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1998-2007


charles.muller
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Oui, cette stabilisation pose question;

Soit elle est dûe à une variabilité naturelle, et dans ce cas, pour que les courbes ne faiblissent pas, il va falloir que dés 2008 ou 9 les températures franchissent un nouveau seuil du type + 0.7 ou + 0.8 °C;

Soit le réchauffement marque réellement une pause, et là, les scientifiques doivent faire à nouveau tourner leur calculette, et vite, pour garder une crédibilité.

on ne répètera jamais assez que les séries trop courtes n'apportent pas d'information climatologique essentielle pour le moyen et long terme.

Concernant la comparaison 2007/1998 si Hadley donne 98 devant, NASA donne 2007 devant.

La prévision de Hadley est certes mise en défaut si on considère sa base de données mais pas si on considère les autres.

Pour NASA l'année 2007 est pour le moment la 2ème plus chaude (0.59°C) jamais relevée juste derrière 2005 (0.62°C)

si l'on regarde les terres NASA classe 2007 (0.75°C) juste derrière mais très proche de 2005 (0.76°C)

si l'on regarde les terres de l'HN NASA classe cette fois 2007 (1.04°C) bien devant 2005 (0.96°C).

En glissant 12 mois on a même 1.06°C d'anomalie.

Attention donc aux conclusions hâtives concernant cette année 2007.

Si on revient sur la "stabilisation" temporaire de ces dernières années, contrairement à ce que je pensais ces derniers temps, l'explication me semble relativement simple.

J'y travaille encore un peu et je donnerai, si j'ai le temps, de plus amples informations.

Comme d'habitude en toute humilité évidemment.

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Mon hypothèse personelle, intégrée dès 2004 dans la révision des modèles du GIEC à la base des prévisions de mon bouquin, est celle d'une dissociation des tendances d'évolution climatique des deux hémisphères.

Les anomalies de température annuelle rapellées par William concernent l'ensemble de la Terre. Mais en réalité, la tendance à la progression des températures se poursuit dans l'HN, alors que le réchauffement tend à marquer le pas, voire à reculer certaines années, dans l'HS.

Je pense cependant que cette situation n'est que provisoire et que le décalage d'évolution entre les deux hémisphères n'empéchera pas la tendance générale de repartir à la hausse dans les les prochaines années (au plus tard en 2011 ou 2012.

Alain

Certes, mais c'est quand même bien mystérieux car les gaz à effet de serre sont dits "bien répartis" et exercent leur forçage sur les deux hémisphères (et en HS il n'y pas bcp d'aérosols anthropiques pour masquer leur effet). Où passe le surcroit d'énergie en HS ? Si la chaleur est stockée par les océans, les couches supérieures des océans de l'HS montrent-elles une hausse importante ? Si elle est diffusée en profondeur, même question (et la hausse du niveau des mers s'accélère-t-elle, par dilatation thermique) ? Si l'énergie est re-radiée vers l'espace, cela se traduit-il par certaines évolutions de la nébulosité ? Je n'ai pas l'impression que les réponses soient très claires aujourd'hui.
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on ne répètera jamais assez que les séries trop courtes n'apportent pas d'information climatologique essentielle pour le moyen et long terme.

Excat.
si l'on regarde les terres de l'HN NASA classe cette fois 2007 (1.04°C) bien devant 2005 (0.96°C).

En glissant 12 mois on a même 1.06°C d'anomalie.

Attention donc aux conclusions hâtives concernant cette année 2007.

(...)

Si je prends les terres de l'HN sur RSS en basse tropo, j'obtiens un graphique plus "conservateur", avec un réchauffement récent assez plat et en dessous de 1998, comme pour le reste du globe. Je n'ai pas regardé UAH, mais en dehors de la valeur absolue, les deux bases satellites sont habituellement convergentes pour la position relative des années. On a donc des bases terrestres avec une surface particulièrement chaude en 2007 sur les terres de l'HN, des bases satellite avec une basse troposphère pas spécialement chaude en 2007 sur les terres de l'HN.image2fg8.png

La petite expérience de cette année a quand même montré, au-delà du record anecdotique, que les grandes bases diffèrent encore pas mal (par rapport aux anomalies qu'elles détectent, dont l'ordre de grandeur est en dixième de K), que leurs techniques d'interpolation des stations éparses ne sont pas les mêmes et que ces interpolations transforment une année plus fraîche en année plus chaude (cas de Nasa Giss).

