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Les Forums d'Infoclimat

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"Tornado outbreak" dans l'Ouest


Messages recommandés

Christophe : bravo pour l'analyse default_ermm.gif

Pour les cartes de tourbillon archivées sur l'université de Floride, choisis celles de UKMO, elles sont super plus précises, même si les barbules du vent sont assez gênantes.

OK, merci je met donc les cartes du TA à 500 hPa (ici à 12 h UTC et ici à 18 h UTC) et 850 hPa (ici à 12 h UTC et ici à 18 h UTC) du modèle anglais.
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Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Rien de s'affiche chez moi default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Si c'est bon, ça fonctionne, merci!

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Bon alors quelques questions en vrac:

Je ne sais pas si quelqu’un a pu sauvegarder des cartes issues de lightningwizard, mais ça pourrait apporter d’excellentes infos

Quelles genres d'infos?

on regarde le vent déduit, on remarque que la divergence d'altitude est trés peu marquée, peut-être sous la résolution, ou à une altitude plus basse puisque c'est la divergence sur la couche 150/300 hPa ? Ici et ici. Par contre, on a bien une trés belle convergence de BC ici et ici. Les valeurs sont sans aucun doute beucoup plus forte à méso-échelles (mais non détectées ici).

D'abord concernant l'interprétation: Je vois un chiffre 5, ça veut dire que plus ce chiffre est bas, plus la divergence est faible? Tu suppose alors que cette divergence (nécéssaire pour avoir des phénomènes de ce types si j'ai bien compris) se trouve plus bas en altitude, c'est ça?

Et donc pour la convergence, c'est l'inverse, sur les cartes, on voit les chiffres 10 et 20, signe d'une forte convergence, c'est ça?

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Ok merci Météofun pour ton analyse. Cela confirme donc certaines choses, notamment l'advection chaude de BC superposé à l'advection froide d'altitude, le role du jet associé à une belle anomalie de tropopause.

En revanche je ne suis pas du tout d'accord avec tes premières remarques default_sick.gif Au contraire je trouve ça très important moi qu'on classe les choses dans les bonnes cases et on y arrive très souvent pour peu qu'on analyse bien la chose. De plus cela aide à comprendre encore mieux.

L'analyse dynamique renseigne sur les conditions de formations, mais nullement sur ce qu'il s'est réellement passé. Ce n'est pas la même chose et ce n'est nullement une façon de synthétiser un évenement en le résumant que de trouver son type et sa structure bien que des variations puissent exister. Le dénominateur commun est important et permet d'en connaitre toutes les subtilités. Je suis confronté au même types de problemes quand je dois classer un nuage. C'est difficile parfois car la variabilité est infini, mais non impossible. Et si le cas est de type inconnu, alors c'est encore plus jouissif que de se dire qu'on a trouver une nouvelle classe. La recherche n'est pas figée ^^

Grand fan des classes et sous-classes default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Grand fan des classes et sous-classes default_sleeping.gif

Je remarque que seul Damien a répondu à ma provocation, mais de façon encore plus provocante … Je ne sais pas comment je dois le prendre … default_crying.gifdefault_flowers.gifdefault_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">Non, effectivement, j’ai volontairement été un peu extrémiste (bon d’accord, j’opère là un replie stratégique …). C’est vrai que je comprends parfaitement ce que tu veux dire, mais l’objet de ma remarque, c’était de ne surtout pas se limiter à des concepts qui ne s’adaptent pas forcément très bien à un cas précis … Mais c’est vrai, que c’est important pour la compréhension des phénomènes, comme pour savoir de quoi on parle exactement, d’avoir un vocabulaire précis …

Quelles genres d'infos?

C’est ce site. Il propose d’excellentes cartes pour la prévision de la convection (dommage que ce soit à partir de GFS …) via toute une batterie d’indices.
D'abord concernant l'interprétation: Je vois un chiffre 5, ça veut dire que plus ce chiffre est bas, plus la divergence est faible? Tu suppose alors que cette divergence (nécéssaire pour avoir des phénomènes de ce types si j'ai bien compris) se trouve plus bas en altitude, c'est ça?

