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Installation pluviomètre


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Messages recommandés

Bonjour à tous

Je viens d'acheter un pluviomètre SPIEA. En consultant la notice, je me suis aperçu que le pluvio devait être livré avec un pied, ce qui n'a pas été mon cas (la notice ne doit plus être à jour (1983)). C'est quand même dommage. Cela aurait été si pratique.

J'ai regardé les recommandations et j'ai vu qu'il faut placer le pluviomètre à 1 m de hauteur.

1) Quelle en est la raison?

2) Pourquoi ne pas le placer à même le sol sur son support (fixé sur la pelouse avec des piquets de tente)/ La surface collectrice serait au moins à 50 cm du sol. Cela ne suffit pas?

3) Y'aurait-il une différence avec un pluviomètre placé à 1m du sol.

Si quelq'un pouvait m'éclairer, je lui en serais reconnaissant!

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Posté(e)
Gif sur Yvette (plateau, alt. 163 m). NO Essonne. 30 Km SO de Paris.

Bonjour à tous

Je viens d'acheter un pluviomètre SPIEA. En consultant la notice, je me suis aperçu que le pluvio devait être livré avec un pied, ce qui n'a pas été mon cas (la notice ne doit plus être à jour (1983)). C'est quand même dommage. Cela aurait été si pratique.

J'ai regardé les recommandations et j'ai vu qu'il faut placer le pluviomètre à 1 m de hauteur.

1) Quelle en est la raison?

2) Pourquoi ne pas le placer à même le sol sur son support (fixé sur la pelouse avec des piquets de tente)/ La surface collectrice serait au moins à 50 cm du sol. Cela ne suffit pas?

3) Y'aurait-il une différence avec un pluviomètre placé à 1m du sol.

Si quelq'un pouvait m'éclairer, je lui en serais reconnaissant!

Bonjour,On peut craindre :

- qu’à 50 cm, avec des fortes pluies, il y ait des éclaboussures au sol qui arrivent à entrer dans le pluvio.

- que le vent à 50 cm soit différent du vent à 1 m et change légèrement la quantité qui entre dans le pluvio.

Dans le doute et quitte à avoir un pluvio reconnu comme étalon, autant le placer comme il est recommandé, tes mesures seront plus comparables aux autres stations qui l’ont installé de la même façon.

De plus, je ne sais pas ton age, mais paraît-il qu’un pluvio SPIEA dure très longtemps donc quand tu seras vieux ce sera plus facile de faire les relevés à 1 m qu’au niveau du sol !

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Bonjour à tous

Je viens d'acheter un pluviomètre SPIEA. En consultant la notice, je me suis aperçu que le pluvio devait être livré avec un pied, ce qui n'a pas été mon cas (la notice ne doit plus être à jour (1983)). C'est quand même dommage. Cela aurait été si pratique.

J'ai regardé les recommandations et j'ai vu qu'il faut placer le pluviomètre à 1 m de hauteur.

1) Quelle en est la raison?

2) Pourquoi ne pas le placer à même le sol sur son support (fixé sur la pelouse avec des piquets de tente)/ La surface collectrice serait au moins à 50 cm du sol. Cela ne suffit pas?

3) Y'aurait-il une différence avec un pluviomètre placé à 1m du sol.

Si quelq'un pouvait m'éclairer, je lui en serais reconnaissant!

Il y a des revendeurs qui vendent (au prix fort) le SPIEA avec un pied.

Chez le fabriquant BENOIT-PLASTIQUE http://www.pluviometres.com/ il est vendu sans pied ; notre association vient d'en commander 4 (cela en fait au moins 20 en 3 ans) au prix unitaire de 80.80 € HT (+ port +- 12€) ; c'est beau d'être agréé MF, mais cela fait cher pour 200 gr de plastique moulé et d'un morceau de ferraille ; et pourtant, nons n'avons pas le choix si nous voulons obtenir des relevés agréés.