Pour ma part, je reste assez sceptique sur la robustesse de ces données et la manière dont elles corrigent les biais de surface ou inhomogénéités (sceptique ne signifie pas que "je n'y crois pas", mais qu'un grand déballage "transparent" entre chercheurs serait quand même utile pour avoir les idées claires et comprendre les divergences des bases climatologiques).

Sinon, j'attends avec impatience tes explications (et je subodore qu'elles auront à voir avec les transferts de chaleur océaniques default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">)

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Le Hadley Center s'est visiblement trop avancé. Un peu comme la prévision des ouragans du NHC l'année dernière.

Il ne faut pas trop demander encore de la prévision saisonnière/annuelle default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Pour ma part, je reste assez sceptique sur la robustesse de ces données et la manière dont elles corrigent les biais de surface ou inhomogénéités (sceptique ne signifie pas que "je n'y crois pas", mais qu'un grand déballage "transparent" entre chercheurs serait quand même utile pour avoir les idées claires et comprendre les divergences des bases climatologiques).

disons que les chercheurs en question n'éprouvent peut-être pas trop le besoin d'être proches au 1/10ème en sachant que de toute façon il y a des raisons techniques qui induisent les différences constatées.

Il y a une petite explication de Trenberth dans l'AR4 (p 241 du chap 3) qui parle des différences entre les 3 bases.

Il rajoute d'ailleurs Lugina 2006.

Concernant les températures satellites pour vérifier les Ts et ou les SST attention tout de même aux variations de gradient qui ont vite fait de modifier le trend, encore pis pour une année par rapport à l'autre.

Sinon, j'attends avec impatience tes explications (et je subodore qu'elles auront à voir avec les transferts de chaleur océaniques biggrin.gif)

oui merci d'y prêter une attention que j'ose estimer issue de ta politesse bien connue. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais y a rien de sensationnel et cela me permet surtout d'être en paix avec moi-même. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bien sûr c'est lié à ce qui se passe dans (ou sur) l'océan.

Après pour en parler ici je suis pas encore prêt et de toute façon je me pose des questions plus "métaphysiques" sur la pertinence d'en parler dans un blog/site perso, ou sur ce forum, pour des raisons techniques s'entend.

Mais bon ça c'est mon pb et je vais pas ennuyer le monde avec ça.

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(...)

oui merci d'y prêter une attention que j'ose estimer issue de ta politesse bien connue. default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

(...)

Mais non mais non, de mon intérêt bien réel, la politesse n'a rien à voir là-dedans ! Même si je préfère être poli, entre gens de bonne compagnie default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">.
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Le Hadley Center s'est visiblement trop avancé. Un peu comme la prévision des ouragans du NHC l'année dernière.

Il ne faut pas trop demander encore de la prévision saisonnière/annuelle default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Oui, il avait toutefois pris la précaution de dire qu'il y avait 60% de chances pour que 2007 soit l'année la plus chaude; il restait donc 40% de chances pour que ce ne soit pas le cas.
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1998-2007 décennie la plus chaude, selon les météorologues de l'ONU ( source : Yahoo sciences )

NUSA DUA (AFP) - La décennie 1998-2007 a été la plus chaude depuis que les températures sont enregistrées sur la planète, a annoncé jeudi à Bali l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

La seule année 2007 a donné une température moyenne supérieure de 0,41 degré Celsius à la moyenne des années 1961-1990, calculée à 14°C.

