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gerardlh
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je viens de trouver cet article que je joins . gerardlh

Vendredi 30 mars 2007 Sécheresses, inondations, pénuries d'eau au menu du changement climatique

PARIS (AFP), 08:17

© AFP

Photo satellite de du 29 September 2005 montrant la diminution de la calote glacière en ArctiqueLe changement climatique, désormais inévitable, accentuera les inégalités en exposant durement les régions les plus défavorisées aux événements extrêmes et aux pénuries, selon la carte d'un monde sous pression qui sera présentée la semaine prochaine à Bruxelles.

A l'inverse, les latitudes tempérées pourraient dans un premier temps y trouver leur compte, selon le Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec) qui publie le 6 avril le second volet de son rapport, consacré aux conséquences, par secteur et par région, du phénomène.

Dans son chapitre scientifique, publié début février à Paris, le Giec s'est accordé sur un réchauffement moyen de la Terre de +1,8 à +4°C d'ici 2100 (par rapport à la fin du XXe siècle), en fonction des scénarios de croissance économique et démographique envisagés.

Selon le projet de document qui sera âprement négocié à Bruxelles du 2 au 5 avril, il est "probable" (66% de chances) que d'ici 2080, 1,1 à 3,2 milliards de personnes souffriront du manque d'eau à cause du changement climatique et 200 à 600 millions de la faim, selon les scénarios étudiés. Chaque année, 2 à 7 millions d'habitants de plus seront touchés par les inondations dans les régions côtières.

© AFP

Vue du lit du Gardon à sec, le 20 juin 2006, près du pont Saint-Nicolas entre Nimes et AlèsL'Afrique sera particulièrement affectée, ainsi que les régions arctiques, où le réchauffement sera d'une amplitude supérieure à celle observée partout ailleurs.

Or, les moyens d'adaptation sont proportionnels aux ressources disponibles et font encore cruellement défaut dans les régions qui seront les plus exposées, souligne le Giec.

"Les pays en développement vont sans doute insister sur ce point à Bruxelles et faire valoir qu'ils ont besoin d'aide", note un délégué occidental.

L'augmentation des vagues de chaleur "très probable" (plus de 95% de chances) dans la plupart des régions du globe et l'extension des zones affectées par la sécheresse vont faire exploser la demande en eau, notamment pour l'irrigation.

Si un réchauffement moyen de 2°C peut avoir un impact positif sur les rendements agricoles des latitudes nord, au delà de 3 degrés, il devient négatif, selon les études.

L'eau sera plus abondante au Nord (65% de chances), mais l'enneigement printanier se réduira d'une surface équivalente à 3 ou 4 fois la surface de la France. Les Alpes, qui se réchauffent déjà plus vite que le reste de l'Europe de l'ouest, perdront un tiers de leurs stations de ski avec une hausse globale de 2°C et les deux-tiers au-delà des +4°C.

© AFP

Recul de la mer de glace de l'Arctique, selon des images satellitairesAilleurs dans le monde, la modification des régimes de précipitations et l'augmentation des événements extrêmes comme les cyclones tropicaux affecteront sévèrement les ressources en eau: pour 2°C supplémentaires, 1 à 2 milliard de personnes vivront en situation de pénurie aggravée (jusqu'à 3,2 mds pour +4°C). Un cinquième de l'humanité sera affecté par les inondations.

Les régions côtières seront aussi les plus menacées par la montée du niveau des océans (20 à 60 cm d'ici 2100), notamment dans les grands deltas d'Asie, le Bengladesh en particulier et les petits Etats insulaires du Pacifique.

Le réchauffement des océans provoquera (66% de risques) un "déclin majeur" des coraux dû au blanchissement avec 2 degrés de plus, et leur mort au delà.

Au total 20 à 30% des espèces vivantes seront menacées d'extinction si la température augmente de 1,5 à 2,5°C, selon le document.

