olivier 62 Posté(e) 10 août 2011 Partager Posté(e) 10 août 2011 Bonjour, Je me demande depuis un moment quel usage peut-on faire du point de rosée, je sais à quoi il correspond mais quel renseignement cette donnée peut-elle nous apporter concrétement ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
conv3ction Posté(e) 10 août 2011 Partager Posté(e) 10 août 2011 Il est extrêmement utile pour avoir une idée sur l'humidité de la masse d'air, et la température à laquelle les nuages peuvent se former (leur base), particulièrement les nuages orageux, lors de dégradations orageuse plus le Td est élevé mieux c'est. En principe si tu sais en quoi il consiste tu devrais déduire ce qu'il apporte (logique). /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marc09 Posté(e) 10 août 2011 Toulouse (31) Partager Posté(e) 10 août 2011 Définition et explication de son utilité : source, lexique de Météo-France http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/pour_tous/glossaire/p/p_detail?page_id=2852&document_id=1149&portlet_id=74389 Curieux Au cours de la nuit, sous un ciel clair que n'agite aucune perturbation sensible, le sol se refroidit par rayonnement infrarouge et transmet ce refroidissement aux couches d' air sus-jacentes, dont la température s'abaisse alors peu à peu. L'évolution de ces couches d'air peut être considérée comme s'effectuant à une pression atmosphérique constante, qui est la pression au sol p ; la quantité de vapeur d'eau contenue dans les parcelles d'air composant ces couches reste elle aussi presque constante, et il en va de même pour la pression partielle e de cette vapeur d'eau. Cependant, si le refroidissement nocturne des très basses couches se poursuit avec suffisamment de persistance, il vient un moment où la valeur de la pression de vapeur saturante de l'eau dans ces couches devient égale à e , puisque cette valeur, initialement supérieure à e , ne cesse de décroître à mesure que baisse la température : alors, la vapeur d'eau, commençant à se condenser, dépose de la rosée sur le sol et ses objets, ou parfois même s'étend en un brouillard ; cet événement est marqué sur un émagramme par le point de rosée d'abscisse t d et d'ordonnée p , où t d désigne la température pour laquelle la pression de vapeur saturante de la vapeur d'eau égale e . Initié En l'absence de perturbation , et surtout par ciel clair et vent calme , le refroidissement nocturne du sol dû aux pertes de chaleur par rayonnement infrarouge se transmet à la couche atmosphérique sus-jacente, dont les parcelles d' air voient leur température diminuer jusqu'à l'aube tout en conservant une pression à peu près uniforme, qui peut être considérée en première approximation comme constante : ces parcelles subissent donc pratiquement une transformation isobare . Par ailleurs, leur rapport de mélange , qui mesure la quantité de vapeur d'eau contenue en elles, conserve lui aussi une valeur à peu près constante r ; or, on sait que la pression partielle e de la vapeur d'eau dans l'une quelconque de ces parcelles se déduit du rapport de mélange par une relation simple, qui s'écrit sous la forme r = 0,622 p / ( p - e ) : il en résulte que la pression partielle de la vapeur d'eau dans la couche d'air qui surplombe le sol reste elle aussi égale, en gros, à une constante. Au cours du refroidissement isobare auquel est ainsi soumise une parcelle , la valeur de la pression de vapeur saturante e w ( t ) s'amenuise à mesure que diminue la température t (en degrés Celsius ) de la parcelle (l'indice w est mis ici pour water ) : si le processus de refroidissement se prolonge, il arrivera un moment où cette valeur, qui était au départ supérieure à la constante e — l'air de la parcelle n'ayant pas encore subi de saturation — , deviendra égale à e ; cet événement se produira à une température t d (l'indice d est mis pour dew ) telle que l'on ait e w ( t d ) = e , et l'on peut énoncer aussi bien qu'il aura lieu au moment où le rapport de mélange de saturation r w de la parcelle — qui est fonction de la seule température, comme e w — sera devenu égal à r , soit r w ( t d ) = r . Sur un émagramme traçant le refroidissement isobare que subit la parcelle d'air, le passage à la saturation peut alors être repéré par un point appelé point de rosée, qui se situe à l'intersection de deux courbes : la parallèle d'ordonnée p à l'axe des températures parcourue par le point représentatif de la parcelle — la pression p désignant ici une constante — , et la courbe d'égal rapport de mélange de saturation r w associée à la valeur r w = r ; l'abscisse de ce point de rosée n'est autre que la température t d , et la différence t - t d mesure l'ampleur du refroidissement nocturne qui a été nécessaire pour que l'air des très basses couches parvienne à saturation et s'emplisse de condensation . Celle-ci, le plus souvent, dépose sur les objets proches du sol de la rosée , d'où la désignation du point de repérage ; cependant, quand le vent souffle suffisamment pour entretenir de la conduction et de la turbulence dans la couche sus-jacente à la surface terrestre, l'abaissement de la température de l'air jusqu'à celle du point de rosée peut faire se lever un brouillard de rayonnement Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Canada Goose Posté(e) 10 août 2011 Partager Posté(e) 10 août 2011 Pour faire simple, on peut également dire que plus l'écart entre la T et le Td est grand, plus l'air est sec. Et, au contraire, plus l'écart est faible, plus c'est humide. Au-dessus de 16/18° de Td, l'air est humide ; au-dessus de 20/22°, l'air est très humide. À partir de 24/25°, c'est équatorial ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
conv3ction Posté(e) 11 août 2011 Partager Posté(e) 11 août 2011 Pour faire simple, on peut également dire que plus l'écart entre la T et le Td est grand, plus l'air est sec. Et, au contraire, plus l'écart est faible, plus c'est humide. Au-dessus de 16/18° de Td, l'air est humide ; au-dessus de 20/22°, l'air est très humide. À partir de 24/25°, c'est équatorial ! Ces comparaisons sont obsolètes, par ce que il peut très bien faire 50° avec 22° de Td, ça reste fort sec à mon goût (c'est un cas imaginaire, mais ça peut arriver donc voilà). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
kivouar Posté(e) 11 août 2011 Brest - 29 Partager Posté(e) 11 août 2011 Ces comparaisons sont obsolètes, par ce que il peut très bien faire 50° avec 22° de Td, ça reste fort sec à mon goût (c'est un cas imaginaire, mais ça peut arriver donc voilà). C'est avant tout un ordre d'idée. D'ailleurs j'avais lu un jour sur un site anglais le terme "humid" quand le Td depasse 18° et "sweltering" quand ca dépasse 21°. Ce qui traduit bien ce qu'a dit Canada Goose. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Canada Goose Posté(e) 11 août 2011 Partager Posté(e) 11 août 2011 Ces comparaisons sont obsolètes, par ce que il peut très bien faire 50° avec 22° de Td, ça reste fort sec à mon goût (c'est un cas imaginaire, mais ça peut arriver donc voilà). Tu m'appelleras quand tu verras 50° avec un Td à 22°... Je maintiens ce que j'ai dit. Quelle que soit la T, avec un Td autour de 20° c'est humide à très humide... même avec 35° ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
conv3ction Posté(e) 11 août 2011 Partager Posté(e) 11 août 2011 Tu m'appelleras quand tu verras 50° avec un Td à 22°... Je maintiens ce que j'ai dit. Quelle que soit la T, avec un Td autour de 20° c'est humide à très humide... même avec 35° ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Non, pas forcément.Et puis j'ai bien dit "c'est un cas imaginaire..." Pour moi le Td reste partiellement proportionnel. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Canada Goose Posté(e) 11 août 2011 Partager Posté(e) 11 août 2011 Non, pas forcément. Tu viendras le dire aux habitants du sud de l'Ontario ou de Houston, à titre d'exemple...Un Td > 20°, c'est (bien) humide ; point. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 11 août 2011 Brest Partager Posté(e) 11 août 2011 Bah c'est humide, en quantité de vapeur d'eau. Mais ça dépendra toujours de ce que vous appelez 'humidité' Aux tropiques, l'humidité c'est plus la quantité de vapeur d'eau, qui pour une température autour de 30°C influence rapidement sur l'humidex, donc le ressenti de lourdeur. Et qui explique aussi l'énergie disponible pour les orages et les cyclones. Dans ce cas, la Td est un très bon indicateur. Chez nous, l'humidité c'est plus la pluie voire les nuages. Donc les seuils de condensation, donc l'humidité relative. Dans ce cas, la Td n'est pas un bon indicateur. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier 62 Posté(e) 28 août 2011 Auteur Partager Posté(e) 28 août 2011 Bah c'est humide, en quantité de vapeur d'eau. Mais ça dépendra toujours de ce que vous appelez 'humidité' Aux tropiques, l'humidité c'est plus la quantité de vapeur d'eau, qui pour une température autour de 30°C influence rapidement sur l'humidex, donc le ressenti de lourdeur. Et qui explique aussi l'énergie disponible pour les orages et les cyclones. Dans ce cas, la Td est un très bon indicateur. Chez nous, l'humidité c'est plus la pluie voire les nuages. Donc les seuils de condensation, donc l'humidité relative. Dans ce cas, la Td n'est pas un bon indicateur. Bonjour et merci à tous pour vos réponses variées et enrichissantes, si j'ai bien compris, le point de rosée est intéressant en comparaison avec la température , si l'écart est important, l'air est sec et peu de risque de pluie dans nos régions, en revanche si l'écart est faible, une petite chute de température et c'est la pluie grosso modo en simplifiant à l'extrème. C'est ça ou je me plante copieusement ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Météo78 Posté(e) 28 août 2011 L’Isle d’Abeau (38) 250m / Tourrette-Levens (06) 420m Partager Posté(e) 28 août 2011 Tu viendras le dire aux habitants du sud de l'Ontario ou de Houston, à titre d'exemple... Un Td > 20°, c'est (bien) humide ; point. ça peut être humide en humidité absolue mais plus sec en humidité relative, qui elle, est la plus fréquemment utilisée /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 28 août 2011 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 28 août 2011 Bonjour et merci à tous pour vos réponses variées et enrichissantes, si j'ai bien compris, le point de rosée est intéressant en comparaison avec la température , si l'écart est important, l'air est sec et peu de risque de pluie dans nos régions, en revanche si l'écart est faible, une petite chute de température et c'est la pluie grosso modo en simplifiant à l'extrème. C'est ça ou je me plante copieusement ? En simplifiant vraiment à l’extrême alors ^^ Pour moi la Td proprement dit ne me sert pas à grand chose, en revanche elle sert pour calculer d'autres paramètres. Humidex ou sur un radiosondage la courbe Théta'w (on se passe ainsi des rapports de mélange, plus compliqué), pour connaitre ainsi différents paramètres (LCL - CIN etc). Elle sert sinon directement pour calculer le taux de brume - brouillard, indirectement par radiosondage prévoir la possibilité de courants descendants forts sous orages (couche sèche) ou bien encore l'apport d'humidité en basse couche propice au développement d'orages... etc. Bref, elle sert, mais pas directement comme telle. En revanche prévoir la pluie ou non, avec ça. Bon courage. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Canada Goose Posté(e) 28 août 2011 Partager Posté(e) 28 août 2011 ça peut être humide en humidité absolue mais plus sec en humidité relative, qui elle, est la plus fréquemment utilisée /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Oui, à tort... Car tu sais bien que 50 % de 15° n'a rien à voir avec 50 % de 30°. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Météo78 Posté(e) 29 août 2011 L’Isle d’Abeau (38) 250m / Tourrette-Levens (06) 420m Partager Posté(e) 29 août 2011 Oui, à tort... Car tu sais bien que 50 % de 15° n'a rien à voir avec 50 % de 30°. Ce que je voulais dire par là c'est que 15% à 10° ça fait moins d'humidité absolue que 15% à 30° 15% à 10° te donnes 1.4085g d'eau par mètre cube d'air tandis que 15% à 30° te donnes 5.9312g d'eau par mètre cube d'air. l'HR reste donc inchangée tandis que l'HA est multipliée par 4.21. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 29 août 2011 Brest Partager Posté(e) 29 août 2011 Bonjour et merci à tous pour vos réponses variées et enrichissantes, si j'ai bien compris, le point de rosée est intéressant en comparaison avec la température , si l'écart est important, l'air est sec et peu de risque de pluie dans nos régions, en revanche si l'écart est faible, une petite chute de température et c'est la pluie grosso modo en simplifiant à l'extrème. C'est ça ou je me plante copieusement ? Oui pour la comparaison T-Td, mais la pluie s'évalue en altitude. Les conditions au sol ça ne dit (presque) rien. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant