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effets bénéfiques du réchauffement climatique


labadie
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Messages recommandés

Pardon il faut lire 8°C en 200ans! (ce qui fait en moyenne du 4°C en 100ans).

Interstade Bolling-Allerod, soit entre 13300 et 12500BP

Ainsi en 800 ans les t° estivales augmentent en moyenne de 7 à 8°C et les moyennes hivernales de 25°C. D'après les chercheurs les incertitudes liées à la méthode C14 laissent même supposer que ce réchauffement ce soit accompli en 200 ans. Le niveau marin monte de 4cm par an et prend 28m en moins de 1000ans (2m80 en 100ans).

le futur est dans la connaissance du passé! /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif

A+!

Alex.

y'a quand même une sacré part d'incertitude là-dedans, entre 800 ou 200 ans... 7 à 8°C en 800 ans, ça fait 1°C par 100 ans.enfin bref, nul ne conteste que dans certaines régions du globe le réchauffement sera positif. la question est de savoir si à un niveau global cela le sera. une augmentation trop brutale des températures fera disparaître une quantité énorme d'espèces, car elles n'auront pas le temps de migrer ou de s'adapter. de plus, l'optimum (minitax: optimum ne veut pas seulement dire "optimal", mais aussi "maximal" comme dans le haut d'une courbe. et l'on ne parle pas là que du nombre d'espèces présentes sur terre...) prévu par les modèles devrait être quelque chose de nouveau pour notre planète. jamais elle n'aura été aussi chaude qu'à la fin du RC qui commence actuellement. prétendre savoir que cela sera bénéfique est quand même sacrément gonflé, car nous n'avons aucun recul pour le dire. pour que cela soit bénéfique, il faudrait que les précipitations suivent. hors, en terme de probabilité (vu que nous n'en savons rien), il est également possible que les déserts s'étendent.

hors, il n'y a qu'un de mes anciens juré de stage de maîtrise en environnement pour me dire que les surfaces dégagées sont les plus biodiversifiées. d'après lui, il faudrait laisser les feux de forêt tranquille (mon sujet de l'époque portait sur la prévention incendies), car cela ouvre le milieu et donc était bénéfique pour la biodiversité.

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Posté(e)
COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

Judd quelle est la différence pour un biotope de subir un réchuaffement de 3°C en 100 ans de cause naturelle avec un réchaufement de 3°C en 100 ans de cause anthropique?????????????????????????????????????? default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">default_ph34r.png/emoticons/ph34r@2x.png 2x" width="20" height="20">default_flowers.gif

AUCUNE default_whistling.gif L'arbre et l'ours polaire s'en foutent royal de qui réchaufe quoi! Donc naturel ou pas le résultat est le même! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

A+!

Alex.

Ah bon Alex ? Bin va parler aux ours en ce moment, ils vont bien te recevoir et te donner une réponse super concrète, ils crèvent uns par uns.

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Posté(e)
Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)

Ah bon Alex ? Bin va parler aux ours en ce moment, ils vont bien te recevoir et te donner une réponse super concrète, ils crèvent uns par uns.

default_flowers.gif

Pas ma faute s'ils sont hyper spécialisés à un biotope et donc ultra-sensibles à l'évolution de ce biotope! Et que je leur parle ou non ça changera rien! Et si le réchauffement avait été naturel alors qu'aurait-on dit? Rien on ne s'émeut pas car c'est justement naturel???Bon et puis y'a pas que l'ours polaire, c'est blanc c'est mignon mais que fait-on de l'ovibos, du renne, du lemming à collier? Rien tout le monde s'en fout! Dommage. default_flowers.gif

A+!

Alex.

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Ah bon Alex ? Bin va parler aux ours en ce moment, ils vont bien te recevoir et te donner une réponse super concrète, ils crèvent uns par uns.

default_mad.gif

La population des ours blancs a été multipliée par 2 (certains avancent même 5x) depuis les années 1960 ! alors révise un peu tes classiques default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">S'ils "crèvent un par un", c'est de vieillesse ou d'une balle de chasseur (la chasse aux ours blancs est toujours autorisée, tu parles d'une espèce menacée).
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Posté(e)
COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

Pas ma faute s'ils sont hyper spécialisés à un biotope et donc ultra-sensibles à l'évolution de ce biotope! Et que je leur parle ou non ça changera rien! Et si le réchauffement avait été naturel alors qu'aurait-on dit? Rien on ne s'émeut pas car c'est justement naturel???

Bon et puis y'a pas que l'ours polaire, c'est blanc c'est mignon mais que fait-on de l'ovibos, du renne, du lemming à collier? Rien tout le monde s'en fout! Dommage. default_mad.gif

A+!

Alex.

Non Alex, perso je ne m'en fout pas du tout, je parlais de l'ours parceque tu l'évoquais mais je penses tout comme toi à toutes les éspèces qui résident sur ces points géographique sensibles et qui sont les premières visées par ces boulverssements.

default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

ju

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

[...]

Dire qu'on a besoin de "démontrer" qu'un réchauffement est positif, c'est uniquement faire de la rhétorique. Il suffit de lire un bouquin d'histoire du climat comme ceux de Ladurie pour se rendre compte que toutes les périodes chaudes (comme lors de l'optimum romain qui vit l'apogée de Rome où Hannibal traversa les cols alpins à dos d'éléphant, cols maintenant quasiment inacessible même pour bêtes de trait de régions froides, ou lors de l'optimum médiéval, période de construction des cathédrales) ont été bénéfiques et toutes les périodes froides ont été misérables pour l'homme et la nature.

[...]

Et qu'en est-il des autres régions du globe à ces mêmes époques ?? default_mad.gif

Sinon, évoquer les conséquences d'un RC rapide sans évoquer les grandes disparités spatiales liées à la configuration topographique de certaines région, c'est passer à l'as sur certains aspects essentiels.

Par exemple, et pour ne parler que de choses observées par des études biogéographiques, on a remarqué qu'avant l'avant dernier épisode glaciaire, l'Europe connaissait une biodiversité forestière comparable à celle de l'Asie aux mêmes latitudes avec également pas mal d'espèces similaires.

Seulement, lors du refroidissement lié la méditerrannée a fait office de barrage lors du replis des espèces vers le Sud, alors qu'en Asie Orientale il n'y avait pas ce genre d'obstacle.

Résultat, depuis, la diversité forestière naturelle des ces dernières régions est bien plus élevée que celle que l'on rencontre en Europe.

Ensuite, évoquer et comparer la biodiversité des forêts boréales, tempérées et tropicales, sans aborder le thème de la pression anthropique et des dynamiques propres à chacun de ces milieux forestier c'est comparer ce qui n'est pas comparable.