Qui a fait une étude précise sur les résultats donnés par un pluvio SPIEA et un pluvio PIERRON (moitié moins cher) ?

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Posté(e)
Chélieu 38 (554 m ) et hauteur de Mieussy/Thyez (965 m )

Le mien est environ à 1 metre du sol , c'est ce que preconisent MF pour avoir une installation correcte .

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Posté(e)
Chélieu 38 (554 m ) et hauteur de Mieussy/Thyez (965 m )

Il y a des revendeurs qui vendent (au prix fort) le SPIEA avec un pied.

Chez le fabriquant BENOIT-PLASTIQUE http://www.pluviometres.com/ il est vendu sans pied ; notre association vient d'en commander 4 (cela en fait au moins 20 en 3 ans) au prix unitaire de 80.80 € HT (+ port +- 12€) ; c'est beau d'être agréé MF, mais cela fait cher pour 200 gr de plastique moulé et d'un morceau de ferraille ; et pourtant, nons n'avons pas le choix si nous voulons obtenir des relevés agréés.

Qui a fait une étude précise sur les résultats donnés par un pluvio SPIEA et un pluvio PIERRON (moitié moins cher)

?

Le Pierron est même quasiment 4 fois moins cher , en effet , en cherchant bien , on le trouve à environ 40 euros ( et même un soupçon moins ) dans certains magasins de jardinerie , et autant dire qu'a ce prix là , l'hésitation entre les deux pluvios n'est plus permise .
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Bonjour.

Michel, c'est pas pour t'embêter, mais il y a quelque chose qui me chagrine :

... On peut craindre :

- que le vent à 50 cm soit différent du vent à 1 m et change légèrement la quantité qui entre dans le pluvio ...

Que ce soit à n'importe quelle altitude et quelle que soit la force du vent (sauf, bien sûr, si la pluie tombe à l'horizontale default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) toute goutte qui va descendre hors de la verticale d'un bord du pluvio sera remplacée par celle qui tombera sur le bord opposé :

Je te fais un petit crobard default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> :

PluieTravers.jpg

J'ai déja lu ton affirmation plusieurs fois ailleurs et je me demande où est mon erreur ?

Bien entendu la surface de réception doit être rigoureusement horizontale sinon, dans ma théorie , une goutte qui passerait juste au dessus d'une paroi ne taperait pas sur la paroi opposée, plus basse à cause de la non-horizontalité.

Par contre, tout à fait d'accord avec toi pour : "- qu’à 50 cm, avec des fortes pluies, il y ait des éclaboussures au sol qui arrivent à entrer dans le pluvio.

Cordialement default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

JP

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Posté(e)
Gif sur Yvette (plateau, alt. 163 m). NO Essonne. 30 Km SO de Paris.

Bonjour.

Michel, c'est pas pour t'embêter, mais il y a quelque chose qui me chagrine :

Que ce soit à n'importe quelle altitude et quelle que soit la force du vent (sauf, bien sûr, si la pluie tombe à l'horizontale default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) toute goutte qui va descendre hors de la verticale d'un bord du pluvio sera remplacée par celle qui tombera sur le bord opposé :

Je te fais un petit crobard :(j'ai supprimé le crobard de la itation. MM)

J'ai déja lu ton affirmation plusieurs fois ailleurs et je me demande où est mon erreur ?

Bien entendu la surface de réception doit être rigoureusement horizontale sinon, dans ma théorie , une goutte qui passerait juste au dessus d'une paroi ne taperait pas sur la paroi opposée, plus basse à cause de la non-horizontalité.

Par contre, tout à fait d'accord avec toi pour : "- qu’à 50 cm, avec des fortes pluies, il y ait des éclaboussures au sol qui arrivent à entrer dans le pluvio.

Cordialement default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

JP

Moi je serai plutôt d'accord avec toi sur l'inclinaison de la pluie qui n'aurait donc pas d'influence (c'est bien ce que tu veux dire ?)Par contre peut-être un pb de turbulence près du sol qui ferait qu'il y a des risques d'accumulation à certains endroits (comme les congères).

