maxicobra Posté(e) 1 février 2012 Saint Valery en Caux (côte 76) Partager Posté(e) 1 février 2012 merci a Paix et Cirrus En effet, l'hiver serait d'actualité pour février et sans doute pas qu'un peu. Qu'est ce qui pourrait contrarier les prévisions de l'AO? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 1 février 2012 Partager Posté(e) 1 février 2012 merci a Paix et Cirrus En effet, l'hiver serait d'actualité pour février et sans doute pas qu'un peu. Qu'est ce qui pourrait contrarier les prévisions de l'AO? Une reconcentration massive du vortex. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 1 février 2012 Partager Posté(e) 1 février 2012 Le genre de scénario qui n'est pas le plus probable soit dit en passant Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cirus Posté(e) 1 février 2012 Partager Posté(e) 1 février 2012 La MJO va passer en phase 7 puis 8 dans les prochaines semaines. Selon les travaux de Cassou, les phases 7 et 8 (la phase 8 un peu moins que la phase 7) stimulent très fortement les régimes NAO-. Les signaux à long terme sont vraiment très intéressants. Surtout que l'activité devrait être importante car les courbes sont relativement éloignées du cercle central. A noter par ailleurs que les ondes planétaires d'origine troposphérique entrent aisément dans la basse et dans la moyenne stratosphère. A 100 hpa, on atteint des valeurs d'E-P flux de l'ordre de 35-40 pa m2/s2 (des valeurs pratiquement similaires à l'avant SSW du 18 janvier). Je me demande bien d'où pourrait provenir le splitting event modélisé par CEP/GFS. Le flux de chaleur venant du sommet de la stratosphère serait vraiment très faible. Je pencherait plutôt pour l'impact des RWB ascendantes. Depuis le début de la récurrence, il y a eu 2 vagues de NAM- dans la troposphère. La première étant la signature du blocage de Béring, le deuxième étant la signature du blocage scandinave. Il y en aura d'autres je suppose, il y a encore un "stock" assez conséquent de NAM- dans la stratosphère. Le sommet de la Warm Pool atteint 5-10 hpa environ. La récurrence va encore perdurer. D'ailleurs CEP et ENSCEP nous font coucou avec la reprise hypothétique d'un AS plus ou moins puissant à très long terme ... l'AR va encore joué un rôle important sans aucun doute. merci a Paix et Cirrus De rien Maxicobra Ce sont des messages comme le tien (et comme d'autres) qui nous donne le tonus et l'énergie pour avancer /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 1 février 2012 Partager Posté(e) 1 février 2012 Finalement l'hiver 2011/2012 a encore des chances d'etre en dessous des normes si cela continue comme ca. Il suffirait que le mois de février soit d'environ 4 degrés sous les normes, ce qui est du domaine du possible vu la situation mais pas encore probable... Vu l'anomalie de décembre (+2°C) et de janvier (plus de +1°C je supose) c'est un peu plus qu'une anomalie de -4°C qu'il faudrait pour avoir l'hiver avec une moyenne assez sous les normes pour dire qu'il est froid. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Riki58 Posté(e) 2 février 2012 Partager Posté(e) 2 février 2012 Quel travail! Et il semblerait que celà commence à bouger coté NAO, une baisse generalisée de tous les scénarios avec une moiié qui commence déjà à plonger. C'est à suivre! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Riki58 Posté(e) 2 février 2012 Partager Posté(e) 2 février 2012 La vague de froid actuelle est en train de créer d'immenses anomalies négatives en arrivant sur la Méditerrannée, vraiment impressionant, voyez plutot: http://www.meteociel.fr/observations-meteo/sst.php?mode=1&jour=01&mois=02&annee=2012 Est-ce que ces anomlies sont prisent en compte par les modèles saisonniers? La dernière réactualisation des prévisions saisonnières vont vers une tendance plus froide finalement. Peut etre est-ce du à ces anomalies? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chris of Auriol (13) Posté(e) 2 février 2012 Nans les Pins 400m Partager Posté(e) 2 février 2012 MAJ des prévisions saisonnières de MF pour le trimestre Février-Mars-Avril 2012 En France métropolitaine En Métropole, pour les températures moyennes comme pour les cumuls de précipitations aucun scénario ne se dégage. Tableau de Synthèse Leur découpage sur un trimestre rend souvent leurs tendances biens trop lissées.. A quand un découpage mensuel qui permettrait de mieux étalonner leurs perspectives ?? