sylvainmeteo Posté(e) 28 mai 2007 Malemort du Comtat (84) - 212 m ; Carpentras (Serres) - 99 m boulot ; parfois Nélu (Aunay sous Auneau) (28) - 155 m Partager Posté(e) 28 mai 2007 j'aimerais savoir ou on en est avec le Gulf stream? il s'arrête? répondez-moi! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jfo35 Posté(e) 28 mai 2007 Partager Posté(e) 28 mai 2007 Salut Sylvain, c'est difficile de te repondre. L'evolution du Gulf Stream est toujours puissant, même s'il se ralentit dans les années à venir /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> , ça devrait être inquietant pour tout le monde. Si on imaginait si le GS n'avait pas au RDV, on aurait vivre proche au Quebec /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Voilà /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> A+ /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
miniTAX Posté(e) 28 mai 2007 Partager Posté(e) 28 mai 2007 j'aimerais savoir ou on en est avec le Gulf stream? il s'arrête? répondez-moi! Encore une fois, le Gulf Stream, courant de surface mu par le vent et la rotation terrestre ne peut PAS s'arrêter (sauf si la Terre s'arrête de tourner). S'il s'agit de la circulation thermohaline (le fameux convoyeur océanique), aux dernières news, elle ne s'arrête plus, cf par exemple l'étude de Kerr fin 2006 au titre explicite: "fausse alarme : le convoyeur atlantlique ne s'est pas ralenti". Kerr, R. A., 2006. False Alarm: Atlantic Conveyor Belt Hasn’t Slowed Down After All, Science, 314, 1064, doi: 10.1126/science.314.5802.1064a De toute façon, il suffit de consulter le GIEC 2007 qui dit (de mémoire) que la probabilité que ça s'arrête est quasi nulle d'ici 2100. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pierre-Ernest Posté(e) 29 mai 2007 Partager Posté(e) 29 mai 2007 j'aimerais savoir ou on en est avec le Gulf stream? il s'arrête? répondez-moi! Le Gulf Stream est un courant marin provoqué par les vents et les forces de Coriolis. (Voir une explication claire ici). Il est souvent confondu (à tort) avec la circulation thermohaline. Il n'est pas plus faux de dire que le Gulf Stream s'arrète que de dire que les chutes du Niagara vont s'interrompre. C'est possible, mais très peu probable dans un avenir prévisible, et surtout sans rapport avec les phénomènes actuellement observés. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GPrudent Posté(e) 29 mai 2007 Partager Posté(e) 29 mai 2007 Bonjour Sylvain, Voici quelques lignes sur le Gulf Stream et son possible arrêt/ralentissement. Il s'agit d'un draft pour un article de vulgarisation (qui n'est plus en ligne) donc pas très technique mais qui donne quelques infos quand même, en espérant que ça réponde partiellement à tes interrogations. Et si le Gulf Stream était dévié ou s’arrêtait ? Né dans le Golfe du Mexique Le Gulf Stream est un courant chaud qui prend naissance dans le Golfe du Mexique et qui s‘écoule toute l’année en Atlantique Nord. Les eaux chaudes accélèrent (100 à 150 km/jour et 35°C) pour atteindre la largeur maximale du courant à proximité de Cuba (80 km). Les eaux longent ensuite les côtes des Etats-Unis, poussées par les courants froids, puis rencontrent le courant du Labrador qui les ralentit et les refroidit (8 km/jour et 25°C). Arrivé aux abord de l’Europe, le courant se scinde en deux ramifications ; l’une d’elle monte et passe entre l’Islande et les côtes de la Norvège. L’autre décrit un arc de cercle le long des côtes de l’Europe occidentale et passe au large des Açores. Le Gulf Stream est il un régulateur du climat européen ? Au 19e siècle, un lieutenant de marine, Murray, émet l’hypothèse que le Gulf Stream réchauffe l’Europe occidentale et explique les différences de températures de 15°C entre le Canada et l’Europe pendant l’hiver. Cette hypothèse étant la seule formulée sur le sujet, elle servira de références pendant de nombreuses années. Depuis 1997, une nouvelle thèse est développée par des chercheurs américains qui ont analysé toutes les données disponible sur le sujet depuis 1949, à travers le monde entier ! Il ressort de cette étude que les courants atmosphériques influencent plus le climat que les courants océaniques en Atlantique Nord. Toujours selon cette étude, la douceur