J'ai relu plusieurs fois la deuxième partie de ce document, mais j'avoue ne pas avoir bien compris:

http://www.smf.asso.fr/Ressources/Leroy39.pdf

Je crois que la discussion (qui a déja eu lieu dans ce forum) va être longue ! (mais intéressante)

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Posté(e)
Gif sur Yvette (plateau, alt. 163 m). NO Essonne. 30 Km SO de Paris.

Bonsoir.

L'avantage du SPIEA c'est sa petite éprouvette bien plus précise pour les pluie inférieures à 8 mm.

@+

Il n'y a pas que le SPIEA qui fait ça !J'en connais un autre qui fait encore mieux et bien moins cher :

http://pagesperso-orange.fr/michel.mo/mete..._resolution.pdf

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Posté(e)
Gif sur Yvette (plateau, alt. 163 m). NO Essonne. 30 Km SO de Paris.

Si l'on admet (par évidence !) que lorsque la pluie tombe horizontalement il n'y a rien qui tombe dans le pluvio, il ne peut pas y avoie une "rupture de pente" (on ne peut pas passer brusquement de zéro à une constante), donc il y a forcément une loi en fonction de l'angle (je parirai pour un sinus !).

Donc il y a forcément influence de l'inclinaison de la pluie.

Or, à cause du gradient, le vent est plus faible près du sol, donc l'inclinaison n'est pas la même au sol et à un mètre, donc la quantité de pluie mesurée (quand il y a du vent) ne sera pas la même.

En fait ce qui gène notre compréhension c'est que quelque soit l'inclinaison de la pluie, elle arrive toujours au sol.

Mais la question c'est: arrive-t-elle dans le pluviomètre ?!

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-

Merci Michel pour ton lien.

Pour la partie qui te laisse dubitatif, je pense que c'est celle-là :

L'effet du vent

Pour la mesure des précipitations, le plus gros problème provient de l’effet aérodynamique du vent. En présence de vent, le pluviomètre lui-même constitue un obstacle qui perturbe l’écoulement de l’air. La chute des gouttes d’eau ou des flocons de neige n’est alors plus rectiligne et moins de particules pénètrent dans le pluviomètre. Plus les particules sont légères. plus leur trajectoire est perturbée par l’écoulement de l’air autour du pluviomètre. La quantité d’eau qui pénètre dans le pluviomètre est toujours inférieure à celle qui arrive au sol. La sous-estimation peut être très importante. Elle a été largement documentée dans la littérature depuis plus de cent ans : Elle peut atteindre 80 % en cas de neige avec un vent de 10 m/s.

La sous-estimation due au vent dépend de la forme du pluviomètre, de la vitesse du vent, de la nature des précipitations et de la taille des particules. Certains pays appliquent des formules de correction, fonction de la vitesse du vent, de la température et de l’intensité des précipitations.

M. Leroy a l'air de dire que le sujet a été documenté depuis longtemps. Je n'ai pourtant rien lu là-dessus, ni pendant les nombreuses années où j'ai été abonné au bulletin de la Société de Météorologie, ni dans mes nombreux bouqins. D'accord, ils datent, mais M. Leroy a l'air de dire qu'il y a très longtemps qu'on connaît ce phénomène ?

En résumé, ça voudrait dire que les turbulences créées par l' "objet" pluvio dans un vent courant disperserait les gouttes. Dans ce cas, si on entoure ce récepteur d'autres récepteurs identiques, ces derniers ne faisant plus obstacle recevront alors une partie des gouttes qui auraient du tomber dans le premier !

En poussant le raisonnement à l'extrême, où pourraient bien aller les gouttes qui tomberaient sur un pluviomètre de 50 mètres de diamètre ? À côté ? J'ai quand même des doutes !