Les forêts boréales sont bien plus riches en biodiversité que ce que l'on croit, mais les conditions climatiques qui y règnent une grande partie de l'année ralentissent fortement tout phénomène d'évolution ou de régénération. Dans un domaine proche, de récentes études ont fait état de la richesse bactériologique que recelle la banquise Arctique, chose que l'on ne soupçonnait même pas avant cela !

Les forêts tempérées sont soumises à de telles pression anthropiques depuis si longtemps, et où que l'on soit sur le globe, que leur diversité actuelle n'illustre en rien celle qui régnait dans des forêt primaires de ces régions.

Donc aborder des comparaisons quant à la biodiversité des différent milieux en divers points du globe, ne sera pertinent que lorsque l'on connaitra, ou que nous croirons connaitre, plus de 50 % des espèces vivant sur le globe... Et l'on en est encore loin !

Dans un autre registre, les productions agricoles à l'echelle planétaire, et comme le disait Grecale, suffisent amplement à nourrir l'ensemble de la popoulation humaine.

Mais, contrairement à ce qui a été dit, le fait de déverser nos surplus (U.E., USA, Canada) de production à des prix ridicules sur les marchés du Tiers-Monde, contribue à la paupérisation des campagnes de ces mêmes pays. En effet, lorsque l'on vend 1 kg de blé Européen à 5 cts d'€, le coût de production d'1 Kg dans ces pays revient à 10 Cts d'€. Résultat, il n'y a pas de débouché commercial pour les cultivateurs de ces régions qui doivent alors se reconvertir dans des cultures destinées aux marchés occidentaux, où les prix sont ridiculement bas. Autre solution, le paysan local se reconverti dans une simple culture vivrière qui ne lui permet à peine de nourrir sa famille.

D'où des exodes massifs vers les villes qui ne sont souvent que des chimères pour une grande partie des populations qu'elles attirent --> bidonvilles, etc...

Mode second degré "On" :

Enfin, les avantages que je trouve au RC sont simples et très égoïstes :

--> On pourra prospecter les ressources pétrolières du Pôle Nord, puis ensuite du Pôle Sud une fois que l'on en aura fini avec le premier, ce qui fera baisser le coût du carburant /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif . Parce que là, comme le dit Jean-Marie default_sick.gif , nous, automobilistes, sommes vraiment des vaches à lait, et il faut faire un crédit pour payer le carburant des vacances ! default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

--> Les étendues de Tundra qui constituent une partie de la Sibérie, pourront enfin gouter aux joies des pesticides à outrance et devenir de véritables greniers à blé, comme le dit mon ami Vladimir ! (et re- default_sick.gif ) Ca fera au moins baisser le prix du pain default_flowers.gif , comme le dit Jean-Pierre tous les midi (et re-re- default_sick.gif ).

--> Pour terminer, lorsque j'irai au Stade pour encourgaer l'ASNL, en plein mois de Janvier, je ne serai plus obligé de prendre une couverture pour me tenir chaud, et je ferai des économies sur le vin chaud !

Mode second degré "Off"

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Et encore, je ne suis pas bilogiste, mais est-il réellement possible de faire "naturellement" pousser du blé en zone de toundra ? J'émets de gros doutes (ou à quel prix et coût pour l'environnement default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ?) !

Sans parler d'autres phénomènes tels le risque de permettre le développement d'épidémies dans des zones épargnées actuellement, car s'il est des espèces qui s'adaptent assez facilement, ce sont les insectes dans certains vecteurs de graves maladies !

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Posté(e)
COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

CITATION LOLOX

Mode second degré "On" :

Enfin, les avantages que je trouve au RC sont simples et très égoïstes :

--> On pourra prospecter les ressources pétrolières du Pôle Nord, puis ensuite du Pôle Sud une fois que l'on en aura fini avec le premier, ce qui fera baisser le coût du carburant /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif . Parce que là, comme le dit Jean-Marie default_sick.gif , nous, automobilistes, sommes vraiment des vaches à lait, et il faut faire un crédit pour payer le carburant des vacances ! default_blink.png

--> Les étendues de Tundra qui constituent une partie de la Sibérie, pourront enfin gouter aux joies des pesticides à outrance et devenir de véritables greniers à blé, comme le dit mon ami Vladimir ! (et re- default_sick.gif ) Ca fera au moins baisser le prix du pain default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> , comme le dit Jean-Pierre tous les midi (et re-re- default_sick.gif ).

--> Pour terminer, lorsque j'irai au Stade pour encourgaer l'ASNL, en plein mois de Janvier, je ne serai plus obligé de prendre une couverture pour me tenir chaud, et je ferai des économies sur le vin chaud !

Mode second degré "Off"

J'ADORE... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais pour la plupart c'est malheureusement ce qu'il se dit le plus souvent....

ça va être dur

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Bonjour, débat intéressant.

Sur un plan général, je n'ai jamais dit que le réchauffement n'avait "que" des avantages...mais qu'il en a de très réels :

1) Pour l'homme :

-> l'augmentation des surfaces agricoles et probablement des rendements (le GIEC prévoit une baisse des rendements, mais en partant d'une hypothèse absurde, cad le maintien des cultures à l'identique sur les même zones géographiques...évidemment si le climat se réchauffe, les cultures passées deviennent moins adaptées, mais peuvent être remplacées par d'autres plus productives, par déplacement des zones de culture en fonction du climat.

le rendement potentiel d'un ha de riz est supérieur à celui du blé (avec en plus la possibilité de plusieurs récoltes annuelles), le rendement de la canne à sucre est supérieur à celui de la betterave, le rendement d'un maïs adapté au climat chaud est supérieur à celui d'un maïs adapté au climat froid.

De façon générale la production de biomasse en zone chaude est globalement bien meilleure qu'en zone froide, c'est une évidence.

Cette remarque est renforcée par l'humidification prévue sur les déserts chauds et les zones sahéliennes (comme Minitax l'a dit, depuis 20 ans le sahel a tendance à reverdir, et c'est probablement lié au réchauffement observé sur les deux dernières décennies, quelle que soit l'origine de ce réchauffement).

On dira que la production de céréales et de produits agricoles en général est suffisante. C'est déjà en partie faux (et ça va le devenir de plus en plus), parce que les pays émergents évoluent vers une alimentation omnivore et plus simplement végétarienne, et cette évolution fait exploser la demande en céréales (3g de protéines animales pour 1g de protéines animales, pour l'énergie, le rendement est encore moins bon).

Les tensions existent déjà sur les marchés céréaliers, blé en particulier, et les jachères vont rapidement disparaître dans nos pays...quand 3 milliards d'hommes auront accédé à notre niveau de vie dans 20 ans, inutile de faire un dessin sur ce que sera la demande et les besoins en céréales à cette époque.

Et d'autre part le paysan du sahel serait bien content d'avoir 900mm plutôt que 400 pour faire pousser ses cultures !

