bill43 Posté(e) 10 septembre 2015 Laussonne 43150 (930m) Partager Posté(e) 10 septembre 2015 En marge de la COP21: arrêt décrété en France des subventions "charbon", encore une balle dans le pied ? (on a déjà fermé toutes nos mines) ce que nous (Alstom..) ne construirons pas d'autres le feront. - T. Abbot chef du gouvernement australien déclarant: " que cette matière première (le charbon) était un bien pour l'humanité ! - Le ministre de l'économie allemand à lui abandonné son projet de taxe sur les centrales à charbon. - Et avec les intérêts des USA, de la Russie et de la Chine, on est mal embarqué dans cette affaire. Pour mémoire le charbon énergie la plus émettrice en CO2, reste en Europe la 2ième source de production d'électricité ( l'Ukraine en tête, suivie de la Pologne 75%, 45% en Allemagne...et beaucoup d'autres...et puis la France avec 3%!) ...Jamais, notre consommation d'énergie n'a baissée depuis que l'homme sait la distribuer. Pas d'accord, je pense que nous réduisons, avec beaucoup de progrès à faire, notre consommation d'énergie directe ou indirecte: isolation des logements, voitures moins voraces, appareils plus économes (A), chauffe-eau solaire, chaudière à condensation, lampes basse consommation, recyclage/compostage, arrêt de l'obsolescence programmée (à faire).... Les indicateurs donnent une baisse de la conso par habitant de 1% par depuis 2005 D'accord en revanche sur ton bilan du rendement d'une centrale, c'est effectivement près de 70% d'énergie primaire foutue en l'air contre tout juste 10% pour une chaudière à condensation. Chauffage/voiture/.. électriques: une fausse bonne idée. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 11 septembre 2015 56800 Taupont Partager Posté(e) 11 septembre 2015 Déjà que ce que l'on appelle les "noirs investissements" d'entreprises ou banques françaises suscitent quelques polémiques sur le financement de cette COP21, qu'aurait-on dit d'un pays organisateur de cette COP21 (dont l'objet est que les pays s'engagent à la réduction des émissions de G.E.S) et qui donne des subventions "charbon", on aurait pas manqué de lui demander de montrer l'exemple d'abord . Il y a déjà pas mal de paradoxes, celui-là était quand même bien voyant ! Edit: en complément : http://linkis.com/www.20minutes.fr/pla/VI4Zc Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bill43 Posté(e) 11 septembre 2015 Laussonne 43150 (930m) Partager Posté(e) 11 septembre 2015 Déjà que ce que l'on appelle les "noirs investissements" d'entreprises ou banques françaises suscitent quelques polémiques sur le financement de cette COP21, qu'aurait-on dit d'un pays organisateur de cette COP21 (dont l'objet est que les pays s'engagent à la réduction des émissions de G.E.S) et qui donne des subventions "charbon", on aurait pas manqué de lui demander de montrer l'exemple d'abord . Il y a déjà pas mal de paradoxes, celui-là était quand même bien voyant ! D'accord sur le principe de "l'exemple", mais il faut que nous fassions tous des efforts équivalents et c'était surtout l'objet de ma remarque, seuls ou presque à prendre des décisions courageuses, nous n'inverserons pas le RC. Je pense que nous ne sommes pas à la traîne sur nos émissions de CO2, que chacun fasse déjà un bout du chemin après quoi on pourra prendre des mesures qui ne pénaliseront pas nos industries. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bruno50 Posté(e) 11 septembre 2015 Beauvoir (Manche/Mt st Michel Partager Posté(e) 11 septembre 2015 Sur le charbon, l'Europe n'est pas complètement apte à donner des leçons aux USA à la COP 21 (extrait d'un article de Audrey Garric dans le Monde.fr ce matin "5 cartes qui montrent l'impact du charbon en Europe": (j'ai mis en gras italique les passages qui posent problème au sein du courant écologique européen) Impacts sur le climat et sur la santé Cette course au charbon pèse lourd sur le climat. La combustion de ce minerai a été responsable de 17 % des émissions de gaz à effet de serre de l’Europe en 2014, selon les calculs du CAN. L’Allemagne, la Pologne et le Royaume-Uni sont les principaux pollueurs, avec respectivement 255 millions, 129 millions et 87 millions de tonnes