Et donc pour la convergence, c'est l'inverse, sur les cartes, on voit les chiffres 10 et 20, signe d'une forte convergence, c'est ça?

Oui, c’est à peu près ça … Vu que la tropo est une surface à peu près étanche, les fortes ascendances sont nécessairement couplées à de la divergence en altitude, ce qui ne parait pas bien sur la carte. C’est pourquoi, je soupçonne qu’elle ai principalement lieu à une altitude légèrement inférieure à la couche étudiée, ce qui n’est pas du tout anormal vu la hauteur supposée de la tropo (air froid).
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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

D'ailleurs, je suis de plus en plus persuadé qu'il s'agissait bien d'un comma cloud. Après avoir fait quelques recherches sur le net, je constate qu'il en existe bien plusieurs variétés mais que certains dénominateurs communs s'apparentent bien à ce qui s'est passé, surtout à la lumière de ton analyse. Je ferais bien un petit dossier sur les comma cloud d'ailleurs, mais pas ici...

Un lien intéréssant par exemple (en anglais) : http://meted.ucar.edu/norlat/snow/polarlow...ubances.htm#123

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Trêve de plaisanterie, c’est vrai qu’il y a pas mal de ressemblance sur certains critères :

Anomalie basse de tropo

Forte advection de TA en haute et moyenne tropo

Sortie d’un axe de jet (environnement barocline)

Advections de température et d'humidité mais avec une anomalie en thêtaE modérée, sauf éventuellement dans les très basses couches (mais ça, c'est de l'extrôlation, je n'ai pas trouvé de carte archivée de thêtaE dans les très basses couche pour ce cas ...). Les anomalies ne sont pas forcément trés marquées, mais les termes d'advections sont importants.

Echelle du phénomène

En tout cas, chouette idée, si tu veux faire un petit dossier ... default_w00t.gif

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Pour le cas de Vannes, voici le film webcam de la journée du 1er (je l'ai enregistré si le lien disparaît).

http://www.fridu.org/gwened/webcam/Video-Mon.mov

En effet, vers 16h30 gros grain, ciel très sombre, mais je suis au regret de dire qu'on ne distingue rien de précis. Mais peut-être ce document peut-il donner des indices aux chasseurs d'orages ?

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Ce qui serait idéal c'est de savoir si quelqu'un possède un baromètre enregistreur , j'en ai un mais à 3 km de vannes ras , dommage , sinon je ne connais pas de relevés amateur ou bénévoles dans ce secteur , il y en a d'autres mais pas dans ce coin là , la clinique visiblement ,ne dispose pas de relevés de vent , comme c'est souvent le cas en présence d'héliport.

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Bonsoir,

Je suis allé faire un tour sur chantonnay cet apres midi, mais le temps de m... ne m'a pas permis de prendre beaucoup de clichés convenables! Ayant passé la journée d'hier aux urgences ( eh oui les coliques nephretiques ça previent pas et ça fait horriblement mal!) je n'ai pas pu y aller hier.

Au niveau des degats il y a bien entendu la grange de l'exploitant qui s'est envolée, que j'ai pris en photo. Bon ce ne sont que des tôles arrachées mais bon.

Je dois signaler aussi des degats sur les toitures de certaines maisons, mais ce qui est frappant c'est que tous les degats se trouvent sur une seule ligne.

J'ai par contre, en amont de la grange, vu des arbres littéralement déchiquettés. En effet malgré le sol humide à l'endroit où se trouvent les arbres, ils ne sont pas couchés, hormis quelques uns. Trois de ces arbres sont coupés et leurs branches ont été projetés sur les côtés. J'ai vraiment été ebahi de voir les troncs encore debout mais comme si ils avaient été vrillés, d'ailleurs jai pris quelques clichés qui le montrent bien. Je suppose que si cela avait été une grosse rafale à l'origine des dégâts, les arbres se seraient couché, là ils sont cassé à une hauteur de 4m a 10 12 m pour les autres.

