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1998-2007


charles.muller
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Un lissage, je veux bien. Mais le problèmer avec la carte de la NASA, c'est qu'elle fait apparaître des variations relatives (parfaitement illusoires, comme on le voit pour la France) pour un maillage inférieur à 1200Km. Donc une illusion de précision apparente.

Pour un sujet aussi important, et surtout avec les immenses moyens dont dispose la NASA, je trouve que ça ne fait pas sérieux.

Je regrette profondemment que des organismes comme la NASA ou la NOAA commettent de telles approximations, donnant ainsi des arguments aux sceptiques du climat, à l'affut de la moindre erreur de détail.

Comme ces derniers sont en effet évidemment incapables de démontrer sérieusement quoi que ce soit pour appuyer leurs tentatives de négation du risque climatique et de responsabilité des GES anthropiques, ils se rabattent sur la dénonciation des imprécisions et maladresses telles que celle là pour tenter de semer le doûte chez les naïfs.

D'accord, ce n'est pas très diplomatique de ma part, mais j'avoue que tout ça m'agace sérieusement.

En tout cas, Stalbuck a eu raison d'attirer notre attention sur cette question.

Alain

bah je n'ai pas du tout la même perception des choses.

La carte que j'ai présentée n'a pas vocation à être la représentation précise des anomalies de température.

Pour cela il existe les cartes que stalbuck a montrées et bien d'autres également très connues ici.

Elle est présentée d'ailleurs sur ce forum par moi-même, aujourd'hui, pour illustrer le calcul de l'anomalie globale.

Donc s'il y a erreur, c'est une erreur de ma part de n'avoir pas répété la légende de la carte présentée et certainement pas une erreur de la NASA.

S'il y avait un "smoothing radius" de 20000 km on n'aurait qu'une couleur. /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif

Ton post est donc, permets moi de te le dire, "légèrement" exagéré et quelque peu mal informé ou du moins c'est l'impression que cela me donne.

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Comme ces derniers sont en effet évidemment incapables de démontrer sérieusement quoi que ce soit pour appuyer leurs tentatives de négation du risque climatique et de responsabilité des GES anthropiques, ils se rabattent sur la dénonciation des imprécisions et maladresses telles que celle là pour tenter de semer le doûte chez les naïfs.

D'accord, ce n'est pas très diplomatique de ma part, mais j'avoue que tout ça m'agace sérieusement.

En toute logique, on ne peut pas prouver que quelque chose n'existe PAS comme par la non-existence de Dieu ou la non-existence de "risque climatique"-dû-aux-émissions-de-GES (car le risque climatique existe et a toujours existé).Alors minimiser cette "dénonciation des imprécisions" comme quelque chose de secondaire voire négatif dans le processus scientifique alors que le principe de la réfutation est la base même des sciences modernes, ça relève d'un discours politique et n'a rien à voir avec la science.

Car le diable est dans le détail : c'est justement en enquêtant sérieusement sur la manière de mesurer la température de surface (en prenant les photos des stations comme celles quelques posts plus haut) que les sceptiques ont montré il y a une semaine que la NOAA a commis des erreurs grossières sur les température (dans le sens que tu peux deviner) avec le passage à l'an 2000, erreur reconnue sur son site même. D'ailleurs, ce travail, montré sur ClimateAudit, est passé évidemment à la trappe par les médias. Du coup, pour la NOAA, l'année record du chaud aux USA n'est plus 2005 mais 1934, en pleine période où l'économie mondiale était en récession et où il y avait un creux dans les émissions de GES.

Si l'agence de Hansen, avec les énormes moyens dont elle dispose, n'est même pas capable de checker un rapport de 3 et laissé propagé une erreur arithmétique grossière pendant des années, comment peut-on faire confiance à sa température globale dont les méthodes de correction (qui peut changer la valeur brute de plus de 1°C !) ne sont pas rendues publiques ? default_sleeping.gif

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En toute logique, on ne peut pas prouver que quelque chose n'existe PAS comme par la non-existence de Dieu ou la non-existence de "risque climatique"-dû-aux-émissions-de-GES (car le risque climatique existe et a toujours existé).

