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évolution climatique en France


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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Cette augmentation peut à la rigueur servir à restaurer du moins partiellement des nappes phréatiques certainement bien vidées lors des saisons chaudes et donc permettre une utilisation humaine.

Par contre c'est d'une utilité nettement moins évidente pour la végétation sauvage et les forêts en particulier.

Pour ces dernières l'eau est surtout nécessaire, c'est une évidence, au moment où elles en ont le plus besoin.

En fait une grosse partie de l'eau retourne directement à l'océan en hiver-début du printemps (voir le débit élevé des cours d'eau, en général, en cette saison).

Un lien intéréssant pour comprendre tout ça :

ftp://ftp.fao.org/FI/CDrom/FAO_Training/F...5f/x6705f01.htm

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personne ne remet en cause les capacités d'adaptation de la végétation. en général elle s'en sort plutôt bien.

mais comme l'a dit au passage meteor, je crois que le principal problème réside dans la rapidité annoncée du changement. des espèces vont disparaître (à échelle régionale, je parle) à cause du réchauffement, c'est certain. mais il est plus facile de quitter un écosystème que s'y installer. on risque donc plutôt d'aller vers une baisse de la biodiversité que garder l'actuelle, même en imaginant que les écosystèmes se contentent de se déplacer. qui dit perte de la biodiversité végétale dit obligatoirement perte de biodiversité animale. le problème est que l'on risque d'entrer dans une spirale où la disparition d'une ou plusieurs espèces entraînerait la disparition d'autres, et ainsi de suite.

il ne faut pas perdre de vue que l'équilibre est fragile. l'adaptation se fera à condition que l'on laisse la possibilité aux différentes espèces de s'adapter (se déplacer ou muter). c'est là que je suis moins optimiste que d'autres...

Tu as parfaitement raison d'être inquiet. En raison de leur fixité, les végétaux doivent compter sur la dispersion des semences à partir de zones qui ne sont plus favorables vers de nouvelles zones, d'où un déplacement progressif de leurs aires naturelles. Certaines estimations font état du risque de voir disparaître à plus ou moins brève échéance de 20 à 30% des espèces animales et végétales dans le cas d'un réchauffement pourtant apparemment modéré de seulement 3% en moyenne au cours de ce siècle.

Durant les périodes glaciaires du Pléistocène, de nombreuses essences forestières ont disparu des forêts boréales et tempérées de l'Europe car elles étaient incapables de déplacer leurs aires vers le sud en raison de la présence des Alpes, des Pyrénées et d'autres chaînes de montagnes orientées principalement est-ouest, constituant des obstacles naturels à la migration des végétaux. Par conséquent, les forêts d'Europe du Nord contiennent beaucoup moins d'espèces que celles que l'on trouve à des latitudes équivalentes en Asie et en Amérique du Nord.

En général, les phytoécologues estiment que les espèces végétales ayant de vastes aires de répartition géographique et de nombreuses populations ont le plus de chances de survivre au changement climatique. Citons à titre d'exemple Pinus sylvestris qui est présent de l'Europe de l'Ouest à la Sibérie, Populus tremula et P. tremuloides, qui ont tous les deux des aires de répartition transcontinentales.

Les espèces rares ou occupant des zones géographiques limitées risqueraient davantage de disparaître. Cela est particulièrement vrai pour les espèces vivant exclusivement en haute altitude qui, en définitive, seraient incapables de déplacer leurs aires de répartition plus haut que la montagne si le réchauffement climatique dépasse un certain niveau. C'est le cas du sapin de Fraser, Abies fraseri, dont l'aire de répartition naturelle est limitée aux plus hautes altitudes dans six zones du Sud des Appalaches aux Etats-Unis. Il ne s'agit plus là d'une simple hypothèse. Déjà, en 2007 en France, les altitudes d'habitat optimales de nombreuses espèces ont augmenté de quelque deux cent mètres depuis le début du 20ème siècle et on a pu constater la tendance à la disparition des sapins dans le Mercantour au dessous d'une certaine altitude.

Une autre catégorie de plantes menacées d'extinction concerne celles à graines lourdes, donc à dispersion difficile.

