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Les trous à froid en France


alsavosges

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Bonsoir à tous,

En étudiant les cartes topographiques du secteur du Mézenc je pense avoir trouvé un endroit particulièrement propice aux tn très basses.

Il s'agit d'une vallée encaissée, orientée est - ouest (donc à l'abri des vents dominants), située à une altitude 1200m et ceinturée par des plateaux culminant à plus de 1400m.

Carte IGN de la zone avec en rouge la localisation probable des futurs capteurs

1.png

Photo du secteur

9.jpg

Pensez-vous que ce secteur ait du potentiel ?

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Vous avez quand même une mentalité de m*** sur votre forum de TAFeurs, quand je lis ce genre de topic vous touchez vraiment les sommets du ridicule: http://www.localsat.net/forum/topic/4858-lnstallati

Hello,   j'ai fini de recenser les TAF à partir de ce topic.   J'ai créé une cartographie interactive simple sur Framacarte.org, voici le lien:   Cartographie des TAF de

Quelques photos des dolines sur le Méjean. (Désolé pour la qualité, les conditions étaient rudes hehe)    -Doline du Serre de Fourcat :    En haut (1180m) :   

Images postées

Bonsoir à tous,

En étudiant les cartes topographiques du secteur du Mézenc je pense avoir trouvé un endroit particulièrement propice aux tn très basses.

Il s'agit d'une vallée encaissée, orientée est - ouest (donc à l'abri des vents dominants), située à une altitude 1200m et ceinturée par des plateaux culminant à plus de 1400m.

Carte IGN de la zone avec en rouge la localisation probable des futurs capteurs

1.png

Photo du secteur

9.jpg

Pensez-vous que ce secteur ait du potentiel ?

Sûr que tu auras des Tn inférieures au plateau environnant, après il y a de nombreux vallons pour "canaliser" quasiment tous les vents (fioulabise = siffle bise).
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Bonsoir à tous,

En étudiant les cartes topographiques du secteur du Mézenc je pense avoir trouvé un endroit particulièrement propice aux tn très basses.

Tu n'avais pas comme projet d'installer un capteur sous Chaudeyrolles, au autre excellent TAF ?
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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Je n'avais pas posté de graphique mais j'avais fait le cumul des écarts, pour chaque jour de l'année, entre SGM920 et SGM950 et le pic estival est marqué.

Je regarderai pour les moyennes mais il ne me semble pas que dans les faits ce soit le cas. Entendu que le nombre de gros écarts est important en été, sur une période d'étude suffisante.

Comme je prendrais notamment le cas de SGM920, je renvoie également à l'article du professeur Jean-Bernard SUCHEL dans le Météo-fil n°59 sur le Froid advectif, froid radiatif : comparaison des températures minimales journalières

de St-Genest-Malifaux - Le Sapt (920 m.) et Doizieux - La Jasserie (1360 m.).

Pourtant, d'après la figure 2 de l'article d'Elsa Rothschild, on voit assez nettement que les écarts entre les Tn de Darbounouse et celles des deux autres stations (lors des nuits claires et calmes) sont près de 2 fois plus importants en hiver qu'en été. Ce qui paraît d'ailleurs logique (pour les raisons que j'avais évoquées). Certes il ne s'agit là que d'une étude sur 3 années, mais c'est tout de même assez révélateur.Gaël.
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Pourtant, d'après la figure 2 de l'article d'Elsa Rothschild, on voit assez nettement que les écarts entre les Tn de Darbounouse et celles des deux autres stations (lors des nuits claires et calmes) sont près de 2 fois plus importants en hiver qu'en été. Ce qui paraît d'ailleurs logique (pour les raisons que j'avais évoquées). Certes il ne s'agit là que d'une étude sur 3 années, mais c'est tout de même assez révélateur.

Gaël.

Promis je poste quelques graphiques ce WE.

Leur étude de E. ROTHSCHILD ne porte que sur l'hiver et la figure 2 n'est pas suffisamment précise (pour mes yeux du moins). C'est vrai que 3 ans c'est trop court : JB SUCHEL sur la même période pour SGM920 disait Bien qu’une période de trois ans soit trop courte pour établir une certitude, il semble que l’évolution en cours d’année obéit à un rythme bimodal, avec un maximum principal en fin d’été (août : 79,6%), un maximum secondaire au coeur de l’hiver (janvier : 62,4), un minimum secondaire en début de printemps (mars : 47,5) et un minimum principal plus surprenant en fin d’automne (novembre : 37,8).