Les scientifiques se défendent de céder à l'alarmisme, mais alertent sur les difficultés d'adaptation des plus vulnérables. "On peut s'adapter aux vagues de chaleur, surtout dans l'hémisphère nord, mais l'idée est très égoïste", souligne Jean Jouzel, membre du bureau du Giec.

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Vendredi 30 mars 2007 Sécheresses, inondations, pénuries d'eau au menu du changement climatique

PARIS (AFP), 08:17

© AFP

Photo satellite de du 29 September 2005 montrant la diminution de la calote glacière en ArctiqueLe changement climatique, désormais inévitable, accentuera les inégalités en exposant durement les régions les plus défavorisées aux événements extrêmes et aux pénuries, selon la carte d'un monde sous pression qui sera présentée la semaine prochaine à Bruxelles...

Sans vouloir polémiquer sur chaque alinéa de cet article, on peut remarquer que donner un englacement de 2005 qui plus est en septembre, n'apporte rien de frais. CRyosphère fonctionne toujours à ma connaissance.Pour cela, on pourra se reporter à la longue discussion /index.php?showtopic=14623&hl=englacement#'>commencée ici qui montre un extent augmenté cette année.

Par ailleurs on attendra en toute sérénité scientifique un document qui aura été «négocié» comme un accord commercial.

Enfin, on attendra le retour des pâturages au Sahara comme pendant l'Holocène. default_clover.gif

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Enfin, on attendra le retour des pâturages au Sahara comme pendant l'Holocène. default_w00t.gif

Bonjour Marot,

Oui peut-être, mais en attendant il est à espérer qu'ils ne finiront pas par se faire des guerres (comme avant) pour savoir qui a tort ou raison dans ces considératons climatiques. Et faire du vainqueur celui qui aura remporté le droit d'imposer ses ("croyances") conclusions élaborées par ses mesures subjectives. default_blink.png

Bien amicalement

Patricia Régnier

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Bonjour Marot,

Oui peut-être, mais en attendant il est à espérer qu'ils ne finiront pas par se faire des guerres (comme avant) pour savoir qui a tort ou raison dans ces considératons climatiques. Et faire du vainqueur celui qui aura remporté le droit d'imposer ses ("croyances") conclusions élaborées par ses mesures subjectives. default_wub.png

Bien amicalement

Patricia Régnier

Bonsoir Patricia Régnier,On doit toujours espérer que les hommes se civilisent.

J'en fais le vœu.

Bonne soirée.

P.S. Quel calme dans les forums !

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Bonsoir Patricia Régnier,

On doit toujours espérer que les hommes se civilisent.

J'en fais le vœu.

Bonne soirée.

P.S. Quel calme dans les forums !

c'est normal puisque j'ai précédé cet article de:

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il n'y a aucune agressivité . default_flowers.gif

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c'est normal puisque j'ai précédé cet article de:

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il n'y a aucune agressivité . default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

geraldh, je n'ai ni agressivité ni acrimonie. J'ai apprécié lire ce texte, mon opinion porte sur le texte et non celui qui l'a posté default_flowers.gifQuant au calme, ce n'est qu'un constat que je crois assez objectif, il n'est que de lire les dates des derniers posts au moins ici et en Paléoclimatologie.

Je ne m'en plains pas, l'agit-prop doit être en congés.

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(...)

Les scientifiques se défendent de céder à l'alarmisme, mais alertent sur les difficultés d'adaptation des plus vulnérables. "On peut s'adapter aux vagues de chaleur, surtout dans l'hémisphère nord, mais l'idée est très égoïste", souligne Jean Jouzel, membre du bureau du Giec.

Il a raison, Jouzel-du-GIEC-qui-ne-cède-pas-à-l'alarmisme, il est égoïste de penser à la planète depuis les lubies de l'Hémisphère Nord.
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...

Quant au calme, ce n'est qu'un constat que je crois assez objectif, il n'est que de lire les dates des derniers posts au moins ici et en Paléoclimatologie.

Je ne m'en plains pas, l'agit-prop doit être en congés.

