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Forêts et aléas climatiques :


Lolox
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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Au lendemain de la tempête Klaus, 10 ans après les tempêtes Lothar et Martin, nous voici à nouveau confrontés à des visions catastrophiques de forêts mises à terre par des conditions climatiques qualifiées d'exceptionnelles.

Cependant, ces évènements, d'une intensité remarquable, censés être rares auraient peut-être la fâcheuse tendance de se reproduire régulièrement avec des dégâts d'ampleurs aléatoire mais toujours considérables.

Du coup, parallèlement aux adaptations nécessaires de certains volets de notre cadre de vie, on peut se demander si l'avenir de nos forêt telles que nous les connaissons, telles que nous les concevons, n'est pas compromis.

En effet, les leçons tirées face aux dégâts constatés en 1999 ont-elles été mises en application ? En outre, ne devons nous pas envisager nos peuplements forestiers sous d'autres perspectives que les actuelles ?

Là dessus, j'ai pas mal de doutes.

Si je prends l'exemple des forêts des Landes, particulièrement touchées par la tempête du 24 Janvier 2009, je ne suis pas sûr que les choses évoluent vraiment. Je m'explique : En 1999 ces forêts ont déjà connu des dégâts notables, exigeant de gros efforts de la part des sylviculteurs pour dégager les bois tombés, et replanter les parcelles. A ce stade là, on avait déjà vu que des peuplements monospécifiques de Pin Maritimes (dans ce cas précis), ayant tous le même âge, la même taille, étaient très fragiles vis à vis des coups de vent soutenus.

OR : De passage dans la zone, il y a quelques mois, j'ai constaté que les parcelles régénérées l'ont à nouveau été avec des Pins Maritimes, de la même manière que les parcelles qui avaient été ravagées quelques années plus tôt.

Aujourd'hui, en regardant une émission télévisée, "C dans l'air" portant sur les dégâts engendrés par cette tempête, j'ai cru comprendre qu'il n'existait, dans les Landes, aucune alternative aux plantations de Pins telles que nous les connaissons. Pourquoi ? Parce que seuls les pins génétiquement sélectionnés permettent d'avoir une croissance régulière, rapide, et des troncs de 30 mètres de haut pour un diamètre de 50 cm tels qu'on les veut.

C'est là le paradoxe ! default_huh.png

Si de telles intempéries interviennent tous les 10 ou 15, voire 20 ans, comment espérer exploiter des individus qui pour correspondre aux critères exigés doivent être âgés d'au moins 50 ans dans le meilleur des cas, 80 ans au pire ?

Bref, j'avoue que depuis 1999 je ne suis plus étonné de constater la fragilité de nos forêts vis à vis des aléas climatiques (tempêtes, sècheresses, incendies) ou des aléas environnementaux telles que les maladies.

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Posté(e)
Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau

En dehors de l'espèce ce qui a fait qu'il y a eu une véritable écatombe dans les Landes ce sont les sol gorgés d'eau ce qui a permis un meilleur déracinement.

Napoléon a planté ces arbes pour asséché les marais. Le pin maritime es ce la seul espèce qui pourrai tenir dans un tel environement ou effectivement on pourrais t'on multiplié les espèces?

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Ben, comme espèce je voyais par exemple le Chêne des Marais (Quercus Palustris) mais, évidemment, ça ne donne pas les beaux fûts que l'on obtient avec du Pin Maritime... Cependant nos connaissances botaniques évoluent, et depuis Napoléon, on a découvert quantités d'espèces végétales nouvelles default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Et puis, bon, c'est peut être hors-sujet, mais les zones humides, depuis Napoléon, et l'apparition de l'hygiènisme, ont été réduites à peu de choses, et lorsque l'on connait leur valeur écologique par leur diversité faunistique et floristique ça permet de relativiser les choses.

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

default_huh.png Mais l'economie de la foret des landes est sur le pin maritime et tu ne feras pas de lambris ou parquet avec des chenes des marais(cela ne veut pas dire qui accepte d'etre dans un marecage) . Tu peux y mettre aussi du cypres chauve tant que tu y es .Avant 1985 ,il y avait eu des essais avec des eucalyptus qui ont gele en 1985 pendant l'hiver sinon une grande partie de la foret serait couverte par cette essence , heuresement car ses feuilles en se degradant detruisent toute vie vegetale pour longtemps. . C'est une foret de production ,seule une portion du littoral est dite de protection pour proteger le reste de la foret de l'avancé du sable vers l'interieur et des embruns.