C'est pourquoi je parlais d'un plus long terme : les stats sont souvent plombées par de longues périodes d'inversion.

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Voici les graphes avec des seuils arbitraires :

391j.png

392v.png

Il s'agit de la comparaison des Tn entre SGM920 et SGM950, deux stations soumises aux inversions, sur une période de 5 années entières (2006 à 2010 inclus).

Pour info, sur cette période, 84,7% des jours avec une Tn inférieure à SGM920 et 3,2% avec un écart de plus de 5°.

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Autre graphe dont je m'excuse de suite de la forme non intuitive, absence de titre et légendes :

394t.png

Toujours la comparaison (Tn SGM950 - Tn SGM920) sur 2006 à 2010 inclus.

En abscisse les écarts supérieurs à 2° (arbitraire mais inversion claire)

En ordonnée la "durée de la nuit à SGM920" (IMCCE lever et coucher pour les coordonnées de SGM920)

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[Mode humour manifestant on]

A bas les idées reçues !Parce qu'y en a marre que les gens ne regardent les inversions et les TAF qu'en hiver quand on est susceptible de battre des records absolus de froid !Parce qu'y en a marre que les gens ne regardent les inversions et les TAF qu'au petit matin au moment de la Tn !

[Mode humour manifestant off]Si j'ai voulu intervenir sur cette discussion, c'était pour apporter une autre vision des inversions :

- ne pas étudier qu'à partir des Tn (le plus simple avec les longues séries dont on dispose). Les profils d'inversion sont parfaitement connus depuis longtemps mais trop peu diffusés. Certes l'écart maximal a normalement lieu au lever du soleil mais le gros de l'inversion se fait en soirée

- s'intéresser aussi aux inversions à la belle saison, là où elles sont les plus fréquentes

- quand on parle d'inversion et qu'on compare des stations, ne pas se focaliser uniquement sur celle du TAF. Un écart record ne peut avoir lieu que si le poste supérieur est hors inversion et concerné par une autre masse d'air (douce)

- ...

- d'une manière générale garder en tête les ordres de grandeur pour ne pas donner trop d'importance à des phénomènes annexes à l'inversion

J'ai toujours préféré laisser, en météo, l'interprétation des données à chacun pour ne pas mettre en exergue certains paramètres au détriment d'autres.

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Parce que les inversions ne concernent pas que les minimales :

309tn.png

Là il faudrait vraiment regarder les conditions pour chaque jour car bien des fois ce n'est pas la conséquence du lac d'air froid en lui-même.

Edit : quelques données utiles à la lecture

la Txm de SGM950 sur 5 ans est de 13,0°C

84,8% des jours avec Tx strictement supérieure à SGM950

32,9% des jours avec Tx supérieure ou égale de 1° à SGM950

9,1% des jours avec Tx supérieure ou égale de 1,5° à SGM950

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Darbounouze en image ce matin:

La station météo

dscf3347t.jpg

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Emplacement de la station:

Une dépression secondaire vu de la station météo se situe 15 metres en contre bas.

la Gelée blanche était marquée en contre bas tandis qu' à la station pas de gelée blanche.

dscf3348v.jpg

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La station en gros plan

dscf3349.jpg

Darbounouze dans la brume, sur les crêtes la bise souffle assez fort, les nuages se déplacent vite

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dscf3350.jpg

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dscf3352t.jpg

Au fond de la doline, le brouillard a givré l'herbe.

dscf3355f.jpg

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Levé du soleil:

dscf3354m.jpg

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dscf3356.jpg

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Ce matin, j'ai un créneau pour aller à Darbounouze.

Levé à 5h30, le ciel est clair, la lune éclaire encore dehors.

Le thermomètre indique, 4.2° à ma station météo à Lans en Vercors. Les conditions semblent propice pour aller à darbounouze.

C'était pas gagné, le ciel était bien couvert hier soir et le vent du nord était soutenu sur les crêtes.

En un peu moins d'une heure , je me rends sur place sur la station du CREA.

Darbounouze est dans la brume, avec les 40-60 mm d'eau tombé avant-hier, l'air est saturé.