-

Quand tu écris …

> Si l'on admet (par évidence !) que lorsque la pluie tombe horizontalement il n'y a rien qui tombe dans le pluvio, il ne peut pas y avoir une "rupture de pente" (on ne peut pas passer brusquement de zéro à une constante), donc il y a forcément une loi en fonction de l'angle (je parierai pour un sinus !).

Donc il y a forcément influence de l'inclinaison de la pluie.

…ton raisonnement est mathématiquement correct, mais pragmatiquement impossible !

-

> Or, à cause du gradient, le vent est plus faible près du sol, donc l'inclinaison n'est pas la même au sol et à un mètre, donc la quantité de pluie mesurée (quand il y a du vent) ne sera pas la même.

Non, non Michel ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Reprend mon crobar, quelle que soit l'inclinaison par rapport à la verticale que subit une goutte au long de sa descente, si elle ne tombe pas dans le pluvio, c'est sa copine à l'autre extrémité qui y tombera !

Prend un autre exemple : Si, en tombant par exemple à 1 mètre d'un mur, les gouttes rencontrent une soufflerie horizontale qui sort du mur (bien laminaire – comme un vent), toutes ces gouttes seront ripées dans la direction opposée au courant d'air mais quelques mètres plus loin tomberont dans un pluvio, s'il est là default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> , avec peut-être une légère modification dans leur groupage, mais de même quantité que s'il n'y avait pas eu de soufflerie.

Rien ne se perd, rien ne se crée. Si elles ne sont pas dans un point, elles sont dans un autre …

J'avais d'ailleurs vérifié ce point dans mes tests de Dispersion Pluviométrique l'an dernier, les récepteurs étant au dessus des grillages de clôture, ceux-ci n'apportant aucune perturbation.

(J'ai d'ailleurs arrêté mes essais en septembre de cette année – puisque j'avais prévu 1 an de relevés, et la moyenne s'est établie à 15% sur 450 m avec des pointes à 30%).

J'en reste là pour ce soir, mais il y a encore peut-être à creuser …

Surtout du côté des publications dont parle M. Leroy.

Bonne soirée

JP

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Pour le problème des pertes dues au vent il s'agit plutôt de turbulences aérodynamiques provoquées par le pluvio lui-même, mais à vrai dire ces turbulences sont surtout handicapantes pour la bruine et la neige, les précipitations de gouttes "lourdes" sont moins perturbées sauf évidemment si le vent est fort. Le fait que le bord des pluvios soit arrondi permet en outre de minimiser les pertes dues aux turbulences.

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... mais à vrai dire ces turbulences sont surtout handicapantes pour la bruine et la neige ...

Tout à fait, voisin Graulandois ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> (Si c'est de toi, c'est joli default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> )

Pour ce qui est de la bruine ou de la neige, j'emploie, en parallèle de mes pluvios, mon vieux bac d'évaporation (80 cm de diamètre) pour récupérer ces petits météores !

Enfin, petits, pas tout à fait pour la neige default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> mais la surface permet de ratisser large !

Je vide par un siphon à robinet situé au point le plus creux du bac, et pour la neige ça permet en même temps d'avoir sa densité par rapport à une épaisseur moyenne relevée en un lieu non congérisé !

Que ne ferait-on pas pour quelques gouttes ! default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

PS: Aujourd'hui je te vois bien ! Quelle visi ce matin ! Le Ventoux à 132 km est à mes pieds

Amitiés.

JP

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La mesure de la pluie est le point faible de toutes les stations météo automatiques, y compris la Davis Vantage Pro 2 ; c'est la raison pour laquelle tous les météorologues dignes de ce nom font l'acquisition - s'il en ont les moyens parce qu'il est cher (< 100,- €) - d'un pluviomètre manuel de type SPIEA, agréé METEO FRANCE, précis au 1/10è de mm et qu'il faut aller vérifier et éventuellement vider chaque matin à 06:00 TU. J'en possède un depuis 2006.