Il y a quelques années, certains phytoécologues considéraient encore le risque d'extinction d'une espèce végétale et la perte consécutive de diversité biologique comme réduit en raison de la variabilité génétique des plantes. Cette variabilité pourrait selon eux leur permettre de s'adapter aux changements de conditions environnementales. Il est vrai que la variation génétique est une condition préalable nécessaire à l'évolution et un mécanisme puissant permettant aux animaux et aux plantes de changer et de s'adapter.

Mais en réalité, cette adaptation suppose des changements environnementaux suffisamment étalés dans le temps, ce qui ne sera absolument pas le cas avec le réchauffement climatique en cours. Ainsi, au Brésil, une montée en température de seulement 2 à 3 degrés d'ici à 2050 - le réchauffement réel pourrait être bien plus important - pourrait provoquer la conversion de 30 à 60% de la forêt tropicale humide amazonienne en savane sèche. Déjà, en 2006, après le franchissement du second seuil climatique (2005), le niveau du cours moyen du fleuve Amazone - le plus important du monde - a baissé de 7 mètres par rapport à la normale, provoquant l'assèchement et la disparition de très importantes zones humides, marécages et lacs.

Alain

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Bonjour,

Je vais apporter ma petite contribution en vous donnant quelques observations sur la période 16ème - 19e siècle. Celles du 16ème et 17ème siècle sont pas chiffrées puisqu'à l'époque personne ne se préoccupait de l'évolution possible du climat, et les instruments n'étaient pas ceux d'aujourd'hui. Ils se basent sur l'observation des phénomènes et de la végétation. Elles ont été réalisées par des observateurs de l'époque, dont j'en ai extrait le plus important. Les observations du 18 et 19ème siècle sont chiffrées, mais je n'ai pas fais de synthèse exploitable. Tout ceci se se passe en Lorraine.

- 1434 : la Moselle gèle en hivers et les charettes traversent sur la glace

Période chaude et sèche de 1471 à 1540 :

- entre 1471 et 1498 : les raisins sont mûres en fin juin et mi août

- 1493 : la Moselle n'est plus qu'un ruisseau (débit actuel ~ 120m3/s)

- 1540 : la moisson se fait en juin et les vendanges en août

Grandes innondations de 1631 à 1635

1646 : Eté caniculaire, 2 mois sans pluie et les paysans meurent dans les champs

1649 et 1709 : hivers rigoureux

1709 : L'été est si chaud que la terre desséchée est comme de la cendre, les grains brûlent sur pied, le vent dessèche tout ,

1757 : été très chaud et séchèresse extrème. Les arbres perdent leurs feuilles en juillet

Les années suivant se caractérisent par des printemps froids, avec des gelées ou de la neige en mai, ou en septembre, jusqu'en 1879.

Notons que le passages d'une période à l'autre sont courtes. Il ne s'agit pas là de milliers d'années.

Ma conclusion :

si nous étions dans les années 1470 - 1540, nous pourrions prédire l'arrivée imminente du désert en Lorraine.

Si nous étions en 1649 - 1709, nous pourrions prédire la venue de la calotte glacière.

Je pense que l'observation du climat ne peut se faire sur une période aussi courte que 100 ans. Bien que nous possèdions à l'heure actuelle nombre d'instruments pour mesurer les moindres fluctuactions des gaz composant l'admosphère, du niveau des océans, etc., l'histoire récente nous demande d'être un peu plus humble sur les conclusions que l'on peut apporter. Il ne s'agit pas seuleument de regarder l'avenir, car le passé est plein d'enseignements.

Il est peut être vrai que les activités humaines actuelles peuvent modifier le climat, mais quels phénomènes (naturels ceux là) ont modifié celui de ses époques ?

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Il est peut être vrai que les activités humaines actuelles peuvent modifier le climat, mais quels phénomènes (naturels ceux là) ont modifié celui de ses époques ?

bonjour et bienvenue

je formule différemment:

Il est très probable (>90%) si l'on en croît les travaux de milliers de spécialistes du climat et des différents rapports y afférant, que les activités humaines ont perturbé le climat du siècle passé et qu'elles perturberont fortement le climat de notre siècle et des suivants.

Toute remise en cause de ce fait doit s'établir, non sur l'anecdote, mais sur des démonstrations scientifiques rigoureuses.

