Chasse à l'orage et sécurité

[Damien49]

Je pose ce sujet car je me pose la question de comment réagissent les chasseurs d'orages lorsqu'ils se trouvent sous l'orage. Comment chassez-vous ? Quelles techniques utilisez-vous ? Est-ce que vous bravez le danger ?

Parce que perso, j'ai malheureusement beaucoup trop souvent loupé de belles photos d'éclairs proche par peur, le sentiment de sécurité prenant le dessus sur la passion. En effet, quand je chasse, je choisi généralement un point haut dans la nature (quand c'est possible). Quand l'orage est éloigné, tout va bien, mais les photos sont moins intéressantes. Quand les éclairs se rapprochent, le choix devient cornélien. plus les photos deviennent intéressantes, plus j'ai peur et moins je prend de plaisir et donc moins je prend de photo, essayant par dessus tout de trouver un endroit plus en sécurité, ma voiture par exemple. C'est souvent un dilemme qui me fait rager, car une fois dans la voiture, c'est beaucoup plus difficile de prendre des photos, déjà d'un point de vu technique, mais aussi surtout car il n'est pas toujours possible de se garer convenablement en face d'un beau point de vu. En Dordogne, jamais réussi ça, 99% des routes c'est en fond de vallée ou en forêt, faut y aller à pied.

Aaah, le rêve bien sûr c'est de trouver des spots, avec beau panorama à 360° et si possible sous abri et sans voisinage ni lumière artificielle, mais bon la France c'est pas les Grandes Plaines...

Donc ça serait intéressant de confronter nos techniques face au risque de foudroiement, tout en essayant de chasser le plus parfaitement possible...

[Invité Guest]

Bonjour!

Sujet fort intéressant /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">.

De mon coté, il est aussi évident (ainsi qu'avec ma copine) que nous cherchons toujours un point de vue pour profiter au maximum de l'orage au niveau de sa structure, son comportement et surtout pour chopper la foudre... malheureusement qu'on on ne connais pas certaines régions ce n'est vraiment pas évident même avec un GPS et une carte, sans compter suivant les départements le faite de devoir traverser d'innombrables petit village avec 50 feux en 25 mètres qui ne servent dans ce cas là qu'à perdre un temps précieux....

Sur place, et une fois trouvé le point de vue on se pose avec nos appareils, trépied installé et la voiture toujours assez proche de nous en cas d'averse imprévue ou d'apparition trop proche de la foudre.

Quand à l'orage, nous restons sur place jusqu'à la première goutte ou jusqu'au premières rafales dépassant les 50/60km tout en conservant une distance minimum d'au moins 5 kilomètres avec la zones principale de foudroiement.

Une fois la cellule orageuse au-dessus, on se cloitre bien sur dans la voiture tout en essayant de filmer ou photographier en mode à rafale à traverse les vitres souvent vite embués, mais l'action des essuies-glaces et du chauffage associé au phare permet d'avoir une assez bonne visibilité sur ce qu'il se passe dehors, notamment en cas de grosse pluie, grêle etc... le seul inconvénient c'est de ne pas laisser les code un peu trop longtemps... /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Généralement, on tente de trouver un abri assez sur pour la voiture (ce qui est très difficile et rare), mais de toute façon nous préférons largement vivre " un orage " à fond, au lieu de vouloir à tout prix le distancer, sortir de la zone de flotte ou juste vouloir le shooter à distance... pour moi laisse passer un orage à coté c'est comme un repas sans dessert, sauf si l'orage est d'une extrême violence ou sillonné de décharges incessantes!

En résumé pour nous en ordre de préférence les maitres mots sont :

1)- Activité électrique

2)- Structure

3)- Au cœur du déchainement des éléments

4)- Observation de l'orage par l'arrière durant son éloignement

---> Le tout en prenant un maximum de sécurité!

Cela me rappèle la vidéo de Sam49 avec ses compatriotes de chasse durant la fameuse soirée du 11 Mai 2009... si j'ai bien compris ils tentaient en vain d'échapper à l'énorme cellule qui leur foncé dessus avec le superbe giga Arcus... de mon coté, j'aurais plutôt tenter de chercher un abri, tout en me dirigeant vers la cellule, et en essayant même de demander aux gens dans un patelin etc... certes on va me prendre pour un fou, mais je ne vois pas l'intérêt de rater un orage que l'on chasse, ou de tenter d'y échapper (je parle en France et en dehors des Dérécho etc...), mais chacun ses préférences!