Les dégâts suivent bien un tracé assez facile a se representer.

J'essaierai d'en savoir un peu plus dans la semaine, et je mettrai en ligne mes quelques clichés

Bonne soirée,

Greg

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Pour ceux que ça intéresse (je pense à Nicolas 17/69) , une tornade est passée dans le même secteur de Vendée (Foussais-Payré), le 7 juillet 2004. Elle avait fait de gros dégâts sur une bande de 10m de large et au moins un kilomètre de long. Une grosse dépression pluvio-orageuse s'était formée sur la France ce jour là. Je suis allé sur place quelques jours plus tard et j'ai pris des photos.

Mille excuses j'avais zappé ton message default_dry.pngC'est génial car figures-toi que j'avais enregistré ce cas mais en simple cas incertain, étant donné la légendaire précision des articles de journaux. Du coup, tu m'apportes les infos sur un plateau ! default_pinch.gif

Bon là on sort du sujet mais si tu veux me tenir au courant et nous transmettre les photos, en mp ou en créant un topic là-dessus, évidemment je suis plus que partant. Merci beaucoup. default_wacko.png

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Concernant la tornade de vannes 56 le 01/01/07 , un collègue météo à vu un reportage sur ces phénomènes en général , il est dit que pour que les vitres des véhicules èxplosent (comme ce fut le cas ce jopur là ) , il faut avoir au minimum une différence de préssion de 80 hpa entre l'intérieur et l'èxtérieur.

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  • 2 weeks later...
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Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

PREMIERE PARTIE DU DOSSIER SUR L'EVENEMENT

Un Tornado Out break Français?

L’année 2007 commence en fanfare. Dans l’après midi du jour de l’an, à l’arrière d’une dépression, se forme un monstre convectif qui, des côtes Vendéennes aux contreforts du Massif Central va semer un drôle de chaos, semant au passage plusieurs tornades (au moins 7) et un front de rafales généralisé. Aidés par des témoins oculaires, d’avis d’experts des différents Centres météo départementaux de Météo France, et par les nombreux articles de presse et reportages, nous avons pu réaliser un des dossiers les plus complets jamais réalisés sur ce type d'évènements en France. Retour sur ce qui restera comme un évènement météorologique majeur.

FICHE TECHNIQUE:

Date : 01 Janvier 2007

Lieu : Ouest de la France (Sud Bretagne, Vendée, Poitou-Charentes, Haute Vienne)

Heure : 15h00-22h00

Intensités : F1 à F2

Nombre de tornades avérées : 7

Type de tornades : Non super cellulaire

Caractéristiques : Système convectif mésoscale d’air froid (Comma Cloud)

Situation météorologique : Front froid secondaire en traîne active par flux de Nord Ouest

Autres phénomènes :

- Grêle

- Activité foudre

- Front de rafales de grande échelle

- Rafales descendantes

Dégâts : Importants

INTRODUCTION

« On nous a appelés pour l'explosion de la chaufferie, lorsqu’on est arrivé sur les lieux, on a vu que c’était autre chose » Tornade de Vannes (56).

« Le hangar a été pris comme dans une spirale. Les poutres métalliques se sont vrillées ». Tornade de Soulice à Lachaise (Charente).

Par définition, un tornado outbreak est une série de tornades, se produisant dans un laps de temps assez court et provenant de la même offensive orageuse. Il s’en produit des dizaines par an aux USA, où des tornado outbreak produisant des dizaines voir centaines de phénomènes ne sont pas rares.

En France, où l’on estime le nombre de forte tornade (F1 et plus) à une dizaine par an (voir travaux de J. Dessens 1988 ou N. Baluteau 2006), ce type d’évènement est bien sûr rarissime. Il ne s’en serait produit qu’un seul au cours de l’histoire récente. C’était en Septembre 1669 sur un axe La Rochelle – Paris (voir N. Baluteau 2006). On peut tout de même mentionner l’évènement de Juin 1967, particulièrement intense mais qui n’a produit que 4 tornades (J. Dessens 1988).