L'année 2007 n'est pas finie. Comment font-ils ? default_blink.png

Et toujours pas d'incertitudes. Donner des chiffres à 0.01°C près est une hérésie. Sans même parler des 0.0001°C comme le fait la NOAA, qui sous-entendent une marge de +-0,00005°C...Ce qui constitue une véritable farce compte-tenu des sources d'incertitudes qu'on a vues (précision des capteurs, nombre de stations, etc.) A 0,1°C près, ce serait déjà optimiste.

Nous avons vu dans ce topic qu'aujourd'hui le maillage des stations climatiques était large, entre autres sources d'incertitudes. Alors il y a 50, 100 ou 150 ans...Des stations en Antarctique en 1860 ?... Evidemment, le lecteur en ressortira avec l'idée: "nous vivons un réchauffement exceptionnel", et c'est l'essentiel du message. Pour les médias, la vérité est facultative.

Au-delà du pari de l'Hadley Center (pari perdu mais peu importe), la mystification est plus profonde encore. Considérer d'année en année cette "température globale", c'est:

1) Amalgamer LES différents climats de le Terre en retenant pour sujet d'étude LE climat, c'est-à-dire un climat virtuel, un climat qui n'existe pas, un climat qui n'a de sens physique pour aucun animal, aucun végétal voire même aucune structure géologique.

2) Ramener un climat à une seule dimension: la température. Exit les précipitations, le vent, l'humidité, l'ensoleillement, etc...Même s'ils ont un rôle considérable dans un climat, y compris sur les températures réellement ressenties.

3) Simplifier encore en retenant une température moyenne annuelle, qui peut traduire une infinité d'écarts entre jours et nuits ou entre hiver et été.

4) Oublier de préciser les incertitudes sur cette température à leur juste valeur, elles sont passées sous silence alors qu'elles dépassent le plus souvent les écarts interannuels.

Se focaliser sur la température moyenne est un leurre magistral. On le fait non pas parce que c'est essentiel, mais parce que les pronostics sur les autres aspects du climat sont encore plus hors de portée. C'est toujours l'excellente histoire du type qui cherche sa clé perdue sur le trotoir, et qui ne la cherche que sous le lampadaire parce que c'est seulement là qu'il y a de la lumière...

Plutôt que de s'hypnotiser sur ces approches globalisantes et ultra-réductrices, il serait intéressant de se tourner enfin vers l'évolution plus concrète de climats locaux. Et au lieu de se focaliser sur une seule courbe, c'est un véritable tableau de bord qu'il faudrait suivre afin d'estimer les vrais changements climatiques.

Au vrai, ces petits jeux sur la température globale confèrent à la masturbation intellectuelle plus qu'autre chose. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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L'année 2007 n'est pas finie. Comment font-ils ? default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Et toujours pas d'incertitudes. Donner des chiffres à 0.01°C près est une hérésie. Sans même parler des 0.0001°C comme le fait la NOAA, qui sous-entendent une marge de +-0,00005°C...Ce qui constitue une véritable farce compte-tenu des sources d'incertitudes qu'on a vues (précision des capteurs, nombre de stations, etc.) A 0,1°C près, ce serait déjà optimiste.

Nous avons vu dans ce topic qu'aujourd'hui le maillage des stations climatiques était large, entre autres sources d'incertitudes. Alors il y a 50, 100 ou 150 ans...Des stations en Antarctique en 1860 ?... Evidemment, le lecteur en ressortira avec l'idée: "nous vivons un réchauffement exceptionnel", et c'est l'essentiel du message. Pour les médias, la vérité est facultative.

Au-delà du pari de l'Hadley Center (pari perdu mais peu importe), la mystification est plus profonde encore. Considérer d'année en année cette "température globale", c'est:

1) Amalgamer LES différents climats de le Terre en retenant pour sujet d'étude LE climat, c'est-à-dire un climat virtuel, un climat qui n'existe pas, un climat qui n'a de sens physique pour aucun animal, aucun végétal voire même aucune structure géologique.

2) Ramener un climat à une seule dimension: la température. Exit les précipitations, le vent, l'humidité, l'ensoleillement, etc...Même s'ils ont un rôle considérable dans un climat, y compris sur les températures réellement ressenties.