Peut-être que c'est un peu inconscient de ma part, mais c'est comme ça, j'aime l'adrénaline de façon mesurée /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">.

Pour l'orage du 25 Mai derniers en Dordogne, nous sommes sorties avec Kev durant quelques minutes, anémomètre à la main alors que le Bow écho était entrain d'engloutir le secteur, avec une énorme pluies battante, des éclairs et des rafales atteignant les 60 à 80km/h.... certes nous avons pris des risques, mais à partir de là chacun et responsable de ses actes et de toute façon nous avions tout de même mesuré quelque peu les possibles risques^^.

Voilou.

Jérôme.

[Damien49]

Disons que la chasse à l'orage pour moi, c'est d'être suffisamment proche de l'orage, tout en étant à coté. Il est presque impossible de concilier à la fois, abri pluie/foudre et spot de chasse. Pour moi abri pluie et abri foudre vont ensemble, en gros, il me faut un truc au-dessus de la tête, même si pour la foudre ça reste qu'une protection psychologique ^^ Donc comme j'ai rarement ça, dès lors que la pluie tombe ou que la foudre sans pluie tombe trop près, la chasse s'arrête. Il est certain qu'avoir accès au radar pendant la chasse peut aider à bien se placer, mais pour l'instant, je chasse encore à l'ancienne. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

En fait, je me rend compte par rapport à toi, que je suis peut-être un froussard, la peur viscérale de la foudre prend rapidement le dessus sur l'adrénaline. J'ai beau me dire que la probabilité de foudroiement est faible, mais très vite la raison me dis que je me situe sur un point haut en pleine campagne sous la foudre et sans abris, d'ailleurs cela devient vite une profonde terreur qui me fait courir comme un forcené jusqu'à la voiture, avec le cœur à 100 à l'heure, dès le premier éclair tombant à moins de 5-3km.

[Stev]

Disons que la chasse à l'orage pour moi, c'est d'être suffisamment proche de l'orage, tout en étant à coté. Il est presque impossible de concilier à la fois, abri pluie/foudre et spot de chasse. Pour moi abri pluie et abri foudre vont ensemble, en gros, il me faut un truc au-dessus de la tête, même si pour la foudre ça reste qu'une protection psychologique ^^ Donc comme j'ai rarement ça, dès lors que la pluie tombe ou que la foudre sans pluie tombe trop près, la chasse s'arrête. Il est certain qu'avoir accès au radar pendant la chasse peut aider à bien se placer, mais pour l'instant, je chasse encore à l'ancienne. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bien trouvé comme sujet.

J'ai 17 ans et pas encore le permis, mais je forme déjà un groupe de chasse avec Gilles ( Gil22 ) par téléphone et pour lui, c'est très intéressant par ma présence puisque justement quand tu parles de chasse à l'ancienne, ça lui permet de ne pas chasser à la bourrin dans l'orage mais de rester en marge grâce à mes conseils et surtout ma description précise de l'endroit où il chasse.

Avoir le radar avec soit est un inconvénient selon moi, car souvent quand on est dans le truc je pense que c'est difficile de s'arrêter, on serait même tenté d'aller dans le tas.

Je pense que c'est une bonne méthode, ça va faire 6 mois qu'on fonctionne comme ça, c'est aussi passionnant pour lui que pour moi, et moi ça me permet de tracer certaines limites à Gilles si la situation devenait assez vigoureuse.

Je pense que Damien a totalement raison, en se fixant certaines limites, ça permet de ne pas avoir quelques chose de casser par la grêle sur la voiture, de ne pas risquer le foudroiement.

[victor]

C'est un dilemme que tous les chasseurs d'orage doivent bien connaitre!

Pour ma part, je fais comme toi Damien49, lorsque la zone de foudroiement arrive au dessus de ma tête, je me planque dans la voiture et essaye tant bien que mal de continuer les photos de l'intérieur. Ce n'est pas évident, mais j'ai réussi à en chopper quelques unes quand même. Le vent, la pluie et la grêle ne m'effrayent pas, la foudre lorsqu'elle tombe très proche si.