Alors minimiser cette "dénonciation des imprécisions" comme quelque chose de secondaire voire négatif dans le processus scientifique alors que le principe de la réfutation est la base même des sciences modernes, ça relève d'un discours politique et n'a rien à voir avec la science.

Car le diable est dans le détail : c'est justement en enquêtant sérieusement sur la manière de mesurer la température de surface (en prenant les photos des stations comme celles quelques posts plus haut) que les sceptiques ont montré il y a une semaine que la NOAA a commis des erreurs grossières sur les température (dans le sens que tu peux deviner) avec le passage à l'an 2000, erreur reconnue sur son site même. D'ailleurs, ce travail, montré sur ClimateAudit, est passé évidemment à la trappe par les médias. Du coup, pour la NOAA, l'année record du chaud aux USA n'est plus 2005 mais 1934, en pleine période où l'économie mondiale était en récession et où il y avait un creux dans les émissions de GES.

Si l'agence de Hansen, avec les énormes moyens dont elle dispose, n'est même pas capable de checker un rapport de 3 et laissé propagé une erreur arithmétique grossière pendant des années, comment peut-on faire confiance à sa température globale dont les méthodes de correction (qui peut changer la valeur brute de plus de 1°C !) ne sont pas rendues publiques ? default_flowers.gif

L'erreur en question concerne l'après-2000 pour les US où les relevés de température donnent effectivement 0.15°C en plus par rapport à la "réalité".

La NASA a d'ailleurs parfaitement reconnu son erreur.

"The NASA GISS Surface Temperature Analysis (GISTEMP) provides a measure of the changing global surface temperature with monthly resolution for the period since 1880, when a reasonably global distribution of meteorological stations was established. Input data for the analysis, collected by many national meteorological services around the world, is the unadjusted data of the Global Historical Climatology Network (Peterson and Vose, 1997 and 1998) except that the USHCN station records up to 1999 were replaced by a version of USHCN data with further corrections after an adjustment computed by comparing the common 1990-1999 period of the two data sets. (We wish to thank Stephen McIntyre for bringing to our attention that such an adjustment is necessary to prevent creating an artificial jump in year 2000.) These data were augmented by SCAR data from Antarctic stations not present in GHCN. Documentation of our analysis is provided by Hansen et al. (1999), with several modifications described by Hansen et al. (2001). The GISS analysis is updated monthly.

"

Cette erreur sur les US modifie la température globale de l'après-2000 de 0.0024°C.

Ceci dit la forte hausse des températures de 1920 à 1940 a bien entendu une explication globale.

Plus localement comme sur l'Arctique et l'Amérique du Nord doivent être recherchées des explications locales comme le dirait La Palisse.

Plutôt que de rentrer dans la polémique sceptique, hélas de retour sur ce forum, ce sont ces explications locales qui seraient intéressantes à trouver.

Mais là effectivement c'est un peu plus de la science....

On lira, avec intérêt, les commentaires de G Schmidt à ce "très important" sujet de l'"erreur grossière", qui agite le sphèroïde sceptique américain, sur Realclimate.

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  • 4 weeks later...

aout a plutot une anomalie plus negative que juillet et non l inverse comme ils le montrent en France, dans les normes sur les cotes de l'Espagne et voir un peu en Angleterre. Ils ne montrent pas trop quand il y a une moyenne avec une anomalie negative alors que si elle est positive la oui.

On le voit bien ici pour aout deja que c'est negatif :

1ctan1.gif

Williams

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Les deux cartes sont justes, c'est simplement qu'elles n'ont pas les mêmes périodes de référence. Echazare a montré l'écart par rapport à la norme 1951-1980, il a du faire une petite erreur d'innatention. Août 2007 a bien été sous les normes 1971-2000 en Europe occidentale, mais il est au dessus des normes 1951-1980.

Voici la carte d'août 2007 par rapport à la norme 1971-2000 (bien vide par ailleurs default_rolleyes.gif) :

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La base de données NASA-GISS concerne les anomalies par rapport à la moyenne 1951-1980.

On va finir par tout embrouiller en prenant des périodes de réf différentes.

Enfin vous faites ce que voulez.