Nonsupercell tornadoes

Une tornade est dans la plupart des cas, accompagné d’un méso cyclone (bases rotatives), c’est particulièrement fréquent en été sous les violents orages. Mais un second type de tornade peut se produire, et plutôt dans des conditions types traînes hivernales. Ces trombes terrestres ou Landspout comme on les appelle, se forment principalement dans de l’air froid et sec. Ce sont les tornades les plus communes en France et en Europe. Un landspout est un terme inventé par le météorologiste Howard Bluestein pour une tornade non liée au mesocyclone d'un orage. Ces trombes se forment pendant l'étape de croissance des nuages convectifs par l'ingestion et le serrage de la vorticité de couche de frontière par le courant aérien ascendant de la tour cumuliforme. Les landspouts se produisent le plus souvent dans des secteurs plus secs avec la base haute de l'orage à et une instabilité de bas niveau considérable. Ils sont généralement plus petits et plus faibles que les tornades issus de supercellules, bien que beaucoup persistent au-delà de 15 minutes et certains ont produit des dommages F3. Leur aspect est le plus souvent celui d'un tube hélicoïdal translucide, semblable aux trombes dans l'aspect et les mécanismes génératifs. Ils sont considérés comme des tornades parce qu'ils ont une colonne intensément tournante d'air en contact avec la surface et issue d'un nuage cumuliforme. Non que tous les landspouts soient évidents, et beaucoup sont d'abord aperçus comme des débris tourbillonnants sur la surface avant de se compléter par la suite de condensation et de poussière. Les situations favorables aux tornades de saison froide sont généralement caractérisées, à 500hPa, par un rapide flux d’Ouest-Sud Ouest. On peut également remarqué qu’à l’échelle synoptique, il n’y a pas de cisaillement vertical net du vent en direction. La tornade se produit toujours à gauche du courant-jet ou juste sous celui-ci, c’est à dire dans la zone de tourbillon cyclonique, du coté froid du courant jet. Ce sont les traînes actives d’Ouest qui sont les plus productives en tornades de ce type. Celles-ci se forment loin derrière le front froid principal, ce dernier étant souvent situé sur l’Allemagne. Dans la traîne, des amas convectifs se développent, souvent en ligne (organisation des bandes nuageuses précipitantes) (La Météorologie, dossier trombes hivernales).

Il semblerait que ce soit ce type de trombes qui ait frappé l’Ouest de la France même si au moins 4 phénomènes différents auraient été observés (nous y reviendront).

LA SITUATION METEOROLOGIQUE

/index.php?s=&showtopic=18137&view=findpost&p=382237'>Analyse de Météo Fun en page 8

On l’a vu, le gradient vertical de température est vraiment très marqué (-30°C à 500hPa contre plus de 10°C à 2m). Cet imposant contraste thermique va se combiner avec un autre, le gradient océan/côtes, où l’air plus doux d’origine océanique va se confronter à l’air plus frais (de quelques degrés) des terres. C'est sans doute en partie ce qui va booster le petit système orageux qui traînait alors au large de la Bretagne et qui prit dans ce flux de d'ONO va peu à peu se diriger vers les côtes Vendéennes.

Un système convectif mésoscale : Le Comma Cloud

Il y a de fortes chances pour que le système qui a donné naissance à ces phénomènes violents soit de type comma cloud.

Ces systèmes s'organisent en virgule (comme leur nom l'indique) sous l'effet du champ de mouvement lié à la dynamique synoptique. Ce sont en grande majorité des systèmes convectifs : ils se développent en général dans une masse d'air instable ou conditionnellement instable. Ils peuvent alors donner lieu à de fortes précipitations, de la grêle et de fortes rafales de vent.