3) Simplifier encore en retenant une température moyenne annuelle, qui peut traduire une infinité d'écarts entre jours et nuits ou entre hiver et été.

4) Oublier de préciser les incertitudes sur cette température à leur juste valeur, elles sont passées sous silence alors qu'elles dépassent le plus souvent les écarts interannuels.

Se focaliser sur la température moyenne est un leurre magistral. On le fait non pas parce que c'est essentiel, mais parce que les pronostics sur les autres aspects du climat sont encore plus hors de portée. C'est toujours l'excellente histoire du type qui cherche sa clé perdue sur le trotoir, et qui ne la cherche que sous le lampadaire parce que c'est seulement là qu'il y a de la lumière...

Plutôt que de s'hypnotiser sur ces approches globalisantes et ultra-réductrices, il serait intéressant de se tourner enfin vers l'évolution plus concrète de climats locaux. Et au lieu de se focaliser sur une seule courbe, c'est un véritable tableau de bord qu'il faudrait suivre afin d'estimer les vrais changements climatiques.

Au vrai, ces petits jeux sur la température globale confèrent à la masturbation intellectuelle plus qu'autre chose. default_blink.png

Il me parait y avoir là une critique bien injuste par bien des cotés. Les différentes équipes de climatologues, GIEC et Hadley Center en tête, prennent bien soin de différencier le climat et son évolution (donc "les climats" si tu préféres) selon les latitudes, les altitudes, le caractère océanique ou continental de la région, l'hémisphère concerné, etc.

Et, en s'efforçant de tenir compte d'autres variables telles les échanges atmosphère/océan, les variations des courants océaniques, les vents dominants par région, les variations locales d'albèdo, etc, de nombreux modèles tentent une prévision plus fine (et plus hasardeuse) des tendances d'évolution (températures, pluviométrie, etc) pour des zones géographiques plus réduites encore.

Mais comme il faut bien éviter que l'arbre ne cache la forêt, il reste évidemment instructif de calculer des moyennes (arithmétiques éventuellement pondérées en fonction de divers paramètres) de référence, au moins au niveau de chaque hémisphère.

A mon sens, c'est ne pas le faire qui serait criticable et non l'inverse.

Ceci dit, je concède bien volontiers qu'une moyenne annoncée à o, oooo5°C près est une hérésie statistique même pas digne d'un débutant statisticien, qu'il soit climatologue, démographe ou économiste. Surtout qu'une certaine imprécision du suivi climatique sous ses divers aspects (banquise, températures...) est indéniable.

Mais cette imprécision n'est en aucune manière telle qu'elle permette de douter de la tendance décennale (l'évolution annuelle étant soumise à trop de facteurs perturbants) au RC ou au recul de la banquise dans l'HN.

Alain

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L'année 2007 n'est pas finie. Comment font-ils ? default_flowers.gif

Par convention, la température annuelle pour l'OMM, le GISS... se termine fin novembre parce que'on commence la nouvelle année avec les 3 mois d'hiver D-J-F.
Et toujours pas d'incertitudes. Donner des chiffres à 0.01°C près est une hérésie. Sans même parler des 0.0001°C comme le fait la NOAA, qui sous-entendent une marge de +-0,00005°C...Ce qui constitue une véritable farce compte-tenu des sources d'incertitudes qu'on a vues (précision des capteurs, nombre de stations, etc.) A 0,1°C près, ce serait déjà optimiste.

Pour les marges d'erreur, cf ce superbe exposé de Lindzen. On notera la belle formule rhétorique "7e année la plus chaude" de la Met Office pour ne pas avoir à dire "la température a encore baissé". L'année dernière, ils nous ont fait déjà le coup de "6e année la plus chaude". default_flowers.gif
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Par convention, la température annuelle pour l'OMM, le GISS... se termine fin novembre parce que'on commence la nouvelle année avec les 3 mois d'hiver D-J-F.