de l’hiver européen serait due à trois facteurs : ∑ Le relargage dans l’atmosphère de la chaleur accumulée durant l’été (1) ∑ Le transport de chaleur par le Gulf Stream, mais dans des proportions bien moindre que le pensait Murray (2) ∑ Les méandres des courants atmosphériques et notamment ceux issus des Rocheuses américaines (3) /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif illustration sur http://flynetweb.free.fr/ccl.htms Changements climatiques et Gulf Stream La surface de la banquise arctique se réduit chaque année à cause du réchauffement climatique. Ce phénomène induit une augmentation d’eau douce dans l’Atlantique, par le biais de la fonte et par le biais de précipitations plus importantes (des surfaces importantes ne sont plus couvertes de glace, il y a évaporation puis condensation en nuages). Cet adoucissement de l’Atlantique Nord pourrait dévier ou arrêter le Gulf Stream. En effet, les eaux de surfaces, moins salées et donc moins denses, auraient du mal à descendre et amorcer le schéma de circulation océanique connu sous le nom de « tapis roulant océanique ». Le Gulf Stream s’écoulerait plus au Sud et ne pourrait plus bloquer la masse d’air polaire qui vient du Grand Nord canadien. Il est également possible que le courant ralentisse ou s’arrête tout simplement (certains scientifiques avancent la date de 2120). Ce courant océanique est le facteur le moins important du réchauffement de l’Europe en hiver, c’est néanmoins le plus influençable. La baisse des températures dûe à son arrêt ou a sa déviation, pourrait, selon les simulations, atteindre les cinq degrés. Mais pour l’instant les résultats des études ne permettent d’être catégorique sur l’évolution du Gulf Stream et sur les conséquences qui peuvent en découler. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 29 mai 2007 Nancy Partager Posté(e) 29 mai 2007 Il est toujours là comme depuis des milliers d'années et il est pas près de s'arrêté quoi qu'on en dise! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neigement Posté(e) 29 mai 2007 Partager Posté(e) 29 mai 2007 Les cartes sur le GS voient un ralentissement du GS et qui prend plus la direction de l'europe mais descend directement en Afrique! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sylvainmeteo Posté(e) 30 mai 2007 Malemort du Comtat (84) - 212 m ; Carpentras (Serres) - 99 m boulot ; parfois Nélu (Aunay sous Auneau) (28) - 155 m Auteur Partager Posté(e) 30 mai 2007 Neigement, ce sera quand le passage de l'Europe a l'Afrique! d'accord, il a peut de chance de s'arrêter mais il peut bien freiner non? Merci de vos réponses! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 30 mai 2007 Partager Posté(e) 30 mai 2007 Ce courant océanique est le facteur le moins important du réchauffement de l’Europe en hiver, c’est néanmoins le plus influençable. La baisse des températures dûe à son arrêt ou a sa déviation, pourrait, selon les simulations, atteindre les cinq degrés. Mais pour l’instant les résultats des études ne permettent d’être catégorique sur l’évolution du Gulf Stream et sur les conséquences qui peuvent en découler. 5°C pour l'Europe c'est déjà assez énorme. Surtout qu'il s'agit là, vraisemblablement, d'une moyenne et que l'Europe du Nord pourrait être particulièrement touchée en hiver. J'avais comme chiffre, concernant la baisse de puissance brute consécutive à un arrêt complet de la Dérive Nord-Atlantique, et de mémoire, 0.25PW (1PW = 10^15W), au-delà de 65N. Si l'on considère une surface géographique de 10 millions de km2 concernée par ce manque de puissance, pour fixer les idées, cela correspondrait tout de même à -25W/m2 et bien sûr -12.5W/m2 si l'on prend 20 millions de km2. Pour mémoire le réchauffement climatique tel qu'il est envisagé correspondrait à un forçage de l'ordre de +6 à 7W/m2 hors rétroactions. Donc pour les zones concernées influence pas forcément mineure. Ensuite à voir également, l'influence sur les zones où cette puissance excédentaire de 0.25PW serait distribuée, avec, à la clé, certainement une modification de la distribution de chaleur latente dans l'atmosphère. A mon sens l'arrêt de la DNA ne serait pas un évènement mineur au moins pour l'Atlantique Nord. La partie perdue