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 2 février 2012 Partager Posté(e) 2 février 2012 MAJ des prévisions saisonnières de MF pour le trimestre Février-Mars-Avril 2012 En France métropolitaine En Métropole, pour les températures moyennes comme pour les cumuls de précipitations aucun scénario ne se dégage. Tableau de Synthèse Leur découpage sur un trimestre rend souvent leurs tendances biens trop lissées.. A quand un découpage mensuel qui permettrait de mieux étalonner leurs perspectives ?? Il y a au moins unanimité sur les modèles, c'est déja bien. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Riki58 Posté(e) 2 février 2012 Partager Posté(e) 2 février 2012 Chaque année, c'est "aucune tendance ne se dégage" quand on regarde leurs prévisions saisonnières. Ils ne se mouillent vraiment pas Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Riki58 Posté(e) 3 février 2012 Partager Posté(e) 3 février 2012 Ca y est, les dernières modélisation de la NAO sur POLICLIMATE plongent entre -2 et -4. Une première cet hiver et parfaitement prevu par mike et Cirus. Excellent! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 février 2012 Partager Posté(e) 3 février 2012 Oui d'ailleurs de plus en plus de modélisations tendent vers une extension des HG vers le Groenland pour la mi-février. Blocage en GA en perspective? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 février 2012 Partager Posté(e) 3 février 2012 Oui d'ailleurs de plus en plus de modélisations tendent vers une extension des HG vers le Groenland pour la mi-février. Blocage en GA en perspective? Après l'AR voila le GA, tu veux ma mort Olivier. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien764 Posté(e) 3 février 2012 Yainville, Seine-Maritime, Normandie Auteur Partager Posté(e) 3 février 2012 Après l'AR voila le GA, tu veux ma mort Olivier. Promis tu auras une canicule cet été si tu es sage La tendance et au froid humide en seconde partie de Mois ! Wait & See Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 février 2012 Partager Posté(e) 3 février 2012 Après l'AR voila le GA, tu veux ma mort Olivier. Non c'est pour ça que je te préviens à l'avance pour te préparer au cas où! Plus sérieusement, je parle seulement de signaux tendant vers la possibilité de GA à échéance de 10 jours mais pour la dire la vérité je n'en sais trop rien (et puis personnellement je suis pas fan des GA, on se rejoint donc sur ce point). Cependant, l'es analyses de Cirus confortent l'idée d'une plus grande probabilité d'un régime à NA0- donc c'est peut pas être pas impossible. Et puis on a souvent eu par le passé des blocages en AS/AR qui migrent vers l'ouest (décembre 2001 ou 2008 pour les plus récents). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
maxicobra Posté(e) 3 février 2012 Saint Valery en Caux (côte 76) Partager Posté(e) 3 février 2012 merci à PAIX et CIRUS d'avoir répondu à ma demande. Et oui c'est à encourager ce que vous faite, car meme si vous vous plantez dans vos prévisions, vos analyses sont pertinentes, et au grés des échec/réussite, votre fiabilité augmentera avec le temps. Donc continuez comme ca, et les autres aussi que j'ai pas cité. C'est franchement du boulot qu'un ingénieur de MF pourrai pondre. Je suis relativement impressionner, d'autant plus que vos travaux se coordonnent, que vous passez du temps à rendre ludique vos analyses. Car a mon avis avant de poster sur le forum, le travail brut serai sans doute incompréhensible pour un paquet d'entre nous. Quels sont les indices antagonistes préponderant a la prévisions d'un SSW? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