Hélas, cela n'a pas duré.
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"On peut s'adapter aux vagues de chaleur, surtout dans l'hémisphère nord, mais l'idée est très égoïste", souligne Jean Jouzel, membre du bureau du Giec.

Il a raison, Jouzel-du-GIEC-qui-ne-cède-pas-à-l'alarmisme

Merci de respecter les scientifiques du climat.
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CITATION(Marot @ 30/03/2007 - 20:39)

...

Quant au calme, ce n'est qu'un constat que je crois assez objectif, il n'est que de lire les dates des derniers posts au moins ici et en Paléoclimatologie.

Je ne m'en plains pas, l'agit-prop doit être en congés.

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.

Hélas, cela n'a pas duré.

je comprends que beaucoup ne s'éternisent plus à discuter sur ce forum.

L'agit-prop (pour reprendre le terme cité plus haut) pro-sceptique bat son plein ici.

Heureusement l'espèce est en forte diminution en ce moment, au niveau mondial.

--Modération--

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  • 4 weeks later...

Et ben, entre cette remarque, et ce que je lis un peu plus haut :

je comprends que beaucoup ne s'éternisent plus à discuter sur ce forum.

L'agit-prop (pour reprendre le terme cité plus haut) pro-sceptique bat son plein ici.

Heureusement l'espèce est en forte diminution en ce moment, au niveau mondial.

Vous pouvez poser toutes les questions les plus fondamentales sur les évolutions climatiques sans avoir jamais de réponses

Exemple:

pourquoi tous les alarmistes disent que l'effet de serre réchauffe la planète de 33°C, alors qu'avec une atmosphère sans gaz à effet de serre la température moyenne de la planète serait de 0°C ?

--Modération--

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Vous pouvez poser toutes les questions les plus fondamentales sur les évolutions climatiques sans avoir jamais de réponses

Exemple:

pourquoi tous les alarmistes disent que l'effet de serre réchauffe la planète de 33°C, alors qu'avec une atmosphère sans gaz à effet de serre la température moyenne de la planète serait de 0°C ?

--Modération--

0°C ? Tu peux citer tes sources ?Excuse-moi, je ne te vise pas particulièrement, mais j'espére que tu ne prends pas au sérieux l'affirmation (farfelue) dont tu te fais l'écho ! default_flowers.gif

Ca parait en effet en totale contradiction avec ce qui a été géologiquement vérifié. A la fin du paléozoïque (ère primaire), la réduction de la concentration atmosphérique en CO2 (fixé par les végétaux et à l'origine des gisements de houille) a provoqué un tel refroidissement de la Terre que les glaciers ont recouvert la plus grande partie des tropiques actuels. Même en tenant compte de la dérive des continents et du fait que la Soleil était très légérement moins chaud que maintenant, celà démontre bien qu'en cas de réduction (pas même de disparition totale) des GES, puisqu'il restait un peu de CO2 et de la vapeur d'eau, la température moyenne de la Terre peut baisser considérablement.

Ce n'est pas 0°C que nous aurions en cas d'impossible disparition totale des GES (y compris la vapeur d'eau et tout le CO2), mais bien - 18°C en moyenne !

Si c'est tout ce que les sceptiques peuvent trouver comme genre d'"argument" à opposer aux scientifiques du climat, ils feraient mieux de se taire.

En tout cas, tu m'as fait bien rire avec ton post ! Je suppose que c'était le but recherché... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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0°C ? Tu peux citer tes sources ?

Excuse-moi, je ne te vise pas particulièrement, mais j'espére que tu ne prends pas au sérieux l'affirmation (farfelue) dont tu te fais l'écho ! default_flowers.gif

Ca parait en effet en totale contradiction avec ce qui a été géologiquement vérifié. A la fin du paléozoïque (ère primaire), la réduction de la concentration atmosphérique en CO2 (fixé par les végétaux et à l'origine des gisements de houille) a provoqué un tel refroidissement de la Terre que les glaciers ont recouvert la plus grande partie des tropiques actuels. Même en tenant compte de la dérive des continents et du fait que la Soleil était très légérement moins chaud que maintenant, celà démontre bien qu'en cas de réduction (pas même de disparition totale) des GES, puisqu'il restait un peu de CO2 et de la vapeur d'eau, la température moyenne de la Terre peut baisser considérablement.