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

En 99, les sols etaient detrempés aussi, ça a aussi eu un effet amplificateur de la tempete. Aucune essence forestieres ne resistent à des vents superieur à 140 km/h. Car en 99 les taillis de chataignier en charentes (que nico connait bien), mais aussi en dordgne et limousin ont eté gravement touché en deracinant des souches centenaire d'au moins 2 m de diametre (il en faut de la puissance ) qui ont des tiges de 15 à 20 m de haut sans feuilles car la prise au vent est moindre qu'un arbre seul (feuillus comme resineux),donc il faudrait arreter la culture du chataignier car il n'a pas resisté?. Un autre exemple la lorraine dont les hetraie ont gravement souffert en 99 du fait de son fait enracinement car le sous sol est calcaire , donc il faudrait arreter la culture du hetre?Dans les vosges aussi on arrete le sapin pectiné? Ce n'est pas les essences forestieres qui sont en cause mais seulement des vents extreme dont aucun arbre ne resiste.

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effectivement, difficile de dire qu'il faut changer la forêt dans les Landes.

le pin maritime est certainement une des meilleures espèces adaptées à ce terrain sablonneux.

on pourrait chercher à implanter d'autres espèces, mais il est sûr que l'économie du coin en patirait, car le revenu est à mon avis maximum avec le pin maritime (faut pas se leurrer: ils plantent des arbres pour gagner des sous, et pas pour assécher les sols comme ça a pu être le cas avant).

ce que l'on peut reprocher, par contre, c'est le mode de sylviculture intensive (on plante, on coupe, on plante, on coupe, etc...) sur de la futaie régulière destinée soit au papier, soit à la charpente ou la menuiserie. on se croirait limite dans des champs de maïs...

la monoculture intensive est forcément très vulnérable à ce genre d'évènements climatiques, et pas que, puisque en cas d'attaque d'un parasite quelconque ou d'une maladie, c'est la forêt dans sa totalité qui risque de crever.

les forestiers des landes commencent bien à faire un peu de chêne-liège, mais avant que cette économie ne soit rentable, il aura coulé de l'eau sous les ponts, et des Klaus, Martin ou Lothar auront invités des copains...

pour ce qui est de la résistance des arbres, je ne suis pas d'accord sur le fait qu'aucun arbre ne résiste à des rafales à 140km/h. si c'était le cas, nombre de forêts de montagne seraient régulièrement dévastées (pour ne citer qu'elles). les forêts méditerranéennes françaises seraient également soufflées comme des allumettes lors de coups de mistral violents.

ce qui favorise surtout le déracinement des arbres, c'est bien... leur système racinaire. tu ne peux pas comparer le système racinaire d'un pin maritime planté dans du sable avec le système racinaire d'un chêne vert, d'un chêne-liège, ou d'un pin méditerranéen quelconque, qui ont des pivots racinaires qui plongent à plusieurs mètres (voire dizaines de mètres) sous terre pour y puiser l'eau qui leur manque lors des sécheresses estivales.

le pin maritime planté, dans une région ou il pleut régulièrement, il aura des racines quasiment toutes en surface, ce qui ne lui confère pas une grande stabilité. idem pour les hêtres en Lorraine qui ont été soufflés en 99 (pour ne citer qu'eux).

pose un poteau en équilibre sur le sol, il tombera si tu le pousses. plantes-le et ancres-le au sol, avec plusieurs mètres de garde, il bougera pas d'un pet, même après une violente tempête.

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Je trouve que tous vos messages concernant ce sujet, et ce topic, commence à me faire réfléchir, même si pour l'instant j'ai encore beaucoup de mal à démêler l'affect que j'ai pour cet endroit ou j'ai passé une bonne partie de mon enfance et les liens que j'ai tissé, avec les personnes et les lieux.

J'espère qu'au moment, du bilan des dégâts, les professionnels de ce secteur prendrons les bonnes décisions et des initiatives.

Une grosse partie de cette foret est naturelle, j'aurais beaucoup de mal à l'imaginer remplacée par des marais. Même si c'est beau un échassier Landais

En tous cas merci, de me faire réfléchir default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

Oui ,mais les forets mediteranennes qui subissent des vents violents ne sont pas de foret de production et puis les sols ne sont pas detrempé car le sol est maigre .

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S'il est difficile voire impossible d'envisager l'exploitation d'une autre essence que le pin maritime (Pinus pinaster), pour ses qualités productives, des améliorations sont à envisager.

Dans une interview (je ne sais plus où), un sylviculteur a expliqué que la maturité des arbres est revue à la baisse depuis 99, mais cela se fait lentement, vue la taille des parcelles.

Cela est en fait un juste milieu pour exploiter un arbre adulte à 30 ans qui n'a pas encore atteint sa hauteur maximale, au lieu de 50 ans pour beaucoup d'arbres encore actuellement.