Ils se forment en dessous du rapide de jet (fréquemment en sortie gauche), en aval d'une anomalie dynamique d'altitude. Ils accompagnent la formation d'une dépression en surface, dans les cas où la dynamique d'altitude est suffisamment forte et persistante. Ils apparaissent avec les cyclogenèses dans l'air froid (de dimension inférieure aux dépressions et systèmes frontaux de la zone barocline).

Dans notre cas, le schéma général ne correspond pas réellement. Mais nous avons remarqué un léger caractère explosif dans ce développement convectif, avec une mini-advection de basse couche à l'arrière du front se superposant à une anomalie d'altitude. Une formidable ascendance a donc eut lieu, de manière très concentré. L'échelle n'est plus synoptique dans ce cas mais mésoscale.

IMPACT DE FOUDRE ET RADARS

L’activité électrique est déjà importante à la mi-journée au large de la Bretagne. L’orage frôle les côtes du Morbihan. Dans l’après midi, le système débarque sur la Vendée et la Charente Maritime. Comme c’est souvent le cas, le contraste entre l’Océan et les côtes se traduit par une brusque intensification de l’activité électrique (croix rouge).

La progression des impacts de foudre vers l’intérieur des Terres. L’activité a cessé sur le Massif Central en cours de soirée mais aura duré sur plus de 600km (dont plus de 200km sur le continent).

De très fortes précipitations (>150mm/h) se produisent essentiellement sur la Loire Atlantique (44), le Maine et Loire (49) et la Vendée (85). Un membre d’Info Climat fut prit sous le déluge : « J'ai fait Redon - Nantes en voiture entre 14 et 16h cet après-midi et je peux vous dire qu'il pleuvait sur tout le long comme rarement il a plut dans le coin. Beaucoup d'inondations de fermes et de champs. » Damien49

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La seconde partie qui énumère et analyse les différents cas est en cours d'élaboration. Cette partie technique ne fait QUE reprendre et synthétiser ce qu'il s'est dit dans les pages précédentes. C'est une version brute de décoffrage, si vous avez des remarques, n'hésitez surtout pas.

Le dossier est sous format Word et comporte un grand nombre d'images et de cartes mais ne les ayant pas archivées sur mon DD, il m'est impossible de vous les mettre ici.

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Mais c'est un default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> de dossier, ça !

J'aime bien en particulier les explications que tu donnes sur la nature météorologique des tornades de cet outbreak, nonsupercellulaires. J'ai bien envie de m'en servir pour étoffer les explications plus que spartiates de mon propre dossier.

On attend la suite maintenant. default_laugh.png

ce type d’évènement est bien sûr rarissime. Il ne s’en serait produit qu’un seul au cours de l’histoire récente. C’était en Septembre 1669 sur un axe La Rochelle – Paris (voir N. Baluteau 2006). On peut tout de même mentionner l’évènement de Juin 1967, particulièrement intense mais qui n’a produit que 4 tornades (J. Dessens 1988).

Moins courant que les tornades isolées certainement. Mais le terme "rarissime" est peut-être exagéré. Je n'affirme rien mais quand on voit à quel point les épisodes à plusieurs tornades sont beaucoup plus fréquents qu'on le croit, et sachant qu'on parle d'outbreak à partir de 6 cas... Je reste persuadé que bien des épisodes restent à découvrir dans les siècles passés.Concenrant l'épisode de 67, j'ai voulu regarder dans ma bdd car 4 tornades me paraissaient bien peu. En fait, je pédale un peu dans la semoule pour cet épisode où il m'est difficile d'évaluer précisément le nombre de tornades. Simplement parce que, comme pour l'outbreak du 1er janvier dernier, des témoins ont rapporté avoir vu "des tornades" ou "plusieurs tornades" à tel endroit etc., sans préciser le nombre. En tornades dûment identifiées j'en ai au minimum 5 (Pommereuil, Palluel, Devenescourt, Valenciennes, Argoules), sachant que pour Valenciennes je me demande s'il y en a pas eu deux le même jour au même endroit. Si c'est le cas, ou si une autre tornade a été identifiée, alors on a bien affaire à un outbreak.

