thony74 Posté(e) 29 juin 2008 Partager Posté(e) 29 juin 2008 Bonjour à tous, Je démarre dans mes prévisions...Pas facile... Donc j'ai besoin que quelq'un me dise si je plus ou moins bien compris la prévision de possibilité d'orage. 1) Regarder la carte CAPE et LI : Plus le CAPE est fort et plus le LI est faible, plus le risque est fort. 2) Regarder le carte THETA E : Plus il est élévé, plus le risque est fort. 3) Regarder si on est en zone de convergence ou divergence : Sous la tropopause, si l'air diverge, ça favorise la fomation de cumulonimbus 4) regarder la carte 1.5 PUV : pour voir si on est sous une zone d'anomalie de tropopause, ce qui serait un des élément déclencheur car l'anomalie proque un soulèvement d'air a l'avant de cette anomalie. Voilà je vous me dire si c'est pas mal ou si je suis à coté de la plaque... Merci à vous tous. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 29 juin 2008 Partager Posté(e) 29 juin 2008 Mais non Thony, tu n'est pas du tout à côté de la plaque! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je ne fais que m'initier aux prévisions d'orages (qui est fort intéressante et complexe) mais je sais au moins que tout ce que tu dis est juste! Si tu ne connais pas la définition logique et météorologique de ces indices, tu peux trouver des infos dans les différents topics appropriés; il y a des remarques fort intéressantes. Pour la 1,5 PVU, c'est en effet l'élément déclencheur des courants ascendants du moment où l'on se retrouve à l'avant d'une anomalie de BT, comme tu l'as dit. L'ano de BT, c'est "la flamme qui sert à allumer la poudre de l'orage", en gros. Neigepassion. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thony74 Posté(e) 29 juin 2008 Auteur Partager Posté(e) 29 juin 2008 Merci! Pour l'humidité, je pense que plus la masse d'air est humide, plus les cumulonimbus vont avoir tendance à se former, mais est-ce l'humidité est prise en compte dans les paramètres ci dessus (Je pense par exemple au Theta E)? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 29 juin 2008 Partager Posté(e) 29 juin 2008 Dans la theta E, ou la TPE si tu préfères, la particule d'air en question, pour acquérir sa température virtuelle finale, doit suivre un parcours adiabatique, et son point de rosée y est compris. Donc oui l'humidité doit y être prise en compte logiquement. Sinon oui l'humidité est bien responsable dans l'accroissement de l'instabilité, surtout en cas d'instabilité sélective. La courbe de la pseudo-adiabatique, sur un émagramme, est moins inclinée que l'adiabatique sèche (car la condensation libère une énergie de chaleur), et donc est plus prompt à se situer à droite de la courbe d'état. Lorsque que c'est le cas, le profil d'instabilité est existant. Bon, désolé si je suis trop difficile à piger avec tous ces termes, reposes des questions là dessus si tu souhaites . Neigepassion. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 29 juin 2008 Brest Partager Posté(e) 29 juin 2008 Bonsoir /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je corrigerais de cette façon. 1) Regarder la carte CAPE et LI : Plus le CAPE est fort et plus le LI est faible, plus les orages qui viendraient à se former risquent d'être violents. 2) Regarder le carte THETA E : Plus il est élévé, plus le risque est fort en cas de déstabilisation (forçage) 3) Regarder si on est en zone de convergence ou divergence : Sous la tropopause, si l'air diverge, ça favorise la fomation de cumulonimbus en cas de forte THETA E 4) regarder la carte 1.5 PUV : pour voir si on est sous une zone d'anomalie de tropopause, ce qui serait un des élément déclencheur car l'anomalie proque un soulèvement d'air a l'avant de cette anomalie. YES ! (en soi ça revient au 3) ) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thony74 Posté(e) 30 juin 2008 Auteur Partager Posté(e) 30 juin 2008 Bonjour, Merci à vous deux pour ces explications, je lis souvent le terme de "forçage", A quoi çà correspond? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thony74 Posté(e) 30 juin 2008 Auteur Partager Posté(e) 30 juin 2008 Dans la theta E, ou la TPE si tu préfères, la particule d'air en question, pour acquérir sa température virtuelle finale, doit suivre un parcours adiabatique, et son point de rosée y est compris. Donc oui l'humidité doit y être prise en compte logiquement. Sinon oui l'humidité est bien responsable dans l'accroissement de l'instabilité, surtout en cas d'instabilité sélective. La courbe de la pseudo-adiabatique, sur un émagramme, est moins inclinée que l'adiabatique sèche (car la condensation libère une énergie de chaleur), et donc est plus prompt à se situer à droite de la courbe d'état. Lorsque que c'est le cas, le profil d'instabilité est existant. Bon, désolé si je suis trop difficile à piger avec tous ces termes, reposes des questions là dessus si tu souhaites . Neigepassion. Qu'est-ce que "l'instabilité sélective"? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thony74 Posté(e) 30 juin 2008 Auteur Partager Posté(e) 30 juin 2008 Allez, je rajoute une question : La notion de tourbillon absolue n'est pas très claire pour moi, dans quel cas utiliser ce paramètre? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 30 juin 2008 Partager Posté(e) 30 juin 2008 Qu'est-ce que "l'instabilité sélective"? Bonjour, L'instabilité sélective, c'est lorsque l'instabilité dépend de l'humidité. Pour que l'atmosphère soit instable, il faut, sur l'émagramme, que la courbe d'état soit à gauche de l'adiabatique en question. Or, la courbe de la pseudo-adiabatique est moins inclinée que l'adiabatique sèche. Il Se peut donc que, sur l'émagramme, la courbe d'état soit entre les deux adiabatiques, c'est à dire à gauche de la pseudo-adiabatique, et à droite de l'adiabatique sèche. Dans ce cas, c'est lorsque l'atmosphère est humide (donc lorsque il s'agit de la pseudo-adiabatique en question) que le profil d'instabilité sera effectif. Dans le cas d'une atmosphère sèche, la courbe d'état sera à droite de l'adiabatique en question (adiabatique sèche) et donc l'air sera stable. Dnas l'instabilité sélective, c'est comme si on avait "le choix" entre un profil soit instable (air humide), soit stable (air sec). Neigepassion. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thony74 Posté(e) 30 juin 2008 Auteur Partager Posté(e) 30 juin 2008 Bonjour, L'instabilité sélective, c'est lorsque l'instabilité dépend de l'humidité. Pour que l'atmosphère soit instable, il faut, sur l'émagramme, que la courbe d'état soit à gauche de l'adiabatique en question. Or, la courbe de la pseudo-adiabatique est moins inclinée que l'adiabatique sèche. Il Se peut donc que, sur l'émagramme, la courbe d'état soit entre les deux adiabatiques, c'est à dire à gauche de la pseudo-adiabatique, et à droite de l'adiabatique sèche. Dans ce cas, c'est lorsque l'atmosphère est humide (donc lorsque il s'agit de la pseudo-adiabatique en question) que le profil d'instabilité sera effectif. Dans le cas d'une atmosphère sèche, la courbe d'état sera à droite de l'adiabatique en question (adiabatique sèche) et donc l'air sera stable. Dnas l'instabilité sélective, c'est comme si on avait "le choix" entre un profil soit instable (air humide), soit stable (air sec). Neigepassion. Alors si j'ai bien compris, une particule en s'élevant suit sur l'émagramme l'adiabatique sèche, puis commence à se condenser et suit donc la pseudo adiabatique pour se transformer en eau. Donc dans une atmosphère sèche la particule ne vas pas atteindre son point de condensation, par contre dans une atmosphère humide, la particule va atteindre son point de rosée et les nuages vont se former. On peut donc avoir une masse d'air humide mais si on est à droite de la courbe, il n'y aura pas forcément d'instabilité? Mais comment savoir de quel coté la courbe d'état va se trouver? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 30 juin 2008 Partager Posté(e) 30 juin 2008 Alors si j'ai bien compris, une particule en s'élevant suit sur l'émagramme l'adiabatique sèche, puis commence à se condenser et suit donc la pseudo adiabatique pour se transformer en eau. Donc dans une atmosphère sèche la particule ne vas pas atteindre son point de condensation, par contre dans une atmosphère humide, la particule va atteindre son point de rosée et les nuages vont se former. On peut donc avoir une masse d'air humide mais si on est à droite de la courbe, il n'y aura pas forcément d'instabilité? Mais comment savoir de quel coté la courbe d'état va se trouver? Pour le savoir, il suffit