Une autre option, consiste a trouver un terrain d'entente en terme de densité, on s'est longtemps intéressé seulement au rapport le plus intéressant du rendement optimum par arbre/surface disponible par arbre.

Toutes les parcelles sont plantées selon ce schéma, le nombre d'individus/volume est donc maximal.

Or, nous ne sommes pas sans savoir que lors d'une tempête, l'effet domino est réel, les arbres qui chutent en entrainent d'autres (pression de l'arbre voisin+ tres forte rafale).

Je pense que c'est une variable qu'il faudrait ajouter aux variables sur le peuplement des parcelles.

Ces 2 idées nous montrent que cette forêt des Landes ou autre, ne sont pas condamnées à tomber a chaque tempête.

Pour le cas des landes, si le premier élément (âge de récolte) est une idée qui fait son chemin, le 2eme point nécessite d'autres tempêtes(atteindre un seuil statistique de perte assurée) pour être envisagée plus sérieusement (pas si facil pour un producteur d'accepter d'éclaircir sa plantation)

C'est dit de façon un peu maldadroite mon truc default_unsure.png

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

Les derniers pins maritime (les nouvelles amélioration génétiques)sont exploités vers 40 ans et seront exploités vers 40 ans.Apres ils sont obligé de garder une certaine densité d'arbres pour avoir une certaine hauteur de fut. Une densité plus faible donne une moins bonne qualité du bois ,plus de grosse branche donc plus de noeuds.

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

effectivement, difficile de dire qu'il faut changer la forêt dans les Landes.

le pin maritime est certainement une des meilleures espèces adaptées à ce terrain sablonneux.

on pourrait chercher à implanter d'autres espèces, mais il est sûr que l'économie du coin en patirait, car le revenu est à mon avis maximum avec le pin maritime (faut pas se leurrer: ils plantent des arbres pour gagner des sous, et pas pour assécher les sols comme ça a pu être le cas avant).

ce que l'on peut reprocher, par contre, c'est le mode de sylviculture intensive (on plante, on coupe, on plante, on coupe, etc...) sur de la futaie régulière destinée soit au papier, soit à la charpente ou la menuiserie. on se croirait limite dans des champs de maïs...

la monoculture intensive est forcément très vulnérable à ce genre d'évènements climatiques, et pas que, puisque en cas d'attaque d'un parasite quelconque ou d'une maladie, c'est la forêt dans sa totalité qui risque de crever.

les forestiers des landes commencent bien à faire un peu de chêne-liège, mais avant que cette économie ne soit rentable, il aura coulé de l'eau sous les ponts, et des Klaus, Martin ou Lothar auront invités des copains...

pour ce qui est de la résistance des arbres, je ne suis pas d'accord sur le fait qu'aucun arbre ne résiste à des rafales à 140km/h. si c'était le cas, nombre de forêts de montagne seraient régulièrement dévastées (pour ne citer qu'elles). les forêts méditerranéennes françaises seraient également soufflées comme des allumettes lors de coups de mistral violents.

ce qui favorise surtout le déracinement des arbres, c'est bien... leur système racinaire. tu ne peux pas comparer le système racinaire d'un pin maritime planté dans du sable avec le système racinaire d'un chêne vert, d'un chêne-liège, ou d'un pin méditerranéen quelconque, qui ont des pivots racinaires qui plongent à plusieurs mètres (voire dizaines de mètres) sous terre pour y puiser l'eau qui leur manque lors des sécheresses estivales.

le pin maritime planté, dans une région ou il pleut régulièrement, il aura des racines quasiment toutes en surface, ce qui ne lui confère pas une grande stabilité. idem pour les hêtres en Lorraine qui ont été soufflés en 99 (pour ne citer qu'eux).

pose un poteau en équilibre sur le sol, il tombera si tu le pousses. plantes-le et ancres-le au sol, avec plusieurs mètres de garde, il bougera pas d'un pet, même après une violente tempête.

Justement, je ne comprends pas cet aspact : L'économie des Landes est ainsi fondée, on ne peut la concevoir autrement default_huh.png

C'est un secteur qui connait déjà une crise certaine, et qui là se trouve confronté à un véritable cataclysme tant naturel qu'économique.

Or, j'ai toujours entendu dire que lors des crises, il fallait se remettre en question.

C'est autant valable pour un individu dans son travail, qu'en terme d'économie ou bien d'environnement.

Et là, on est peut être en présence d'un potentiel changement de fond du "modèle de sylviculture à la Landaise".