Ce n'est pas 0°C que nous aurions en cas d'impossible disparition totale des GES (y compris la vapeur d'eau et tout le CO2), mais bien - 18°C en moyenne !

Si c'est tout ce que les sceptiques peuvent trouver comme genre d'"argument" à opposer aux scientifiques du climat, ils feraient mieux de se taire.

En tout cas, tu m'as fait bien rire avec ton post ! Je suppose que c'était le but recherché... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Alain,

Sans gaz à effet de serre , pas de vapeur d'eau, pas de nuages et un albédo similaire à celui de la lune. fais donc le calcul .

A+

The fritz

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Alain,

Sans gaz à effet de serre , pas de vapeur d'eau, pas de nuages et un albédo similaire à celui de la lune. fais donc le calcul .

A+

The fritz

Facile. La température moyenne de la surface de la Lune est de moins 23°C (cf tous les ouvrages d'astronomie et de planétologie). Encore plus basse que ce que serait la température estimée de la Terre (moins 18°C) en cas d'abscence totale de gaz considérés comme à effet de serre, mais conservation d'une atmosphère d'azote, d'oxygène et d'argon et un peu - très peu - de chaleur d'origine géothermique. Alain
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Alain,

Sans gaz à effet de serre , pas de vapeur d'eau, pas de nuages et un albédo similaire à celui de la lune. fais donc le calcul .

A+

The fritz

On n'est pas sur la Lune mais sur Terre.

La Terre est recouverte d'eau, il y a donc obligatoirement de la vapeur d'eau et des nuages.

Dans ce contexte, l'ES est bien à l'origine des 33°C en question.

C'est comme celà qu'il faut voir les choses bien entendu et non pas dire "s'il n'y avait pas de GES la température serait de -18°C."

Cela n'aurait aucun sens puisque la VE est un GES.

D'ailleurs pourquoi donc prendre l'albédo de la Lune?

Pourquoi pas un CN parfait en y étant?

Je signale à tout hasard que l'albédo de certaines surfaces terrestres comme les déserts par exemple le Sahara, est de l'ordre de 35 à 40%.

L'albédo du sable est de l'ordre de 50%.

La Terre n'est pas la Lune même au niveau des roches qui composent sa surface et si la surface terrestre a un albédo faible c'est surtout du aux océans et à la végétation.

Mais de toute façon la référence lunaire ou celle d'un monde sans eau et sans atmosphère pour caractériser l'ES n'a aucun sens.

il pourrait être intéressant par contre d'envisager un monde avec de l'eau liquide mais sans aucun GES excepté la VE bien entendu.

L'ensemble des GES est responsable d'un RF d'environ 26 W/m2.

Si l'on tient compte d'une sensibilité de 0.75°C.m2/W cela nous donne 19.5°C.

Bien sûr cette estimation est sans doute fausse du fait que la sensibilité serait différente dans un tel cas de figure.

Mais nous risquerions alors de passer dans un autre état d'équilibre correspondant à une terre vraisemblablement considérablement englacée.

Il existe des modèles pour simuler tout celà.

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On n'est pas sur la Lune mais sur Terre.

La Terre est recouverte d'eau, il y a donc obligatoirement de la vapeur d'eau et des nuages.

Dans ce contexte, l'ES est bien à l'origine des 33°C en question.

C'est comme celà qu'il faut voir les choses bien entendu et non pas dire "s'il n'y avait pas de GES la température serait de -18°C."

Cela n'aurait aucun sens puisque la VE est un GES.