C'est aussi ce que je me suis dit dans un premier temps...mais non, 2007 c'est 2007. D'ailleurs Charles Muller a bien démarré ce fil à partir de janvier 2007 et non décembre 2006. Et l'annonce du pari de l'Hadley Chase center a été faite le 4 janvier 2007...Sinon faire un pari à 60%/40% en connaissant les résultats du premier mois, hem...

C'est l'occasion de revoir cette annonce du début d'année (je doute que l'AFP donne le bilan du pari) :

La température mondiale devrait battre un record en 2007

5 janvier 2007

Londres - La température moyenne à l'échelle mondiale pourrait atteindre un niveau record en 2007 pour se situer à 14,54 degrés Celsius, détrônant ainsi l'année 1998, selon les services météorologiques britanniques

"La température mondiale en 2007 devrait être de 0,54 degré Celsius au-dessus de la moyenne long terme (1961-1990) de 14,0 degrés Celsius", a indiqué hier jeudi 4 janvier l'organisme météorologique dans un communiqué.

"Il y a 60% de probabilité que 2007 soit aussi chaude ou plus chaude que la plus chaude actuellement", a-t-il ajouté. Le record remonte à 1998, lorsque la température avait dépassé de 0,52 degré la moyenne long terme.

(...)

"Il y a 95% de chances que la température se situe entre 0,38 et 0,70 degré au-dessus de la normale", ont souligné les services britanniques.

On peut ainsi comparer avec la nouvelle annonce (dépèche AFP du Message #370): "La seule année 2007 a donné une température moyenne supérieure de 0,41 degré Celsius à la moyenne des années 1961-1990, calculée à 14°C."

En passant sur le fait qu'il manque une bonne partie de décembre 2007 et en ne parlant même pas des incertitudes, ce 0,41°C est à la limite de l'estimation à 95% de l'Hadley Chase Center.

On notera la belle formule rhétorique "7e année la plus chaude" de la Met Office pour ne pas avoir à dire "la température a encore baissé". L'année dernière, ils nous ont fait déjà le coup de "6e année la plus chaude". default_mellow.png

Oui, et ils changent constamment de période de référence: 2007 n'est sans doute pas assez chaude, donc ils annoncent "1998-2007 décennie la plus chaude" [mais depuis quand ?]...Sans surprise, toujours de la sélection des preuves dans le même sens. C'est ce qui distingue l'information et la communication, pour ne pas dire plus.

On peut relire aussi cette autre dépêche:

2007 devrait être la deuxième année la plus chaude depuis 1860

29 juin 2007

OSLO (Reuters) - L'année 2007 devrait être la deuxième la plus chaude depuis le début des statistiques climatiques, en 1860, et les inondations au Pakistan et la canicule en Grèce pourraient être un exemple des dérèglements que peut générer le réchauffement climatique, à en croire des experts.

/index.php?showtopic=21142&mode=threaded'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...p;mode=threaded

Les effets d'annonce, c'est visiblement toujours plus important comme "infos" que les résultats tangibles.

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Petit lot de consolation pour ceux d'entre vous qui avaient parié que 2007 serait plus chaude que 1998, cela a bien été le cas pour la france metropolitaine.

http://www.meteofrance.com/pub-adm/display...2/090/20900.pdf

(tiens c'est bizzare, je trouve que ce graphique à une forme de crosse de hockey... default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> )

Ce sont des températures relevées sur 30 stations, dit le graphique. Brutes ou homogénéisées ? Si c'est brut, il n'y a rien d'étonnant dans la forme de crosse de hockey. Sans aller chercher beaucoup d'autres explications que les effets d'îlots de chaleur urbains
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OSLO (Reuters) - L'année 2007 devrait être la deuxième la plus chaude depuis le début des statistiques climatiques, en 1860, et les inondations au Pakistan et la canicule en Grèce pourraient être un exemple des dérèglements que peut générer le réchauffement climatique, à en croire des experts.