Pourquoi ne pas en profiter pour diversifier les essences, les production et ainsi multiplier les débouchées possibles. Ce serait peut être le meilleur moyen d'éviter qu'à la suite d'un effet de cascade en chaine, ceux qui ont eu la chance d'être relativement épargnés ce coup ci voient leur horizon se boucher à terme.

Quand j'entends Silver dire qu'aucun arbre ne résiste à des vents supérieurs à 140 km/h, je suis très étonné puisqu'en 1999, les forêts allemandes des contreforts de la Forêt Noire ont essuyé des vents mesurés à plus de 200 km/h en connaissant bien moins de dégâts que des forêts en situations similaires dans les Vosges (avec des vents moins forts !).

Pourquoi ?

Différence de traitement des parcelles. Pas de futaies régulières, des étagements variés, des peuplements hétérogènes tant en variétés qu'en tailles. Bref, l'école allemande de sylviculture. D'ailleurs, je crois qu'on en avait parlé avec Silver, Grecale et BTC entre autres il y a quelques années de cela.

Franchement, si l'on constate que les peuplements tels que ceux des Landes sont particulièrement sensibles aux coups de vent tels que ceux que l'on a connu en 10 ans, je ne comprends pas pourquoi se butter à reproduire le même modèle.

Et encore, comme l'évoquait Grecale, on parle pas des risques de maladies... Dans mon domaine, on sait ce que la monoculture a donné avec les haies de Thuja default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Aujourd'hui, on les arraches à tour de bras, et l'on n'en vend presque plus default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

Oui la foret irreguliere resiste mieux aux tempetes ,mais cela produit plus de gros bois et beaucoup cylindrique donc irressant pour le marché plus de perte.De plus il faut plus de main d'oeuvre(bucherons) et dans moins de 20 ans il n'y en aura plus (travail pénible sous remunéré) Alors que les futaies regulieres sont exploités avec des machines (abateuses) bien plus rapide, de plus le bois provenant de ces forets est plus calibrés pour les scieries automatisés donc meilleurs rendement .La foret pousse plus rapidement donc des revenus plus regulier pour les proprios . C'est difficile à comprendre quand on n'est pas dans la filiere ,mais la foret sert de production à plus de 80 % et non d'espace de detente pour les urbains en mal de verdure.

Pour ajouter des precisions sur le foret irreguliere (jardinée) ,il faut d'abord passer par une foret reguliere de 40/50 ans (pour avoir des semenciers matures) au depart puis passer en faisant des trouées pour avoir une régénération spontanée ,puis au fur et à mesure eclaircir en laissant les plus gros et plus beaux ( génétiquement).En fait il faut creer une foret avec plusieurs stades de developpement (semis, des jeunes, des moyens ,des grands, les vieux) Le resultat est tres beau quand c'est bien géré , ce genre de foret se retrouvent dans les pentes accidentés (pyrennées,alpes ,jura ,vosges,MC), car se n'est pas mécanisable .Alors evacuer les bois soit par helicoptére,cable, etc , en fait des moyens tres cher qui sont payés par les gros sortis de haute qualité.Mais ce genre de foret produit du bois au bout de 150 à 180 ans donc plusieures générations.

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Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Oui la foret irreguliere resiste mieux aux tempetes ,mais cela produit plus de gros bois et beaucoup cylindrique donc irressant pour le marché plus de perte.De plus il faut plus de main d'oeuvre(bucherons) et dans moins de 20 ans il n'y en aura plus (travail pénible sous remunéré) Alors que les futaies regulieres sont exploités avec des machines (abateuses) bien plus rapide, de plus le bois provenant de ces forets est plus calibrés pour les scieries automatisés donc meilleurs rendement .La foret pousse plus rapidement donc des revenus plus regulier pour les proprios . C'est difficile à comprendre quand on n'est pas dans la filiere ,mais la foret sert de production à plus de 80 % et non d'espace de detente pour les urbains en mal de verdure.

[...]

Ca ne me concerne pas, et ce qui est valable dans les Landes ou certains coins du Massif Central, ne l'est pas pour tout le reste du pays default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais voilà, si l'on retient ce que tu dis, il n'y a pas de remise en question de la filière (que je connais un peu quand même pour avoir bûcheronné un temps pour financer mes études) et au final, il ne faudra pas s'étonner que celle-ci connaisse une crise profonde default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

En fait, c'est se condamner à simplement éponger les flux massifs et irréguliers causés par l'occurrence d'évènements tels que les tempêtes que nous avons connus depuis 10 ans. Bref, c'est pas vraiment une base de développement et de pérennisation de la filière default_dry.png

PS : Ah oui, et j'oubliais de préciser que selon moi, la forêt est à une interface entre les fonctions de production (indéniables), de ressource patrimoniale et environnementale, et de récréativité. Si l'on tend à donner beaucoup plus de poids à l'un de ces secteurs au détriment des autres, on se prépare de lendemain qui déchantent.