kaktus Posté(e) 3 février 2012 Partager Posté(e) 3 février 2012 Je me joins aux félicitations des autres posteurs pour le boulot que vous faites (cirus / paix notamment). Bravo aussi à mike / printemps qui ont bien anticipé cette fameuse plongée de l'AO/ NAO. En gros, aucune chance d'avoir un ZO de 5000kms à la sauce UKMO. Au minimum de sacrées ondulations, plus certainement un nouveau blocage quelque part, potentiellement très intéressant pour nous Il y a toujours la possibilité d'autres blocages beaucoup moins sympas (cf prév à LT) mais ces derniers sont minoritaires, surtout si la chute des indices se poursuit. Attention aussi à l'hypothèse GA, pas synonyme de neige sur notre pays (c'est un facteur à double tranchant) notamment si l'activité atlantique est forte (bon, euh, pas trop le cas on va dire). Que dire ? C'est quand même royal là non ??? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 février 2012 Partager Posté(e) 3 février 2012 Bien, je vais remettre ici l'analyse à propos du bleu qui devient moins bleu en essayant d'être plus consensuel. Je le remets ici en préambule, c'est d'une part des éléments de réflexions sur la dynamique atmosphérique. Je n'essaye pas d'écrire un article scientifique, et je le fais sincèrement pour partager des éléments de réflexions avec les ICéens. C'est donc aussi un travail personnel, et je ne renie pas le fait d'atteindre une certaine félicité lorsque j'achève un tel pavé, ou tout autre (comme un script pour sortir les EOFs /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Ce fut bien la première fois que j’exprimai une telle opinion, mais elle ne visait pas à se glorifier d'une action de revanche. Je m'implique sans doute trop dans ce que j'écris. Mais l'écriture est pour moi avant tout une catharsis ; quand bien même je ne fais que retranscrire les sciences le plus objectivement possible. Ou même quand j'écris des scripts d'ailleurs. Pour vous donnez la mesure du grain que je peux avoir /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> j'avais fut un temps des cours sur MatLab, et un compte rendu de travaux pratiques à la fin. Et bien même dans ce compte rendu, il avait fallu que je cite Shakespeare, et que je donne à mes variables des noms exotiques. Un acte de création unique à chaque fois. Enfin je sais que je n'aurais pas du écrire ces quelques lignes si je ne voulais pas provoquer de remous ; mais à renier ce que je suis, je ne puis m'y résoudre. Je supplie juste ceux qui pourraient mal le prendre de ne pas mal le prendre, et pour le reste Quo fata trahunt. Et donc, pour ne pas renier ce que je suis, je commencerais par une petite dédicace /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> À cirus, il saura bien pourquoi À kyrion, j'espère ne pas l'avoir saoulé à lui raconter ma vie /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et à Philippe69, content que tu sois resté old fellow. En physique, nous avons deux principaux fondamentaux et absolument incontournables. Commençons par le deuxième qui est un principe d'évolution. Il dit que l'Univers tend vers le bordel maximum. Dans une forme moins cavalière : T * ds = δqe + δqint On introduit une variable s, qui est la mesure du désordre du système. Cette variable s’appelle l'entropie. Lorsqu'on note ds, cela représente la variation d'entropie. Si ds est positif, l'entropie augmente (le système devient de plus en plus désordonné). Si ds est négatif, l'entropie diminue (le système devient de plus en plus ordonné). T est la température, en absolu, c'est-à-dire en Kelvin. Une température absolue est toujours positive. δqe est une variation de la chaleur reçue par le système (d'où l'indice « e » pour externe) δqint est une variation de la chaleur reçue par le système (d'où l'indice « int » ) Les deux termes q sont de la chaleur, mais nettement différent. Le premier terme, le δqe est tout ce qui est extérieur au système : rayonnement solaire qui vient réchauffer le système, conduction à travers une paroi (genre les déperditions qui font exploser la conso française d'élec' en ces temps hivernaux),... Le deuxième terme, le δqint est tout ce qui est intérieur au système. Il représente la tendance du système à tendre vers le bordel maximum. Plus poliment, on parle de dégradation de l'énergie. Par exemple, sur votre char, les roues sont entraînés en rotation par le moteur. Une partie de cette énergie est