de CO2 provenant du charbon rejetées dans l’atmosphère l’an dernier. La France, avec 10 millions de tonnes, est en revanche une faible contributrice (2 % des émissions de gaz à effet de serre nationales). Cette pollution a également des impacts en termes de santé. En 2013, par exemple, les centrales thermiques des Vingt-Huit ont rejeté dans l’atmosphère 1,3 million de tonnes d’oxyde de soufre, 965 000 tonnes d’oxyde d’azote et 49 000 tonnes de particules fines. Résultat : chaque année, vingt-trois mille Européens (en incluant les Balkans et la Turquie) meurent prématurément de l’exposition à des polluants (oxyde de soufre, oxyde d’azote, particules fines et mercure) résultant de l’exploitation du charbon. Un coût pour l’Europe, qui doit débourser entre 21 et 60 milliards d’euros par an pour prendre en charge ces morts prématurées et ces pathologies (bronchite chronique, asthme ou maladies cardiaques) provoquées par la pollution au charbon. A noter toutefois que cette énergie fossile n’est pas la seule responsable de la pollution de l’air. Les voitures, le chauffage ou l’agriculture contribuent également à ce fléau, qui provoque chaque année six cent mille morts prématurées dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Lire aussi : L’impact sanitaire de la pollution de l’air coûte chaque année 1 400 milliards d’euros à l’Europe Des milliards d’euros de subventions Malgré tout, si quelques pays sont en train de se désengager (Belgique, Finlande, Danemark), la majorité des gouvernements européens continue de soutenir cette industrie à coups de subventions mais également par l’intermédiaire de leurs compagnies nationales qui possèdent des centrales à l’étranger. La France, avec EDF et Engie (ex-GDF Suez), exploite par exemple quarante-six centrales à charbon dans le monde. L’Allemagne, qui s’est engagée à réduire les émissions de ce secteur, a ainsi déboursé près de 30 milliards d’euros d’aides publiques entre 1999 et 2011, selon l’Atlas du charbon 2015, publié en juin par la fondation allemande Heinrich Böll et les Amis de la Terre Allemagne. Jusqu’aux annonces du gouvernement, jeudi, la France soutenait également le secteur du charbon dans les pays en développement à travers son agence de crédits à l’exportation, la Coface. Entre 2011 et 2015, plus de 1,2 milliard d’euros sont allés à des projets de charbon, selon le site européen EurActiv. Entre 2010 et 2015, 144 millions d’euros de fonds de recherche de la Commission européenne ont été alloués à des entreprises charbonnières, selon une étude de Greenpeace, relayée par le Guardian en mai. « Les pays européens sont encore dépendants du charbon pour la production d’électricité, mais les opportunités pour parvenir à éliminer cette énergie n’ont jamais été meilleures, estime Kathrin Gutmann, chargée de mission pour CAN Europe. Les énergies renouvelables sont en plein essor et la demande d’énergie est en baisse, de sorte que les énergéticiens perdent des milliards d’euros sur leurs investissements dans le charbon. Si l’Union européenne veut être chef de file dans les négociations internationales sur le climat, elle doit se désengager du charbon. » La conclusion de l'article est une bonne nouvelle pour bernard60 : le principal atout contre le charbon pourrait être son désintérêt pour les financiers! optimisme à nuancer toutefois puisque le délégué CGT d'Alstom a expliqué sur Europe 1 hier midi qu'il ne craignait nullement pour l'emploi après le désengagement de l'Etat annoncé car selon lui les clients seraient toujours à prendre avec ou sans subvention. A suivre. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 11 septembre 2015 Brest Partager Posté(e) 11 septembre 2015 http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/cop21/l-article-a-lire-pour-comprendre-a-quoi-sert-la-cop21_1063825.html http://www.letelegramme.fr/bretagne/cop21-les-rendez-vous-en-bretagne-10-09-2015-10769120.php Par contre, cette idée de propager la couleur verte (tapis vert, village vert, logo vert) sur les événements de la COP21... L'enjeu est de "signer" une stratégie économique et politique qui permette une réduction des GES et évite un trop grand changement climatique. Réduire les émissions de charbon pour respirer un air pur ou les émissions nucléaires pour limiter la radioactivité, ce n'est pas l'objet de la COP21. Les grands de ce monde ne vont pas négocier pour respirer un air pur. En tous cas, on sent que "les vacances finies", les médias se mettent à la COP21. Dommage pour la conférence scientifique de cet été, qui avait le mérite d'expliquer un point de vue clairement objectif. Mais on sait que c'est impossible de faire passer des choses importantes entre le 1er juillet et le 15 août... Bon sinon Pharrel Williams ? Et ben non /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> http://www.ouest-france.fr/cop-21-le-concert-pour-le-climat-prevu-en-septembre-paris-annule-3673992 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
franckdemline Posté(e) 11 septembre 2015 Normandie Partager Posté(e) 11 septembre 2015 D'accord en revanche sur ton bilan du rendement d'une centrale, c'est effectivement près de 70% d'énergie primaire foutue en l'air contre tout juste 10% pour une chaudière à condensation. Chauffage/voiture/.. électriques: une fausse bonne idée. Heuuu, non, je n'ai pas dit que le chauffage était une fausse bonne idée au contraire. Le chauffage électrique par PAC rattrape totalement la perte de rendement de la production d'électricité à base de chaleur. Le rendement global est même largement supérieur à une chaudière à condensation. Tu as du lire mon post un peu rapidement D'autant plus que le chauffage électrique issu d'énergie nucléaire ne produit aucun GAES. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bill43 Posté(e) 11 septembre 2015 Laussonne 43150 (930m) Partager Posté(e) 11 septembre 2015 1-Sur le charbon, l'Europe n'est pas complètement apte à donner des leçons aux USA à la COP 21#### 2-L’Allemagne### a ainsi déboursé près de 30 milliards d’euros d’aides publiques entre 1999 et 2011, selon l'atlas du charbon# 3-La Coface: entre 2011 et 2015, plus de 1,2 milliard d’euros sont allés à des projets de charbon# Entre 2010 et 2015, 144 millions d’euros de fonds de recherche de la Commission européenne ont été alloués à des entreprises charbonnières# 4-Les énergies renouvelables sont en plein essor et la demande d’énergie est en baisse, de sorte que les énergéticiens perdent des milliards d’euros sur leurs investissements dans le charbon. 1- sur ce point, mon post faisait référence au contexte français. Et je pense que nous n'avons aucune leçon à recevoir. 2- Les écologistes #des experts, comme chacun le sait# se sont beaucoup investis pour mettre à terre le nucléaire en Allemagne, je les ai trouvés un peu plus tièdes sur le remplacement de cette énergie par le charbon, bon ils pensaient certainement que les énergies renouvelables allaient prendre le relais d'un coup de baguette magique #toujours, leur vision réaliste...# 3- Si j'ai bien saisi, cette aide serait plutôt une garantie publique, qui ne se transformerait en subvention qu' en cas d'échec, donc c'est un peu différent par rapport aux aides publiques allemandes ou européennes. 4- ça, c'est une bonne nouvelle ! Pour les entreprises françaises qui exploitent des centrales à charbon, on se désengage et on laisse la place à la concurrence ou on ferme boutique ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bill43 Posté(e) 11 septembre 2015 Laussonne 43150 (930m) Partager Posté(e) 11 septembre 2015 Tu as du lire mon post un peu rapidement Si, si, mais c'était une remarque purement personnelle sur le chauffage électrique classique (convecteurs, radiants...). Pour la PAC j'avais fait faire un devis sur un système air/eau mais la surface de ma maison et sa configuration imposaient deux unités extérieures distinctes et un budjet de 50000€ bon je me suis dirigé vers le bois avec une installation beaucoup moins onéreuse et qui en approvisionnement ne me coûte qu'en sueur ! mais j'ai divisé par 2 ma conso. fioul. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