Concernant août 2007, selon cet organisme, l'anomalie est donc de 0.56°C, soit le 4 ème mois d'août le plus chaud derrière 2007, 2003 et 1998.

Le cumul à fin août est de 0.61°C (avec arrondi au inf) ce qui le classe en 2 ème position derrière 1998 (0.63°C) et tout juste devant 2002 (0.61°C avec arrondi au sup).

Il faut noter que, sur la base NASA, les mois d'automne-hiver de 1998 ont été relativement froids (par rapport au reste de l'année) puisque l'anomalie moyenne a été de 0.44°C pour SOND.

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La base de données NASA-GISS concerne les anomalies par rapport à la moyenne 1951-1980.

On va finir par tout embrouiller en prenant des périodes de réf différentes.

Enfin vous faites ce que voulez.

Concernant août 2007, selon cet organisme, l'anomalie est donc de 0.56°C, soit le 4 ème mois d'août le plus chaud derrière 2007, 2003 et 1998.

Le cumul à fin août est de 0.61°C (avec arrondi au inf) ce qui le classe en 2 ème position derrière 1998 (0.63°C) et tout juste devant 2002 (0.61°C avec arrondi au sup).

Il faut noter que, sur la base NASA, les mois d'automne-hiver de 1998 ont été relativement froids (par rapport au reste de l'année) puisque l'anomalie moyenne a été de 0.44°C pour SOND.

Un petit automne et hiver au dessus de la moyenne et 2007 passe en tête non, tout ça avec El Nina, pas mal non ? default_rolleyes.gif
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Un petit automne et hiver au dessus de la moyenne et 2007 passe en tête non, tout ça avec El Nina, pas mal non ? default_rolleyes.gif

ben oui mais ne vendons pas la peau de l'ours polaire... default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Voici la carte d'août 2007 par rapport à la norme 1971-2000 (bien vide par ailleurs default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">) :

Bien vide en effet. Les températures de surface ne sont pas fiables. Le nombre de stations a été divisé par 3 en 20 ans. Avec les données du GISS/NASA par exemple, un des 3 organismes qui publient la température globale de surface , la température en France est représentée par 42 stations (!) dont la grande majorité est aux alentours des aéroports et dont les données s'arrêtent dans les années 1990. Pour toute l'Afrique, il n'y a pratiquement aucune station rurale et le Sahara, 5x la surface de la France est couverte par à peine une vingtaine de stations aux données pas de toute première qualité.Si on regarde la température par satellites (couverture de 100% de la surface terrestre sauf surface neigeuse et 24/7) la probabilité que 2007 soit plus chaude que 1998 est quasi-nulle. Ce sera la 6e année consécutive où la température globale n'augmente plus : http://www.ssmi.com/msu/msu_data_monthly.html?channel=tls

sat1998na1.jpg

sat2007mj0.jpg

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Si on regarde la température par satellites (couverture de 100% de la surface terrestre sauf surface neigeuse et 24/7) la probabilité que 2007 soit plus chaude que 1998 est quasi-nulle. Ce sera la 6e année consécutive où la température globale n'augmente plus

chouette alors: on va pouvoir retourner polluer! default_rolleyes.gif
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chouette alors: on va pouvoir retourner polluer! w00t.gif

Car une année plus chaude qu'une autre arrêtera la pollution default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Les données sat sont plus fiables que les données des stations car elles couvrent toute la Terre, si l'environnement des stations change, les relevés finaux aussi sans que le climat n'ait changé (surtout quand on parle d'anomalie de 0.6°C à 0.7°C avec une précision des capteurs de 0.2°C)...

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Les données sat sont plus fiables que les données des stations car elles couvrent toute la Terre, si l'environnement des stations change, les relevés finaux aussi sans que le climat n'ait changé (surtout quand on parle d'anomalie de 0.6°C à 0.7°C avec une précision des capteurs de 0.2°C)...

et la précision des capteurs RS satellites après traitement par des algorithmes de calcul, quelle est-elle?

Mais de toute façon , il est indéniable que les satellites voient un refroidissement de la basse tropo depuis quelques années.

Ce n'est, par contre, pas le cas des radiosondages qui voient un réchauffement assez considérable entre la surface et 700 hPa.