-> la mise en valeur possible de régions jusqu'ici très difficilement valorisables. Ca va faire "hurler" les environnementalistes, mais là encore 3 à 4 milliards d'hommes (chine, inde + autres émergents) veulent accéder rapidement à notre standing de vie, et y parviendront sans aucun doute d'ici 20 à 30 ans, sans nous demander notre avis ou notre "permission". Les occidentaux peuvent le regretter et s'inquiéter...mais pas les habitants de ces pays !

Et dans ce contexte, ces régions nouvelles seront bien utiles (en supposant que la théorie du réchauffement se réalisera)

Pour le paysan indien qui survit péniblement de ses cultures dans des conditions misérables, l'important ce n'est pas le réchauffement, le CO2 ou la fonte de la banquise, l'important est d'obtenir dès que possible notre confort, et c'est un désir on ne peut plus normal, pour lequel il se battra avec toute son énergie !

2) pour les autres espèces, ne mettons pas tout sur le dos du réchauffement : l'homme a déjà détruit de nombreuses espèces par son activité et son développement, sans que cela n'ait aucun rapport avec le réchauffement...c'est regrettable et il faut faire notre possible pour limiter cela. Mais le progrès ne doit pas s'arrêter pour autant !

Un point essentiel : pour les décennies à venir, le problème ne se jouera pas dans les pays riches, mais chez les émergents. La hausse des GES est faite dès aujourd'hui presque entièrement par les pays émergents, et ce sera de plus en plus le cas à l'avenir.

Autre règle de base à comprendre : le souci principal d'un pays émergent est de se développer vite, au coût minimum...pour lui la biodiversité, le réchauffement sont le dernier de ses soucis, la seule chose qui compte : devenir comme nous ! Je ne me permettrai pas de porter un jugement de valeur là-dessus, je suis simplement réaliste.

Donc si on veut "agir", il faut proposer aux émergents des solutions "écologiques" peu couteuses et pragmatiques, donc ne freinant pas leur croissance. Sans quoi ils choisiront automatiquement la "facilité" sans nous demander notre avis (par exemple, depuis 4-5 ans, la consommation de charbon augmente à 10%/an en rythme annuel dans les pays émergents...c'est normal, nous sommes incapables de leur proposer quoi que ce soit en remplacement !).

Les espèces se crééent ou disparaissent régulièrement depuis l'apparition de la vie, et notre planète a subi bien des cataclysmes infiniment pires que l'ère industrielle, l'ère industrielle sera un épisode parmi d'autres dans l'évolution de la vie sur Terre. Et au quaternaire, les disparitions ont été concentrées sur les périodes froides comme l'a dit Minitax, je ne vois vraiment pas ce que 3 à 5° de plus provoqueront de dramatique d'un point de vue global.

- le passé a connu plusieurs variations brutales du climat (+ froid ou +chaud), sur quelques décennies , d'ampleur supérieure à celle envisagée par les experts partisans de la thèse du réchauffement climatique. Ces variations n'ont pas provoqué de catastrophe planétaire.

- l'optimum holocène était plus chaud que la période actuelle, et l'éémien encore plus chaud, avec disparition totale de la banquise d'été et de 2/3 des pergélisols (comparé à l'époque actuelle). Ces périodes n'ont pas non plus provoqué de "cataclysmes" dramatiques pour notre planète !

Alors effectivement je pense qu'on dramatise vraiment excessivement les effets du RC (si il se produit)...et dans ce domaine, l'excès produit souvent les effets inverses que ce qu'on veut obtenir. Surtout dans le contexte actuel ou l'action concentrée sur les pays riches est pratiquement inefficace parce qu'on oublie de proposer des solutions pragmatiques à la cible principale qui est les pays émergents !

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Les forêts tempérées sont soumises à de telles pression anthropiques depuis si longtemps, et où que l'on soit sur le globe, que leur diversité actuelle n'illustre en rien celle qui régnait dans des forêt primaires de ces régions.

Donc aborder des comparaisons quant à la biodiversité des différent milieux en divers points du globe, ne sera pertinent que lorsque l'on connaitra, ou que nous croirons connaitre, plus de 50 % des espèces vivant sur le globe... Et l'on en est encore loin !

Pour comparer la biodiversité, on n'a pas attendu de connaître 50% des espèces. Il suffit de prendre 10 m2 d'une forêt primaire d'Amérique du Nord ou de Sibérie, de compter le nombre d'espèces puis de comparer avec celui qu'on trouve dans une forêt de Bornéo ou d'Amazonie. Puis recommencer plusieurs échantillonnages pour plus de robustesse statistique. On peut faire exactement la même chose avec des zones cultivées. Il y a des milliers d'études qui trouvent qu'une forêt chaude abrite plus de diversité qu'une forêt froide, primaire ou non, et on attend toujours une étude qui conclut l'inverse. Ne pas reconnaître une chose aussi simple, c'est pratiquer du déni.
une augmentation trop brutale des températures fera disparaître une quantité énorme d'espèces,

Affirmation sans preuve! Si les espèces peuvent tolérer une variation de 10°C entre l'été et l'hiver en France (plus au Nord, l'amplitude saisonnière peut être bien plus grande), ce n'est pas une variation de 0,7°C par siècle qui va les gêner. Une espèce qui ne supporte pas une fluctuation de plusieurs °C par siècle aura de toute façon disparu depuis longtemps bien avant l'influence humaine vu les changements climatiques naturels qui se produisent entre le jour et la nuit, d'une saison à l'autre ou d'une décennie à l'autre. En France, le réchauffement a été de 1°C dont 70% s'est produit uniquement sur la décennie 80, 90. Si ton affirmation a un quelconque fondement, alors cite nous une seule espèce qui a disparu à cause de ce réchauffement, directement ou indirectement. Si tu ne peux pas, ce que tu as affirmé relève de la pure croyance.
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Bonjour

très bizarre les arguments de ceux qui pensent que le RC sera "plutot" bon pour la planete...

mais bon interessant à suivre

un petit problème quant aux cultures proposées

le riz et le mais sont tres gourments en eau et l'eau potables et l'un des prochains gros problème de notre planete ...

@+

cyle

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Je pense que l'être humain n'a pas attendu le réchauffement climatique pour exterminer énormément d'espèce animale ou végétale.

C'est la nature de l'homme.

Depuis toujours, il y a des proies et des prédateurs. Une race suplante une autre.

Des espèces évoluent, d'autres disparaissent.

Alors qui sait dire ce qu'adviendra de l'avenir?

Je crois que d'une façon ou d'une autre pour résoudre le "RC", on fera plus de mal que de bien. Mais on ne sera plus là pour le constater.

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Bonjour, débat intéressant.