tout simplement de regarder la CAPE et LI. La CAPE, sur l'émagramme, c'est l'aire représentée entre la pseudo-adiabatique et la courbe d'état. Plus cette aire est grande (du moment où la courbe d'état est à gauche de la pseudo-adiabatique) plus la CAPE sera élevée (donc plus l'atmosphère sera instable). Le LI, c'est la différence entre la température réelle de l'air à 500 hPa et celle de la particule d'air qui aura suivi, depuis le sol, un parcours adiabatique. De fait, si le LI est négatif, cela voudra dire que la particule d'air ayant suivi le parcours adiabatique sera plus chaude que l'air environnant, donc l'air sera instable. Prenons une température réelle de -16°C à 500 hPa (imaginons) et une particule adiabatique de -10°C. L'on aura un Li de: -16 -(-10)°C = -6. Li négatif, donc fort potentiel instable. Donc en conclusion pour savoir si la courbe d'état est à gauche de l'adiabatique en question, il est nécessaire de regarder ces indices. Si ceux-ci trahissent un profil instable cela veut dire que sur l'émagramme, la courbe d'état sera à gauche de la pseudo-adiabatique. J'espère t'avoir bien répondu (sinon n'hésite pas, c'est un grand plaisir de répondre), Neigepassion /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thony74 Posté(e) 30 juin 2008 Auteur Partager Posté(e) 30 juin 2008 Pour le savoir, il suffit tout simplement de regarder la CAPE et LI. La CAPE, sur l'émagramme, c'est l'aire représentée entre la pseudo-adiabatique et la courbe d'état. Plus cette aire est grande (du moment où la courbe d'état est à gauche de la pseudo-adiabatique) plus la CAPE sera élevée (donc plus l'atmosphère sera instable). Le LI, c'est la différence entre la température réelle de l'air à 500 hPa et celle de la particule d'air qui aura suivi, depuis le sol, un parcours adiabatique. De fait, si le LI est négatif, cela voudra dire que la particule d'air ayant suivi le parcours adiabatique sera plus chaude que l'air environnant, donc l'air sera instable. Prenons une température réelle de -16°C à 500 hPa (imaginons) et une particule adiabatique de -10°C. L'on aura un Li de: -16 -(-10)°C = -6. Li négatif, donc fort potentiel instable. Donc en conclusion pour savoir si la courbe d'état est à gauche de l'adiabatique en question, il est nécessaire de regarder ces indices. Si ceux-ci trahissent un profil instable cela veut dire que sur l'émagramme, la courbe d'état sera à gauche de la pseudo-adiabatique. J'espère t'avoir bien répondu (sinon n'hésite pas, c'est un grand plaisir de répondre), Neigepassion /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Merci, réponse très claire. Du coup, je continue, A quoi sert le "tourbillon absolu"? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thony74 Posté(e) 30 juin 2008 Auteur Partager Posté(e) 30 juin 2008 Petit exemple : J'habite en Haute-Savoie, en étudiant les cartes, on voit sur la CAPE ainsi que sur la TPE, que les risque d'orage est élevé pour mercredi soir, par contre a priori, pas d'anomalie de la Tropo. Alors orages ou pas orage? Pour le LI et le THETA E, existe t'il des valeurs références? Par exemple, on sait que plus le LI est négatif, plus l'instabilité risque d'être forte, mais a combien peut on considéré que le LI devient "dangereux"? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem11 Posté(e) 30 juin 2008 Toulouse Partager Posté(e) 30 juin 2008 mais a combien peut on considéré que le LI devient "dangereux"? En fait il n'ya pas vraiment de valeur pour laquelle ça devient dangereux, il y a plusieurs paramètres qui rentrent en compte dans la prévision d'un risque orageux et il se peut que le Li soit très négatif mais qu'il ne se passe rien ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 30 juin 2008 Partager Posté(e) 30 juin 2008 Merci, réponse très claire. Du coup, je continue, A quoi sert le "tourbillon absolu"? Un fort tourbillon absolu est caractéristique des talwegs il me semble, mais mes connaissances s'arrêtent là. J'ai du mal moi aussi sur cette notion. Petit exemple : J'habite en Haute-Savoie, en étudiant les cartes, on voit sur la CAPE ainsi que sur la TPE, que les risque d'orage est élevé pour mercredi soir, par contre a priori, pas d'anomalie de la Tropo. Alors orages ou pas orage? En fait, j'utilise très souvent cette expression, mais elle me paraît correcte et bien imagée. Dans ce que tu viens de citer (CAPE élevé, Li faible) tu as la poudre explosive. Mais qu'est ce qu'il manque pour faire sauter la poudre? Il manque l'allumette. L'allumette, cela peut être l'anomalie de basse tropopause ou une contrainte orographique, qui est très présente dans les Alpes. Donc suite à ces indices "poudre" favorables, des orages de convection sont largement possibles sur le relief alpin mercredi soir. Neigepassion. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CyrilD44 Posté(e) 1 juillet 2008 Nantes Partager Posté(e) 1 juillet 2008 Alors si j'ai bien compris, une particule en s'élevant suit sur l'émagramme l'adiabatique sèche, puis commence à se condenser et suit donc la pseudo adiabatique pour se transformer en eau. Donc dans une atmosphère sèche la particule ne vas pas atteindre son point de condensation, par contre dans une atmosphère humide, la particule va atteindre son point de rosée et les nuages vont se former. On peut donc avoir une masse d'air humide mais si on est à droite de la courbe, il n'y aura pas forcément d'instabilité? Mais comment savoir de quel coté la courbe d'état va se trouver? Si tu veux, en bas de la page http://www.meteolafleche.com/orage.htm, tu as un exemple très clair de prévisions d'orage avec un émagramme et les modèles pour la température au sol /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">Pour faire simple, le tourbillon absolu est la réunion du tourbillon relatif et du paramètre de Coriolis. Le tourbillon relatif est une conséquence du cisaillement du vent et de la rotation de la Terre : il a un mouvement horizontal circulaire et sévit à proximité des talwegs (tourbillon relatif cyclonique) et des dorsales (tourbillon relatif anticyclonique). Près du courant jet, les mouvements horizontaux se produisent ; dans le même temps, l'air froid, plus dense descend vers le sol surtout lors d'une forte cyclogénèse ; le tourbillon relatif cyclonique nait. Au niveau des hautes pressions (à confirmer), l'air chaud reste maintenu au niveau du sol (en été) alors que l'air froid reste bloqué en altitude ; comme l'air va des hautes pressions vers les basses pressions, nous sommes en présence d'un tourbillon relatif anticyclonique. Le paramètre de Coriolis, f, est "une caractéristique des mouvements verticaux pour un corps quelconque" tel que f = 2*omega*sin (phi) où omega est la vitesse angulaire de rotation de la Terre et phi la lattitude du point considéré. En général, f vaut environ 10^-4 /s mais ça c'est juste pour la culture générale. Venons en au tourbillon absolu. Il sévit en présence et en dehors des perturbations, au niveau des talwegs et des dorsales. Au niveau du talweg et en dehors de toute perturbation, la divergence et la convergence se compensent (sinon pas de formation de talweg) et le tourbillon absolu se conserve à l'altitude 500 hPa en été, l'altitude 650 hPa en hiver (je t'épargne les démonstrations). En présence de perturbations (c'est là que ça devient intéressant), il y a un déséquilibre entre convergence et divergence : du coup, le tourbillon absolu ne se conserve plus. Il augmente selon l'intensité du système perturbé. Il se manifeste par des ascendances et des convergences sur les cartes synoptiques (vitesses de vent négatives), par des subsidences et des divergences toujours sur les cartes synoptiques (vitesses de vent positives). Pour le tourbillon absolu, la prévision peut se faire avec le bon et vieux modèle Bolam 21 http://www.westwind.ch/?page=bol2 sous l'appellation AbsVort500 (Absolute Vorticity) à l'altitude 500 hPa. A ne pas confondre tourbillon absolu et tourbillon potentiel (qui fait intervenir la température lors de mouvement ascendant) même si au niveau des talwegs et des dorsales, ils peuvent avoir des intensités similaires... Sur ce, je retourne prendre un bain soleil avant de remettre un survet pour quelques jours /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 1 juillet 2008 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 1 juillet 2008 Grosso-modo la même réponse que cyrilD44, mais hier j'avais écrit une réponse, avant que ma connexion internet ne plante. J'avais sauvé mon post, donc je le remet quand même. 2 réponses vaut