Mais j'y pense tout à coup, peut-être ne parle-t-on que de ce qui s'est passé sur une seule journée, et non pas la journée du lendemain... J'avoue que je ne suis pas trop sûr de moi là. Si c'est le cas, alors bien sûr ça change la donne. (? ?)

Pour les tornades en série, voir http://superstorm.forumactif.com/L-etude-d...France-t433.htm (fin du chapitre VII).

d’avis d’experts des différents Centres météo départementaux de Météo France

Lesquels as-tu consulté ? Ce serait intéressant de connaître leurs commentaires et aussi comment ils ont appris les évènements. Je crois me souvenir que la tornade de Limoges a été expertisée par le CDM87.
mais ne les ayant pas archivées sur mon DD, il m'est impossible de vous les mettre ici.

Ah bon ? Je vais voir ce que j'ai en magasin comme cartes ou autres docs visuels. Si je trouve quelque chose je le mettrai ici. default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">Ps : merci d'avoir cité mon dossier default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Moins courant que les tornades isolées certainement. Mais le terme "rarissime" est peut-être exagéré. Je n'affirme rien mais quand on voit à quel point les épisodes à plusieurs tornades sont beaucoup plus fréquents qu'on le croit, et sachant qu'on parle d'outbreak à partir de 6 cas... Je reste persuadé que bien des épisodes restent à découvrir dans les siècles passés.

C'est possible mais bon, en l'état actuel des choses, je voulais surtout comparer avec les situations Etats Uniennes. Et puis, pourquoi adopter la même nomenclature et les mêmes critères que les USA qui ont un climat et des orages très différents? Bref, la question est complexe.

Concenrant l'épisode de 67, j'ai voulu regarder dans ma bdd car 4 tornades me paraissaient bien peu. En fait, je pédale un peu dans la semoule pour cet épisode où il m'est difficile d'évaluer précisément le nombre de tornades. Simplement parce que, comme pour l'outbreak du 1er janvier dernier, des témoins ont rapporté avoir vu "des tornades" ou "plusieurs tornades" à tel endroit etc., sans préciser le nombre. En tornades dûment identifiées j'en ai au minimum 5 (Pommereuil, Palluel, Devenescourt, Valenciennes, Argoules), sachant que pour Valenciennes je me demande s'il y en a pas eu deux le même jour au même endroit. Si c'est le cas, ou si une autre tornade a été identifiée, alors on a bien affaire à un outbreak.

Mais j'y pense tout à coup, peut-être ne parle-t-on que de ce qui s'est passé sur une seule journée, et non pas la journée du lendemain... J'avoue que je ne suis pas trop sûr de moi là. Si c'est le cas, alors bien sûr ça change la donne. (? ?)

Pour l'évènement de 1967, je me suis référé au tableau de J. Dessens qui mentionne:

-Davenescourt (F3), Palluel (F5), Pommereuil (F4) pour le 24/06 et Argoules pour le 25/06. A noter que J.D ajoute 2 communes pour la 1ere, 7 pour la F5, 5 pour la F4 et 2 pour la dernière. Tes noms de communes seraient-ils compris dans ce décompte?

Lesquels as-tu consulté ? Ce serait intéressant de connaître leurs commentaires et aussi comment ils ont appris les évènements. Je crois me souvenir que la tornade de Limoges a été expertisée par le CDM87.

Il y a les analyses relatés par la presse d'abord, et je comptais en effet contacter les différents CDM concerné. A ce propos, Ljerome87 disait qu'il allait voir le CDM87 pour en parler? Du neuf?
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Et puis, pourquoi adopter la même nomenclature et les mêmes critères que les USA qui ont un climat et des orages très différents? Bref, la question est complexe.

Ben je ne vois pas pourquoi on pourrait pas, vu que la définition de l'outbreak ne se rapporterait qu'au nombre de tornades et non à leur nature ni même à leur intensité. Bon là je ne m'avance pas trop et préfére laisser la parole aux experts. Par contre bien sûr, c'est pas interdit de trouver un équivalent "bien de chez nous" au terme... à moins que le lexique météorologique anglo-saxon ne soit une référence universelle. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
A noter que J.D ajoute 2 communes pour la 1ere, 7 pour la F5, 5 pour la F4 et 2 pour la dernière. Tes noms de communes seraient-ils compris dans ce décompte?

Non. J'ai compté un pour un cas de tornade, qu'il ait touché une ou plusieurs communes. En plus des cas déjà recensés, j'ai ajouté un ou deux cas à Valenciennes (j'ai pas vérifié la source dans mon dd, mais ça doit être un témoignage), plus d'autres témoignages faisant état de tornades de faible intensité observées à la limite du Nord, de l'Aisne et de la Somme

Par contre je commence à me demander si le terme "outbreak" ne s'applique pas que pour une seule journée. Alors qu'ici nos cas sont répartis sur les deux journées des 24 et 25 juin (et même le 23 pour les petites mentionnées par le témoin direct). Elle est peut-être là la différence... (?) Peut-on dire appeler épisode unique des vagues orageuses qui se succèdent (mêmes causes, mêmes circonstances, direction de flux etc.) durant 2 jours voire 3 ? A priori, je serais tenté de dire "oui" mais peut-être que je me trompe.

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Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

A priori oui, puisque le grand outbreak américain de 1974 fut réparti entre le 03 et le 04 Avril. Comme il s'agissait d'un front froid qui a traversé le centre des USA en 2 jours, ça parait logique.

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  • 4 weeks later...
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Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

SUITE DU DOSSIER - ENUMERATION DES CAS

TROMBE DE VANNES (56)

Lieu : Vannes (56)

Date : 01 janvier 2007

Heure : 16h30

Intensité :

Longueur / Largeur trajectoire :

Durée :

Type de temps : Système convectif mésoscale

Type de paysage : Littoral urbanisé

Type de phénomène : Trombe venant de la mer

Dégâts : Modérés

Une tornade a traversé la zone de Ténénio. Pas de blessés à déplorer mais des dégâts importants : des dizaines de voitures, soulevées par le vent, aux vitres et pare-brises détruits ; une cabane de chantier qui a totalement plié, sur son passage, la clôture de l'hôtel des ventes pour retourner sur le parking attenant ; des débris de bardages, des bouts de toitures sur le sol, des arbres arrachés dans la campagne attenantes, le toit d'un hangar agricole complètement soufflé. Le matin, une alerte météo avait été lancé pour des vents violents, mais cette petite tornade, due à une descente d'air froid à l'arrière d'une forte instabilité nuageuse, a surpris tout le monde. Des pointes à 120km/h ont été constatées à Groix et, dans les terres, à 90 km/h, à Ploërmel.

Témoignage d’un membre d’Info Climat :

« Tout ce que je peux dire (j'habite à 3 km à vol d'oiseau ), c’est que peu avant 13 h, nous avons très nettement entendu comme un gros roulement un peu comme une soufflerie , bruit audible pendant 3/4 secondes guère plus. J'ai pensé à de l'orage, mais ensuite plus rien si ce n'est que de faibles pluies sans rafales. L'heure à laquelle fut enregistré le phénomène (17h) est différente mais ceci dénote une forte instabilité (le ciel était parsemé de Cumulonimbus, sans doute accompagnés de grêle).

Je me suis rendu sur place il y a 15 minutes, et apparemment les dégâts encore visibles sont une cabane de chantier renversée et expédiée 20m plus loin, la clôture entourant ce bâtiment est grillagée en mailles larges lesté par de gros plots en béton est couchée de biais, ce genre de grillage n'a que peu de prise au vent. Des bouts de branches un peu partout, des planches de chantiers à droite à gauche, un sapin situé de l'autre côté de la zone en question décapité (je le connais bien je passe devant tous les jours sauf hier ! il est coupé net à 3m du sol. Les véhicules retournés ont été enlevés, mais pour en arriver là il faut néanmoins une énergie soudaine et brutale (front de rafale ou tornade ? pas d'anémomètre dans le coin), mais ici pas de rafales enregistrée au delà des 60 km/h.»