Ceci n'empêche nullement des causes naturelles d'être à l'origine de perturbations locales importantes du climat telles que racontées dans certains écrits dont il faudrait cependant vérifier l'authenticité.

L'Histoire n'est pas une science exacte mais il n'en reste pas moins qu'elle doit se traiter, comme les autres sciences, de façon rigoureuse.

Des récits du passé ne constituent pas des preuves scientifiques.

Un travail méthodique de recoupement est nécessaire pour que cela puisse commencer à devenir des indices sérieux de la survenue d'évènements passés.

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Tu as parfaitement raison d'être inquiet. En raison de leur fixité, les végétaux doivent compter sur la dispersion des semences à partir de zones qui ne sont plus favorables vers de nouvelles zones, d'où un déplacement progressif de leurs aires naturelles.

Certaines estimations font état du risque de voir disparaître à plus ou moins brève échéance de 20 à 30% des espèces animales et végétales dans le cas d'un réchauffement pourtant apparemment modéré de seulement 3% en moyenne au cours de ce siècle.

Durant les périodes glaciaires du Pléistocène, de nombreuses essences forestières ont disparu des forêts boréales et tempérées de l'Europe car elles étaient incapables de déplacer leurs aires vers le sud en raison de la présence des Alpes, des Pyrénées et d'autres chaînes de montagnes orientées principalement est-ouest, constituant des obstacles naturels à la migration des végétaux. Par conséquent, les forêts d'Europe du Nord contiennent beaucoup moins d'espèces que celles que l'on trouve à des latitudes équivalentes en Asie et en Amérique du Nord.

En général, les phytoécologues estiment que les espèces végétales ayant de vastes aires de répartition géographique et de nombreuses populations ont le plus de chances de survivre au changement climatique. Citons à titre d'exemple Pinus sylvestris qui est présent de l'Europe de l'Ouest à la Sibérie, Populus tremula et P. tremuloides, qui ont tous les deux des aires de répartition transcontinentales.

Les espèces rares ou occupant des zones géographiques limitées risqueraient davantage de disparaître. Cela est particulièrement vrai pour les espèces vivant exclusivement en haute altitude qui, en définitive, seraient incapables de déplacer leurs aires de répartition plus haut que la montagne si le réchauffement climatique dépasse un certain niveau. C'est le cas du sapin de Fraser, Abies fraseri, dont l'aire de répartition naturelle est limitée aux plus hautes altitudes dans six zones du Sud des Appalaches aux Etats-Unis. Il ne s'agit plus là d'une simple hypothèse. Déjà, en 2007 en France, les altitudes d'habitat optimales de nombreuses espèces ont augmenté de quelque deux cent mètres depuis le début du 20ème siècle et on a pu constater la tendance à la disparition des sapins dans le Mercantour au dessous d'une certaine altitude.

Une autre catégorie de plantes menacées d'extinction concerne celles à graines lourdes, donc à dispersion difficile.

Il y a quelques années, certains phytoécologues considéraient encore le risque d'extinction d'une espèce végétale et la perte consécutive de diversité biologique comme réduit en raison de la variabilité génétique des plantes. Cette variabilité pourrait selon eux leur permettre de s'adapter aux changements de conditions environnementales. Il est vrai que la variation génétique est une condition préalable nécessaire à l'évolution et un mécanisme puissant permettant aux animaux et aux plantes de changer et de s'adapter.

Mais en réalité, cette adaptation suppose des changements environnementaux suffisamment étalés dans le temps, ce qui ne sera absolument pas le cas avec le réchauffement climatique en cours. Ainsi, au Brésil, une montée en température de seulement 2 à 3 degrés d'ici à 2050 - le réchauffement réel pourrait être bien plus important - pourrait provoquer la conversion de 30 à 60% de la forêt tropicale humide amazonienne en savane sèche. Déjà, en 2006, après le franchissement du second seuil climatique (2005), le niveau du cours moyen du fleuve Amazone - le plus important du monde - a baissé de 7 mètres par rapport à la normale, provoquant l'assèchement et la disparition de très importantes zones humides, marécages et lacs.

Alain

merci pour ces précisions, Alain.
bonjour et bienvenue

je formule différemment:

Il est très probable (>90%) si l'on en croît les travaux de milliers de spécialistes du climat et des différents rapports y afférant, que les activités humaines ont perturbé le climat du siècle passé et qu'elles perturberont fortement le climat de notre siècle et des suivants.