mieux qu'1 ^^ A quoi sert le "tourbillon absolu"? Sur les grandes échelles (synoptiques) , le "tourbillon absolu" est simplement la mesure d'un déplacement cylindrique du vent. Une rotation hélicoïdal du vent. Cette valeur est calculé en fonction d'un mouvement circulaire (horizontal) et du cisaillement du vent (vertical). On parle alors de "tourbillon relatif" qui est la somme de ces 2 paramètres. Mais le tourbillon absolu tient compte également de la rotation de la Terre (notion de référentiel) et est donc calculé en tenant compte de la force de Coriolis. Donc tourbillon relatif (mouvement circulaire + cisaillement) + Coriolis = Tourbillon Absolu (TA) Dans l'hémisphère nord, lorsqu'on a une rotation cyclonique, on aura des valeurs de TA assez forte. Au contraire lorsque on aura des rotations anticycloniques, on aura des valeurs de TA négatives. Donc à 500hpa, un talweg sera associé à de forts TA et une dorsale a de faibles TA. Un fort TA à 850 et 500hpa renseigne sur une zone ascendante en basse couche et vice versa (faible TA = subsidence). Le TA à 850hpa renseigne surtout sur les zones de convergence et de divergence des vents. Plus le TA sera fort, plus il y aura convergence des vents et donc puisque cela est mesuré à partir de cela, plus il y aura de cisaillements. Mais le tourbillon potentiel, calculé à partir du tourbillon absolu est encore plus riche d'enseignements... PS : j'en profite pour changer le titre du topic pour plus de clarté... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thony74 Posté(e) 2 juillet 2008 Auteur Partager Posté(e) 2 juillet 2008 Merci pour ces infos, Je veux pas créer de nouveaux post, alors je continue là. J'ai bien compris l'intérêt des cartes des modèles, mais comment, a partir de tout ces paramètres , prévoir l'arrivée d'une perturbation ainsi que son organisation. Je pense que si il y un conflit de masse, un front va se créer, mais ils sont plus ou moins actifs et plus ou moins bien organisés. Donc comment, a partir des modèles, prévoir une perturbation active ou non ainsi que ses "limites" géographiques? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 3 juillet 2008 Brest Partager Posté(e) 3 juillet 2008 Merci pour ces infos, Je veux pas créer de nouveaux post, alors je continue là. J'ai bien compris l'intérêt des cartes des modèles, mais comment, a partir de tout ces paramètres , prévoir l'arrivée d'une perturbation ainsi que son organisation. Je pense que si il y un conflit de masse, un front va se créer, mais ils sont plus ou moins actifs et plus ou moins bien organisés. Donc comment, a partir des modèles, prévoir une perturbation active ou non ainsi que ses "limites" géographiques? On ne cherche pas à prévoir la forme des champs atmosphériques, les modèles s'en chargent ! Un prévisionniste cherche à prévoir le temps, pas la courbure d'un front. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thony74 Posté(e) 4 juillet 2008 Auteur Partager Posté(e) 4 juillet 2008 On ne cherche pas à prévoir la forme des champs atmosphériques, les modèles s'en chargent ! Un prévisionniste cherche à prévoir le temps, pas la courbure d'un front. Justement, par exemple pour lundi, MF annonce du mauvais temps pour la haute Savoie, alors ma question est : comment d'apres les modèles, voir si la perturbations sera active, ainsi que de prévoir le moment ou elle va passer sur nous. Si je regarde le géopotentiel à 500 hpa de lundi,on voit effectivement que des bas géopotentiels arrivent mais, mais on ne peut pas déduire l'activité de la perturbation associée. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 4 juillet 2008 Partager Posté(e) 4 juillet 2008 Justement, par exemple pour lundi, MF annonce du mauvais temps pour la haute Savoie, alors ma question est : comment d'apres les modèles, voir si la perturbations sera active, ainsi que de prévoir le moment ou elle va passer sur nous. Si je regarde le géopotentiel à 500 hpa de lundi,on voit effectivement que des bas géopotentiels arrivent mais, mais on ne peut pas déduire l'activité de la perturbation associée. Pour cela rien de tel que de regarder les cartes de TPE à 850 hPa: plus celle-ci est élevée plus cela implique qu'une particule d'air, au départ de son parcours adiabatique à l'origine du calcul