C'est déjà arrivé que je prenne des risques assez importants, dans le vignoble Nantais en 2005 qui m'ont valus de belles photos mais aussi de belles montées d'adrénaline. Ca foudroyait de partout et très régulièrement (5 ou 10s) autours de moi dans un rayon de 500m et là on rigole pas!

En somme, je crois que ça dépend des jours. Parfois, j'ai envi de prendre ce risque parfois non.

Pour moi, le plus gros risque du chasseur d'orage réside dans la conduite: Pas évident de conduire les yeux en l'air ou avec le téléphone (pour le radar) ou l'appareil photo dans les mains (je sens que je vais me faire tancer). Ca m'a valu aussi de nombreuses frayeurs. Mais bon, c'est le jeu ma pauvre lucette.

[Météo78]

Ayant 16ans et comme seul moyen de déplacement le vélo, je suis souvent tenté de rester tout du long car se prendre les montées sur des chemins en roche couverts de sable ce n'est pas trop amusant avec une chaleur forte et l'humidité souvent présente avec l'air orageux.

Donc ça dépend des moments, parfois je fais le fou et prend des risque en restant sous l'orage de long en large ( c'est comme ça que je me suis retrouvé le 13mai2007 sous une ligne de grains diluvienne donnant de la grêle et des rafales de vent supérieures à 100km/h en plein champs! Je l'ai senti passer celle-là

D'un côté ça permet de prendre des photos in-situ avec des images impressionnantes de la pluie...

Sinon quand la présentation de l'orage est vraiment monstrueuse (comme le 6juin de cette année) je fais un sprint en essayant d'arriver à l'abris avant l'orage (pas de vélo ce jour là ...) heureusement que le déplacement était lent car l'intensité de foudroiement était vraiment élevée.

J'ai la chance d'avoir des points de vue très corrects à quelques centaines de mètres de chez moi (comme ça http://www.infoclimat.fr/multimedia/photo/2010-08/21125270820101519.jpg ) donc ça me laisse le choix de partir ou de rester malgré le rudimentaire du mode de déplacement /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> mais parfois la passion de la météo me fait prendre des risques ce qui donne un peu de piment, c'est inconscient certes mais une passion comme celle de l'orage présente des risques bien que faibles statistiquement. Pour exemple les arbres d'environ 200ans sans séquelles n'ont jamais été foudroyés dans ce laps de temps jusqu'à ce que cet arbre d'où je vais prendre mes photos parfois (il ne sert pas d'abris mais est le lieu du point de vue) se soit fait exploser jusqu'aux racines (tronc réduit en miettes) alors que j'avais râlé contre les cours qui m'avaient fait sortir juste avant l'orage...

[Stev]

Ayant 16ans et comme seul moyen de déplacement le vélo, je suis souvent tenté de rester tout du long car se prendre les montées sur des chemins en roche couverts de sable ce n'est pas trop amusant avec une chaleur forte et l'humidité souvent présente avec l'air orageux.

Donc ça dépend des moments, parfois je fais le fou et prend des risque en restant sous l'orage de long en large ( c'est comme ça que je me suis retrouvé le 13mai2007 sous une ligne de grains diluvienne donnant de la grêle et des rafales de vent supérieures à 100km/h en plein champs! Je l'ai senti passer celle-là

D'un côté ça permet de prendre des photos in-situ avec des images impressionnantes de la pluie...

Sinon quand la présentation de l'orage est vraiment monstrueuse (comme le 6juin de cette année) je fais un sprint en essayant d'arriver à l'abris avant l'orage (pas de vélo ce jour là ...) heureusement que le déplacement était lent car l'intensité de foudroiement était vraiment élevée.

J'ai la chance d'avoir des points de vue très corrects à quelques centaines de mètres de chez moi (comme ça http://www.infoclima...70820101519.jpg ) donc ça me laisse le choix de partir ou de rester malgré le rudimentaire du mode de déplacement /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> mais parfois la passion de la météo me fait prendre des risques ce qui donne un peu de piment, c'est inconscient certes mais une passion comme celle de l'orage présente des risques bien que faibles statistiquement. Pour exemple les arbres d'environ 200ans sans séquelles n'ont jamais été foudroyés dans ce laps de temps jusqu'à ce que cet arbre d'où je vais prendre mes photos parfois (il ne sert pas d'abris mais est le lieu du point de vue) se soit fait exploser jusqu'aux racines (tronc réduit en miettes) alors que j'avais râlé contre les cours qui m'avaient fait sortir juste avant l'orage...