par le transfert thermique méridional océanique devant s'opérer par la circu atmosphérique au moins pour partie, avec un gradient un peu plus élevé. Malgré tout, les simulations indiquent que la quantité d'eau douce nécessaire à cet arrêt serait de l'ordre de 0.3Sv (300000 m3/s). Cette quantité serait atteinte avec une allure de fonte qui correspondrait à la fonte complète du Groenland en 300 ans environ (sans tenir compte d'une augmentation des précipitations sur le nord de la planète). On est très très loin d'en être là, si l'on en croit les récentes mesures de perte de masse du Groenland. Il s'en faudrait d'un facteur 50 environ. En conséquence la DNA n'a aucune raison connue de disparaître, voir même de ralentir de façon perceptible. Navré pour les amateurs du "Jour d'Après" /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerardlh Posté(e) 30 mai 2007 Rouen Est 152 m. Partager Posté(e) 30 mai 2007 Bonjour Sylvain, Voici quelques lignes sur le Gulf Stream et son possible arrêt/ralentissement. Il s'agit d'un draft pour un article de vulgarisation (qui n'est plus en ligne) donc pas très technique mais qui donne quelques infos quand même, en espérant que ça réponde partiellement à tes interrogations. Et si le Gulf Stream était dévié ou s’arrêtait ? Né dans le Golfe du Mexique Le Gulf Stream est un courant chaud qui prend naissance dans le Golfe du Mexique et qui s‘écoule toute l’année en Atlantique Nord. Les eaux chaudes accélèrent (100 à 150 km/jour et 35°C) pour atteindre la largeur maximale du courant à proximité de Cuba (80 km). Les eaux longent ensuite les côtes des Etats-Unis, poussées par les courants froids, puis rencontrent le courant du Labrador qui les ralentit et les refroidit (8 km/jour et 25°C). Arrivé aux abord de l’Europe, le courant se scinde en deux ramifications ; l’une d’elle monte et passe entre l’Islande et les côtes de la Norvège. L’autre décrit un arc de cercle le long des côtes de l’Europe occidentale et passe au large des Açores. Le Gulf Stream est il un régulateur du climat européen ? Au 19e siècle, un lieutenant de marine, Murray, émet l’hypothèse que le Gulf Stream réchauffe l’Europe occidentale et explique les différences de températures de 15°C entre le Canada et l’Europe pendant l’hiver. Cette hypothèse étant la seule formulée sur le sujet, elle servira de références pendant de nombreuses années. Depuis 1997, une nouvelle thèse est développée par des chercheurs américains qui ont analysé toutes les données disponible sur le sujet depuis 1949, à travers le monde entier ! Il ressort de cette étude que les courants atmosphériques influencent plus le climat que les courants océaniques en Atlantique Nord. Toujours selon cette étude, la douceur de l’hiver européen serait due à trois facteurs : ∑ Le relargage dans l’atmosphère de la chaleur accumulée durant l’été (1) ∑ Le transport de chaleur par le Gulf Stream, mais dans des proportions bien moindre que le pensait Murray (2) ∑ Les méandres des courants atmosphériques et notamment ceux issus des Rocheuses américaines (3) /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif illustration sur http://flynetweb.free.fr/ccl.htms Changements climatiques et Gulf Stream La surface de la banquise arctique se réduit chaque année à cause du réchauffement climatique. Ce phénomène induit une augmentation d’eau douce dans l’Atlantique, par le biais de la fonte et par le biais de précipitations plus importantes (des surfaces importantes ne sont plus couvertes de glace, il y a évaporation puis condensation en nuages). Cet adoucissement de l’Atlantique Nord pourrait dévier ou arrêter le Gulf Stream. En effet, les eaux de surfaces, moins salées et donc moins denses, auraient du mal à descendre et amorcer le schéma de circulation océanique connu sous le nom de « tapis roulant océanique ». Le Gulf Stream s’écoulerait plus au Sud et ne pourrait plus bloquer la masse d’air polaire qui vient du Grand Nord canadien. Il est également possible que le courant ralentisse ou s’arrête tout simplement (certains scientifiques avancent la date de 2120). Ce courant océanique est le facteur le moins important du réchauffement de l’Europe en hiver, c’est néanmoins le plus influençable. La baisse des