perdue en frottements à travers la transmission et les pneumatiques. Et c'est bien de cela dont il est question, de frottements. Je disais tantôt au lolox que les frottements sont négligeables dans l'approximation quasi géostrophique. Cela veut dire que δqint ≈ 0 mais à proprement parler, le terme reste positif. En météorologie, l'entropie est mesurée d'une manière détournée, que tout le monde connaît déjà en fait. Il s'agit de la température potentielle θ (thêta), et de la température potentielle équivalente θE (ThêtaE). Contrairement à ce que pourraient laisser penser le nom et l'unité, ce ne sont pas des températures, mais des entropies. Et donc la citation de Shakespeare : « What is in a name ? That wich we call a rose By any other name would smeel as sweet. » Bref, pour ceux qui veulent savoir d'où cela sort, l'entropie d'un gaz parfait peut s'écrire : s = Cp * ln (T / T0) – r * ln (p / p0) Je vous épargne tout le tripatouillage mathématique qui va bien derrière, et on peut montrer par la suite qu'on peut modéliser l'entropie avec θ pour l'air sec et avec θE pour l'air humide. Écrivons donc : θE ~ s Quand j'écris avec un tilde ~ cela veut dire que θE se comporte comme s, mais ne lui est pas égal. Et donc on peut dire que : T * dθE ~ δqe C'est de la formule qui ne sert pas à grand'chose et est inexploitable au possible (et qui n'est pas très rigoureuse non plus d'ailleurs...), mais c'est pour fixer les idées parce que je penses que le plus important, c'est le message et pas toutes les subtilités physico mathématiques oubliés, en sachant qu'elle n'est pas fausse évidement, juste très simplifiée. Donc, l'important est de constater que le signe du membre de gauche ne dépend que du signe de dθE (la température est en Kelvin, pas de négatif possible !). Le point fondamental est donc le suivant. La température potentielle équivalente θE ne peut varier qu'avec un échange de chaleur (on parle de processus diabatique). Pour l'atmosphère, ces échanges de chaleurs sont essentiellement le rayonnement. L’intérêt de θE est donc double. Celui d'être un traceur de masse d'air, car l'atmosphère évolue de manière quasiment adiabatique (sans échange de chaleur), ce qui implique que le θE est conservé. C'est notamment pour cette raison que le gradient de θE est une des deux conditions pour définir un front (la deuxième est un paramètre dynamique, ie présence d'ascendances/subsidences). D'autre part celui d'être un traceur des échanges de chaleur, car si le θE varie, il y a obligatoirement échange de chaleur. Le premier principe est celui de la conservation. Il dit simplement que tout ce qui sort diminué de tout ce qui rente égal ce qui est resté. Cela peut paraître bateau, mais dans la pratique cela l'est nettement moins Le premier principe a là aussi de nombreuses écritures différentes suivant le système. Dans le cas qui nous concerne, on utilise l'équation thermodynamique quasi géostrophique. Le terme q/Cp est ce qui reste dans le système, la variation de son énergie. Le terme q peut être rapproché du terme qe précédent. Le terme dT/dt est la variation de température au cours du temps, positive si la température augmente et négative dans le cas contraire. Le reste des termes concerne l'advection de températures dans les trois directions (longitude, latitude, et vertical). Cela se comprend bien. Si le vent est d'Ouest en Est, avec la chaleur océane à main gauche, l'advection de température est positive (on amène de la chaleur vers les terres). Si le vent est d'Est en Ouest, avec le froid sibérien à main droite, l'advection de température est négative (on amène le froid vers l'Océan). Quand on parle d'advection, on s'intéresse juste aux termes dans le plan horizontale, le : u * dT/dx + v * dT/dy. Sur cette équation, ne n'ai rien d'autre de spécial à dire. L'intérêt de ce blabla est d'amener à réfléchir comment évolue la température, et dépasse la simple constatation du « c'est plus ou moins bleu ». Ainsi, l'objectif ici est de sortir le dT/dt de ce foutoir. De suite, il évident qu'il n'y a pas beaucoup de solutions pour faire varier la température. Je mets volontairement de côté le terme