Mais existe sur le marché un autre type de pluviomètre manuel dit professionnel de type PIERRON et coûtant moitié moins cher ; je viens d'en faire l'acquisition (53,82 € port compris) afin de comparer les résultats obtenus avec le SPIEA. Dores et déjà, à la lecture de la notice, il apparait que la précision du PIERRON n'est que de 0,5 mm de 0 à 10 mm et de 1 mm au delà. Qui vivra verra.

Les résultats comparés de mes pluviomètres DAVIS, SPIEA et PIERRON seront publiés chaque mois dans le bilan mensuel de ma station : http://www.meteo-pierre-benite.com/2008.htm

Ci-dessous, à gauche le PIERRON et à droite le SPIEA :

pluvios.JPG

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Il y a des revendeurs qui vendent (au prix fort) le SPIEA avec un pied.

Chez le fabriquant BENOIT-PLASTIQUE http://www.pluviometres.com/ il est vendu sans pied ; notre association vient d'en commander 4 (cela en fait au moins 20 en 3 ans) au prix unitaire de 80.80 € HT (+ port +- 12€) ; c'est beau d'être agréé MF, mais cela fait cher pour 200 gr de plastique moulé et d'un morceau de ferraille ; et pourtant, nons n'avons pas le choix si nous voulons obtenir des relevés agréés.

Qui a fait une étude précise sur les résultats donnés par un pluvio SPIEA et un pluvio PIERRON (moitié moins cher) ?

Même 125 euros mon cher René si l' on ne fait pas partie de ton association et que l' on habite dans un autre département que La Loire ou le Rhône !

Ah notre grand désespoir pour bénéficier d' éventuelles réductions !

Fabrice

station des bords de l' Ain : http://pont-dain.meteo01.fr

http://www.meteo01.fr

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Le Pierron est même quasiment 4 fois moins cher , en effet , en cherchant bien , on le trouve à environ 40 euros ( et même un soupçon moins ) dans certains magasins de jardinerie , et autant dire qu'a ce prix là , l'hésitation entre les deux pluvios n'est plus permise .

il est vrai que cela fait réfléchir ! default_dry.png

Pourrais tu nous citer des enseignes où l' on peut trouver le Pierron ?

par chez moi je n' en ai jamais vu (bricomarché, vilmorin, gamm vert..)

par avance merci ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Fabrice

station des bords de l' Ain : http://pont-dain.meteo01.fr

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il est vrai que cela fait réfléchir ! default_dry.png

Pourrais tu nous citer des enseignes où l' on peut trouver le Pierron ?

par chez moi je n' en ai jamais vu (bricomarché, vilmorin, gamm vert..)

par avance merci ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Fabrice

station des bords de l' Ain : http://pont-dain.meteo01.fr

J'ai acheté le dit "pierron" par correspondance c/www.agroressources.com pour 53,82€ port compris.Mais ne vous précipitez pas pour acheter ce pluvio : les résultats de ces 3 premiers jours ne sont pas encourageants ; en fin de chaque mois, vous trouverez sur mon site les comparatifs SPIEA / PIERRON / DAVIS.
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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

J'ai acheté le dit "pierron" par correspondance c/www.agroressources.com pour 53,82€ port compris.

Mais ne vous précipitez pas pour acheter ce pluvio : les résultats de ces 3 premiers jours ne sont pas encourageants ; en fin de chaque mois, vous trouverez sur mon site les comparatifs SPIEA / PIERRON / DAVIS.

C'est normal que les essais ne soient pas encourageants dans ton site qui a l'air classe 4 pour les pluies ( d'après les photos). L'incertitude a des chances d'être largement supérieure à celle des 2 pluvio.Ici le Pierron positionné en classe 2 a été correct face au SPIEA sauf pour la rosée. Dans les pluies, je n'ai pas observé plus d'écarts qu'entre 2 SPIEA aux mêmes emplacements.