températures dûe à son arrêt ou a sa déviation, pourrait, selon les simulations, atteindre les cinq degrés. Mais pour l’instant les résultats des études ne permettent d’être catégorique sur l’évolution du Gulf Stream et sur les conséquences qui peuvent en découler. Par contre si la T augmente en artique le courant du Labrador sera ralenti ou moins froid donc refroidira moins le GS qui nous arrivera plus chaud Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sommeteo Posté(e) 30 mai 2007 Abbeville centre (Somme) Partager Posté(e) 30 mai 2007 Voici un article que j'ai écrit dans mon site et inspiré d'un article de Pour la science "Ce dossier a été inspiré d'un article paru dans "pour la science" N°348 d'octobre 2006 rédigé Par Richard Sieger Le Gulf Stream est un courant d'eau chaude bien connu qui baigne nos côtes et serait à l'origine de notre climat si tempéré. Je vous présenterai dans un premier temps ce courant et de son impact si connu sur notre climat puis je vous parlerai du scénario catastrophe de refroidissement dû à son arrêt possible et enfin les limites supposées de son impact sur notre climat. Présentation du Gulf Stream Le Gulf Stream est un "fleuve" large de 150 km et profond de 1200m qui s'écoule à une vitesse de 2 mètres par seconde en quittant la Floride. Il prend naissance dans les eaux chaudes du golfe du Mexique. En arrivant au large de l'Europe, ce fleuve s'élargit pour inonder toutes les côtes de la façade ouest du vieux continent du Détroit de Gibraltar au sud au côtes de la Norvège. Les eaux chaudes de ce courant étant moins denses que les eaux plus fraîches de l'océan Atlantique, ce courant flotte sur l'océan et dérive à sa surface. Arrivé au large de la Norvège, il a perdu tant de chaleur et l'eau est devenue si salée qu'il devient plus dense et plonde dans les profondeurs de l'océan. Là, il parcourt le fond de l'Atlantique Nord, longe le flanc est de l'Amérique du Nord et fait donc une boucle appelée "thermohaline" Impact sur notre climat C'est un officier de la marine américaine, Matthew Fontaine Maury, qui parle pour la première fois en 1855 de lien entre le climat européen et ce courant dans son ouvrage Géographie physique de la mer. Il affirme bien l'idée que la chaleur transportée par ce courant se disperse sur les îles britanniques et l'Europe de l'ouest dont elle adoucit le climat. Cette idée est aujourd'hui enseignée dans tous les manuels et cours de géographie et est bien connue de tous. Son effet est si grand que les vagues de froid venues du nord ou de l'est ont toujours beaucoup de mal à s'installer sur la façade européenne ouest qui bénéficie donc de températures très clémentes. Il n'est pas rare de rencontrer une végétation insolite (par ex des palmiers) en Bretagne ou en Irlande, à des latitudes inattendues. Ralentissement du Gulf Stream et refroidissement Cela fait plusieurs années que des études climatiques sont menées sur ce courant dans le cadre du réchauffement de la planète. Celui-ci fait fondre rapidement les glaces d'eau douce du Groenland et dans le même temps augmente les quantités de pluie sur l'Atlantique Nord par évaporation plus importante. Les eaux douces (non salées) étant moins denses que l'eau salée, il en résulte que la surface de l'Atlantique nord pourrait être noyé sous les eaux douces et faire plonger le Gulf Stream plus en profondeur, le ralentissant voir l'arrêtant complètement. C'est le scénario décrit dans le film le jour d'après (the day after tomorrow). Il décrit comment un arrêt brutal du fameux courant induit un refroidissement très rapide sur tout l'hémisphère nord. La rapidité d'un tel ralentissement n'est pas garanti et encore moins le refroidissement de tout l'hémisphère nord. Mais dans le cadre d'un ralentissement de Gulf Stream, les experts prévoient une importante baisse des températures sur l'Europe de l'ouest qui ne bénéficierait plus de la douceur du courant. Ils se basent notamment sur un fait survenu il y 12600 ans appelé le Dryas récent. La libération brutale d'un lac d'eau douce depuis le Canada dans l'Atlantique Nord aurait arrêté soudainement la circulation du Gulf Stream. En moins de 80 ans, le climat devint glacial sur toute l'Europe de l'ouest avec par de la glace