On est bien d'accord, mais la supposition ce n'est pas moi qui la fait; cette affirmation traîne dans tous les bouquins et tout le monde oublie la vapeur d'eau, puisque de surcroît, en général, on renchérit en faisant l'amalgame avec Vénus; donc cette image ne résout en rien la responsabilité des divers gaz à effet de serre dans le réchauffement théorique de 33°C de la température moyenne de la surface terrestre

Mais je suis bien d'accord avec toi, cette affirmation n'a aucun sens et n'apporte rien, avec des si on refait le monde

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Facile. La température moyenne de la surface de la Lune est de moins 23°C (cf tous les ouvrages d'astronomie et de planétologie). Encore plus basse que ce que serait la température estimée de la Terre (moins 18°C) en cas d'abscence totale de gaz considérés comme à effet de serre, mais conservation d'une atmosphère d'azote, d'oxygène et d'argon et un peu - très peu - de chaleur d'origine géothermique.

Alain

Je suis toujours étonné par les chiffres et surtout par les moyennes: -23°C et pourquoi pas ,12. Alors que les variations diurnes sont de l'ordre de 300°C. D'ailleurs les -23°C m'étonnent; une Terre sans gaz à effet de serre mais avec ses océans aurait un albédo de 0,05 à 0,08 ce qui m'a permis de calculer la température effective voisine de 0°C

La Lune a certainement un albédo plus important, mais certainement inférieur à celui de 0,3 de la Terre et devrait donc avoir une température effective plus importante, donc comprise entre -18°C et 0°C; je vois alors difficilement comment arriver à une température moyenne inférieure, mais je suis preneur de toute explication.

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0°C ? Tu peux citer tes sources ?

Excuse-moi, je ne te vise pas particulièrement, mais j'espére que tu ne prends pas au sérieux l'affirmation (farfelue) dont tu te fais l'écho ! default_nuke.gif

Ca parait en effet en totale contradiction avec ce qui a été géologiquement vérifié. A la fin du paléozoïque (ère primaire), la réduction de la concentration atmosphérique en CO2 (fixé par les végétaux et à l'origine des gisements de houille) a provoqué un tel refroidissement de la Terre que les glaciers ont recouvert la plus grande partie des tropiques actuels. Même en tenant compte de la dérive des continents et du fait que la Soleil était très légérement moins chaud que maintenant, celà démontre bien qu'en cas de réduction (pas même de disparition totale) des GES, puisqu'il restait un peu de CO2 et de la vapeur d'eau, la température moyenne de la Terre peut baisser considérablement.

Ce n'est pas 0°C que nous aurions en cas d'impossible disparition totale des GES (y compris la vapeur d'eau et tout le CO2), mais bien - 18°C en moyenne !

Si c'est tout ce que les sceptiques peuvent trouver comme genre d'"argument" à opposer aux scientifiques du climat, ils feraient mieux de se taire.

En tout cas, tu m'as fait bien rire avec ton post ! Je suppose que c'était le but recherché... default_whistling.gif

Pour les sources de mon affirmation farfelue, c'est ma pomme en appliquant la loi de Stéfan avec un flux solaire inchangé et un albédo voisin de 0,08

Maintenant pour les vérifications géologiques et paléoclimatiques il faut mettre la pédale douce

Si effectivement, en faisant confiance à la courbe de Berner, la glaciation Permienne correspond à un minimum de CO2 atmosphérique c'est bien , en dehors des glaciations quaternaires , la seule. La glaciation Ordocicienne et les soit disant glaciations snowballearth précambriennes n'en avaient rien à faire des teneurs en CO2 qui se comptaient en milliers de ppm dans ces temps.

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Je suis toujours étonné par les chiffres et surtout par les moyennes: -23°C et pourquoi pas ,12. Alors que les variations diurnes sont de l'ordre de 300°C. D'ailleurs les -23°C m'étonnent; une Terre sans gaz à effet de serre mais avec ses océans aurait un albédo de 0,05 à 0,08 ce qui m'a permis de calculer la température effective voisine de 0°C

La Lune a certainement un albédo plus important, mais certainement inférieur à celui de 0,3 de la Terre et devrait donc avoir une température effective plus importante, donc comprise entre -18°C et 0°C; je vois alors difficilement comment arriver à une température moyenne inférieure, mais je suis preneur de toute explication.