Enfin comme tous les essais amateurs de pluvio, les écarts dépendront beaucoup des sites et des emplacements. Chez certains le Pierron a relevé un peu plus (dans ce cas dans un site assez correct, il est donc plus juste dans l'absolu, car un pluvio même SPIEA sous-estime la mesure des RR), chez d'autres il a sous-estimé et chez d'autres il a été "correct" (dans ce cas il est moins juste dans l'absolu, mais il est dit correct car le niveau des écarts est équivalent à celui qu'on trouvera en comparant un SPIEA à un autre SPIEA aux 2 mêmes emplacements que pour les essais du Pierron)

Il faut utiliser l'éprouvette MF pour transvaser l'eau des deux modèles (c'est la référence pour 400 cm2), afin d'obtenir la même graduation et d'éviter les biais des graduations différentes des 2 seaux (en versant 100 mm "graduation seau SPIEA" dans le Pierron, ici je n'avais pas la même valeur affichée sur le Pierron)

Le Pierron a été testé par plusieurs amateurs sur différents sites depuis pas mal de temps, on peut donc l'acheter sans problèmes à partir du moment où on utilise une éprouvette MF pour effectuer les transvasements et qu'on néglige la réduction annuelle du cumul (non négligeable ici), faute d'une captation suffisante de la rosée.

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Le pluviomètre Pierron n'est pas "mauvais", par contre, ses graduations...

Personnellement, je l'utilise donc comme un "pluviocapteur" c'est à dire qu'il ne me sert pas à faire directement les mesures.

A l'intérieur je place une éprouvette graduée de 25 mL elle même coiffée d'un entonnoir qui vient juste s'adapter sous les trous du cône de réception.

L'éprouvette a une précision de 0,5mL (à20°C) soit donc une précision théorique de 0,5/40 = 0,0125mm de pluie.

Une éprouvette de 50 mL (précision de 1mL donc 0,05mm) convient ausssi parfaitement.

Mais cette précision n'a à mon avis aucun sens : en effet, combien de mL (et non mm) de pluie sont nécessaires pour mouiller le cône avant que la première goutte d'eau ne tombe dans le pluvio (et donc dans l'éprouvette).

On pourrait l'évaluer à l'aide d'une pomme fine reliée à une seringue mais dans quel but.

De même, j'avais montré il y a quelques mois que nos pluvios subissent une évaporation qui est loin d'être négligeable et qui peut dépasser les 0,5mm ( et mon mL) par jour selon la quantité d'eau présente dans le pluvio, la température, le vent...

Lorque l'éprouvette est pleine (elle n'est pas à débordement comme celle du SPIEA) je la vide dans le seau du pluvio.

Les graduations m'indiquent la hauteur approximative de pluie et me permettent de choisir l'éprouvette de laboratoire dans laquelle je vais transvaser le tout. J'utilise des éprouvettes de 100, 250 et 500mL. Sauf en cas de fortes pluies, je n'ai donc pas besoin de faire plusieurs transvasements comme avec le SPIEA.

Concernant ces transvasements, il reste aussi de l'eau sur les parois du pluvio...

Je pense donc qu'il est inutile d'aller au dela d'une précision de 0,1mm (peut-être 0,05 ?)

Mais ces éprouvettes ont un coût quand on ne peut pas se les procurer gratuitement et alourdissent donc celui du Pierron. Cependant, je pense avoir ainsi une meilleure précision qu'avec le SPIEA.

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Bonjour.

Michel, c'est pas pour t'embêter, mais il y a quelque chose qui me chagrine :

Que ce soit à n'importe quelle altitude et quelle que soit la force du vent (sauf, bien sûr, si la pluie tombe à l'horizontale default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) toute goutte qui va descendre hors de la verticale d'un bord du pluvio sera remplacée par celle qui tombera sur le bord opposé :

Je te fais un petit crobard default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> :

PluieTravers.jpg

J'ai déja lu ton affirmation plusieurs fois ailleurs et je me demande où est mon erreur ?

Bien entendu la surface de réception doit être rigoureusement horizontale sinon, dans ma théorie , une goutte qui passerait juste au dessus d'une paroi ne taperait pas sur la paroi opposée, plus basse à cause de la non-horizontalité.