La station est bien au dessus du brouillard, le sol est gelé dans les creux et en montant à la station, pas de gel blanc.

Mon thermomètre indique 1.8° à la station, l''air est sec et par moment, je ressens le vent du nord qui souffle plus fort en altitude.

J'ai hâte de descendre dans doline.

Dans le brouillard, l'air est trop saturé et l'herbe n'est quasiment plus gelée.

A mi parcours, le troupeau de mouton encore endormit est devant moi. les patous dans l'enclos sont vite réveillés et aboient à tout va.

Je change de versant et approche la doline par le sud.

Au fond de la doline, l'herbe est plus gelée avec un dépot de 2mm par le brouillard, la température est de + 0.2°.

Aujourd'hui, pas de grosse inversion, l'air trop chargé d'humidité empêche le refroidissement sur le fond de la doline.

Je remonte à la station météo, mon thermomètre indique 1.0° et l'herbe a légèrement gelé. Il est 7h05, la station CREA relève la tn du jour de 0.8° à 7h00.

Ma station atteint les 2.7° à Lans en Vercors à 7h12, 10 minutes après le levé du soleil.

En général, la différence entre Lans et Darbounouze est de 3.5°-4.5° lorsque les conditions d'inversions sont efficaces.

Ce n'était pas le cas, aujourd'hui avec 1.9° de différence.

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Darbounouze en image ce matin:

La station météo

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Emplacement de la station:

Une dépression secondaire vu de la station météo se situe 15 metres en contre bas.

la Gelée blanche était marquée en contre bas tandis qu' à la station pas de gelée blanche.

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La station en gros plan

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Darbounouze dans la brume, sur les crêtes la bise souffle assez fort, les nuages se déplacent vite

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Au fond de la doline, le brouillard a givré l'herbe.

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Levé du soleil:

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Ce matin, j'ai un créneau pour aller à Darbounouze.

Levé à 5h30, le ciel est clair, la lune éclaire encore dehors.

Le thermomètre indique, 4.2° à ma station météo à Lans en Vercors. Les conditions semblent propice pour aller à darbounouze.

C'était pas gagné, le ciel était bien couvert hier soir et le vent du nord était soutenu sur les crêtes.

En un peu moins d'une heure , je me rends sur place sur la station du CREA.

Darbounouze est dans la brume, avec les 40-60 mm d'eau tombé avant-hier, l'air est saturé.

La station est bien au dessus du brouillard, le sol est gelé dans les creux et en montant à la station, pas de gel blanc.

Mon thermomètre indique 1.8° à la station, l''air est sec et par moment, je ressens le vent du nord qui souffle plus fort en altitude.

J'ai hâte de descendre dans doline.

Dans le brouillard, l'air est trop saturé et l'herbe n'est quasiment plus gelée.

A mi parcours, le troupeau de mouton encore endormit est devant moi. les patous dans l'enclos sont vite réveillés et aboient à tout va.

Je change de versant et approche la doline par le sud.

Au fond de la doline, l'herbe est plus gelée avec un dépot de 2mm par le brouillard, la température est de + 0.2°.

Aujourd'hui, pas de grosse inversion, l'air trop chargé d'humidité empêche le refroidissement sur le fond de la doline.

Je remonte à la station météo, mon thermomètre indique 1.0° et l'herbe a légèrement gelé. Il est 7h05, la station CREA relève la tn du jour de 0.8° à 7h00.

Ma station atteint les 2.7° à Lans en Vercors à 7h12, 10 minutes après le levé du soleil.

En général, la différence entre Lans et Darbounouze est de 3.5°-4.5° lorsque les conditions d'inversions sont efficaces.

Ce n'était pas le cas, aujourd'hui avec 1.9° de différence.

Un grand merci pour cette visite de la Darbounouze, le récit détaillé et les photos parlantes.

...

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Petit passage sur ce topic pour signaler une Tn de 0.9° à Mouthe ce matin (25, alt. 940m). C'est pas chaud... default_fear.gif

Quelqu'un peut-il me rappeler le record de Juillet en Tnn sur cette station. Je pense que celui-ci a déjà été donné sur le forum, mais j'ai la flemme d'aller chercher lol.

PS. Merci à tous pour vos comptes-rendus, c'est très instructif.