Toute remise en cause de ce fait doit s'établir, non sur l'anecdote, mais sur des démonstrations scientifiques rigoureuses.

Ceci n'empêche nullement des causes naturelles d'être à l'origine de perturbations locales importantes du climat telles que racontées dans certains écrits dont il faudrait cependant vérifier l'authenticité.

L'Histoire n'est pas une science exacte mais il n'en reste pas moins qu'elle doit se traiter, comme les autres sciences, de façon rigoureuse.

Des récits du passé ne constituent pas des preuves scientifiques.

Un travail méthodique de recoupement est nécessaire pour que cela puisse commencer à devenir des indices sérieux de la survenue d'évènements passés.

pour compléter ce que dit meteor, et en partant du postulat que les observations sont très objectives, de petites périodes très sèches, très chaudes, très humides, très je sais pas quoi, c'est arrivé et ça arrivera, personne n'en doute. la nature et l'homme s'adaptent à ce genre d'évènements (l'homme moins bien maintenant qu'avant). la question n'est pas de savoir si les écosystèmes résisteront ou développeront une stratégie suffisamment intéressante pour survivre pendant un cours laps de temps, mais de savoir si ils arriveront à le faire définitivement après un cours laps de temps. je veux dire par là que dans le premier contexte les écosystèmes arriveront la plupart du temps à repartir sur de bonnes bases car le stress, même si il paraître relativement long, ne durera pas indéfiniment. dans le deuxième contexte qui est (serait) celui du réchauffement climatique le stress devient une constante, et donc nous aboutissons à un changement de climat non plus à une échelle locale de lieu ou de temps, mais à une échelle bien supérieure de lieu et sur une durée indéterminée. dans ce cas là, les écosystèmes doivent subir eux-mêmes de fortes modifications pour résister, ce qui implique au minimum le déplacement dudit écosystème, ainsi que la disparition d'un bon nombre d'espèces. dans le pire des cas, l'écosystème ne survit pas.
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Voici quelques précisions sur l'évolution du climat en France pour le siècle à venir :

(ces infos viennent du magazine "La Recherche" n° 399 de juillet-août 2006)

Au cours du 20ème siècle, la température moyenne de l'Hexagone s'est élevée de 0,9°C.

Pour ce qui concerne le changement climatique en France pour le siècle à venir, deux modèles (Arpège et LMDZ) dessinent une même tendance, même si les différences sont notables.

Ainsi vers 2050 :

- la température s'élevera de 2,3°C (par rapport à la normale 1960-1989) selon Arpège, mais de 1,9°C selon LMDZ.

- il pleuvra plus en hiver (+ 13% avec Arpège, + 2% avec LMDZ)

- il pleuvra moins en été (- 21 % avec Arpège, - 18% avec LMDZ)

- une baisse des précipitations est aussi prévu au printemps et en automne, même si elle est moindre.

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Posté(e)
Les Sables d'Olonne

[Ainsi vers 2050 :

- la température s'élevera de 2,3°C (par rapport à la normale 1960-1989) selon Arpège, mais de 1,9°C selon LMDZ.

Va-t-on attendre 2050 pour cela !?

car cet écart par rapport à la moyenne de référence est déjà d'actualité

depuis septembre dernier !

Paulo

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Posté(e)
Merry la vallée 280m d'alt.

quelqu'un va peut etre me répondre ici, est-ce que la Nina favoriserait pas les blocage anticyclonique sur l'europe de l'ouest?

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Va-t-on attendre 2050 pour cela !?

car cet écart par rapport à la moyenne de référence est déjà d'actualité

depuis septembre dernier !

Paulo

cela n'est-il pas plutôt le cas depuis déjà avril 06 (sauf aout) ?
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Court lapse de temps. Pourtant Jpaul parle de période de froides ou de chaudes dépassant la 50 ène d'années.

Ca fait beaucoup pour la végétation. C'est tout de même un cycle forestier et demi. Autrement dit, notre écologie avait largement de quoi être perturbée si on considère le postulat d'une faible souplesse de notre écologie.