Eux non plus ne sont pas influencés par les conditions des capteurs de surface, surtout à 850 et 700 hPa.

Et qu'on ne me dise pas que ces relevés ne sont pas valables.

Ce n'est pas le cas non plus des relevés de surface qui depuis 6 ans montrent un gros réchauffement sur les terres de l'HN.

Je ne peux pas admettre, sans preuve, que l'environnement de ces capteurs, en 6 ans, ait changé au point de montrer un réchauffement aussi considérable.

Perso, mon diagnostic, très approximatif, je le reconnais, situe le problème dans un refroidissement sensible des océans de l'HS.

Et, en allant un peu plus loin dans cette voie, à un mélange turbulent des couches supérieures et moyennes de l'océan (ou autre) peut-être plus conséquent.

Reste à en déterminer la cause.

Par exemple des vents de surface plus forts, mais je n'en sais rien pour le moment.

D'une façon générale ce serait tout de même bien que certains scientifiques ne négligent pas ce problème en le faisant passer dans le phénomène "variabilité climatique".

Il y a peut-être là un point important qui concerne le transfert de chaleur à l'océan.

Transfert qui pourrait ralentir fortement le RC.

PS: je signale au passage, si je n'ai pas fait d'erreur, que les relevés satellites de 1979 à 2006 donnent, pour RSS, une tendance de 0.186°C/décennie et, pour UAH, une tendance de 0.141°C/décennie, pour la TLT.

Soit une moyenne de 0.16°C/décennie, en parfait accord avec les tendances de relevés de surface.

Il serait donc bon de tenir compte de ce fait, avant d'affirmer que les relevés de surface sont biaisés.

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Car une année plus chaude qu'une autre arrêtera la pollution default_sleeping.gif

Les données sat sont plus fiables que les données des stations car elles couvrent toute la Terre, si l'environnement des stations change, les relevés finaux aussi sans que le climat n'ait changé (surtout quand on parle d'anomalie de 0.6°C à 0.7°C avec une précision des capteurs de 0.2°C)...

c'était censé être ironique... default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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et la précision des capteurs RS satellites après traitement par des algorithmes de calcul, quelle est-elle?

Je ne la connais pas, je parle seulement de ce que je connais, c'est à dire les stations météo et de ce côté là c'est l'environnement autour de la station qui détermine la qualité des relevés.

Mais de toute façon , il est indéniable que les satellites voient un refroidissement de la basse tropo depuis quelques années.

Ce n'est, par contre, pas le cas des radiosondages qui voient un réchauffement assez considérable entre la surface et 700 hPa.

Eux non plus ne sont pas influencés par les conditions des capteurs de surface, surtout à 850 et 700 hPa.

Et qu'on ne me dise pas que ces relevés ne sont pas valables.

Les radiosondages sont bien moins nombreux que les stations : http://weather.uwyo.edu/upperair/europe.html

Sinon tu aurais le lien qui pointe vers cette étude, ce serait interessant.

Ce n'est pas le cas non plus des relevés de surface qui depuis 6 ans montrent un gros réchauffement sur les terres de l'HN.

Je ne peux pas admettre, sans preuve, que l'environnement de ces capteurs, en 6 ans, ait changé au point de montrer un réchauffement aussi considérable.

C'est depuis 98 d'après la NOAA

1998 0.8693

1999 0.8059

2000 0.6308

2001 0.8579

2002 0.9151

2003 0.8141

2004 0.7808

2005 1.0455

Perso, mon diagnostic, très approximatif, je le reconnais, situe le problème dans un refroidissement sensible des océans de l'HS.

Et, en allant un peu plus loin dans cette voie, à un mélange turbulent des couches supérieures et moyennes de l'océan (ou autre) peut-être plus conséquent.

Reste à en déterminer la cause.

Par exemple des vents de surface plus forts, mais je n'en sais rien pour le moment.

D'après les données de la NOAA, la température annuelle moyenne des SST suit la même évolution que les températures globales, mais je trouve ces données totalement absurdes car basées sur les moyennes 1901-2000 ... alors qu'en 1901 à ma connaissance, il n'y avait pas de satellites.

D'une façon générale ce serait tout de même bien que certains scientifiques ne négligent pas ce problème en le faisant passer dans le phénomène "variabilité climatique".

