi Cirus au dessus. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien764 Posté(e) 10 juin 2012 Yainville, Seine-Maritime, Normandie Partager Posté(e) 10 juin 2012 ... Non je ne l'explique pas ce plonger, je ne sais pas d'ou il sort, tu as le pdf de cette étude ? Je suis interréssé par la lecture, par contre oublie nos débats jusqu'au bout de la nuit car je bosse de nuit cette semaine . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 juin 2012 Partager Posté(e) 10 juin 2012 http://www.deas.harvard.edu/climate/seminars/pdfs/Kinnardetal2011.pdf /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> J'étais en train d'éditer quand tu as posté. Il y a un truc qui n'est pas clair dans l'étude de Kobashi sur la reconstruction des températures. Apparemment, il utilise un autre indicateur que le delta O18, et donc il mesure autre chose que la température de l'atmosphère libre, sans bien savoir ce qu'il mesure... , par contre oublie nos débats jusqu'au bout de la nuit car je bosse de nuit cette semaine /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">. Tu n'as pas besoin de te justifier /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien764 Posté(e) 10 juin 2012 Yainville, Seine-Maritime, Normandie Partager Posté(e) 10 juin 2012 http://www.deas.harv...ardetal2011.pdf /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> J'étais en train d'éditer quand tu as posté. Il y a un truc qui n'est pas clair dans l'étude de Kobashi sur la reconstruction des températures. Apparemment, il utilise un autre indicateur que le delta O18, et donc il mesure autre chose que la température de l'atmosphère libre, sans bien savoir ce qu'il mesure... Tu n'as pas besoin de te justifier /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Merci pour le PDF ! Concernant Kobashi, "C'est une nouvelle méthode qui utilise les taux d'isotopes de l'argon et de l'azote extraits des bulles d'air emprisonnées. La température moyenne de la neige du Groenland est estimée à –30.7°C sur les 4000 ans passés et ceci avec une incertitude standard de 1,0°C. Elle a subi une décroissance à long terme d'environ 1,5°C, ce qui est cohérent avec les études précédentes. La moyenne décennale actuelle de la température de surface (2001-2010) sur le site GISP2 est de -29,9°C. Les enregistrements montrent que des températures plus élevées étaient la norme durant la période la plus ancienne des 4000 ans passés, y compris pendant des intervalles séculaires avec des températures plus élevées de 1°C que celles de la présente décennie (2001-2010). C'est pourquoi nous concluons que la température décennale moyenne au Groenland n'est pas sortie de l'enveloppe de la variabilité naturelle des 4000 ans passés qui est une période qui semble inclure une partie du maximum thermique de l'Holocène. Nonobstant cette conclusion, les modèles climatiques prévoient que si les émissions de gaz à effet de serre continuent, la température du Groenland pourrait excéder la variabilité naturelle de ces 4000 ans passés d'ici l'an 2100." Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 10 juin 2012 Partager Posté(e) 10 juin 2012 Ce n'est pas non plus en contradiction frontale avec ce que l'on sait de l'île verte, mais il ne mesure pas la même chose que les autres reconstructions, et il semble ne pas maîtriser toutes les variables qui peuvent affecter la température qu'il mesure. Je ne dis pas qu'il a tort, le truc qu'il mesure a quand même une réalité physique, mais je ne m'en servirais pas pour autant pour tirer une conclusion sur l'évolution des températures au Groenland. On savait déjà que le Groenland était aussi chaud qu'à l'Holocène, mais sans doute plus qu'à l'OM. Cette reconstruction n'est pas si loin de cette conclusion, mais il y a quand même de quoi tiquer. Dans ces résultats même d'ailleurs, l'OM est complétement écrêté alors qu'il a un pic vers 600 après JC, ce qui est douteux. Il mesure sans doute une température, mais il ne mesure probablement pas que cela (Kobashi l'admet d'ailleurs dans sa description de sa méthodo), donc en tirer des conclusions sur l'évolution climatique est pour le moins risqué. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
conv3ction Posté(e) 10 juin 2012 Partager Posté(e) 10 juin 2012 Et si on passait à la prévision? Rarement vu des tubes aussi serrés à si LT, le changement synoptique semble donc se préciser avec un vortex mieux concentré, la fin des AP à profusion comme dirait Philippe69. Là, on ne peut pas encore parler de "nouvelle récurrence", mais les gouttes froides seraient les bienvenues. Là deux scénarios se précisent : GF coincées en Europe Occidentale cernées par un petit blocage anticyclonique bien structuré s'arrêtant au sud du Groenland, ou des GF circulant à latitude tout juste bonne pour des dégradations orageuses précédées de furtives advections chaudes modérées. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gouf09 Posté(e) 10 juin 2012 Pamiers (09) Partager Posté(e) 10 juin 2012 Et si on passait à la prévision? Rarement vu des tubes aussi serrés à si LT, le changement synoptique semble donc se préciser avec un vortex mieux concentré, la fin des AP à profusion comme dirait Philippe69. Là, on ne peut pas encore parler de "nouvelle récurrence", mais les gouttes froides seraient les bienvenues. Là deux scénarios se précisent : GF coincées en Europe Occidentale cernées par un petit blocage anticyclonique bien structuré s'arrêtant au sud du Groenland, ou des GF circulant à latitude tout juste bonne pour des dégradations orageuses précédées de furtives advections chaudes modérées. Conv3ction d'aprés la moyenne des scénario, le jeudi 14 juin semble etre un changement et une augmentation des températures et un temps meilleur je suppose pour une bonne partie de la france ? Enfin l'été ? On verra avec les run mais ils semblent qu'aprés l'advection chaude et les orages que vous predites, aprés cela on se retrouve avec des températures au dessus de ce qu'on a actuellement ?! J'espere du beau temps pour cette fin juin ^^ car pour l'instant c'est vraiment pas folichon, on est proche d'un moi de juin similaire à l'an passé ! Hors mi la derniere semaine de juin en 2011 qui dans le sud ouest avait été trés chaude ! Enfin j'ai l'impression que l'histoire se repete, juste la peur qu'on se retape un mois de juillet comme l'année derniere ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 10 juin 2012 Partager Posté(e) 10 juin 2012 Et si on passait à la prévision? Rarement vu des tubes aussi serrés à si LT, le changement synoptique semble donc se préciser avec un vortex mieux concentré, la fin des AP à profusion comme dirait Philippe69. Là, on ne peut pas encore parler de "nouvelle récurrence", mais les gouttes froides seraient les bienvenues. Là deux scénarios se précisent : GF coincées en Europe Occidentale cernées par un petit blocage anticyclonique bien structuré s'arrêtant au sud du Groenland, ou des GF circulant à latitude tout juste bonne pour des dégradations orageuses précédées de furtives advections chaudes modérées. Oui passons aux discutions des prévisions saisonnières et non à l'évolution du climat car il y a bien un post pour cela. Vous ne pensez pas que ce moi de juin va ressembler à mai c'est à dire début juin était chaud puis c'est rafraichi pour un certain temps et que la chaleur va revenir et qu'en moyenne qu'on aura un mois de juin avec une moyenne d’anomalie des températures positive voir supérieure à +0,75°C ?? Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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