La température moyenne de la Lune est -153°C la nuit et +107°C le jour. Moyenne = -23°C.Il ne s'agit pas là de supputations issues de calculs hypothétiques, mais du résultat de mesures réelles effectuées à partir des sondes et satellites.

Par ailleurs, l'albédo géométrique visuel de la Lune est en moyenne égal à 0,12 (ce qui signifie qu'en moyenne 12% seulement du flux lumineux solaire reçu par elle est réfléchi vers l'espace). On trouve aussi la valeur 0,07 (7%), mais cette seconde mesure ne concerne que l'hémisphère lunaire visible de la Terre, hémisphére plus sombre que l'autre parceque comportant des "mers" de lave noiratre beaucoup plus étendues.

Quand à l'albédo géométrique de la Terre, il varie avec la couverture nuageuse (variations visibles quand on observe la "lumière cendrée", c'est à dire la réflexion de la lumière reçue par la Terre sur la Nouvelle Lune). Les mesures effectuées vont de 0,297 à 0,390 avec une valeur astronomique de référence de 0,367 (on trouve souvent 0,3 dans les textes de vulgarisation, mais il ne s'agit que d'une approximation acceptable).

Bien entendu une Terre sans le moindre nuage ni aérosol (hypothèse absurde comme l'a rapelé Meteor), mais avec ses océans et ses nappes glaciaires aurait un albédo inférieur à l'albédo terrestre mesuré, mais néammoins supérieur à celui de la Lune...

Alain

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Maintenant pour les vérifications géologiques et paléoclimatiques il faut mettre la pédale douce

Si effectivement, en faisant confiance à la courbe de Berner, la glaciation Permienne correspond à un minimum de CO2 atmosphérique c'est bien , en dehors des glaciations quaternaires , la seule. La glaciation Ordocicienne et les soit disant glaciations snowballearth précambriennes n'en avaient rien à faire des teneurs en CO2 qui se comptaient en milliers de ppm dans ces temps.

oui absolument, il faut mettre la pédale douce et donc ne pas affirmer:

"La glaciation Ordocicienne et les soit disant glaciations snowballearth précambriennes n'en avaient rien à faire des teneurs en CO2 qui se comptaient en milliers de ppm dans ces temps."

en effet, sans être un spécialiste de la chose, ce que l'on peut dire c'est que 4 éléments principaux déterminent ces glaciations dont l'Ordovicienne, à savoir:

-l'insolation

-la teneur en GES (CO2 principalement)

-la position des continents.

-les aérosols volcaniques

Prenons donc la glaciation, supposée, ordovicienne.

Nous avions une irradiance solaire 4 à 5% plus faible soit un forçage négatif (par rapport à maintenant) de

240W/m2 * -0.045 = -10.8W/m2

Pour le CO2 en admettant une teneur 16 fois plus forte que maintenant nous avions donc un forçage positif de 14.6W/m2.

Je n'ai pas d'infos particulières sur les aérosols volcaniques.

Néanmoins il est quasi-certain que leur teneur était bien plus élevée que maintenant, l'activité géologique diminuant régulièrement et fort logiquement à mesure que la Terre vieillit.

Enfin et surtout, la position des continents, puiqu'il apparait que l'ensemble des continents était centré sur le pôle sud.

Cette position très au sud de l'ensemble des terres émergées étant bien entendu un facteur de refroidissement (moindre insolation, couverture neigeuse, etc.)

L'addition des différents forçages telle qu'on peut les supposer laisse apparaître un excédent positif de 3.8W/m2 qu'il conviendrait de minorer fortement du forçage volcanique.

la positionde Gondwana faisant le reste pour expliquer cette glaciation.

Mais ce que l'on peut dire c'est que le forçage aurait été très fortement négatif sans le CO2 et donc que la glaciation aurait été bien plus intense voire définitive.

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La température moyenne de la Lune est -153°C la nuit et +107°C le jour. Moyenne = -23°C.