Ce que précise Alain Coustou, je l'approuve en tout point. L'exemple type de la variété d'espèces forestières entre l'europe et l'amérique est flagrant ("the" cas d'école).

Maintenant, c'est une façon de voir les choses à savoir le verre à demi-plein ou le verre à demi-vide. Personnellement, je préfère le premier cas de figure à savoir prendre du recul sur tout ça pour se rendre compte que l'écologie française ne va pas fondamentalement évoluer.

Il est évident que les espèces en limite naturelle d'aire de répartition ne seront plus les bienvenues (j'avais donné l'exemple du grand tétras).

De mon côté, je constate que la forêt ne se porte aussi bien qu'avant avec des périodes fastes et d'autres moins glorieuses. Voir les rapports du Département Santé Forêt.

Nous sommes en train de suivre les effets de la sécheresse de 2003. Globalement, c'est préoccupant mais pas catastrophique. Pas de quoi se tirer une balle.

En vous lisant et dans le cadre de mon job, je constate avant tout que le catastrophisme, le pessimisme et l'autoflagéllation qu'on s'inflige ne mène nul part (surtout dans le domaine de l'écologie). En effet, nous allons finir par braquer tout le monde et nous retrouver avec l'effet totalement inverse de ce qui avait été souhaité : fichu pour fichu, je me fous de l'écologie et des économies, j'en profite à fond.

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: fichu pour fichu, je me fous de l'écologie et des économies, j'en profite à fond.

C'est exactement ce qui va arriver lorsque les gens comprendront que du pétrole pour tout le monde et des vacances au bout du monde , il n'y en aura plus pour tout le monde; d'ailleurs, vu la chauffe boursière actuelle et la frénésie de consommation et de croissance, on est peut-être au début de la prise de conscience
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Oui en effet c'est probable.

Désolé pour mes fautes d'orthographe, j'ai peu de temps pour me relire.

Je remercie par ailleurs les membres de ce forum pour leur sagesse en terme de recul scientifique. J'en ai besoin et vous êtes là quand parfois, je cède aux voies catastrophistes à deux balles des médias.

Je précise également que je saute au plafond quand ces média généralistes parlent de ma spécialité. Ca donne un peu une idée pour les autres spécialités liées au "changement global".

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Posté(e)
Plan d'Orgon (13) / Le Lavandou (83)

Débat intéressant.

Pouvez-vous me dire où trouver des cartes, précises si possible, des étages climatiques en France ?

Où mettez-vous la limite méso-méditerranéen en vallée du rhône ? Montélimar, Valence ? dépend des versants ? .. un peu les trois ? default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ce qui est sûr, c'est qu'en plaine de Valence, le chêne vert est de plus en plus visible au dépend du chêne blanc.. et je ne parle même pas des autres espèces plus continentales qui souffrent depuis 15 ans.

EnO

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Trouver des cartes sur le sujet :

- google "étages bioclimatique" "étage climatique mediterranéen"

- classeurs gestion forestière et diversités bioclimatiques

- les cahiers d'habitats natura 2000 ;

- les Flores forestières françaises (feu Rameau et al) ;

- diverses bouquins plus généralistes.

Le mésoméditerranéen est en limite à Valence dans la vallée du rhone. Dans la drôme dès que tu sorts de la vallée du Rhone, tu te retrouves très vite en mélange le supraméditerranéen dans les versants sud et intermédidaires et colinéen voir montagnard dans les versant nords.

Tu trouveras également du supraméditerranéen dans les versant sud en masse au dessus de Grenoble. Tu le trouveras également de façon fugace dans le nord Isère et quelques versants très protégés dans le Jura à deux pas de Besançon.

On trouve des influences meditérranéennes jusqu'à Dijon, stoppées par le plateau de Langre. Plus au nord on ne retrouve plus du tout cet influence si ce n'est les toutes récentes.

Nos naturalistes suivent ça de prêt en constatant le renforcement de ces milieux thermophiles. On retrouve maintenant des espèces méditerranéenes jusqu'en Lorraine mais ça reste encore très ponctuels.

Donc oui, le réchauffement est nettement constaté par les écologues, mais c'est difficile parfois de faire la part des choses entre les évolutions écologiques liées à la disparition anthropique de nos campagnes et le phénomène qui concerne ce forum.

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