Il y a peut-être là un point important qui concerne le transfert de chaleur à l'océan.

Transfert qui pourrait ralentir fortement le RC.

Il serait interessant aussi d'intégrer la variabilité de l'Atlantique Nord dans le réchauffement de l'HN car on le voit, c'est lui qui s'est réchauffé le plus depuis 20 ans, on sait aussi que cette partie de l'océan à une influence déterminante sur le climat de l'HN (avec la branche nord de la circulation thermohaline entre autre).

c'était censé être ironique... rolleyes.gif

Désolé, je l'avais pas vu default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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et la précision des capteurs RS satellites après traitement par des algorithmes de calcul, quelle est-elle?

D'après la NASA, la précision, c'est 0,03°C : http://science.nasa.gov/NEWHOME/headlines/essd06oct97_1.htmOn ne joue pas la même cours que les pauvres capteurs MMTS default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais de toute façon , il est indéniable que les satellites voient un refroidissement de la basse tropo depuis quelques années.

Ce n'est, par contre, pas le cas des radiosondages qui voient un réchauffement assez considérable entre la surface et 700 hPa.

Eux non plus ne sont pas influencés par les conditions des capteurs de surface, surtout à 850 et 700 hPa.

Et qu'on ne me dise pas que ces relevés ne sont pas valables.

Les satellites voient plutôt une stabilisation, pas un refroidissement de la tropo.Quant aux températures radiosondes, je ne vois pas ce que tu entends par "réchauffement assez considérable".

La base de données radiosonde Ratpak de la NOAA montre un réchauffement pour la tropo (850-300 hPa) de 0,14°C/ décennie entre 1979 et 2005, donc tout à fait cohérent avec ce que donnent les satellites. Ce serait difficile autrement puisque la T satellite est étalonnée... par les radiosondes.

La hausse de température en surface a été par contre de 0,18°C/décennie, soit égale ou supérieure à celle de la troposphère alors que la théorie de l'effet de serre prévoit l'inverse (elle prévoit même que la tropo devrait se réchauffer 2 à 3x plus vite que la surface). Fâcheux !

Mais là n'est pas vraiment la question. La question, c'est la faiblesse de couverture des capteurs de surface. Si on reprend la carte de Treizevent, on voit que plus du 3/4 de l'Afrique ou du Canada n'est pas couvert. Or si on prend le mois d'Aout 2007 justement, on constate que ces zones ont de fortes anomalies FROIDES. Comme le réseau de surface ne sait pas que ça existe, la température de surface est forcément poussée à la hausse de manière artificielle. Même en supposant que ce serait compensé par un autre mois (c'est une supposition), une mauvaise mesure qui donne une valeur juste reste une mauvaise mesure.

On a une mesure de qualité par les satellites mais les tenants du réchauffement anthropiques ne l'utilisent pas , on se demande bien pourquoi

Un communiqué de presse de la NASA du genre "la planète est sauvée, les satellites montrent une stabilisation de la température globale depuis 6 ans" aurait pourtant de la g****e.

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Mais de toute façon , il est indéniable que les satellites voient un refroidissement de la basse tropo depuis quelques années.

Ce n'est, par contre, pas le cas des radiosondages qui voient un réchauffement assez considérable entre la surface et 700 hPa.

Eux non plus ne sont pas influencés par les conditions des capteurs de surface, surtout à 850 et 700 hPa.

Et qu'on ne me dise pas que ces relevés ne sont pas valables.

Les radiosondages sont bien moins nombreux que les stations : http://weather.uwyo.edu/upperair/europe.html
Oui mais suivant le même principe que les modèles de prévision, les radiosondages peuvent servir à caler les modèles pour des analyses/réanalyses.

Quelque part, je pense que l'avenir c'est d'observer le réchauffement climatique par les anomalies de géopotentiel, de T850...

Car si les analyses des modèles sont suffisament fiables, on peut avoir toutes les données de l'atmosphère sans se fier juste aux seules observations (stations au sol, RS, satellite...).

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Quant aux températures radiosondes, je ne vois pas ce que tu entends par "réchauffement assez considérable".