« Pour revenir sur la tornade de Vannes , dans Ouest France de ce matin nous avons un bon compte rendu de l'agriculteur , qui nous dit que l'un des chênes centenaire , n'a pas été couché, déraciné mais arraché du sol, je me demande quelle énergie inouïe il est nécessaire de développer pour arracher un tel monstre (photo dans of) alors que nous peinons à ôter un simple petit arbuste juste en racines de surface, que les tôles se sont retrouvées à 100 mètres du lieu en question, que les toilettes de chantier qui ont fait un bond de 20 mètres pesait 1,5 tonne, je rajouterais que comme je le disais hie , le souffle que nous avons entendu vers 13 h m'a été confirmé hier soir, il s'est situé à 2 km vers le sud est de St avé (vannes) où des tôles se sont envolées et des arbres couchés. »

ARTICLE DE PRESSE

Morbihan

Vannes. Mini-tornade sur les quartiers nord

Evénement climatique exceptionnel, hier soir, à Vannes : une mini-tornade a traversé le nord de la ville, provoquant des dégâts impressionnants, notamment sur la clinique Océane. Par chance, ce coup de vent n’a pas fait de blessé.

La mini-tornade a frappé les quartiers nord de la ville vers 16 h 30. En quelques secondes, elle a tracé une ligne d’ouest en est, occasionnant de multiples dégâts sur les bâtiments et les voitures. Si le phénomène a franchi les quartiers de Tréhuinec, du Ténénio, de Kerbiquet et de Ménimur, c’est à la clinique Océane que la première alerte a été donnée aux pompiers. « Ils ont cru à une explosion dans la chaufferie. Lorsqu’on est arrivé sur les lieux, on a vu que c’était autre chose », raconte le capitaine Philippe Coindreau.

Premier élément qui accroche le regard près de la clinique : une cabine de toilettes en préfabriqué a franchi la clôture de l’hôtel des ventes. D’après les témoins, le vent l’a déplacée sur une vingtaine de mètres. Un médecin urgentiste indique qu’il a vu la mini-tornade traverser le site de la clinique en une douzaine de secondes. Sur les parkings, les vitres d’une trentaine de voitures n’ont pas résisté à la violence du phénomène.

« Quelques plaques du toit ont été arrachées et il a fallu couper l’électricité à différents endroits. Mais les groupes électrogènes ont pris le relais. La mini-tornade n’a engendré aucune perturbation des fonctions vitales de la clinique », assure Yvon Le Petrel, directeur adjoint de l’établissement. Dans le lotissement voisin du Ténénio, ce sont surtout les faîtages de toiture et le mobilier d’extérieur qui ont été abîmés. « Quand ça s’est produit, ma belle-mère a vu son salon de jardin partir avec le vent. Des tuiles sont tombées. Je n’avais jamais assisté à un tel phénomène », commente Jérôme, un riverain.

Même phénomène à l’île d’Houat en 2004

Sur la route de Bernard, vers Tréhuinec, le toit d’un hangar de 2.000 m² s’est envolé. Du côté de Ménimur, les pompiers ont recensé plusieurs chutes d’arbre ainsi que des voitures endommagées. « Mais pas de blessé », indique le lieutenant Mathieu Plisson, du centre de secours de Vannes. « Le vent a soufflé à plus de 120 km/h, estime Thierry Eveno, responsable départemental de Météo France. Il s’agit d’un phénomène très concentré dans l’espace et dans le temps, dû à une soudaine descente d’air froid. C’est aussi ce qui s’était passé sur l’île d’Houat, en août 2004 où un camping avait été dévasté. » Depuis 2000, année de sa prise de poste à Vannes, Thierry Eveno note que quatre ou cinq mini-tornades de ce type se sont produites dans le département.

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