Sur un plan général, je n'ai jamais dit que le réchauffement n'avait "que" des avantages...mais qu'il en a de très réels :

1) Pour l'homme :

-> l'augmentation des surfaces agricoles et probablement des rendements (le GIEC prévoit une baisse des rendements, mais en partant d'une hypothèse absurde, cad le maintien des cultures à l'identique sur les même zones géographiques...évidemment si le climat se réchauffe, les cultures passées deviennent moins adaptées, mais peuvent être remplacées par d'autres plus productives, par déplacement des zones de culture en fonction du climat.

le rendement potentiel d'un ha de riz est supérieur à celui du blé (avec en plus la possibilité de plusieurs récoltes annuelles), le rendement de la canne à sucre est supérieur à celui de la betterave, le rendement d'un maïs adapté au climat chaud est supérieur à celui d'un maïs adapté au climat froid.

De façon générale la production de biomasse en zone chaude est globalement bien meilleure qu'en zone froide, c'est une évidence.

Cette remarque est renforcée par l'humidification prévue sur les déserts chauds et les zones sahéliennes (comme Minitax l'a dit, depuis 20 ans le sahel a tendance à reverdir, et c'est probablement lié au réchauffement observé sur les deux dernières décennies, quelle que soit l'origine de ce réchauffement).

On dira que la production de céréales et de produits agricoles en général est suffisante. C'est déjà en partie faux (et ça va le devenir de plus en plus), parce que les pays émergents évoluent vers une alimentation omnivore et plus simplement végétarienne, et cette évolution fait exploser la demande en céréales (3g de protéines animales pour 1g de protéines animales, pour l'énergie, le rendement est encore moins bon).

Les tensions existent déjà sur les marchés céréaliers, blé en particulier, et les jachères vont rapidement disparaître dans nos pays...quand 3 milliards d'hommes auront accédé à notre niveau de vie dans 20 ans, inutile de faire un dessin sur ce que sera la demande et les besoins en céréales à cette époque.

Et d'autre part le paysan du sahel serait bien content d'avoir 900mm plutôt que 400 pour faire pousser ses cultures !

-> la mise en valeur possible de régions jusqu'ici très difficilement valorisables. Ca va faire "hurler" les environnementalistes, mais là encore 3 à 4 milliards d'hommes (chine, inde + autres émergents) veulent accéder rapidement à notre standing de vie, et y parviendront sans aucun doute d'ici 20 à 30 ans, sans nous demander notre avis ou notre "permission". Les occidentaux peuvent le regretter et s'inquiéter...mais pas les habitants de ces pays !

Et dans ce contexte, ces régions nouvelles seront bien utiles (en supposant que la théorie du réchauffement se réalisera)

Pour le paysan indien qui survit péniblement de ses cultures dans des conditions misérables, l'important ce n'est pas le réchauffement, le CO2 ou la fonte de la banquise, l'important est d'obtenir dès que possible notre confort, et c'est un désir on ne peut plus normal, pour lequel il se battra avec toute son énergie !

pauvre paysan indien, peut-être.mais s'il fallait transformer la planète en immense champ de maïs pour nourrir tout le monde, on ne survivrait pas 10 ans...

le terme "biodiversité" te dis quelque chose?

comme Minitax l'a dit, depuis 20 ans le sahel a tendance à reverdir, et c'est probablement lié au réchauffement observé sur les deux dernières décennies, quelle que soit l'origine de ce réchauffement

minitax dit beaucoup de choses, mais à ce que je sache, la crise au darfour (région du sahel) est liée à une sécheresse persistante (et on ne parle pas de nos pauvres petites sécheresses européennes, là)... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">enfin bon, VIVEMENT que la planète se réchauffe de quelques degrés supplémentaires, que l'on puisse raser toutes les nouvelles forêts pour y planter du blé et du maïs. j'ai hate!
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Même avec le réchauffement actuel, la température est inférieure à celle de l'Optimum Holocène. Donc parler d'un "réchauffement qui survient" n'a aucun sens. D'ailleurs, pourquoi, d'après toi l'optimum holocène s'appelle "Optimum" et non "catastrophum" ou "enferum" ?

très bon cette démonstration.

La mi-Holocène était optimale parce qu'elle est nommée "Optimum" default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

plus sérieusement on n'est pas sûr que cette période ait été globalement plus chaude que la période actuelle.

Dire qu'on a besoin de "démontrer" qu'un réchauffement est positif, c'est uniquement faire de la rhétorique. Il suffit de lire un bouquin d'histoire du climat comme ceux de Ladurie pour se rendre compte que toutes les périodes chaudes (comme lors de l'optimum romain qui vit l'apogée de Rome où Hannibal traversa les cols alpins à dos d'éléphant, cols maintenant quasiment inacessible même pour bêtes de trait de régions froides, ou lors de l'optimum médiéval, période de construction des cathédrales) ont été bénéfiques et toutes les périodes froides ont été misérables pour l'homme et la nature.

hum!

c'est tout de même génial de la part de sceptiques de croire "dur comme fer" les bouquins historiques et d'en faire des preuves scientifiques.

Mais j'attends des détails sur ces cols alpins inaccessibles actuellement et qui l'étaient pendant l'époque romaine.

Moi j'en connais des cols alpins accessibles actuellement.

de plus ce n'est pas parce que l'on a quelques récits historiques qui relatent des évènements locaux qu'il faut en tirer une conclusion globale.

Des études qui constatent que le réchauffement est bénéfique, il y en a pleins. Celles qui concluent au contraire ne sont que des prédictions, faites par des modèles non validés, ce qui n'a rien à voir avec une démarche scientifique. Ou sinon, des études qui attribuent tout et n'importe quoi au réchauffement, depuis la migration des morrues vers le Nord jusqu'à l'augmentation du taux de succide en Italie (véridique).

Donc on peut conclure à toutes les catas qu'on veut avec un réchauffement, mais dans ce cas, il ne faut pas prétendre que c'est de la science.

Je me doute qu'il y a pas mal d'études sceptiques qui concluent que le RC est bénéfique.

Mais il se trouve que le GIEC n'a pas évidemment la même vision des choses.

Alors c'est parole contre parole.

Je rappelle que le GIEC ne considère pas qu'il n'y aura que des effets négatifs bien entendu.

Il considère qu'il est probable que les effets négatifs l'emportent sur les effets positifs étant donnée la structure économique de la société.

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Et les effets seront le plus bénéfiques pour ceux qui pourront les exploiter ... alors qu'une partie de la population aura à subir les conséquences de ces excès. En période de transition, ce seront les plus fragiles qui trinqueront. On ne compare pas un "avant" à un "après". Il faut analyser un "pendant" qui est la période que l'on va vivre (ou subir), c'est à dire une nécessaire adaptation / mutation.

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Le point de vue de Josef Reichholf, qui n'est "que" directeur du Département des Vertébrés au Conservatoire National Zoologique de Munich et prof de science environnementale et de conservation dans les 2 universités munichoises intitulé Nous sommes originaires des tropiques.

Ceux qui savent déjà tout sur la biodiversité grâce de Greenpeace ou du GIEC, passez votre chemin. Fin de la discussion pour moi.