La base de données radiosonde Ratpak de la NOAA montre un réchauffement pour la tropo (850-300 hPa) de 0,14°C/ décennie entre 1979 et 2005, donc tout à fait cohérent avec ce que donnent les satellites. Ce serait difficile autrement puisque la T satellite est étalonnée... par les radiosondes.

La hausse de température en surface a été par contre de 0,18°C/décennie, soit égale ou supérieure à celle de la troposphère alors que la théorie de l'effet de serre prévoit l'inverse (elle prévoit même que la tropo devrait se réchauffer 2 à 3x plus vite que la surface). Fâcheux !

Aïe, je vois qu'on est reparti pour la gloire et dans les calculs d'apothicaire!

miniTAX pourrais-tu de temps en temps prendre le temps de te lire et de lire ce qu'écrivent les autres.

Tu parles de stabilisation depuis 6 ans(c'est un refroidissement qui est vu par RSS pas une stabilisation!) pour la basse troposphère et tu me cites ensuite RATPAC-A pour l'ensemble de la tropo.

Pour moi la basse tropo s'étage de 1000 hPa à 700 hPa.

Au-delà c'est la moyenne tropo puis la haute-tropo.

C'est bien cette couche qui ressemble de toute façon à ce qui se passe en surface, par définition et bien que normalement on devrait retrouver la même chose de 850 à 300hPa.

Donc comme j'ai l'habitude de bien lire ce qu'écrivent les gens je me suis intéressé aux données RATPAC-A qui concernent la surface, 850 hPa et 700 hPa.

C'est pas compliqué.

Donc voilà ce que donnent ces mesures de 2002 à 2007, 2007 n'étant pas terminée bien sûr et donc ça peut changer:

ratpacabu9.jpg

ratpacabu9.690e2fb83a.jpg

on remarque des tendances décennales qui s'étagent de 0.217 à 0.403 °C/décennie.

C'est pourquoi je dis que c'est considérable.

Maintenant je n'irai pas prétendre que les radiosondages c'est représentatif ou que ça ne l'est pas, je n'en sais rien.

Mais ce sont bien les résultats du RATPAC-A pour la TLT qui correspondraient donc à la TLT mesurée par les satellites.

je continue sur ce post :

lorsque je dis refroidissement plutôt que stabilisation des températures de la TLT entre 2002 et 2007 je ne fais que lire les fichiers de données disponibles:

rssetuahqi1.jpg

on voit bien une assez forte tendance au refroidissement depuis 2002 mesurée par RSS, alors que la tendance est plutôt à la stabilisation ou légère hausse, vue par UAH.

En conséquence la variation de TLT s'étage de +0.063°C/déc à -0.215°C/décennie ce qui donne un point médian de -0.15°C/décennie.

C'est donc bien un refroidissement dont je me garderais bien de prétendre qu'il est réel compte-tenu des erreurs.

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je continue sur un autre post ces comparaisons entre les différentes mesures mais cette fois de 1979 à 2007.

parlons de RATPAC-A

j'ai "choisi" la couche à 850 hPa comme la plus représentative de ce qui se passe à la surface.

Les "météo" confirmeront ou pas.

voici donc ce que donne cette couche mesurée par radiosondages.

ratpac850hpanz5.jpg

voici maintenant les mesures de surface tant controversées par nos amis:

anomal3orgls5.jpg

enfin les mesures satellitaires RSS et UAH:

satde19792007ws6.jpg

on a donc :

pour les radiosondages à 850 hPa : 0.18°C/déc

pour les T de surface une moyenne entre les 3 organismes de 0.174°C/décennie

et pour les satellites, une moyenne de 0.162°C/décennie

notons tout de suite que si l'on ne tenait pas compte de UAH on aurait un tir groupé entre 0.174 et 0.180°C/décennie.

Mais même en tenant compte de UAH nous avons tout de même un bon tir groupé entre ces différentes mesures.

Enfin de mon point de vue et sans trop "pinailler".

Bien entendu on ne va pas nier ici le fait que l'on ne retrouve pas pour toutes les mesures satellitaires et pour les radiosondages ce que prévoyaient les modèles pour la moyenne tropo.

Mais ce n'est pas le sujet.