Par contre, tout à fait d'accord avec toi pour : "- qu'à 50 cm, avec des fortes pluies, il y ait des éclaboussures au sol qui arrivent à entrer dans le pluvio.

Cordialement default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

JP

Je me permet juste une constatation au sujet de ton crobard: Tu ne compare pas la même quantité de pluie, à mon tour je vais essayé d'illustrer en modifiant un peu ton dessin:

Zut, j'arrive pas à insérer une image, l'icone me parait étrange (?), en attendant je vais essayé de m'expliquer.

Sur la première partie de ton shéma, sans vent, ton faisceau de pluie à une certaine largeur, qui est différente de ton shéma avec vent! Pour bien faire, il faut reprendre le même faisceau de pluie et seulement l'incliner selon l'angle entre la pluie et l'horizontale. La tu conserveras les échelles et tu t'appercevras qu'avec la même quantité de pluie tombée il y en aura moins dans ton pluvio...

C'est également faire abstraction de l'effet directe du vent sur le pluvio qui produit une perturbation de l'écoulement de l'air autour, il n'est plus laminaire, ça je sais pas dans quel ordre de grandeur ça influe sur la mesure.

Cependant, je pense qu'en mesurant l'angle entre l'horizontale et la pluie, le rapoport entre ce qui est tombé et ce qui est mesuré est le sinus de cet angle; du coup si la pluie tombe sous 45°, la mesure annoncera seulement 0.7 fois la pluie tombée et seulement la moitié sous 60°, et rien si la pluie est horizontale... default_wacko.png

En tout cas c'est ma théorie, j'essaierai de l'illustrer par un crobard dans un prochain post.

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Posté(e)
Gif sur Yvette (plateau, alt. 163 m). NO Essonne. 30 Km SO de Paris.

Cependant, je pense qu'en mesurant l'angle entre l'horizontale et la pluie, le rapoport entre ce qui est tombé et ce qui est mesuré est le sinus de cet angle; du coup si la pluie tombe sous 45°, la mesure annoncera seulement 0.7 fois la pluie tombée et seulement la moitié sous 60°, et rien si la pluie est horizontale... default_wacko.png

En tout cas c'est ma théorie, j'essaierai de l'illustrer par un crobard dans un prochain post.

Je crois que boudu34, avec son schéma, voulait juste montrer qu’avec l’inclinaison de la pluie, les gouttes qui ne rentraient pas d’un côté du pluvio rentraient de l’autre.Il n’a rien dit sur le rapport de surface du à l’inclinaison

Ce que tu expliques est plutôt en accord avec mon post : /index.php?s=&showtopic=36027&view=findpost&p=834582'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=834582

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-

Salut à tous les deux.

Tout à fait Michel !

Boudha, chaque trait vertical représente virtuellement le chemin d'une goutte d'eau.

Dans ces deux cas d'école default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> , le pluvio reçoit 7 gouttes.

L'inclinaison n'a rien à voir, ni le sinus de l'angle dans lequel chaque goutte touche la paroi.

Quand aux turbulences que tu envisages, il n'y aurait aucune raison qu'elles soient soustractives plutôt qu'additives.

On peut supposer qu'elles perturbent peut-être plus une faible surface (réceptrice) qu'une plus importante.

Un pluviomètre de 100 m2 recevra la même quantité totale d'eau que 100 pluviomètres d'1 m2 mis côte à côte (En réalité pas tout à fait car il ne tombe pas la même quantité d'eau à 10 m de distance entre deux récepteurs.

Un nuage, ce n'est pas une jolie pomme d'arrosoir, percée bien régulièrement et qui laisse passer la même quantité d'eau sur toute sa surface (voir le sujet "Dispersion Pluviométrique" sur ce même forum).

-

Edit : j'ai repris le dessin, est-ce plus clair maintenant ?