Direction l'infirmerie quand c'est comme ça :thumbup:

Oui, pareil le vélo, je prend souvent l'eau aussi.

Niveau électricité comme je l'ai dit en Bretagne rien d'exceptionnelle.

Par contre une position en boule dans un fossé est plus que recommandé si le foudroiement est important et l'orage lui inévitable !

[Damien49]

Et bien si la réponse à mon questionnement sur les techniques de sécurité pendant une chasse à l'orage est de me dire qu'il faut chasser en vélo, c'est que vous avez pas bien compris le sujet. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

[orton91]

Ayant 16ans et comme seul moyen de déplacement le vélo, je suis souvent tenté de rester tout du long car se prendre les montées sur des chemins en roche couverts de sable ce n'est pas trop amusant avec une chaleur forte et l'humidité souvent présente avec l'air orageux.

Donc ça dépend des moments, parfois je fais le fou et prend des risque en restant sous l'orage de long en large ( c'est comme ça que je me suis retrouvé le 13mai2007 sous une ligne de grains diluvienne donnant de la grêle et des rafales de vent supérieures à 100km/h en plein champs! Je l'ai senti passer celle-là

D'un côté ça permet de prendre des photos in-situ avec des images impressionnantes de la pluie...

Sinon quand la présentation de l'orage est vraiment monstrueuse (comme le 6juin de cette année) je fais un sprint en essayant d'arriver à l'abris avant l'orage (pas de vélo ce jour là ...) heureusement que le déplacement était lent car l'intensité de foudroiement était vraiment élevée.

J'ai la chance d'avoir des points de vue très corrects à quelques centaines de mètres de chez moi (comme ça http://www.infoclimat.fr/multimedia/photo/2010-08/21125270820101519.jpg ) donc ça me laisse le choix de partir ou de rester malgré le rudimentaire du mode de déplacement /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> mais parfois la passion de la météo me fait prendre des risques ce qui donne un peu de piment, c'est inconscient certes mais une passion comme celle de l'orage présente des risques bien que faibles statistiquement. Pour exemple les arbres d'environ 200ans sans séquelles n'ont jamais été foudroyés dans ce laps de temps jusqu'à ce que cet arbre d'où je vais prendre mes photos parfois (il ne sert pas d'abris mais est le lieu du point de vue) se soit fait exploser jusqu'aux racines (tronc réduit en miettes) alors que j'avais râlé contre les cours qui m'avaient fait sortir juste avant l'orage...

Et encore prendre le vélo a 16 ans sa va , certains à cette age la prenne carement un scoot pour chasser ce que je trouve literalement inconscien

[Météo78]

Et bien si la réponse à mon questionnement sur les techniques de sécurité pendant une chasse à l'orage est de me dire qu'il faut chasser en vélo, c'est que vous avez pas bien compris le sujet. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je crois plutôt avoir répondu à ça:

Comment chassez-vous ? Quelles techniques utilisez-vous ? Est-ce que vous bravez le danger ?

Après c'est comme tu veux /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> je suis conscient de ma prise de risque et je t'ai répondu comment je "chasse", quelles techniques j'utilise et si j'allais à l'encontre du danger...

[Invité Guest]

Disons que la chasse à l'orage pour moi, c'est d'être suffisamment proche de l'orage, tout en étant à coté. Il est presque impossible de concilier à la fois, abri pluie/foudre et spot de chasse. Pour moi abri pluie et abri foudre vont ensemble, en gros, il me faut un truc au-dessus de la tête, même si pour la foudre ça reste qu'une protection psychologique ^^ Donc comme j'ai rarement ça, dès lors que la pluie tombe ou que la foudre sans pluie tombe trop près, la chasse s'arrête. Il est certain qu'avoir accès au radar pendant la chasse peut aider à bien se placer, mais pour l'instant, je chasse encore à l'ancienne. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

En fait, je me rend compte par rapport à toi, que je suis peut-être un froussard, la peur viscérale de la foudre prend rapidement le dessus sur l'adrénaline. J'ai beau me dire que la probabilité de foudroiement est faible, mais très vite la raison me dis que je me situe sur un point haut en pleine campagne sous la foudre et sans abris, d'ailleurs cela devient vite une profonde terreur qui me fait courir comme un forcené jusqu'à la voiture, avec le cœur à 100 à l'heure, dès le premier éclair tombant à moins de 5-3km.