Pour aller toujours vers le rechauffement ils parlent de ces anomalies qu'il y a eu cette année 2007 mais pas par exemple de l'hiver en en Amérique du Sud (Argentine...) et en Afrique du Sud qui pour la 2ème année consecutive a été un des plus froid :

07 au 14/07/07 : Le froid a touché aussi l'Afrique australe et la Nouvelle-Zélande où la station de Dunedin a d'ailleurs enregistré un record de froid absolu depuis le début des observations en 1852 avec un minimum de -8,8°C le 08/07/07. Le 11/07/07 le froid est même arrivé jusqu'au nord de l'Argentine à Santiago del Estero à 199 m d'alt. avec -8.5°C soit l'une des plus basses températures enregistrées à la station (record depuis 1961 : -9,0°C) et plus de 20°C en dessous de la moyenne du minimum en juillet (+11,8°C).

Donc il faut voir tout les anomalies et non que celles qui vont bien avec le rechauffement de la Terre.

Williams

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Voici à fins d'illustration, les extraits les plus significatifs de la prédiction de juin selon Reuters. à lire ici dans sa totalité. qui vient d'être citée deux fois.

2007 devrait être la deuxième année la plus chaude depuis 1860

par Alister Doyle

OSLO (Reuters)

..."L'année 2007 est en passe de devenir la deuxième la plus chaude après 1998", a indiqué Phil Jones, directeur de l'unité de recherche climatique de l'université britannique d'East Anglia, qui fournit des informations à l'Organisation météorologique internationale (Omi), une agence de l'Onu

"Elle n'est pas loin derrière et cela pourrait changer, mais cela me semble improbable", a-t-il ajouté en se basant sur des relevés de températures allant de janvier à avril.

En fin d'année dernière, Jones avait averti que l'année 2007 pourrait être plus chaude encore que 1998 en raison de la forte concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et de l'impact du phénomène météorologique El Nino dans le Pacifique.

Les experts soulignent que le réchauffement mondial des températures s'accompagnera d'une multiplication des épisodes climatiques extrêmes comme les sécheresses, les vagues de chaleur, les inondations ou les tempêtes.

Ils mettent en même temps en garde contre la tentation d'interpréter trop rapidement ces phénomènes, lorsqu'ils surviennent ponctuellement. La météorologie, font-ils valoir, est par essence inconstante.

PREPARER LES MUTATIONS

"Les événements extrêmes vont être plus fréquents", affirme cependant Salvano Briceno, directeur du secrétariat de la Stratégie internationale pour la limitation des catastrophes (UNISDR), agence onusienne basée à Genève.

...

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), qui procède de l'Onu, a établi avec un degré de certitude jamais atteint auparavant le lien existant entre le réchauffement climatique et les activités humaines. Selon les experts du Giec, la température moyenne du globe devrait augmenter de 1,8 à 4 degrés au cours du siècle....

Cette dépèche est pour moi emblématique du journalisme qui se veut équilibré tout en ne citant qu'une source, la plus affolante bien sûr.
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Par convention, la température annuelle pour l'OMM, le GISS... se termine fin novembre parce que'on commence la nouvelle année avec les 3 mois d'hiver D-J-F...

Je viens de faire un tour chez Cryosphère.Chez eux l'hiver est JFM, puis AMJ, JAS, OND.

Il me vient une inquiétude.

Dans les comparaisons qui sont publiées, pourrait-il y avoir cette différence de calage ?

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Je viens de faire un tour chez Cryosphère.

Chez eux l'hiver est JFM, puis AMJ, JAS, OND.

Il me vient une inquiétude.

Dans les comparaisons qui sont publiées, pourrait-il y avoir cette différence de calage ?

Regarde dans ce fil le tableau de synthèse de Charles Muller sur les différents centres (NOAA, NASA/GISS, etc). A mon sens il n'y a pas assez d'écarts en °C pour avoir de telles désynchronisations.
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Regarde dans ce fil le tableau de synthèse de Charles Muller sur les différents centres (NOAA, NASA/GISS, etc). A mon sens il n'y a pas assez d'écarts en °C pour avoir de telles désynchronisations.