PluieTravers2.jpg

Ce n'est pas parce que chacune des gouttes qui tombe tourne brusquement de 45° vers la droite qu'elle ne vont plus toutes rentrer dans le pluvio.

Pour celles qui sont perdues d'un côté, c'est leur copine de l'autre extrémité qui la remplace ...

- default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Vos images des gouttes selon le vent, ne montrent pas la déviation, accélération, modification du vent par le pluvio et donc l'influence sur les gouttes. C'est comme si vos pluvio ne provoquaient aucune perturbation du champ de vent près du cône. On ne voit pas de courbures en fin de trajectoire et toutes les gouttes qui sont complètement refoulées par de mini tourbillons près et dans le cône.

En dehors des pluvio de référence enterrés, le type de pluvio qui perturbe le moins avec le vent, c'est le pluvio en forme de verre à pied.

Il existe des formules de correction pour les RR en montagne, en fonction de la pente des gouttes et de celle du terrain comme par ex :

Hr = H (1 tg a X tg b )

H hauteur mesurée

a angle d'inclinaison de la pente

b angle de chute des précipitations

Mais en pratique comme il est difficile de mesurer l'inclinaison (même moyenne) des précipitations, il vaut mieux utiliser des vectopluvio (exemple simple, un système de girouettes orientent le pluvio horizontalement et verticalement), des stéréopluvio (un truc incroyable. Un réservoir cylindrique à axe vertical dont la section reproduit une projection horizontale du site d'exposition alors quel le bord supérieur est découpé suivant une courbe gauche homothétique du contour du site ou bassin de mesure. La quantité recueillie est proportionnelle à la quantité reçue effectivement par l'environnement), etc...

En Californie, des essais en montagne ont démontré qu'un pluvio penché afin d'être bien perpendiculaire à la pente du terrain, évite 15% de déficit (par rapport à un pluvio positionné horizontalement comme en plaine, sur ces mêmes sites)

Dans une vieille note MF sur la mesure des RR, dans la bibliographie, il y a des références d'essais, des comparaisons de pluvio qui datent de 1769. Il y a un sacré recul à ce niveau default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Encore une fois je suis pas tout a fait d'accord avec ton shema, mais je n'arrive pas a faire paraitre le mien (on me demande l'url complete et je sais pas quoi repondre), ce serait pourtant la meilleure facon de vous expliquer mon raisonnement.

Si je suis ton shema, les gouttes influencees par le vent sont plus rapprochees que celles qui tombaient droites. Ca correspondrait, pour moi, non pas a la meme quantite de pluie, mais a de plus fortes pluies, ce qui explique que 7 gouttes arrivent quand même dans le pluvio. Pour t'en convaincre, il suffirait d'augmenter l'incidence de la pluie, jusqu'à des valeurs exagerees, mais c'est juste une explication geometrique d'un phenomène physique.

Tu peux aussi faire l'essai avec une pomme de douche, en tombant verticalement elle mouillerait moins de surface que si tu y mets un angle, seulement il y aurait plus d'eau par rapport a la surface. C'est ce qui se passe avec un pluvio, la quantité de pluie tombée reste la même, mais la mesure est faussée, et l'erreur est proportionnelle à l'angle, et plus exactement à son sinus...

pour ce qui est du vent, je suis d'accord sur un point, si il dégage une goutte de son axe de chutte, une goutte voisine la remplassera, seulement ce que je voulais signifier ici c'est plutot le role nefaste des turbulences dues au vent sur l'appareil.

en gros, il y a des petits tourbillons qui se creent autour du vase, creant eux m^mes des zones depressions qui "attirent" les gouttes vers l'exterieur. Encore une fois je suis pas physicien, mais j'ai étudié le roles des ecoulements eoliens sur les voiles d'un bateau et je suis convaincu que les memes phenomènes existent, a une echelle bien moindre et d'ailleurs difficilement quantifiable...

J'aimerais illustrer mes propos par un shema, pouvez vous m'expliquer comment faire?

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