franckdemline Posté(e) 11 septembre 2015 Normandie Partager Posté(e) 11 septembre 2015 Si, si, mais c'était une remarque purement personnelle sur le chauffage électrique classique (convecteurs, radiants...). Pour la PAC j'avais fait faire un devis sur un système air/eau mais la surface de ma maison et sa configuration imposaient deux unités extérieures distinctes et un budjet de 50000€ bon je me suis dirigé vers le bois avec une installation beaucoup moins onéreuse et qui en approvisionnement ne me coûte qu'en sueur ! mais j'ai divisé par 2 ma conso. fioul. Tu aurais du insister et faire faire des devis contradictoire. 50 k€uros pour une installation air/eau ça s'appelle une arnaque. Une pompe haute température air/eau (de 20 kW) coute environ 3000 €uros plus à peu près autant en installation. L'artisan ou l'entreprise prend une marge et le tout revient à 8000 €uros. Le problème c'est que les crédits d'impots ont pipés les dés et les prix se sont envolés. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bill43 Posté(e) 12 septembre 2015 Laussonne 43150 (930m) Partager Posté(e) 12 septembre 2015 50 k€uros pour une installation air/eau ça s'appelle une arnaque. Une pompe haute température air/eau (de 20 kW) coute environ 3000 €uros plus à peu près autant en installation. L'artisan ou l'entreprise prend une marge et le tout revient à 8000 €uros. Houps, merci, mais mon clavier a "fourché", je voulais indiquer 30000€ (pour une installation comprenant 2 unités extérieures distinctes). Mais d'après tes chiffres c'est encore trop. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
franckdemline Posté(e) 12 septembre 2015 Normandie Partager Posté(e) 12 septembre 2015 Houps, merci, mais mon clavier a "fourché", je voulais indiquer 30000€. Mais d'après tes chiffres c'est encore trop. Oui, c'est encore trop. Ma PAC je l'ai achetée avant que l'état ne les subventionne, c'était en 2004/2005, son coût pièces et main d'oeuvre = 5600 €uros TTC 2 ans plus tard, mon installateur m'a demandé de faire visiter ma maison pour montrer mon installation à un éventuel client, ce que j'ai accepté. Les clients, en ma présence, m'ont demandé le prix de cette installation. Je n'ai pas eu le temps de répondre, le commercial s'est interposé en annonçant un prix de 20 000 €uros. Une fois les clients éventuels partis, j'ai demandé quelques explications au commercial, il m'a répondu que du fait des subventions proposées dorénavant par l'état, il avait un petit peu augmenté ses prix (ce sont bien ses mots : un petit peu /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">) Les subventions de l'état, dans quelques domaine que ce soit, pourrissent les marchés et pipent les dés. Il faut impérativement demander des devis détaillés et vérifier les prix des matériels sur internet. Quant au prix de l'installation, il faut mettre en oposition le planning d'intervention et le nombre d'intervenants avec le coût horaire d'un spécialiste de la PAC. Le coût horaire ne doit pas dépasser 60 €uros TTC (les intervenants ne sont même pas payés 20 €uros de l'heure). La marge doit être au max de 30 % et les réservations matériel ne doivent pas aller au delà de 20% du matériel utilisé. Exemple (à l'arrache) d'une prestation "GRASSEMENT" Payée (même exemple qu'en amont mais en mode surcoté) : Une PAC air/eau de 20 kw = 3000 €uros TTC Les petits équipements autour du projet (supports, visserie, tuyaux isolés etc) = 1000 €uros TTC Une install en lieu et place d'une chaudière = 3 jours à 2 personnes = 50 heures max à 60 €uros = 3000 €uros TTC. La marge de 50 % sur le matériel et la main d'oeuvre (frais de structure et de fonctionnement) = 3500 €uros TTC. La réservation matériel (pompe à vide, outillages spécialisés, manifold, balance et divers pour un montant de 15 000 €uros) = 3000 €uros au grand maximum. Total = 13 500 €uros ce à quoi un forfait déplacement de 3 X 100 €uros peut être appliqué, le coût total se monte à 13 800 €uros TTC. Un tel projet, s'il est vendu 30 000 €uros, c'est à peu près 2 fois le prix "bien vendu" et 4 fois le prix théorique (8000 €uros). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 20 septembre 2015 56800 Taupont Partager Posté(e) 20 septembre 2015 Dans le domaine de l'énergie, on n'est pas à un paradoxe près concernant la protection de l'environnement et la lutte contre le RC: http://www.lavenir.net/cnt/dmf20150913_00701500 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bill43 Posté(e) 20 septembre 2015 Laussonne 43150 (930m) Partager Posté(e) 20 septembre 2015 Dans le domaine de l'énergie, on n'est pas à un paradoxe près concernant la protection de l'environnement et la lutte contre le RC: http://www.lavenir.net/cnt/dmf20150913_00701500 Bonsoir, Je partage ton commentaire, Mais, ou cet article ne maîtrise pas tous les tenants et aboutissants ou la situation est réelle et donc totalement ubuesque et irresponsable. Dire que transporter des déchets sur 800kms à un impact négligeable au final alors de des incinérateurs existent à proximité est un mensonge. Car des incinérateurs existent en Norvège puisqu'ils importent des déchets de Grande-Bretagne pour alimenter les leurs (non ?) Si Olslo a interdit l'enfouissement celà veut dire que la méthanisation des biodéchets n'était pas pratiquée; que brûlaient donc les incinérateurs norvégiens ? un mélange de biodéchets (75% d'eau en moyenne) avec des déchets à haut PCI (papiers, plastiques...) mais potentiellement recyclables et donc plus valorisables ? J'avoue qu'à la lecture de cet article je reste sur ma faim et sur le C.L Et le tri sélectif ! on pourrait en faire un roman: sociétés qui se gavent, poubelles bleues/jaunes ou vertes qui finissent mélangées dans le même incinérateur, piles qui pourissent dans des entrepôts... Et notre taxe OM qui ne cesse de s'envoler ! Bon, ceci dit je continue à trier,compacter, composter...il faut pas désespérer... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 21 septembre 2015 56800 Taupont Partager Posté(e) 21 septembre 2015 Bien évident que la COP sera un échec puisque rien n'est fait pour changer les modèles économiques. La vérité, elle est là, les particules fines (que n'émettent plus les nouveaux diesels), tout le monde s'en moque, surtout les politiques. Même Volksvagen : http://www.lanouvellerepublique.fr/France-Monde/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2015/09/21/Le-piedestal-de-Volkswagen-vacille-apres-une-duperie-aux-Etats-Unis-2473070 En plein salon automobile de Francfort ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
franckdemline Posté(e) 21 septembre 2015 Normandie Partager Posté(e) 21 septembre 2015 ............................. Et notre taxe OM qui ne cesse de s'envoler ! Bon, ceci dit je continue à trier,compacter, composter...il faut pas désespérer... [Mode LOL ] C'est certain, il faut taxer l'OM pour ce match scandaleux d'hier soir Bon, ben, v'la que fais mon Bernard LOL Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 23 septembre 2015 56800 Taupont Partager Posté(e) 23 septembre 2015 Sans surprise la Journée Scientifique 2015 de Météo et Climat portera sur la COP21 et se déroulera le 29 octobre : " Enjeux et perspectives de la COP21" : Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 23 septembre 2015 56800 Taupont Partager Posté(e) 23 septembre 2015 [Mode LOL ] C'est certain, il faut taxer l'OM pour ce match scandaleux d'hier soir Bon, ben, v'la que fais mon Bernard LOL Oui, sauf que le scandale des deux n'a pas la même portée ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 23 septembre 2015 Brest Partager Posté(e) 23 septembre 2015 Sans surprise la Journée Scientifique 2015 de Météo et Climat portera sur la COP21 et se déroulera le 29 octobre : " Enjeux et perspectives de la COP21" : /index.php?app=core&module=attach§ion=attach&attach_rel_module=post&attach_id=23334'>JS2015_Affiche-211x300.jpg Qui a eu cette idée de faire des affiches inquiétantes comme ça ? En communication de projet et d'événement, on cherche avant tout à susciter de l'optimisme, car le but de ces projets est d'avoir des résultats. L'optimisme, ce n'est pas le point fort des français encore une fois. http://www.bva.fr/fr/sondages/barometre_mondial_les_francais_64emes_sur_65_en_termes_d_optimisme_pour_2015.html Fallait peut-être pas nous dire d'organiser cette COP en voyant ça... J'espère que JJouzel ne va pas faire le discours d'ouverture, car là on peut déjà réserver sur les premières navettes pour Mars.... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