Non, en l'occurrence c'est du mois par mois. Les différences proviennent soit des moyennes de référence par rapport auxquelles l'anomalie mensuelle est quantifiée, soit des réseaux de mesure, soit encore des techniques d' homogénéisation / interpolation quand les réseaux de mesures sont inexistants / inhomogènes. Ces deux derniers points étant semble-t-il assez ésotériques, les responsables des bases ne jouant pas toujours la carte du débat ouvert et transparent sur les méthodes employées pour arriver à des moyennes globales et sur les raisons pour lesquelles ils continuent de diverger.
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En regardant la base Hadley v3, avec la valeur actuelle d'anomalie pour 2007 (sans novembre et décembre donc), je calcule une pente linéaire de +0,50 °C pour 1978-2007, contre +0,44 °C pour 1911-40 (la seconde plus forte pente trentenaire au XXe siècle).

Pour le Hadley CRU, les deux phases "significatives" du réchauffement moderne restent donc pour le moment très proches, pour ne pas dire équivalentes (6 centièmes en trente ans est certainement bien en-dessous de la marge d'erreur).

Sur l'interface Nasa Giss, le même calcul sur les mêmes années de référence donne en revanche 0,35 °C pour 1911-40 contre 0,51°C pour 1978-2007. (Ou +0,31 et +0,46 °C avec un rayon de lissage e 250 km, donc même tendance).

Où l'on voit à nouveau que les bases diffèrent aujourd'hui, mais aussi sur les données historiques.

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Où l'on voit à nouveau que les bases diffèrent aujourd'hui, mais aussi sur les données historiques.

Oui à nouveau cette comparaison, pas très nouvelle, de périodes et de bases de données, et qui n'a pas trop de raison de changer au bout d'une année ou d'un mois.

Mais répétons, pour les "durs de la feuille default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ", les explications du GIEC concernant les différences, par exemple, pour les terres:

Most of the differences arise from the diversity of spatial averaging techniques. The global average for CRUTEM3 is a land-area weighted sum (0.68 × NH + 0.32 × SH). For NCDC it is an area-weighted average of the grid-box anomalies where available worldwide. For GISS it is the average of the anomalies for

the zones 90°N to 23.6°N, 23.6°N to 23.6°S and 23.6°S to 90°S with weightings 0.3, 0.4 and 0.3, respectively, proportional to their total areas. For Lugina et al. (2005) it is (NH + 0.866 × SH) / 1.866 because they excluded latitudes south of 60°S. As a result, the recent global trends are largest in CRUTEM3 and NCDC, which give more

weight to the NH where recent trends have been greatest (Table 3.2).

Quant aux différences entre les 2 périodes on en a parlé tellement ....

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A propos des incertitudes sur les stations, voilà une image sans trop de commentaires (désolé si elle a déjà été traitée sur IC.)

Source: http://www.surfacestations.org/

(...)

Ben, même la première est à débattre. On a beau mettre 100x100 m de gazon et un enclos, si tout s'est construit autour à 10x10 km depuis 50 ans, le climat local a changé. Et je suppose qu'il faudrait un modèle de ce climat local pour interpréter les données de la station - modèles qui existent d'ailleurs, j'en ai trouvés mais je suis en train de les lire et je donnerai les références dans la discussion consacrée à ce thème.

Quant à la seconde, no comment. Les aléas de cette discussion ont montré que les bases climato. mondiales doivent être plus transparentes sur la qualité de leurs sources et sur leur méthode de correction. Mais j'ai confiance : quand McIntyre s'est penché sur la crosse de Hockey, elle a fini par disparaître du rapport GIEC et le chapitre 6 de l'AR4 est bcp plus prudent et précis ; comme il s'acharne pour que Jones ou autres ouvrent leurs données, cela finira par se clarifier pareillement, la science ne supporte pas trop longtemps les lourdeurs d'appareil ou les silences de chercheurs.

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Oui à nouveau cette comparaison, pas très nouvelle, de périodes et de bases de données, et qui n'a pas trop de raison de changer au bout d'une année ou d'un mois.