en ω, c'est-à-dire sur l'axe vertical. Il peut avoir son importance, mais pas dans le cas qui nous concerne (on pourra en reparler si voul'voul'). Il ne reste donc que le terme advectif : u * dT/dx + v * dT/dy le terme de chaleur : q En sachant que la variation de q passe par une modification du θE. L'intérêt est donc de savoir si la variation de température est portée par le terme de chaleur ou par le terme advectif. Les modèles sont bon pour gérer le terme advectif, ils sont nés pour cela. Par contre, le terme de chaleur est souvent faible. Comme je le disais dans le suivi de l'englacement du Pôle Nord, je me suis vautré majestueusement à cause de ce terme de chaleur ; et l'IFS aussi bien que le GFS ont connu quelques sérieux déboires à ce sujet. En effet, le terme de chaleur est souvent faible et même négligé sur des échelles de temps courtes (24 à 48 heures), et passe essentiellement par du rayonnement. Le dit rayonnement étant essentiellement paramétré, avec une influence importante de la nébulosité, de la nature du sol (albédo de la neige et autre), bref cela peut vite partir en sucette. Pour l'anecdote, GFS a quand même trouvé le moyen de se planter ainsi de localement 7°C (et 3 à 4 °C de moyenne) à 72 heures d'échéance un certain début décembre 2010... (et vers la douceur évidement ) Notons cependant qu'à l'échelle annuelle, cela charge sur le terme q. Le rayonnement solaire augmentant, plus de chaleur rentre dans l'atmosphère, et cela fait grimper le θE aussi bien que les températures. Cela peut paraître cucul, mais au moins là c'est du quantifier /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> (ah ! Des chiffres ! Des chiffres de partout ! Je veux des chiffres !) Tout ceci pour en revenir à l'indice de blocage : Nous pouvons voir de suite qu'à l'échelle hémisphérique, il n'y a pas de blocage continu depuis la Sibérie jusqu'à l'Europe de l'Ouest (en gros, 60° de longitude Est, c'est l'Oural). Il apparaît donc hautement improbable que la vague de froid qui nous concerne soit du à une arrivé d'air sibérien. Nous allons donc le vérifier en étudiant le terme advectif et le θE En Russie européenne, le terme advectif tend plutôt vers le positif, et corrobore l'hypothèse avancé en voyant l'indice de blocage. L'absence de blocage à l'échelle hémisphérique compromet la capacité d'advecter du froid. Cela se retrouve également au niveau du jet : Il n'y a pas de continuité du rapide de jet de la Sibérie à ici, de plus la branche d'Est du rapide de jet est plutôt basse en latitude. Cela montre que même si le seuil peut paraître rigide, seul un indice de -10m/deg permet de définir une véritable circulation inversée. De plus, cela montre qu'il n'y a jamais eu de décrochement du vortex polaire. Nous pouvons le vérifier en regardant le θE : Ce qui domine n'est pas l'advection de θE, d'autant qu'il est bon de se rappeller que les advections de températures sont plutôt positives, donc que les advections de θE ont des chances d'être positive avec. Ce qui domine est bien la baisse du θE. Cela signifie que les modèles chargent comme des porcs sur le terme q. Et c'est l’évaluation de ce terme q qui a valu quelques moments mémorables sur la prévision, la meilleur performance revenant au diagramme de Kiev qui a bouffé dans les 5°C (à la hausse s'entend...) en 48 heures fin Janvier. D'où le nouveau nullissime proverbe d'IC « Qui joue avec le Q, prépare la vaseline » /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Cela au final est plutôt bien passé cette fois-ci, mais c'est limite un coup de dés que de jouer sur ce terme q. En 2005 et 2010, toujours les mêmes, cela a valu des dérives vers la douceur qui resteront dans les annales (et les anales d'ailleurs...). Ce qui est surtout important je trouve est l'évolution de la synoptique des vagues de froid. Je ne veux en aucun cas minimiser cette vague de froid, je ne veux la retirer à personne, mais ce qui marque est l'évolution des conditions des vagues de froid. À la différence de 87 ou 56 où on a un blocage solide qui advecte du vortex polaire, on est maintenant obligé de batailler de plus en plus avec le refroidissement