qui s'étendait en hiver jusqu'aux côtes du Portugal et mit 1000 ans à se terminer. Cela aurait évidemment des conséquences sur toute la planète d'autant plus que sa mise en place pourrait être assez rapide. On constate un ralentissement du courant d'environ 20% depuis le début des années 1990 et le réchauffement prévu par les expertes du GIEC en février 2007 ne sont guère optimistes pour les glaces du Groenland. Remise en cause de l'impact du Gulf Stream Depuis 1990, avons-nous débuté une ère glaciaire en Europe de l'ouest? Le climat de Seattle au nord-ouest des Etats-unis est-il si différent de notre climat alors que cette ville ne bénéficie pas d'un courant chaud comme le Gulf Stream? Les réponses sont évidemment non et tout cela pourrait remettre en cause l'impact de ce courant sur notre climat. Et sil es façades ouest des continents de l'hémisphère nord étaient tout simplement soumises au courant atmosphérique doux et tempéré par l'océan plutôt que par des courants. On sait par ailleurs que les façades est sont soumises à un climat beaucoup plus rude et continental (Quebec, Japon...) L'auteur de l'article a donc calculé par des modèles la distribution des températures avec ou sans Gulf Stream et s'est rendu compte que les modifications étaient minimes. Pour lui, les différences de températures entre le Labrador (façade est de l'Amérique) et les côtes de la Manche s'expliquent par une différence de topographie et un refroidissement des masses d'air au passage des Rocheuses en Amérique. Mais surtout les masses d'air qui circulent sur nos contrées viennent tout simplement de l'océan qui, Gulf Stream ou pas, est tempéré et se réchauffe ou se refroidit beaucoup moins vite que l'atmosphère. Il en résulte que les masses d'air qui nous concernent sont la plupart du temps dirigées d'est en ouest (à cause de la rotation de la Terre) et qu'elles transportent la douceur océanique avec elles. Un ralentissement du Gulf Stream aurait donc un impact bien minime sur les températures en Europe de l'ouest puisque nous continurions à recevoir les masses d'air océaniques et douces en hiver par ex. Quand à l'évènement du dryas, il résulterait peut-être d'une confusion de datation. Méfions-nous cependant des impacts dus à des modifications légères qui peuvent être beaucoup plus importants que prévus. Nous ne sommes pas à l'abri d'un refroidissement dû au ralentissement du Gulf Stream avec un apport plus fréquent et plus important d'air froid océanique qui déboulerait chez nous plus facilement. Mais a priori ce ralentissement n'aurait qu'un effet minime sur notre climat puisque la circulation atmosphérique générale d'est en ouest dans l'hémisphère nord apportera toujours la douceur océanique avec elle!" Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 30 mai 2007 Partager Posté(e) 30 mai 2007 Vous proférerez des hypothèses mais en réalité personne n'en sait rien de ce qu'il pourrait se passer dans le futur! Chaud, froid ou tiède y'en a bien un qui aura le dernier mot et qui aura raison, c'est comme si je lançais un dé.... Après on nous parle de rigueur scientifique /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> bref... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neigement Posté(e) 30 mai 2007 Partager Posté(e) 30 mai 2007 En conséquence la DNA n'a aucune raison connue de disparaître, voir même de ralentir de façon perceptible Sauf que les cheminées au Groenland on disparu Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
tonio Posté(e) 30 mai 2007 Partager Posté(e) 30 mai 2007 attention à la faute d'inattention eric 80, notre circulation se fait bien d'ouest en est ( c'est évident, mais je rectifie pour les novices qui nous lisent). Pour ma part je crois plus à la déviation du gulf stream qu'à son extinction. En effet, alors que la branche qui part vers la mer du nord serait ralentie du fait du RC, la salinisation croissante de la méditérranée pourrait contribuer à étendre l'influence de la branche du GS qui longe le Portugal. La conséquence serait pour nous non pas un refroidissement, mais un réchauffement... Moralité: restons prudents, en fait nous avons trop peu de recul. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