SPIEGEL: M. Reichholf, êtes-vous inquiet du réchauffement global ?

Josef Reichholf: Non, personnellement, je souhaiterais même un climat plus doux. Mais cela ne va poser aucun problème majeur à l'humanité dans l'ensemble.

...

SPIEGEL: Mais en tant qu'écologue, n'êtes-vous au moins pas inquiet pour les animaux et les plantes ?

Josef Reichholf: De nombreuses espèces sont certainement menacées, mais pas par le changement climatique. Le vrai danger vient de la destruction des habitats, telle que la déforestation rampante des forêts tropicales riches en espèces. En particulier, en tant que conservationniste, je crois que se focaliser sur l'impact des gaz à effet de serre est très dangereux. Le climat est de plus en plus transformé en bouc émissaire pour détourner l'attention d'autres crimes environnementaux. Un exemple typique est le débat trompeur sur les inondations catastrophiques qui sont en fait provoquées par trop de développement le long des fleuves et non par plus d'événements extrêmes auxquels nous ne pouvons rien changer de toute façon.

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Bonjour, débat intéressant.

Sur un plan général, je n'ai jamais dit que le réchauffement n'avait "que" des avantages...mais qu'il en a de très réels :

non tu ne dis pas qu'il n'y que des avantages en effet mais cite nous un peu les désavantages.

cela permettra d'étalonner ton scepticisme qui lui me semble bien réel. /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif

-> l'augmentation des surfaces agricoles et probablement des rendements (le GIEC prévoit une baisse des rendements, mais en partant d'une hypothèse absurde, cad le maintien des cultures à l'identique sur les même zones géographiques...évidemment si le climat se réchauffe, les cultures passées deviennent moins adaptées, mais peuvent être remplacées par d'autres plus productives, par déplacement des zones de culture en fonction du climat.

C'est complètement gratuit d'affirmer qu'il y aura augmentation des surfaces cultivables.

Pourrais-tu nous donner le passage du rapport du GIEC où est relatée cette "hypothèse absurde"

le rendement potentiel d'un ha de riz est supérieur à celui du blé (avec en plus la possibilité de plusieurs récoltes annuelles), le rendement de la canne à sucre est supérieur à celui de la betterave, le rendement d'un maïs adapté au climat chaud est supérieur à celui d'un maïs adapté au climat froid.

De façon générale la production de biomasse en zone chaude est globalement bien meilleure qu'en zone froide, c'est une évidence.

Cette remarque est renforcée par l'humidification prévue sur les déserts chauds et les zones sahéliennes (comme Minitax l'a dit, depuis 20 ans le sahel a tendance à reverdir, et c'est probablement lié au réchauffement observé sur les deux dernières décennies, quelle que soit l'origine de ce réchauffement).

Je ne conteste pas cette histoire de rendement encore qu'il faudrait vérifier.

Néanmoins toutes les plantes citées sont très gourmandes en eau.

Il faut donc, par définition, des précipitations abondantes pour compenser l'évapotranspiration.

Il n'est malheureusement pas certain que ces précipitations soient présentes au bon endroit.

Par exemple si on envisage une tendance à l'humidification de l'est du continent africain (par phénomène de mousson africaine) c'est loin d'être le cas pour l'ensemble du continent.

Et d'autre part le paysan du sahel serait bien content d'avoir 900mm plutôt que 400 pour faire pousser ses cultures !

ah oui çà c'est sûr effectivement.

mais d'où tiens-tu ces 900mm au lieu des 400mm?

Pour le paysan indien qui survit péniblement de ses cultures dans des conditions misérables, l'important ce n'est pas le réchauffement, le CO2 ou la fonte de la banquise, l'important est d'obtenir dès que possible notre confort, et c'est un désir on ne peut plus normal, pour lequel il se battra avec toute son énergie !

je ne vois pas ce que çà vient faire dans le débat.

Pourrais-tu préciser?

Les espèces se crééent ou disparaissent régulièrement depuis l'apparition de la vie, et notre planète a subi bien des cataclysmes infiniment pires que l'ère industrielle, l'ère industrielle sera un épisode parmi d'autres dans l'évolution de la vie sur Terre. Et au quaternaire, les disparitions ont été concentrées sur les périodes froides comme l'a dit Minitax, je ne vois vraiment pas ce que 3 à 5° de plus provoqueront de dramatique d'un point de vue global.

bah oui ce ne sera pas la "fin" de la Terre.

Mais en quoi ce que tu énonces prouve les bénéfices du RC.

On sort du débat.

- le passé a connu plusieurs variations brutales du climat (+ froid ou +chaud), sur quelques décennies , d'ampleur supérieure à celle envisagée par les experts partisans de la thèse du réchauffement climatique. Ces variations n'ont pas provoqué de catastrophe planétaire.

Ah oui?

Si effectivement il y a eu des périodes de changement brutal du climat en certains endroits de la planète comment peut-on dire que les variations étaient significatives sur le plan global?

De plus on ne compare pas des périodes tout à fait semblables sur le plan des infrastructures humaines. default_flowers.gif

- l'optimum holocène était plus chaud que la période actuelle

les avis sont partagés sur ce point.

Tu devrais être moins affirmatif.

Surtout dans le contexte actuel ou l'action concentrée sur les pays riches est pratiquement inefficace parce qu'on oublie de proposer des solutions pragmatiques à la cible principale qui est les pays émergents !

cela n'engage que toi et je suis très loin de partager ce point de vue.

Les pays riches consomment une bonne moitié des réserves énergétiques fossiles alors qu'ils pourraient relativement facilement se montrer moins gourmands.

Ce n'est pas le cas pour les pays émergents.

Il faut donc des actions concernant l'ensemble des pays.

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Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)

Affirmation sans preuve! Si les espèces peuvent tolérer une variation de 10°C entre l'été et l'hiver en France (plus au Nord, l'amplitude saisonnière peut être bien plus grande), ce n'est pas une variation de 0,7°C par siècle qui va les gêner. Une espèce qui ne supporte pas une fluctuation de plusieurs °C par siècle aura de toute façon disparu depuis longtemps bien avant l'influence humaine vu les changements climatiques naturels qui se produisent entre le jour et la nuit, d'une saison à l'autre ou d'une décennie à l'autre. En France, le réchauffement a été de 1°C dont 70% s'est produit uniquement sur la décennie 80, 90.

Euh une espèce ne disparaît pas parce qu'elle n'est pas capable d'endurer une variation de température!

Une espèce disparaît parce que la variation de température entraîne des modifications de son environnement qui le rendent hostile au point de faire mourrir les individus, ralentir la reproduction et ne pas faire survivre les jeunes individus.

Concrètement le RC actuel met la vie des ours polaire en péril car la banquise fond ce qui les empêche d'accéder à leur ressources alimentaires.