Mais répétons, pour les "durs de la feuille default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ", les explications du GIEC concernant les différences, par exemple, pour les terres:

Most of the differences arise from the diversity of spatial averaging techniques. The global average for CRUTEM3 is a land-area weighted sum (0.68 × NH + 0.32 × SH). For NCDC it is an area-weighted average of the grid-box anomalies where available worldwide. For GISS it is the average of the anomalies for

the zones 90°N to 23.6°N, 23.6°N to 23.6°S and 23.6°S to 90°S with weightings 0.3, 0.4 and 0.3, respectively, proportional to their total areas. For Lugina et al. (2005) it is (NH + 0.866 × SH) / 1.866 because they excluded latitudes south of 60°S. As a result, the recent global trends are largest in CRUTEM3 and NCDC, which give more

weight to the NH where recent trends have been greatest (Table 3.2).

Quant aux différences entre les 2 périodes on en a parlé tellement ....

Certes, mais on parle en tout et pour tout de 0,76 K sur 155 ans (entre 1850 et 2005 selon l'AR4), donc les variations actuelles représentant 20 à 40% de cette valeur m'intéressent (et je ne parle pas de la T mesurée en juillet 1927 en Asie centrale ou au milieu du Pacifique...)

Pour les deux périodes 1910-40 et 1977-présent, on en a parlé en effet mais la base CRU a dû changer ses valeurs, car je n'avais pas trouvé 0,44K en trentenaire sur la v2, plutôt 0,40 K au maximum. Ou je me trompe de base, c'est possible. Quoi qu'il en soit, c'est la stagnation récente qui rend la comparaison plus significative, car on pouvait s'attendre à ce que la hausse continue nettement après 1998. Comme Jones et al. 2003 considéraient le réchauffement comme "significatif" depuis 1976-1977 seulement, on arrive à la période de 30 ans servant de référence climatique.

On accuse souvent les "sceptiques" de jouer sur des valeurs isolées au lieu de pentes à long terme. A raison si c'est le cas. Mais il faut dans ce cas respecter les règles du jeu et se rendre à l'évidence : la stagnation 2001-2007 rend provisoirement caduque l'idée d'un "emballement" ou d'un "signal anthropique évident" qui faisait fortune après 1998. Je dis bien provisoirement, car sept ans me semblent encore dans le cadre de la variabilité naturelle, et je pense que celle-ci a joué un rôle dans la hausse 1980-2000 (donc je ne peux exclure logiquement que le cas inverse se présente, ie que la variabilité naturelle masque le signal anthropique, même si la confirmation ou l'infirmation empirique de cette hypothèse reviendra aux climatologues, bien sûr).

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Quoi qu'il en soit, c'est la stagnation récente qui rend la comparaison plus significative, car on pouvait s'attendre à ce que la hausse continue nettement après 1998. Comme Jones et al. 2003 considéraient le réchauffement comme "significatif" depuis 1976-1977 seulement, on arrive à la période de 30 ans servant de référence climatique.

Je ne vois pas qui pouvait s'attendre à ce que la hausse continue juste après 1998 année à fort El Nino.

Il est particulièrement inconvenant de considérer cette année comme base de la période actuelle, mais avec les sceptiques on a l'habitude.

Et si cela continue je préviens tout de suite qu'il n'y aura plus aucune réponse de ma part aux posts sceptiques, cela suffit.

On parle de stagnation, on s'en gargarise même tous les matins lorsqu'on est sceptique, mais il serait bon d'essayer d'expliquer pourquoi le signal anthropique est masqué.

Pour ma part j'y vois un peu plus clair qu'il y a quelques mois et maintenant cela me semble assez évident.

Et ça devrait l'être pour tout le monde d'ailleurs.

Je n'en parlerai pas dans ce forum pour le moment mais je donnerai un lien prochainement.

Concernant cette année 2007 je rappellerai que la NASA considère cette année comme la deuxième plus chaude derrière 2005, n'en déplaise aux sceptiques.

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