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Oui ,mais les forets mediteranennes qui subissent des vents violents ne sont pas de foret de production et puis les sols ne sont pas detrempé car le sol est maigre .

je pense que tu généralises un peu trop le terme de "forêt méditerranéenne"... default_rolleyes.gifet je parlais aussi des forêts de montagne, et on est loin d'en manquer en région méditerranéenne, notamment dans les alpes du sud, en corse, dans les cévennes, et dans les pyrénées orientales, toutes des régions qui subissent régulièrement les assauts du mistral, de la tramontane, du libecciu, du grecale et autres vents tous aussi forts les uns que les autres lorsqu'ils s'y mettent... (c'est à dire avec des rafales fréquemment supérieures à 100km/h et plus, sachant que l'alerte orange vent dans ces régions est valable à partir de 130km/h en rafales).

Oui la foret irreguliere resiste mieux aux tempetes ,mais cela produit plus de gros bois et beaucoup cylindrique donc irressant pour le marché plus de perte.De plus il faut plus de main d'oeuvre(bucherons) et dans moins de 20 ans il n'y en aura plus (travail pénible sous remunéré) Alors que les futaies regulieres sont exploités avec des machines (abateuses) bien plus rapide, de plus le bois provenant de ces forets est plus calibrés pour les scieries automatisés donc meilleurs rendement .La foret pousse plus rapidement donc des revenus plus regulier pour les proprios . C'est difficile à comprendre quand on n'est pas dans la filiere ,mais la foret sert de production à plus de 80 % et non d'espace de detente pour les urbains en mal de verdure.

Pour ajouter des precisions sur le foret irreguliere (jardinée) ,il faut d'abord passer par une foret reguliere de 40/50 ans (pour avoir des semenciers matures) au depart puis passer en faisant des trouées pour avoir une régénération spontanée ,puis au fur et à mesure eclaircir en laissant les plus gros et plus beaux ( génétiquement).En fait il faut creer une foret avec plusieurs stades de developpement (semis, des jeunes, des moyens ,des grands, les vieux) Le resultat est tres beau quand c'est bien géré , ce genre de foret se retrouvent dans les pentes accidentés (pyrennées,alpes ,jura ,vosges,MC), car se n'est pas mécanisable .Alors evacuer les bois soit par helicoptére,cable, etc , en fait des moyens tres cher qui sont payés par les gros sortis de haute qualité.Mais ce genre de foret produit du bois au bout de 150 à 180 ans donc plusieures générations.

c'est ce que je sous-entendais en parlant de monoculture intensive. la forêt des landes est une forêt artificielle, sur laquelle on fait de la futaie régulière pour du rendement maximum.ce genre de sylviculture est à haut risque lors de stress, et on s'en rend bien compte avec ce type de tempête, ou des attaques de parasites.

pourquoi alors ne pas envisager de passer sur une sylviculture irrégulière? ce serait pourtant la meilleure solution:

- beaucoup moins de casse lors de tempête, car les arbres se frottent moins entre eux,

- pas de plantation, car la régénération se ferait toute seule et aussi bien, voire mieux,

- croissance plus rapide les premières années, et élagage naturel, du fait d'une part de taches de régé plus denses, et d'autre part de l'ombre portée des arbres adultes à proximité,

- sélection plus naturelle des arbres, et donc amélioration génétique des semis,

mais comme tu le soulignes, la question de la rentabilité est toujours là:

- ça demande un entretien beaucoup plus fréquent,

- des interventions, qui comme elles seront plus difficilement mécanisables, et n'interviendront pas sur de grandes surfaces à chaque fois, coûteront plus cher à l'hectare,

- la réticence des propriétaires à ne pas engranger tous les bénéfices d'un coup...,

- la réticence des industries à attendre plusieurs années avant de retrouver les volumes annuels de production d'aujourd'hui...,

- la réticence des bucherons à se casser le c*l à faire des layons, des éclaircies, de la sélection, etc, etc, alors qu'il est si simple de rentrer avec une tête d'abattage et de tout trancher comme dans un champ de maïs avec une moissonneuse-batteuse...,

- la réticence des pépiniéristes à voir baisser leur chiffre d'affaire...,

- et peut-être aussi la réticence des propriétaires à voir d'autres espèces plus spontanées, mais moins rentables à court terme (car le pin maritime dans les landes est plus rentable à court terme qu'un feuillu quelconque) finir par pointer le bout de leur nez dans les trouées de régénération, et donc de devoir intervenir pour les supprimer, car ils n'en veulent pas (alors que ça ferait tellement de bien à la biodiversité des landes!)

par exemple.