Les Rennes sont en danger car le RC entraîne actuellement une hausse des RR. Or cette neige surabondante reste trop molle=dépense énergétique en surégime, et freine l'accès aux lichens (nourriture du Renne). A terme disparition du lichen et du Renne. de plus le Renne ne supporte pas plus d'une 10aine de jours avec une t°>= à 25°C à cause de son mode de cicrulation sanguine adapté pour garder la chaleur et luter contre le froid. Aussi la chaleur favorise l'éclosion de larves de moustiques et autres parasites qui lui sont néfastes. Vous aurez remarqué que le Renne n'a pas de queue comme les chevaux et ne peut lutter contre les parasites.

Le Mammouth a disparu parce que le RC a favorisé la reconquête forestière. La fermeture de l'espace a modifié le cortège floristique et fait disparaître les herbacées préférées par le Mammouth.

Météor tu veux toujours plein d'arguments et de démonstration mais on en peut pas écrire une thèse à chaque mésage! default_flowers.gif

Concernant l'optimum Holocène les études de coléoptères dans les tourbières, les analyses de malacofaune et autre microfaune indiquent clairement un climat sous nos latitudes plus chaud que l'actuel. Et ça c'est pas de l'interprétation érronée de carrotages...c'est du biomarqueur!

A+!

Alex.

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Affirmation sans preuve! Si les espèces peuvent tolérer une variation de 10°C entre l'été et l'hiver en France (plus au Nord, l'amplitude saisonnière peut être bien plus grande), ce n'est pas une variation de 0,7°C par siècle qui va les gêner. Une espèce qui ne supporte pas une fluctuation de plusieurs °C par siècle aura de toute façon disparu depuis longtemps bien avant l'influence humaine vu les changements climatiques naturels qui se produisent entre le jour et la nuit, d'une saison à l'autre ou d'une décennie à l'autre. En France, le réchauffement a été de 1°C dont 70% s'est produit uniquement sur la décennie 80, 90. Si ton affirmation a un quelconque fondement, alors cite nous une seule espèce qui a disparu à cause de ce réchauffement, directement ou indirectement. Si tu ne peux pas, ce que tu as affirmé relève de la pure croyance.

mdr!comment peut-on mélanger variations saisonnières et changement climatique??? que fais-tu des niches écologiques, des biotopes, des écosystèmes? tu supprimes la différence entre une modification saisonnière du milieu avec une transformation profonde et durable de ce même milieu... bref, on voit ici le besoin essentiel d'avoir écouté à l'école pour tenir une conversation scientifique sérieuse...

s'il était encore besoin de le prouver, tout cela te décrédibilise complètement, chère minitaxe.

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Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

[...]

On dira que la production de céréales et de produits agricoles en général est suffisante. C'est déjà en partie faux (et ça va le devenir de plus en plus), parce que les pays émergents évoluent vers une alimentation omnivore et plus simplement végétarienne, et cette évolution fait exploser la demande en céréales (3g de protéines animales pour 1g de protéines animales, pour l'énergie, le rendement est encore moins bon).

Les tensions existent déjà sur les marchés céréaliers, blé en particulier, et les jachères vont rapidement disparaître dans nos pays...quand 3 milliards d'hommes auront accédé à notre niveau de vie dans 20 ans, inutile de faire un dessin sur ce que sera la demande et les besoins en céréales à cette époque.

Et d'autre part le paysan du sahel serait bien content d'avoir 900mm plutôt que 400 pour faire pousser ses cultures !

C'est sûr qu'il ne pourra pas faire pousser les mêmes variétés de plantes qu'en IDF default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais il existe, là bas, des variétés de plantes locales adaptés à un régime pluvial n'apportant que 400 mm/an

Ex : Le Sorgho, le Mil, etc...

Il y a eu pas mal d'études et de rapport menés à la fois en anthropologie et en Géographie, qui ont conclu au fait que les problèmes de famines, bien qu'existant de tous temps, n'ont jamais été aussi aigus que depuis les grandes vagues de colonisation qui cherchaient à transposer un modèle agricole occidental à des espaces qui n'y étaient pas d tout adaptés.

-> la mise en valeur possible de régions jusqu'ici très difficilement valorisables. Ca va faire "hurler" les environnementalistes, mais là encore 3 à 4 milliards d'hommes (chine, inde + autres émergents) veulent accéder rapidement à notre standing de vie, et y parviendront sans aucun doute d'ici 20 à 30 ans, sans nous demander notre avis ou notre "permission". Les occidentaux peuvent le regretter et s'inquiéter...mais pas les habitants de ces pays !

Et dans ce contexte, ces régions nouvelles seront bien utiles (en supposant que la théorie du réchauffement se réalisera)

Pour le paysan indien qui survit péniblement de ses cultures dans des conditions misérables, l'important ce n'est pas le réchauffement, le CO2 ou la fonte de la banquise, l'important est d'obtenir dès que possible notre confort, et c'est un désir on ne peut plus normal, pour lequel il se battra avec toute son énergie !

Dans ce cas, si les populations du Tiers-Monde parviennent au même niveau de développement que nous, sur le même modèle, le débat n'a même pas à avoir lieu : L'humanité ne passerait probablement pas le cap du 22° Siècle.

D'autre part, c'est difficile en tant qu'occidental de se mettre à la place d'un paysan Indien, qui n'a certainement pas, pour des raisons culturelles, la même conception de l'existance que nous autres. Posséder un écran plat pour suivre la Coupe du Monde de Rugby, je crois qu'il s'en bat les couilles... default_w00t.gif Il en va de même du dernier coupé-sport d'une grande marque allemande, d'une cuisine intégrée avec un four à chaleur tournante, etc... Certes, c'est un exemple caricatural, mais c'est pour démontrer que la finalité de l'existance varie beaucoup d'une culture à l'autre !

2) pour les autres espèces, ne mettons pas tout sur le dos du réchauffement : l'homme a déjà détruit de nombreuses espèces par son activité et son développement, sans que cela n'ait aucun rapport avec le réchauffement...c'est regrettable et il faut faire notre possible pour limiter cela. Mais le progrès ne doit pas s'arrêter pour autant !Un point essentiel : pour les décennies à venir, le problème ne se jouera pas dans les pays riches, mais chez les émergents. La hausse des GES est faite dès aujourd'hui presque entièrement par les pays émergents, et ce sera de plus en plus le cas à l'avenir.

Ah "le Progrès" ! default_flowers.gif Conception très volatile d'une aspiration de développement sur un modèle en constante évolution ...

Il y a encore quelques décennies, "le Progrès" se définissait comme le fait de réussir à faire intégrer à des peuples "de seconde classe" que nous (occidentaux) incarnions ce fameux "Progrès".