Il ne s'agit pas là de supputations issues de calculs hypothétiques, mais du résultat de mesures réelles effectuées à partir des sondes et satellites.

Par ailleurs, l'albédo géométrique visuel de la Lune est en moyenne égal à 0,12 (ce qui signifie qu'en moyenne 12% seulement du flux lumineux solaire reçu par elle est réfléchi vers l'espace). On trouve aussi la valeur 0,07 (7%), mais cette seconde mesure ne concerne que l'hémisphère lunaire visible de la Terre, hémisphére plus sombre que l'autre parceque comportant des "mers" de lave noiratre beaucoup plus étendues.

Quand à l'albédo géométrique de la Terre, il varie avec la couverture nuageuse (variations visibles quand on observe la "lumière cendrée", c'est à dire la réflexion de la lumière reçue par la Terre sur la Nouvelle Lune). Les mesures effectuées vont de 0,297 à 0,390 avec une valeur astronomique de référence de 0,367 (on trouve souvent 0,3 dans les textes de vulgarisation, mais il ne s'agit que d'une approximation acceptable).

Bien entendu une Terre sans le moindre nuage ni aérosol (hypothèse absurde comme l'a rapelé Meteor), mais avec ses océans et ses nappes glaciaires aurait un albédo inférieur à l'albédo terrestre mesuré, mais néammoins supérieur à celui de la Lune...

Alain

Je suis toujours aussi étonné par ces chiffres et je te signale que tu ne m'as pas répondu sur le problème température effective -température moyenneAvec un albédo inférieur à celui de la Terre et un flux solaire identique , la température effective de la Lune doit être supérieure à celle de la Terre; si tu me prétends que sa température moyenne est inférieure à sa température effective comment appelle -t-on cet effet; lorsque la température augmente on appelle cela l'effet de serre; quand elle diminue appellerait-on cela l'effet de Lune?

Plus sérieusement , je pense qu'on se trompe ou sur l'albédo ou sur les températures moyennes ou sur les deux à la fois

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Excuse moi Alain mais j'ai omis"mais néammoins supérieur à celui de la Lune...";j'ai fait un petit calcul à la louche qui me fait tomber sur un albédo de 0,09 pour cette Terre sans nuage mais avec ses déserts ses océans et ses glaces ;donc quelquechose d'inférieur à la Lune ou comparable au plus , mais certainement pas plus fort , ce qu'on aurait déduit intuitivement vu l'abondance des eaux libres sur le globe terrestre

Entité Surface en 106 km2 Albédo spécifique Contribution (%) *

Mer 360 0,05 3,53

Glace 15 0,80 2,35

Désert 25 0,25 1,22

Autres terres émergées 110 0,10 2,15

TOTAL 510 9,25 **

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Je suis toujours aussi étonné par ces chiffres et je te signale que tu ne m'as pas répondu sur le problème température effective -température moyenne

Avec un albédo inférieur à celui de la Terre et un flux solaire identique , la température effective de la Lune doit être supérieure à celle de la Terre; si tu me prétends que sa température moyenne est inférieure à sa température effective comment appelle -t-on cet effet; lorsque la température augmente on appelle cela l'effet de serre; quand elle diminue appellerait-on cela l'effet de Lune?

Plus sérieusement , je pense qu'on se trompe ou sur l'albédo ou sur les températures moyennes ou sur les deux à la fois

La température effective de la Lune varie considérablement en fonction des lieux (différences d'obliquité des rayons solaires en fonction de la latitude, différences d'albédo pour une même latitude en fonction des caractéristiques de surface) et en fonction du temps (en raison de la variation de l'ensoleillement suivant le stade du cyle diurne/nocturne)La température effective de la Lune est effectivement supérieure à celle de la Terre en plein midi, mais toujours aussi effectivement considérablement plus basse en pleine nuit, faute d'atmosphère et de GES.

On ne peut donc que raisonner globalement sur une température moyenne. En l'occurence, -23°C.

Alain

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