de la TPE, sera chaude et humide. "Chaud et humide" ne sont-ils pas les deux paramètres essentiels que l'on rencontre lors d'un front chaud d'une perturbation? La TPE sera donc élevée dans les fronts chauds (précipitations continues). Pour le front froid, l'air est plus sec et frais au départ, donc la TPE sera plus basse. En conclusion, plus, dans un système perturbé (càd front chaud + front froid), la différence de valeur entre la TPE du front chaud et celle du front froid sera élevée plus le front sera actif. Pour la position géographique des fronts, rien de tel que le tourbillon absolu: des valeurs élevées indiquent la présence d'un talweg, quoique la TPE est encore un paramètre utile dans cette situation, surtout lors des fronts froids. Neigepassion . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mammatus68 Posté(e) 4 juillet 2008 Partager Posté(e) 4 juillet 2008 En conclusion, plus, dans un système perturbé (càd front chaud + front froid), la différence de valeur entre la TPE du front chaud et celle du front froid sera élevée plus le front sera actif. Pour être plus rigoureux, je remplacerais "front" par "secteur". En effet, parler de "la Thêta E d'un front" n'a aucun sens puisque par définition, les zones où la TPE varie brusquement sont des zones baroclines (ou frontales). Mais il est vrai que généralement, plus le gradient de TPE est important, plus la perturbation est active. Ce paramètre est donc à ma connaissance le plus utile pour tracer des fronts. Fronts dits "chauds" (ou "froid") lorsqu'une zone initiale de Thêta E basse (ou haute) est remplacée, à mesure que ce front avance, par une nouvelle zone de TPE plus élevée (ou plus basse). Pour le TA, il est à privilégier pour repérer les zones les plus actives et l'intensité d'une activité frontale. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 13 février 2009 Partager Posté(e) 13 février 2009 Bonsoir à tous je tombe sur ce sujet au lieux d'en créer un nouveau je fais remonter celui-ci Mais en lisant entiérement ce topic j'ai pas vu beaucoup de lien! Est-ce que quelqu'un pourrait mettre ici les liens et préciser à quoi il sert pour la prévision d'un orage et dire en gros ce qu'il doit y avoir pour avoir de l'orage /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Merci d'avance à tous Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
chris68 Posté(e) 13 février 2009 Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m Partager Posté(e) 13 février 2009 Pour avoir de l'orage, il faut 2 fondamentaux: - Un profil instable - Un forçage Le 3ème permet la mise en place de structures complexes: - Un cisaillement des vents Ca, c'est les 3 principes de base. Il faut se demander qu'est ce qui peut mettre en marche la convection et dans quelle mesure. Pour l'instabilité, tu regardera la CAPE, des RS simulés, quelques autres indices aussi. En gros, faut déjà caractériser la masse d'air dans laquelle ils vont se développer (généralement, là où les valeurs de TPE par ex sont les plus élevées) (chaleur et humidité). Il faut aussi faire attention à la CIN. Pour les forçages (qui permettront notamment de percer la CIN), c'est déjà plus complexe, il faut dégager les forçages synoptiques, de méso échelle, d'altitude et de surface etc. Il faut alors regarder du coté de la tropopause, du Jet (divergence d'altitude), du champ de vent en basses couches (pour voir d'éventuelles zones de convergence). Les coupes verticales sont précieuses pour voir si les conditions en altitude et en surfaces sont phasées. Après, viennent se greffer quantité de détails qui permettront d'affiner la prévision, mais c'est impossible à mettre en un seul post. Donc pour cibler ces quelques principes de bases, tu as moults liens vers les modèles, ne serait-ce que ces 2 là, indispensables (mais il y en a bien d'autres): http://www.meteociel.com/modeles/index.php http://www.lightningwizard.com/maps/ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 13 février 2009 Partager Posté(e) 13 février 2009 Merci pour ces liens et ta réponse /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> j'apprendrais mieux quelques jours avant un premier épisode d'orage Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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