J'admet avoir peut-être une conception Marxiste de la chose, mais lorsque durant l'entre deux guerres, au fin fond du Sénégal, on faisait réciter aux petits indigènes :

"Nos ancêtres les Gaulois, étaient un peuple de vaillants guerriers, défaits par les légion de l'Empire Romain à Alésia..." Empire Romain, qui lui-même apporta le "Progrès" en Gaule /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif

Un peu plus tard, juste après guerre, le "Progrès" ce fut de parvenir à produire un maximum sur le minimum de surface ce qui conduisit à l'intensification de l'agriculture et rapidement à des surplus de production dont le coût environnemental est des plus élevé. Ex : Problématiques liées à l'eau potable en Bretagne default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Etc...

Autre règle de base à comprendre : le souci principal d'un pays émergent est de se développer vite, au coût minimum...pour lui la biodiversité, le réchauffement sont le dernier de ses soucis, la seule chose qui compte : devenir comme nous ! Je ne me permettrai pas de porter un jugement de valeur là-dessus, je suis simplement réaliste.

Ouais... Mais comme le "développement" est fondé sur un certain nombre de ressources, appelées matières premières, qui sont en quantité limitée sur notre planète, on arrive rapidement à un point de non-retour où se développer devient impossible.

Donc si on veut "agir", il faut proposer aux émergents des solutions "écologiques" peu couteuses et pragmatiques, donc ne freinant pas leur croissance. Sans quoi ils choisiront automatiquement la "facilité" sans nous demander notre avis (par exemple, depuis 4-5 ans, la consommation de charbon augmente à 10%/an en rythme annuel dans les pays émergents...c'est normal, nous sommes incapables de leur proposer quoi que ce soit en remplacement !).

C'est sûr qu'avant de donner des leçon de préservation, il faut déjà réussir à les mettre soi-même en oeuvre, et là, je suis d'accord avec toi default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pour comparer la biodiversité, on n'a pas attendu de connaître 50% des espèces. Il suffit de prendre 10 m2 d'une forêt primaire d'Amérique du Nord ou de Sibérie, de compter le nombre d'espèces puis de comparer avec celui qu'on trouve dans une forêt de Bornéo ou d'Amazonie. Puis recommencer plusieurs échantillonnages pour plus de robustesse statistique. On peut faire exactement la même chose avec des zones cultivées. Il y a des milliers d'études qui trouvent qu'une forêt chaude abrite plus de diversité qu'une forêt froide, primaire ou non, et on attend toujours une étude qui conclut l'inverse. Ne pas reconnaître une chose aussi simple, c'est pratiquer du déni.

Affirmation sans preuve! Si les espèces peuvent tolérer une variation de 10°C entre l'été et l'hiver en France (plus au Nord, l'amplitude saisonnière peut être bien plus grande), ce n'est pas une variation de 0,7°C par siècle qui va les gêner. Une espèce qui ne supporte pas une fluctuation de plusieurs °C par siècle aura de toute façon disparu depuis longtemps bien avant l'influence humaine vu les changements climatiques naturels qui se produisent entre le jour et la nuit, d'une saison à l'autre ou d'une décennie à l'autre. En France, le réchauffement a été de 1°C dont 70% s'est produit uniquement sur la décennie 80, 90. Si ton affirmation a un quelconque fondement, alors cite nous une seule espèce qui a disparu à cause de ce réchauffement, directement ou indirectement. Si tu ne peux pas, ce que tu as affirmé relève de la pure croyance.

Je ne nie pas ce fait, mais je mets juste l'accent sur le fait que les forêts tempérées, et boréales, sont victimes d'une pression anthropique depuis bien longtemps ce qui "pipe un peu les dés"!

Par exemple, compare la diversité de la forêt Méditerranéenne d'aujourd'hui avec celle d'il y a 2000 ans, et tu verras que l'appauvrissement est hallucinant !

Pour ce qui concerne les variations saisonnières, leur assimilation par les plantes des milieux tempérés est inscrite dans le cycle de vie des espèces. Sinon, elles pousseraient sous les troppiques, et pas chez nous !

Tiens, pourquoi ne trouve-t-on pas de Cerisiers dans les pays tropicaux ?!

Ce n'est pas parce que les population de là-bas les aiment moins que nous, c'est juste que ces arbres ne parviennent pas à s'y développer !

Pour qu'un arbre fruititer, tels que le Cerisier, le Pêcher, le Pommier, etc..., produise des friuts, et puisse croître, il faut un repos végétatif induit par une variation importante de température (sous le seuil des 0°C), en même temps qu'une baisse de la durée de l'ensoleillement.

Le meilleur exemple, c'ets la baisse de productivité des cultures fruitières cette année 2007, dans les régions du Sud-Est où l'Hiver a été très doux. On a, localement, atteint plus de 75 % de baisse default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> faute à une non-production de bourgeons à fleurs, et donc à friuts !

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Météor tu veux toujours plein d'arguments et de démonstration mais on en peut pas écrire une thèse à chaque mésage! default_flowers.gif

Concernant l'optimum Holocène les études de coléoptères dans les tourbières, les analyses de malacofaune et autre microfaune indiquent clairement un climat sous nos latitudes plus chaud que l'actuel. Et ça c'est pas de l'interprétation érronée de carrotages...c'est du biomarqueur!

A+!

Alex.

oui je me rends bien compte qu'il est pénible de toujours s'entendre réclamer des preuves de ce que l'on affirme.

l'exemple des coléoptères que tu cites est assez révélateur de mon point de vue d'une erreur fréquemment rencontrée à savoir étendre au global ce qui est régional.

Moi je n'ai pas de compétence particulière dans ce domaine aussi citerai-je un extrait, traduit, du GIEC.

Bon je ne sais pas si tu connais les rédacteurs mais c'est au ch 6.

Les enregistrements des zones extra-tropicales, à résolution temporelle de l’ordre du

siècle, montrent effectivement des périodes de plusieurs siècles plus chaudes, parfois de

plusieurs degrés, que les dernières décennies Ces périodes chaudes locales n’étaient très

probablement pas globalement synchrones et se sont produites à des moments où certaines

zones des océans tropicaux étaient plus fraîches qu’aujourd’hui (Figure 9) (Lorenz et al,

2006). Lorsqu’ils sont forcés par les paramètres orbitaux de 6 ka, les modèles couplés de

climat actuels et les EMICs représentent bien les changements de température et de

précipitations observés (Sections 5.1.4 et 5.1.5), alors que la température moyenne globale

simulée reste quasiment inchangée (<0,4°C, Masson-Delmotte et al, 2005b), exactement

comme il est attendu de la saisonnalité du forçage orbital (Encadré 1). A cause des réponses

régionales différentes entre les tropiques et les hautes latitudes, ainsi qu’entre les différents

hémisphères, les concepts couramment utilisés de « optimum thermique du Moyen

Holocène », « altithermal », etc n’ont pas de vocation globale et devraient toujours être

utilisées dans un contexte régional bien précis. La couverture spatiale, la résolution temporelle

et la datation des enregistrements paléoclimatiques de l’Holocène ne permettent pas

actuellement de déterminer s’il y a eu des périodes de plusieurs décennies de réchauffement

comparable à celui de la seconde moitié du 20ème siècle.

alors moi j'y peux rien si le GIEC raconte çà.