pour récupérer quelque chose. Au final, cette année cela donne quelque chose d'intéressant, mais qui n'a rien d'Arctique, et qui a simplement été produit localement, quelque part entre Moskwa, Mink et Kiev. D'où ma propension à m'exciter avec l'indice de blocage, car on approche de plus en plus les limites du possible avec cette dissymétrie croissante entre les anomalies hautes qui n'ont aucun problème à gonfler encore et encore, et ces anomalies basses qui ont de plus en plus de mal à gonfler. La difficulté des modèles à gérer ces problèmes se révèle bien dans le suivi du ThêtaE. J'ai pris le cas de GFS pour les raisons que l'on sait, mais l'IFS n'a pas été tellement plus brillant par moment (nombreux moments...) Ici, c'est une sur estimation du refroidissement, puis une sous estimation, avant que GFS ne se cale pour le ThêtaE prévu pour le 2 Février. Ce qui a amené de sérieuses difficultés aux modèles pour gérer cela. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cirus Posté(e) 3 février 2012 Partager Posté(e) 3 février 2012 Quel boulot énorme paix (une nouvelle fois de plus) ! /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je lirais tout ça demain si j'ai le temps, mes yeux sont fatigués ^^ Aujourd'hui, je viens de publier ma nouvelle analyse stratosphérique (2 heures de boulot pour la constituer): http://www.espacemet...stratospherique Je revisite ici les conjonctions de phénomènes à grande échelle et les forçages externes au système planétaire. J'exploite de nouveau la MJO et la "Warm Pool". Quels sont les indices antagonistes préponderant a la prévisions d'un SSW? Qu'entends-tu par indices antagonistes? ^^ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mike Posté(e) 4 février 2012 Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m ) Partager Posté(e) 4 février 2012 Il y a des signes qui se trompent pas mais l'AO pourrait devenir fortement négative dans la 2eme partie de ce mois de février. Regardez ca : Renversement considérable des vents moyens zonaux dans les lalitudes nordiques tout le long de la stratosphère Exactement le scénario qui s'est passé en décembre 2010 A 100 hpa montre bien une situation completement débloqué aux latitudes nordiques avec une grosse AO négative Ce scénario se présenterait aux alentours du 10 février et ne fait guère de doute. On est partit pour un mois de février tout simplement très froid sur la majorité de l'europe Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Riki58 Posté(e) 4 février 2012 Partager Posté(e) 4 février 2012 mike, l'AO est déjà négative (la NAO est en train de s'y mettre également), donc les scénarios qui plongent à -6 sont possible? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mike Posté(e) 4 février 2012 Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m ) Partager Posté(e) 4 février 2012 mike, l'AO est déjà négative (la NAO est en train de s'y mettre également), donc les scénarios qui plongent à -6 sont possible? oui, l'AO risque de chuter à des niveaux très bas à la mi-février Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 4 février 2012 Partager Posté(e) 4 février 2012 > mike, l'AO est déjà négative (la NAO est en train de s'y mettre également), donc les scénarios qui plongent à -6 sont > possible? --------------------------- oui, l'AO risque de chuter à des niveaux très bas à la mi-février Si l'AO plonge à -6 cela un record alors ! Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
judd Posté(e) 4 février 2012 COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m Partager Posté(e) 4 février 2012 oui, l'AO risque de chuter à des niveaux très bas à la mi-février Avec la fin de Nina qui c'est opéré en début d'hiver jusqu'à la mi décembre, c'est l'hiver inversé de 2010/2011. Très intéressant en tout cas comme observation Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ALASKA Posté(e) 4 février 2012 Partager Posté(e) 4 février 2012 ET donc avec une ao dans les abysses ca donne un blocage nord atlantique et donc flux de nord nord est ou est au choix c'est ca????? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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