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Bonjour à tous,

Je suis agent forestier de l'ONF, en Haute-Marne (département extrêmement touché par la tempête de 1999), et je voudrais réagir et apporter ma modeste contribution à ce topic.

J'ai réalisé mon stage de BTS en 2003 dans le Médoc, sur la reconstitution de la forêt landaise suite à la tempête de 1999 et notamment sur les moyens à mettre en oeuvre afin de recréer une forêt plus résistante aux aléas climatiques et plus satisfaisante en matière de biodiversité.

Plusieurs choses sont à prendre en compte :

-les essences : actuellement c'est la monoculture du pin maritime qui prime, pour une seule raison c'est que cette essence est la seule apte à une production de bois de qualité sur des sols très difficiles (forte acidité et forte variation de la nappe d'eau dans le sol en fonction des saisons). Les conséquences néfastes de la monoculture ne sont plus à démontrer (faible résistance aux tempêtes, attaques de parasites à grande échelle).

Les autres essences poussant naturellement dans les Landes sont les chênes pédonculés qui se caractérisent par une croissance extrêmement lente, des hauteurs faibles et des défauts de forme rédhibitoires (inutilisable en bois d'œuvre), d'où une faible valeur économique.

Les bouleaux eux, présentent l'avantage de croître aussi vite que le pin dans le jeune âge, d'être très « plastiques » quant aux conditions de sol. Néanmoins, là encore, c'est le défaut de forme qui pose problème. La qualité génétique des souches landaises et françaises dans l'ensemble est dans ce cas mise en cause. Les scandinaves pourtant en sélectionnant génération après génération les bouleaux ont obtenu des résultats très satisfaisants (les meubles IKEA nous le rappellent tous les jours).

Quand aux essences étrangères, seul le chêne rouge d'Amérique semble donner satisfaction dans les meilleures stations landaises. Néanmoins, n'est il pas moralement irresponsable de supplanter une essence autochtone par une essence allochtone, avec toutes les conséquence que cela implique au niveau de la biodiversité...

De mon point de vue, la diversification ne peut venir que du bouleau mais il est lui aussi très sensible aux chablis...pas si simple.

-Le traitement : la futaie régulière est très sensible au vent, c'est le mode de traitement appliqué à la forêt des Landes.

Comme il a été dit très justement plus haut, les systèmes irréguliers présentent une meilleure tenue face au tempêtes (« rugosité » du couvert favorisant le ralentissement des vents) et sont plus résilientes (présence de semis en permanence au sol permettant une reconstitution plus rapide).

Cependant ce système n'est valable que dans le cas d'essences d'ombre (hêtre ou sapin par exemple), car les semis assurant le renouvellement doivent être capables de croître dans des faibles lumières du fait de la présence d'arbres âgés au dessus. Là encore un problème se pose le pin est une essence de lumière...

La solution est donc pour simplifier, de créer des futaies par parquet c'est à dire des petites unités de faible surface que l'on traite de manière régulière (des mini futaies régulières), en conservant le sous-étage feuillu, trop souvent éliminé, évitant l'engouffrement du vent sous les houppiers.

Les lisières trop souvent négligées doivent présenter plusieurs strates afin de ralentir les vents (effet tobbogan) notamment celles exposées aux vent dominants.

Enfin je voulais répondre à Lolox en disant que bien sûr la forêt doit être multifonctionnelle mais ce qui nous permet de faire du patrimonial ou de la biodiversité c'est bien l'argent que la forêt génère, à moins que tu n'acceptes de payer pour rentrer en forêt, car malheureusement l'argent est, là aussi est le nerf de la guerre... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

De même, quand tu dis que l'on n'a replanté que du pin maritime suite à la tempête de 1999, c'est parce que l'on compte sur les semis naturels d'autres essences (feuillues entre autres) pour assurer le mélange, on ne peut se permettre de planter des essences de valeur économique nulle...

Désolé pour la longueur de ce post.

Bonne soirée.