the fritz Posté(e) 30 mai 2007 Partager Posté(e) 30 mai 2007 attention à la faute d'inattention eric 80, notre circulation se fait bien d'ouest en est ( c'est évident, mais je rectifie pour les novices qui nous lisent). Bien vu tonio Pour ma part , la question est simple: le GS est mu par le vent donc par le gradient de température entre tropique et pôle; si l'on en croit les modélisations du GIEC celui-ci devrait diminuer et le GS devrait donc ralentir; mais je ne comprends pas que, avec une troposphère plus chargée, plus chaude , plus énergique donc, et surtout plus chargée en GES dans les basses latitudes , le transfert aérologique S/N puisse se ralentir , de même que le GS par conséquent Le pb se complique bien sûr avec la circulation thermohaline; mais les vents poussent vers le nord les eaux salées du GOM (gulf of Mexico) de même que les nuages porteurs d'eaux douces ; je ne vois donc pas de grands changements pouvant modifier cette circulation à long terme et qui en fin de compte s'auto régule avec des balancements dans le style de ce qui se passe dans le Pacifique pour el nino Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sommeteo Posté(e) 31 mai 2007 Abbeville centre (Somme) Partager Posté(e) 31 mai 2007 Je constate que les ères glaciares europpéennes prévus à cause du GS ont fait leur temps et que de nombreuses thèses viennent étayer la controverse. Ce qui est sûr, c'est qu'il nous manque du recul devant la cpmpléxité de la bête mais qu'aucun indicatuer n'est au refroidissement pour l'Europe. Actuellement c'est d'ailleurs peut-être ici qu'il fait le plus chaud (par rapport aux normales) sur la planète. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 31 mai 2007 Partager Posté(e) 31 mai 2007 Je constate que les ères glaciares europpéennes prévus à cause du GS ont fait leur temps et que de nombreuses thèses viennent étayer la controverse. Ce qui est sûr, c'est qu'il nous manque du recul devant la cpmpléxité de la bête mais qu'aucun indicatuer n'est au refroidissement pour l'Europe. Actuellement c'est d'ailleurs peut-être ici qu'il fait le plus chaud (par rapport aux normales) sur la planète. Bonjour à tous, pour te répondre ici il ne fait pas plus chaud qu'en afrique désolé de dire k'ici il ne fait pas chaud par rapport au reste de la planête regard la météo tu verra bien. Et d'ailleur si le Gulf Stream continue à se réchauffer il dévira sa route il suffit de voir le film (le jour d'après) tu verra que le Gulf Stream peut même arrêter sa circulation mais en 100 ans mais si il dévit sa route la tendance serait au refroidissement précédé par une compensation qui je pense se fera bientôt. sur ceux je vous laisse. slt Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 31 mai 2007 Nancy Partager Posté(e) 31 mai 2007 La seule fois où le GS s'est arrêté ou a fortement ralenti subitement c'est due au deversement d'une immense quantitée d'eau froide et subite dans l'Atlantique Nord, aujourd'hui c'est quasiment impossible car cette reserve d'eau douce sous forme liquide n'existe tout simplement pas. Si il y a déversement cela se fera de ma manière progressive (en plusieurs centaines d'années) par les fleuves sibériens et la fonte de la calotte Groenlandaise, bref vous ne devriez pas voir de votre vivant une telle chose! Donc pas la peine de fantasmer les jeunes ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 31 mai 2007 Partager Posté(e) 31 mai 2007 La seule fois où le GS s'est arrêté ou a fortement ralenti subitement c'est due au deversement d'une immense quantitée d'eau froide et subite dans l'Atlantique Nord, aujourd'hui c'est quasiment impossible car cette reserve d'eau douce sous forme liquide n'existe tout simplement pas. Si il y a déversement cela se fera de ma manière progressive (en plusieurs centaines d'années) par les fleuves sibériens et la fonte de la calotte Groenlandaise, bref vous ne devriez pas voir de votre vivant une telle chose! Donc pas la peine de fantasmer les jeunes ! RE, c'est pas du fantasme c'est scientifique et où sont vos lien pour dire de telle propos?? Et de plus le Gulf stream à perdu 12 cheminée sur 13 et il à perdu + de 50% de sa puissance en profondeur et + de 30% en surface et le déversement d'eau douce peut se faire en 10 ans aussi pas en 100 ans là c du pure fantasme loool sur ceux bonne journée à tous Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