franckdemline Posté(e) 23 septembre 2015 Normandie Partager Posté(e) 23 septembre 2015 J'ai bien peur que le scandale VW casse la dynamique mondiale de passage des véhicules au diesel (sauf en France, bien plus motivée par le volume des taxes encaissées que par le volume de CO² produit). Nos dirigeants ont trouvé le prétexte parfait pour renforcer l'évolution des moteurs essence bien plus émettrice de CO². La polémique liée aux mesures d'homologation n'ayant évidemment, strictement rien à voir avec les émissions de CO² facilement vérifiables par la consommation réelle des moteurs (et, à ce titre, les écarts vont quand même du litre au double de consommation). Après, les NOX, les micropoussières et tous les polluants non mesurables par M. "Tout le monde" sont bien évidemment bien moins dérangeants pour le climat que le dioxyde de carbone. Le débat va forcément virer à la démagogie en laissant pour compte le climat dont le premier ennemi reste le CO². Un peu comme Fukushima qui a relancé nombre de centrales charbon dans le monde /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bruno50 Posté(e) 24 septembre 2015 Beauvoir (Manche/Mt st Michel Partager Posté(e) 24 septembre 2015 Oui c'est assez paradoxal de voir les écologistes "mainstream" batailler contre le diesel et le nucléaire à quelques mois de la COP 21. Ceci étant, le diesel pose quand même un grave problème en ce sens qu'il retarde l'abandon de la voiture thermique en ville car il rend difficile pour beaucoup de conducteurs ayant une conduite "mixte" (mi-ville/mi-campagne) de passer à l'électrique ou à l'hybride. Réclamer la fin du diesel dans Paris pour les voitures particulières n'est pas aberrant. Réclamer la fin du diesel partout signifie clairement que la priorité n'est pas la lutte contre le RC. On peut tout à fait plaider que l'urgence est aux soins contre les affections pulmonaires, mais on ne peut pas en même temps prétendre tout faire contre le RC, nous allons donc subir des discours incohérents. C'est pourtant un débat sérieux, et j'avoue être assez partagé : la voiture électrique semble impérative à court terme en ville mais son développement de masse n'est pas raisonnable à moyen terme (métaux rares, recyclage, poids des véhicules, dépendance électrique renforcée...) . Faut-il accentuer la lutte contre les moteurs thermiques en ville? En tout cas, le remplacement du diesel par des véhicules à essence tel que semblent le proclamer les écolos institutionnels n'est pas sanitairement d'un rapport justifiant d' accepter une augmentation induite des émissions de CO2. S'agissant de Fukushima, l'effet s'estompe : bien que l'accident soit loin d'être jugulé, les médias ne parviennent pas à trouver de faits propres à entretenir leurs croyances dans l'apocalypse. Et l'accentuation de la récession au Japon a entre autres causes la chute de la disponibilité en énergie. La construction de réacteurs nucléaires se poursuit (en gros, selon Wiki, est en chantier toute la capacité de la France en plus par an ce qui n'est pas rien) y compris dans des endroits où ce n'est pas raisonnable. Les Britanniques semblent les plus rationnels à la fois dans la poursuite de leur effort et du choix de sites sûrs ( c'est à dire ne cherchant pas le zéro accident mais des lieux où ces accidents sont sans grand danger). Ce qui menace le nucléaire, c'est surtout le renforcement des seuils de sécurité qui vont finir par devenir aussi déraisonnables que les dates de péremption des yaourts...Ce renforcement des dispositifs de sécurité afin d'obtenir un zéro accident fantasmatique est doublement pervers : il renforce les coûts drastiquement et il empêche d'accorder autant d'importance à la sécurité industrielle dans d'autres secteurs (la chimie restant de loin la première menace). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 24 septembre 2015 Brest Partager Posté(e) 24 septembre 2015 Le débat va forcément virer à la démagogie en laissant pour compte le climat dont le premier ennemi reste le CO². Le débat public (propagé par les journalistes français), oui, mais le plus important c'est la stratégie qui se définit dans les sphères économiques et qui va ressurgir à la COP21. Sachant que la COP21 n'est pas une parade, mais une réunion attendue par beaucoup de monde. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bruno50 Posté(e) 24 septembre 2015 Beauvoir (Manche/Mt st Michel Partager Posté(e) 24 septembre 2015 Il arrive cependant que dans la presse française on trouve des tribunes de journalistes ou scientifiques étrangers qui eux n'hésitent pas à relever les paradoxes (extrait d'un papier du "Monde.fr" intitulé "la détérioration de la qualité de l'air, une bonne nouvelle pour le climat?") une réduction de la pollution atmosphérique locale peut en effet accroître les émissions de gaz à effet de serre ! Remplacer sa voiture diesel par une voiture à essence réduit la pollution de particules fines, mais va conduire à émettre plus de CO2 par kilomètre. Limiter les émissions d’oxyde de soufre et de nitrate en installant des filtres sur les centrales à charbon nécessite plus d’énergie, et émet plus de CO2. Des normes plus sévères préservant la qualité de l’air peuvent donc se traduire par un accroissement des émissions de gaz à effet de serre. Ce lien ambigu pose le problème de l’articulation entre les politiques publiques locales sur la qualité de l’air et les politiques globales d’atténuation du changement climatique. En particulier, la négociation sur le climat pourrait s’avérer contre-productive pour la qualité de l’air. En effet, on se dirige actuellement vers un accord sur des objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, comme à Kyoto. Lors de la négociation, les pays ne vont pas manquer de mettre en avant les coûts prohibitifs auxquels ils devront faire face pour atteindre ces objectifs, et utiliseront cet argument pour que l’accord leur soit plus favorable. Retarder la transition vers des sources d’énergie plus propres les place, par conséquent, dans une meilleure position lors de la négociation. Ce type d’accord n’incite donc pas à la vertu : les pays les plus laxistes en matière de qualité de l’air auront droit d’émettre davantage de gaz à effet de serre ! Un bon accord devrait stipuler au niveau mondial soit une taxe carbone, soit un système de permis échangeables avec une allocation neutre des droits à polluer initiaux. Certes, un tel accord reste difficile à construire et à faire accepter, mais il constitue un dispositif capable de donner les bonnes incitations. Qu’en conclure ? Tout dépend des technologies utilisées pour réduire la pollution et des politiques publiques mises en œuvre en cas d’accord sur le climat. Soyons optimistes : les technologies phares de la transition énergétique agissent conjointement et de façon positive sur la pollution locale et le climat de notre planète. Espérons que les politiques publiques soient conçues de manière assez intelligente pour exploiter au mieux ces synergies entre pollution locale et globale. Il n’est pas sûr que ce soit le cas à Paris à l’issue de la COP21. En cas d’échec de la négociation, on pourra toujours se consoler en se disant que certains pays vont involontairement œuvrer pour le climat… en luttant contre la pollution de l’air ! Stefan Ambec et Jessica Coria sont les auteurs de « Strategic Environmental Regulation of Multiple Pollutants », Working Papers in Economics 626, Université de Göteborg. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 24 septembre 2015 Brest Partager Posté(e) 24 septembre 2015 Si on aime les paradoxes, on sait que la baisse de la pollution sulfatée favorise le réchauffement climatique. Mais j'appellerai plus ça un dilemme qu'un paradoxe. Et le dilemme c'est ce qu'on rencontre dans toute prise de décision. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bicriphil Posté(e) 24 septembre 2015 Partager Posté(e) 24 septembre 2015 Je viens d'entendre le disours de laurent fabius et j'ai bondi en entendant cette phrase "Le mois de juillet a été le mois le plus chaud jamais enregistré et de fortes vagues de chaleur ont souvent touché vos pays avec des températures considérables : par exemple, nous avons nos amis iraniens qui sont ici où des températures de 70°degrés ont été atteintes." comment peut t'on à ce point confondre température ressentie et température sous abri surtout de la part d'élites , pour un somment décisif qui plus es , pas très sérieux en tout cas . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Veranne Posté(e) 24 septembre 2015 Hauts de St Paul de Jarrat (09), 635 m Partager Posté(e) 24 septembre 2015 J'ai bien peur que le scandale VW casse la dynamique mondiale de passage des véhicules au diesel (sauf en France, bien plus motivée par le volume des taxes encaissées que par le volume de CO² produit). Nos dirigeants ont trouvé le prétexte parfait pour renforcer l'évolution des moteurs essence bien plus émettrice de CO². La polémique liée aux mesures d'homologation n'ayant évidemment, strictement rien à voir avec les émissions de CO² facilement vérifiables par la consommation réelle des moteurs (et, à ce titre, les écarts vont quand même du litre au double de consommation). Après, les NOX, les micropoussières et tous les polluants non mesurables par M. "Tout le monde" sont bien évidemment bien moins dérangeants pour le climat que le dioxyde de carbone. Le débat va forcément virer à la démagogie en laissant pour compte le climat dont le premier ennemi reste le CO². Un peu comme Fukushima qui a relancé nombre de centrales charbon dans le monde Je suis toujours tes interventions argumentées avec intérêt sur ce fil car j'apprends pas mal en te lisant. Une fois n'est pas coutume, même si ton raisonnement est cohérent, je ne suis pas du tout de ton avis. Du coup, je vais sortir du bois histoire d'apporter ma contribution. Le prix à payer pour la santé publique semble bien trop élevé pour que le diesel constitue une alternative souhaitable. Je ne pense vraiment pas que ce soit une bonne idée. Les estimations de coût social que j'avais vues, bien que je sois ignorant sur leurs éventuels biais méthodologiques, étaient sur des ordres de grandeur similaires à l'impact du tabagisme. C'est peut-être bien moins en réalité mais c'est au moins conséquent dans les moyennes et grandes agglos. D'autant plus qu'on parle de l'impact du diesel sur les maladies respiratoires mais très peu des cancers induits par la toxicité des émissions du diesel qui sont probablement nombreux. Le tout dans un environnement quotidien déjà très toxique favorisant l'inflammation : electrosmog des Wifi & téléphone portables, mauvaise alimentation (pesticides, surconsommation de produits céréaliers et laitiers, carences nutritionnelles...), amalgames dentaires au mercure... Tout ça, ça fait beaucoup de familles brisées, de gens qui souffrent inutilement. Comme la médecine française est à la masse sur la prise en compte des toxiques dans les cancers, mieux vaut prévenir que guérir. Le jour où des médecins audacieux se mettront à rechercher si les tumeurs contiennent du plomb, du mercure, de l'arsenic, de l'aluminium, des pesticides, bisphenol et autres perturbateurs, de l'ADN de certains pathogènes responsables de maladies chroniques (...), on se dira que ça vaut pas la peine d'en rajouter une couche avec le diesel ... Les quelques Gtonnes de CO2 économisées avec une généralisation du diesel peuvent largement être compensées par une politique de déplacements plus rationnelle, des gains d'efficacité énergétique (poids, motorisation...) des voitures à essence, une maîtrise de l'urbanisme et bien entendu une fiscalité pigouvienne incitative sans laquelle rien n'est possible. Des agglos avec 70% des déplacements effectués à pied, en vélo ou en transports collectifs, c'est tout à fait possible... pour peu que la politique de voirie et d'urbanisme soit à peu près cohérents. Et pas qu'en Hollande ou au Danemark... même en Italie, haut lieu d'individualisme dont nous autres sommes familiers (cf. Bologne...). Même remarque avec les ampoules à incandescence qu'il fallait à tout prix remplacer immédiatement... alors que la seule alternative était alors les lampes fluocompactes au mercure. Bref, je suis très méfiant vis à vis des politiques qui ne procèdent que d'un seul critère et ne prennent pas en compte les autres impacts. C'est le meilleur moyen de déchanter plus tard ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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