Mais si tu dis que c'est faux tu le prouves ou alors les rédacteurs en question sont des couillons et tu le leur écris.

Point.

PS: tiens, je suis sympa, je te donne même les rédacteurs en question:

Coordinating Lead Authors:

Eystein Jansen (Norway), Jonathan Overpeck (USA)

Lead Authors:

Keith R. Briffa (UK), Jean-Claude Duplessy (France), Fortunat Joos (Switzerland), Valérie Masson-Delmotte (France), Daniel Olago (Kenya),

Bette Otto-Bliesner (USA), W. Richard Peltier (Canada), Stefan Rahmstorf (Germany), Rengaswamy Ramesh (India),

Dominique Raynaud (France), David Rind (USA), Olga Solomina (Russian Federation), Ricardo Villalba (Argentina), De’er Zhang (China)

Contributing Authors:

J.-M. Barnola (France), E. Bauer (Germany), E. Brady (USA), M. Chandler (USA), J. Cole (USA), E. Cook (USA), E. Cortijo (France),

T. Dokken (Norway), D. Fleitmann (Switzerland, Germany), M. Kageyama (France), M. Khodri (France), L. Labeyrie (France),

A. Laine (France), A. Levermann (Germany), Ø. Lie (Norway), M.-F. Loutre (Belgium), K. Matsumoto (USA), E. Monnin (Switzerland),

E. Mosley-Thompson (USA), D. Muhs (USA), R. Muscheler (USA), T. Osborn (UK), Ø. Paasche (Norway), F. Parrenin (France),

G.-K. Plattner (Switzerland), H. Pollack (USA), R. Spahni (Switzerland), L.D. Stott (USA), L. Thompson (USA), C. Waelbroeck (France),

G. Wiles (USA), J. Zachos (USA), G. Zhengteng (China)

Review Editors:

Jean Jouzel (France), John Mitchell (UK)

This chapter should be cited as:

Jansen, E., J. Overpeck, K.R. Briffa, J.-C. Duplessy, F. Joos, V. Masson-Delmotte, D. Olago, B. Otto-Bliesner, W.R. Peltier, S. Rahmstorf,

R. Ramesh, D. Raynaud, D. Rind, O. Solomina, R. Villalba and D. Zhang, 2007: Palaeoclimate. In: Climate Change 2007: The Physical

Science

Basis. Contribution of Working Group I to the Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change

[solomon, S., D. Qin, M. Manning, Z. Chen, M. Marquis, K.B. Averyt, M. Tignor and H.L. Miller (eds.)]. Cambridge University Press,

Cambridge,

United Kingdom and New York, NY, USA.

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Pour ce qui concerne les variations saisonnières, leur assimilation par les plantes des milieux tempérés est inscrite dans le cycle de vie des espèces. Sinon, elles pousseraient sous les troppiques, et pas chez nous !

Tiens, pourquoi ne trouve-t-on pas de Cerisiers dans les pays tropicaux ?!

Ce n'est pas parce que les population de là-bas les aiment moins que nous, c'est juste que ces arbres ne parviennent pas à s'y développer !

Pour qu'un arbre fruititer, tels que le Cerisier, le Pêcher, le Pommier, etc..., produise des friuts, et puisse croître, il faut un repos végétatif induit par une variation importante de température (sous le seuil des 0°C), en même temps qu'une baisse de la durée de l'ensoleillement.

Le meilleur exemple, c'ets la baisse de productivité des cultures fruitières cette année 2007, dans les régions du Sud-Est où l'Hiver a été très doux. On a, localement, atteint plus de 75 % de baisse default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> faute à une non-production de bourgeons à fleurs, et donc à friuts !

mais non, voyons! c'est juste parce que dans le sud-est, quand il fait chaud, on fait la sieste... default_flowers.gifdefault_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Ah bon Alex ? Bin va parler aux ours en ce moment, ils vont bien te recevoir et te donner une réponse super concrète, ils crèvent uns par uns.

default_crying.gif

D'où vient cette affirmation ? du Greenpeace tout craché !Le plus récent rapport du COSEPAC en 2002 contient :

Ce très grand carnivore joue un rôle essentiel dans l'écosystème arctique du Canada et est d'une importance considérable pour les peuples autochtones du Nord. La très grande quantité de renseignements à long terme disponibles pour cette espèce indiquent que la plupart des populations semblent stables. Quelques populations ont connu un déclin, et des mesures correctives sont prises pour inverser ces tendances.

Sur les populations : 11 stables sur 13.Sans commentaire.
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Ceux qui savent déjà tout sur la biodiversité grâce de Greenpeace ou du GIEC, passez votre chemin. Fin de la discussion pour moi.

Génial d'entendre cela de la part d'un sceptique qui se nourrit de tout ce qui peut être débité sur les blogs sceptiques.

Alors pas de leçons stp.

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Le point de vue de Josef Reichholf, qui n'est "que" directeur du Département des Vertébrés au Conservatoire National Zoologique de Munich et prof de science environnementale et de conservation dans les 2 universités munichoises intitulé Nous sommes originaires des tropiques.

Ceux qui savent déjà tout sur la biodiversité grâce de Greenpeace ou du GIEC, passez votre chemin. Fin de la discussion pour moi.

Ca me parait pas aussi simple que cela

Juste un point. Même si de nouvelles zones tropicales émergent dans des zones qui n'en sont pas actuellement. Comment vont-elles se peupler ?

Dans le passé lorsque le climat variait, les animaux et plantes pouvaient se déplacer en suivant leur milieu naturel.

Le problème est que l'homme est présent dans de très nombreuses régions du monde, bloquant certaines de ces migrations. De nombreux mammifères vont être pénalisées.

Actuellement les animaux sont cantonnés dans des endroits où on les laisse vivre (parcs). Comment de nouveaux milieux et réserves vont-ils se créer parmi un milieu réservé à l'Homme qui se contente de maintenir ce qui existe avec tant de mal ? La biodiversité est déjà mise à mal avec la réduction des milieux naturelles.

Si en plus, on modifie ces milieux...

Si le sahel devient "vert". Peut-on vraiment croire que les populations locales vont laisser ces milieux vierges, se développer sans intervention humaine et voir une jolie foret tropicale naître où une mulitude d'espèces animales et végétales pourront y vivre en toute quiètude. Bien sur que non, ces nouvelles terres seront réquisitionnées pour l'agriculture ou autres mais en aucun cas permettront un développement de la vie dans ces milieux..

Ca me parait bien présemptueux de faire référence au passé et faire des comparaisons avec des états passés alors que l'etre humain n'était que très peu présent voire inexistant..

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