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> UN joli post venant d'un agent de l'onf dont je suis totalement d'accord , c'est normal je suis forestier . La nouvelle génération d'agent de l'onf sont tres bon dans la gestion et aussi pour leur dialogue avec conducteur d'engins et bucherons . Ca change des vieux de La vieille onf :lol. Si ils veulent bien me donner quelques parcelles de pin car ils n'en veulent plus je suis preneur. default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> merci, c'est vrai qu'il y du changement, on est sans doute un peu moins bourrus que les anciens, un peu moins "psychorigides". Quand aux bûcherons et aux conducteurs d'engins je pars du principe que lorsque l'on bosse avec des gens, cela ce passe mieux quand il y

a dialogue. Après tout, nous sommes tous de la grande famille des forestiers. Bon c'est pas pour autant qu'il faut essayer de nous piquer du bois... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Comme il a été dit très justement plus haut, les systèmes irréguliers présentent une meilleure tenue face au tempêtes (« rugosité » du couvert favorisant le ralentissement des vents) et sont plus résilientes (présence de semis en permanence au sol permettant une reconstitution plus rapide).

Cependant ce système n'est valable que dans le cas d'essences d'ombre (hêtre ou sapin par exemple), car les semis assurant le renouvellement doivent être capables de croître dans des faibles lumières du fait de la présence d'arbres âgés au dessus. Là encore un problème se pose le pin est une essence de lumière...

juste pour préciser que lorsque je parlais de la régénération en futaie irrégulière sur du pin maritime, je n'ai effectivement pas précisé qu'il fallait effectuer de grandes trouées (plus importantes que sur de la futaie jardinée) pour permettre à cette essence de lumière de prospérer.dans l'idée, c'était donc les "mini futaies régulières" dont tu parles.

le pin maritime étant une espèce pionnière, des trouées suffisamment grandes pour ne pas gêner l'apport de lumière jusqu'au sol les premières années de croissance des semis lui permettraient de se régénérer confortablement. je vois ça régulièrement sur des forêts de pin maritime en Corse (certes, ce n'est pas le même environnement que les Landes), ou cette espèce est une des premières à s'installer dans les trouées naturelles. avec une sylviculture adaptée, on peut donc très bien continuer à le favoriser.

bon, je vois qu'entre collègues forestiers (mais pas à l'ONF dans mon cas) on dit plus ou moins la même chose, mais on monopolise aussi le forum. alors je laisse un peu la parole. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Si on parle d'un point de vu strictement naturel et sans considération économique, historique ou anthropique, alors voici les arbres qui ont leur place dans le milieu naturel des Landes :

- Pin maritime

- Chêne pédonculé (chêne blanc)

- Chêne tauzin

- Chêne-liège

- Chêne vert

- Orme

- Tilleul

- Châtaignier

- Aulnes

- Laurier

- Arbousier

- Prunier

- Pommier

- Cerisier

Contrairement a une idée rependu (je le pensais moi-même d'ailleurs), le pin maritime est donc bel et bien un arbre naturel des Landes, mais on l'a presque exclusivement sélectionné pour assécher les marais et sa résistance aux sols acides et pauvres (et son aspect économique évidemment). Par contre il n'est clairement pas adapté aux tempêtes dans un cadre industriel de sylviculture, sauf si on considère qu'une tempête permet le renouvellement naturel de la forêt, mais ça serait passer outre l'aspect économique de la chose...

Bref, la question est loin d'être simple je pense...

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

pour le chataignier trop humide, le chene blanc n'est pas le pedoculé mais le pubescent (truffe).Oui le pin maritime etait present mais tres chetif . ILS ont planté du pin du venant du portugal apres avoir asseché un peu les lieux.

default_rolleyes.gif nous ! des voleurs jamais lool respect fab 29

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Oui, tout à fait d'accord avec toi Damien, même si quelques essences que tu cites sont plutôt des arbustes voire de petits arbres de sous-étage (arbousier, laurier...), de même certaines essences ne sont pas "sociales" (fruitiers) et ne peuvent créer des massifs forestiers à elles seules, elles sont disséminées dans la masse. Enfin l'aulne est inféodé aux bordures de ruisseau et rivières donc sur une surface extrêmement limitée.

Je voulais aussi ajouter, d'un point de vue plus général (et au risque de "monopoliser le forum" default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), que les forêts dites primaires (donc naturelles) fonctionnent plutôt à la manière de futaies régulières contrairement à l'idée reçue.

En effet des études concernant la forêt de Bialoweza en Pologne (seule forêt primaire d'Europe), ont montré que les tempêtes successives, ravagaient des surfaces de plusieurs hectares à chaque fois, qui se regénéraient et présentaient ainsi des structures régulières à plus ou moins grande échelle. On aboutit donc à une juxtaposition de futaies régulières semblables à celles que l'homme peut créer.

Attention, loin de moi l'idée de dire que la forêt landaise ressemble à une forêt primaire...

Mais les chaos météorologiques font partie intégrante des écosystèmes même si l'Homme a souvent du mal à l'accepter.

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

Il y aussi un problème avec les ormes, qui sont très sensibles à une maladie et disparaissent progressivement de la France.