Froussard?!Non bien au contraire je pense que tu mesures bien le ou les risques en jeu!

Pour notre part (moi et ma femme), nous ne sommes pas des tarés loin de là et si tu relis bien ce que j'ai écris, nous nous hâtons toujours de rentrer en lieu sur ou dans la voiture quand les éclairs commencent à frapper des points aux alentours à moins de 5km... et ma sortie sous l'orage du 25 Mai avec Kev était vraiment un coup de folie, même si la montée d'adrénaline était tout à fait appréciable et le plaisir de se tremper la g****e pour mesurer la vitesse du vent est un pur plaisir pour un passionné, en tout cas on se qui me concerne (lors des orages bien évidemment, je ne sorte jamais lors des coups de vents et des tempêtes).

Certains vont penser que j'ai tendance à prendre de gros risques, parfois peut-être mais si on " doit " tout évitez tout le temps en se contentant de frôler l'orage de 20km, pour ma part autant rester chez soi!... bien entendu, je n'irais jamais foncé dans un orage en voyant du rouge vif avec des pixel blanc au radar (je l'ai sur le téléphone) sans avoir préalablement tâté le secteur en sachant qu'un abri existe... et encore!.

Je ne sortirais non plus jamais en présence d'un orage avec un très fort taux de foudroiement au Zénith, et je pense que même dans la voiture je ne serais pas tranquille.

En faite, chacun prends ses responsabilités et reste maitre de ses propre choix!

[jojo13]

Moi je chasse soit de chez moi à Marseille comme le dernier orage que j'ai ou en voiture lors de chasses aux orages avec lefan et davidthekiller

[judd]

CHASSE A L'ORAGE

Sans danger, c'est pas possible car le risque zéro n'existe pas.

Pour ma part, je suis un peu fada et je prends des risques mais je prends également des précautions.

Chaque site de chasse dispose d'un abris sûr (maison, chalet, voiture...)

Je m'informe aussi de la nature des orages et de leur potentiel de violence (surtout électrique et grêle).

Le déplacement ou la formation de celui ci pour pouvoir se placer au mieux mais aussi au plus proche.

Il est préférable de suivre un orage qu'aller au devant.

Ju

[Invité Guest]

Pour ma part je cherche de plus en plus la photo d'éclair proche (<1km), donc remise en question de l'approche d'un orage, "de la logistique" et du résultat final que je souhaite obtenir.

Pour ce genre de cliché, je commence à me rendre compte qu'il faut hélas éviter de faire la fine bouche avec un décor aux ptits oignons pour habiller la photo. Cette année j'ai voulu aller dans ce sens et ça c'est soldé par un zéro de réussite malgrès mes nombreuses sorties... par contre le jour où ça rentre dans le cadre, c'est champagne !

Bien entendu je suis "en sécurité" dans la voiture mais lorsque la vitre est ouverte et que la pluie est soutenue avec du vent, l'inondation arrive vite

Alors c'est sur chacun à "ses limites" au niveau conscience du danger mais l'expérience joue énormement à ce niveau là.

[alexb]

Je ne chasse pas beaucoup mais je fais en sorte de ne pas etre trop près du foudroiment. L'idée d'un coup de foudre très proche me fais perdre un peu de plaisir et me fais souvent rentrer dans la voiture mais bon c'est comme ça et il faut s'y faire. Sinon j'ai vecu il y a quelques semaines au cour d'une petite chasse avec Tristan06 l'experience des cheveux qui se levent. Ils ne se sont pas beaucoup levés mais suffisemment pour me faire renter dans la voiture. Mais meme loin de l'orage le danger est present et il peut y avoir un extranuageux ou un coup de foudre eloigné de l'orage. Je prefere tout de meme intercepter les orages que courir après, bien que ce suis plus dangereux mais bon en resumé je suis relativement prudent dans le peu de chasses que j'effectue.