(Je pense, mais sirius confirmera ou pas, que le gradient aurait du diminuer en zone tropicale compte-tenu d'une convection augmentée.

Apparemment donc pas de convection, au niveau prévu, en zone tropicale.)

PS: accessoirement, tous ces petits graphes m'ont pris 2 heures.

Donc prière d'être précis dans vos remarques car je ne vais pas faire ça tous les jours. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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on remarque des tendances décennales qui s'étagent de 0.217 à 0.403 °C/décennie.

C'est pourquoi je dis que c'est considérable.

Tu fais des corrélation linéaire sur 5 ans pour donner une tendance décennale (!). Ca n'a pas de sens statistiquement parlant compte-tenu de la variabilité interannuelle considérable : il suffit de décaler l'intervalle de calcul de 1 an pour que la pente passe du simple au double. A la rigueur, on peut discuter sur le signe des pentes OK, mais pas sur la valeur numérique.Moi, je parlais bien des tendances sur 30 ans et non 5 ans.
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Tu fais des corrélation linéaire sur 5 ans pour donner une tendance décennale (!). Ca n'a pas de sens statistiquement parlant compte-tenu de la variabilité interannuelle considérable : il suffit de décaler l'intervalle de calcul de 1 an pour que la pente passe du simple au double. A la rigueur, on peut discuter sur le signe des pentes OK, mais pas sur la valeur numérique.

Moi, je parlais bien des tendances sur 30 ans et non 5 ans.

bien entendu, d'ailleurs c'est ce qu'on te répète lorsque tu parles de stabilisation depuis 6 ans.

Un communiqué de presse de la NASA du genre "la planète est sauvée, les satellites montrent une stabilisation de la température globale depuis 6 ans" aurait pourtant de la g****e.

Donc comme tu causes, sans chiffrer, (à moins que ce soit 0°C/an?) de ces fameux 6 ans, moi je donne une valeur numérique exprimée en °C/décennie mais qu'il serait mieux d'exprimer en °C/an (euh la pente est la même, hein?) pour d'aussi faibles périodes.

Et selon les radiosondages, depuis 5.5 ans, la température a monté.

Et si tu décales de 1 an c'est pratiquement pareil, désolé.

Concernant les tendances sur 30 ans soyons précis, on n'a des valeurs satellite que depuis 1979.

Mais bon on va pas pinailler non plus.

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bien entendu, d'ailleurs c'est ce qu'on te répète lorsque tu parles de stabilisation depuis 6 ans.

Donc comme tu causes, sans chiffrer, (à moins que ce soit 0°C/an?) de ces fameux 6 ans, moi je donne une valeur numérique exprimée en °C/décennie mais qu'il serait mieux d'exprimer en °C/an (euh la pente est la même, hein?) pour d'aussi faibles périodes.

Et selon les radiosondages, depuis 5.5 ans, la température a monté.

Et si tu décales de 1 an c'est pratiquement pareil, désolé.

Je parle de stabilisation sans chiffrer parce que la valeur précise de la pente sur 6 ans n'a justement pas de sens et ne permet en aucun cas de faire des affirmations comme "réchauffement assez considérable" comme tu fais (à la rigueur, "stabilisation considérable" pourquoi pas default_cool.png ).

Voici les pentes de température par RATPAC-A calculées sur des périodes de 6 ans comme sur tes courbes. C'est bien ce que je dis: il suffit de décaler la période d'1 an pour que la pente passe du simple au double mais ça, on s'en serait douté (au passage, la température définitive pour 2007 devrait être plus petite puisqu'on a pas encore intégré les mois froids du dernier trimestre).

Période = Surface 850 700

2003 - 1998 = 0,0003 0,0111 0,0000

2004 - 1999 = 0,0320 0,0386 0,0560

2005 - 2000 = 0,0637 0,0711 0,0691

2006 - 2001 = 0,0360 0,0411 0,0326

2007 - 2002 = 0,0217 0,0403 0,0283

Tu noteras aussi que Ratpac devrait montrer, si l'on en croit la théorie de l'effet de serre, une vitesse de réchauffement plus rapide avec l'altitude, ce qui est loin d'être le cas si l'on compare 850 et 700.

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