L'orme champetre oui,l'orme de montagne est plus resitant, c'est des arbres a conserver dans les haies.
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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

[...]

Enfin je voulais répondre à Lolox en disant que bien sûr la forêt doit être multifonctionnelle mais ce qui nous permet de faire du patrimonial ou de la biodiversité c'est bien l'argent que la forêt génère, à moins que tu n'acceptes de payer pour rentrer en forêt, car malheureusement l'argent est, là aussi est le nerf de la guerre... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

De même, quand tu dis que l'on n'a replanté que du pin maritime suite à la tempête de 1999, c'est parce que l'on compte sur les semis naturels d'autres essences (feuillues entre autres) pour assurer le mélange, on ne peut se permettre de planter des essences de valeur économique nulle...

Désolé pour la longueur de ce post.

Bonne soirée.

Tout d'abord, bonjour Fab, et soit le bienvenu sur le forum default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Donc, nous sommes d'accord sur le fait que la forêt doit être un espace multi-fonctionnel (comme beaucoup d'autres éléments paysagers), et je reconnais qu'elle vive de l'argent qu'elle génère.

Cependant, tout est dans la mesure. Et je crois que l'on ne peut nier que l'exemple de la forêt Landaise est un exemple d'extrême voué à des fins productivistes. En plus, il semble évident que l'extrême de cette fonction productive soit à la source d'une fragilisation vis à vis des vents qui se sont abattus sur la région.

On peut aussi retourner le problème, en disant que de faire du patrimonial permettra peut-être d'éviter aux forestiers de perdre de l'argent, voire peut être d'en gagner plus à terme.

Si tu veux, c'est un peu à l'image de ce qui se fait dans le domaine financier où l'on dit qu'en temps de crise à propos des actions en bourse :"Tant qu'on n'a pas vendu, on n'a pas perdu !".

Et cette tempête sera peut être l'occasion pour les parcelles les moins touchées de partir sur des bases où l'on fera un peu plus de gestion patrimoniale et moins de productivisme. Au lieu de récolter à 40 ou 50 ans, on le fera plus tard.

Après tout, un Pin ça vaut peut être plus cher à 80 ans qu'à 50 ans ?

Si tu fais de la sylviculture pour récolter le plus rapidement possible, tu n'as qu'à te lancer dans la production de maïs, là les récoltes sont annuelles default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> C'est de la caricature je l'admets mais ça doit pas être loin de ce que certains pensent.

Quant à la biodiversité que l'on peut se permettre grâce aux revenus forestiers, je ne crois pas que les Landes soient un bon exemple en la matière default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Enfin, et c'est le point qui va faire mal, mais il faut aborder les choses qui fâchent. Il semblerait que suite à 1999 le débardage des bois tombés, et une partie de la replantation qui était en voie d'achèvement (il restait 32000 ha à replanter je crois) s'est fait grâce aux aides publiques. Donc à l'argent du contribuable, etc... Je ne veux pas rentrer dans un débat qui virerait trop politique.

Ces "réparations" ont, la plupart du temps été faites sur le même modèle. Tout ça pour aboutir à quoi ?

Une forêt potentiellement à terre d'ici 20 ans dès que le vent dépassera les 120 ou 130 km/h !

Mon point de vue, c'est que nous sommes en présence d'un modèle imparfait et qui, compte tenu des aléas climatiques, n'est pas viable en l'état sur le long terme.

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Enfin, et c'est le point qui va faire mal, mais il faut aborder les choses qui fâchent. Il semblerait que suite à 1999 le débardage des bois tombés, et une partie de la replantation qui était en voie d'achèvement (il restait 32000 ha à replanter je crois) s'est fait grâce aux aides publiques. Donc à l'argent du contribuable, etc... Je ne veux pas rentrer dans un débat qui virerait trop politique.

Ces "réparations" ont, la plupart du temps été faites sur le même modèle. Tout ça pour aboutir à quoi ?

Une forêt potentiellement à terre d'ici 20 ans dès que le vent dépassera les 120 ou 130 km/h !

Mon point de vue, c'est que nous sommes en présence d'un modèle imparfait et qui, compte tenu des aléas climatiques, n'est pas viable en l'état sur le long terme.

entièrement d'accord avec toit sur ce point.la leçon de 99 n'a pas été retenue, et c'est encore le contribuable qui va mettre la main à la poche (on a même déjà une campagne télévisuelle lançant un appel au don...!). si c'est pour voir la même chose dans 10 ans ou moins, pas question.

et puis en laissant faire un peu la nature, pas besoin de se ruiner en plantations. mais bon, ça rassure le proprio, et ça fait tourner les pépinières... default_rolleyes.gif

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