snowman43 Posté(e) 31 mai 2007 Le Puy en Velay Partager Posté(e) 31 mai 2007 Attention ce n'est pas le GS, mais la branche nord de la circulation thermohaline qui devrait ralentir. L'un est dû au vent (GS) et l'autre à la différence de densité, c'est donc totalement différent. Le Gulf Stream ne vient pas jusque chez nous, il se disperse dans le Centre de l'Atlantique Nord. http://www.futura-sciences.com/fr/comprend..._637/c3/221/p5/ Attention donc à ne pas tout confondre. La partie perdue par le transfert thermique méridional océanique devant s'opérer par la circu atmosphérique au moins pour partie, avec un gradient un peu plus élevé. Pourquoi donc ? la circulation atmosphèrique en Alaska ne compense pas le fait qu'il y a très peu de chaleur amenée par la circulation océanique jusqu'à cette zone. Dans notre cas, si la DNA s'arrêtait et si cette chaleur n'existait plus, on aurait une circulation Ouest-Est comme dans toutes les zones à cette latitude, la circulation atmosphèrique ne rattraperait rien du tout, elle n'a pas de mémoire à ce que je sache ! Malgré tout, les simulations indiquent que la quantité d'eau douce nécessaire à cet arrêt serait de l'ordre de 0.3Sv (300000 m3/s). Toutes les simulations du GIEC indiquent un ralentissement sensible de la DNA dans ce siècle, il suffit de voir les modélisations des températures qui indiquent une zone se réchauffant très modérément sur l'Atlantique. Tout ça dans le cas où l'apport d'eau douce est bien modélisé, certaines équipes pensent qu'il est largement sous estimé (NSIDC. NCAR). http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/...ousestimee.html Pour la DNA en général, il y a très peu de moyens fournit pour l'étudier, on a donc très peu de mesures. Actuellement c'est d'ailleurs peut-être ici qu'il fait le plus chaud (par rapport aux normales) sur la planète. C'est dans l'Atlantique Nord qu'il fait le plus chaud (sur les surfaces océaniques) depuis 15 ans, logique que chez nous ca se ressente sur les moyennes. Faut il voir dans cette perturbation plus importante que dans les autres océans une oscillation naturelle, ou alors une perturbation de la DNA avec des eaux qui plongent de moins en moins. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 31 mai 2007 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 31 mai 2007 Attention ce n'est pas le GS, mais la branche nord de la circulation thermohaline qui devrait ralentir. L'un est dû au vent (GS) et l'autre à la différence de densité, c'est donc totalement différent. Le Gulf Stream ne vient pas jusque chez nous, il se disperse dans le Centre de l'Atlantique Nord. En effet, une petite image pour agrémenter ton discours Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
miniTAX Posté(e) 31 mai 2007 Partager Posté(e) 31 mai 2007 Et de plus le Gulf stream à perdu 12 cheminée sur 13 et il à perdu + de 50% de sa puissance en profondeur et + de 30% en surface et le déversement d'eau douce peut se faire en 10 ans aussi pas en 100 ans là c du pure fantasme loool Peux tu citer une source stp ?Sinon, la /index.php?s=&showtopic=11734&view=findpost&p=280569'>question a déjà été longuement débattue, avec une foule de graphiques et de documents cités , je ne vois pas trop l'intérêt de tout recommencer, mis à part le fait nouveau que le rapport du GIEC 2007 dit que la probabilité que la probabilité que la dérive nord atlantique s'arrête d'ici 2100 est quasi-nulle. Ca ne s'arrête ni avant-hier, ni maintenant, ni dans un avenir raisonnable (avant le prochain âge glaciaire ?), mais uniquement dans une fiction hollywoodienne. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 31 mai 2007 Partager Posté(e) 31 mai 2007 Pourquoi donc ? la circulation atmosphèrique en Alaska ne compense pas le fait qu'il y a très peu de chaleur amenée par la circulation océanique jusqu'à cette zone. tu n'en sais rien car tu ne connais pas ce que serait cette circulation dans le Pacifique Nord s'il y avait une circulation océanique semblable au GS. On ne peut faire aussi simplement des analogies entre les 2 océans. Dans notre cas, si la DNA s'arrêtait et si cette chaleur n'existait plus, on aurait une circulation Ouest-Est comme dans toutes les zones à cette latitude, la circulation atmosphèrique ne rattraperait rien du tout, elle n'a pas de mémoire à ce que je sache ! Il n'est pas exact de dire que la circulation est uniquement ouest-est. Il n'y a pas de transfert de chaleur zonal global mais bien un échange de chaleur méridien global, sinon il n'y aurait pas de transfert de chaleur entre sud et nord. Evidemment je me dois de préciser, afin d'éviter toute discussion oiseuse, que je raisonne de façon globale et que l'échange de chaleur se fait lorsqu'on suit son cheminement de façon plus complexe. Il est aussi bien clair que les grands flux atmosphériques ont une composante zonale très marquée (rotation de la Terre) Il est aussi clair, selon la thermo et la thermique, que le transfert de chaleur dépend du gradient thermique et de la différence de température entre source chaude et source froide. Le gradient thermique d'origine est celui provoqué par la différence d'insolation entre équateur et pôle nord. La circu atmos+circu océanique constitue le courant thermique qui s'écoule entre les 2 sources. Si on supprime une des 2 circulations ou qu'on la fait varier, l'autre va s'en ressentir. Ceci ne voulant pas dire que l'une compense exactement l'autre. Toutes les simulations du GIEC indiquent un ralentissement sensible de la DNA dans ce siècle, il suffit de voir les modélisations des températures qui indiquent une zone se réchauffant très modérément sur l'Atlantique. Il serait bien que tu saches lire ce que j'écris. Je n'ai pas parlé de ralentissement mais d'arrêt de la circulation. J'ajouterais d'ailleurs arrêt avec hystérésis, pour ceux qui comprennent le terme. Les simulations, pas toutes, prévoient en effet un ralentissement sensible. Ce ralentissement moyen ne serait que 15% (moyenne des modèles) et se manifesterait par une anomalie de température plus faible qu'ailleurs dans la zone du Groenland. Tout ça dans le cas où l'apport d'eau douce est bien modélisé, certaines équipes pensent qu'il est largement sous estimé (NSIDC. NCAR). Ne pas confondre, pour la clarté du débat, l'estimation de la fonte actuelle, et l'estimation de la quantité d'eau nécessaire à l'arrêt complet de la DNA, par les modèles. voilà ce que indique ton lien: Cette accélération serait aussi valable pour les glaces terrestres du pôle nord. Des chercheurs français et belges ont en effet calculé que la fonte superficielle de la calotte glaciaire du Groenland a été deux fois plus importante depuis 25 ans par rapport aux précédentes estimations. Le phénomène est particulièrement marquant au nord du Groenland, précisent Hubert Gallée (LGGE, Grenoble) et ses collègues : depuis le début des années 2000 des épisodes de fonte sont observés à plus de 1.500 mètres d’altitude . Mais ce genre de news, non chiffrée, a le don de me plaire particulièrement. Un rappel des précédentes estimations serait très utile. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 31 mai 2007 Nancy Partager Posté(e) 31 mai 2007 Peux tu citer une source stp ? Sinon, la /index.php?s=&showtopic=11734&view=findpost&p=280569'>question a déjà été longuement débattue, avec une foule de graphiques et de documents cités , je ne vois pas trop l'intérêt de tout recommencer, mis à part le fait nouveau que le rapport du GIEC 2007 dit que la probabilité que la probabilité que la dérive nord atlantique s'arrête d'ici 2100 est quasi-nulle. Ca ne s'arrête ni avant-hier, ni maintenant, ni dans un avenir raisonnable (avant le prochain âge glaciaire ?), mais uniquement dans une fiction hollywoodienne. Merci! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sylvainmeteo Posté(e) 31 mai 2007 Malemort du Comtat (84) - 212 m ; Carpentras (Serres) - 99 m boulot ; parfois Nélu (Aunay sous Auneau) (28) - 155 m Auteur Partager Posté(e) 31 mai 2007 tout ce que je sais dans le Gulf Stream, c'est qu'il y a beaucoup de sel la dedans et que le Gulf Stream est un tapis roulant qui va du Golfe du Mexique a l'est de l'Atlantique nord! s'il s'arrête ce serait une catastrophe! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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