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Petit passage sur ce topic pour signaler une Tn de 0.9° à Mouthe ce matin (25, alt. 940m). C'est pas chaud... default_fear.gif

Quelqu'un peut-il me rappeler le record de Juillet en Tnn sur cette station. Je pense que celui-ci a déjà été donné sur le forum, mais j'ai la flemme d'aller chercher lol.

PS. Merci à tous pour vos comptes-rendus, c'est très instructif.

Selon le site de notre spécialiste du TAC monastérien : -4,0 le 07/07/1962

Lien : http://meteo-climat-bzh.dyndns.org/index.php?page=stati&id=148

/topic/40426-recapitulatif-des-records-absolus-en-france/'>Sur le forum il avait également donné une valeur de -6° non datée.

Micka a dû également relever, à Riotord (43), une Tn assez voisine de celle de Mouthe (1° à Saugues). Les gelées blanches ne sont pas rares l'été dans les fonds de vallées, à l'altitude de Mouthe.

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C'est dommage que les stations du CREA n'offrent sur leur site que les 7 derniers jours détaillés (et avec un petit décalage pour les dernières mesures... pas de live).

L'un des intérêts de leur réseau est aussi la présence de sondes à différentes hauteurs.

Graphes rapides comparant leurs stations de Lans et de la Darbounouze :

7 derniers jours

398m.th.png

401f.th.png

moyennes journalières de la dernière année

399sj.th.png

400b.th.png

Il y aurait déjà plein de remarques à faire :

- il y a comme une surchauffe à Lans 0,3m

- la station de la Darbounouze est très loin d'être abritée et peut prendre de bons coups de chaud

- d'une manière générale l'importance du vent

- ...

Edit : comme les écarts ne parlent pas trop aux gens, voici les courbes de T° des 7 derniers jours des 2 stations :

402l.th.png

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Je viens de regarder les moyennes journalières des 3 dernières années pour les stations CREA de Lans et de la Darbounouze (14/07/2008 au 14/07/2011). Il manque les données de la Darbounouze entre le 10 et le 16 juillet 2009.

Sans surprise elles sont fortement corrélées (0,991)... la Tx joue et Lans n'a pas foncièrement une situation topo très différente (ce sont des stations de dépressions).

[Pour donner une idée des coefficients sur les Tm : sur les années civiles 2008 à 2010, 0,992 entre SGM920 et SGM950, à comparer à 0,945 entre SGM920 et le crêt de la Perdrix. Sur les Tn on tombe respectivement à 0,970 et 0,764.]

Toutefois il y a quand même un lien visible entre les écarts de Tm et les inversions. Ainsi les écarts supérieurs à 4° (la Darbounouze plus froide que Lans) :

24/12/2008 (4,51)

12/01/2009 (4,41)

16/01/2009 (4,51)

14/03/2009 (4,03)

[17/07/2009 (4,72) uniquement dûe à la lacune]

20/08/2009 (4,15)

25/03/2010 (4,1)

02/04/2010 (4,3)

22/04/2010 (4,05)

02/07/2010 (4,04)

28/01/2011 (4,36)

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Dicton gévaudanais, dont j'ai trouvé ce soir une traduction pour le moins surprenante (SEIGNOLLE) :

Quond la nèu bei las estialos,

cha pas demanda se gialo (forme nord Lozère ; rime en -ago, -elo ailleurs)

Quand la neige voit les étoiles, il ne faut pas demander s'il gèle !

[dans la région la nèu, neige au sol, s'oppose à la ciro, neige qui tombe, mais il est toujours difficile de travailler sur les proverbes -origine]

SEIGNOLLE l'a relevé dans la région d'Ispagnac sous la forme (Quon la neu bei l'istoile, se cal pas demanda se jalo -étoile au singulier, pluriel non noté ou estelum, ciel étoilé) avec la traduction "Quand la neige naît des étoiles, il ne faut pas demander s'il gèle".

Et CHASSANY part dans une mauvaise direction dans son Dictionnaire de météorologie populaire :

Cette remarque peut se rapporter aux prismes de glace :

Chute de cristaux prismatiques de glace non ramifiés ayant la forme d'aiguilles, de colonnes ou de plaques, souvent si ténus qu'ils semblent en suspension dans l'atmosphère . Ces cristaux peuvent tomber d'un nuage ou par ciel clair. Cet hydrométéore, qui est fréquent dans les régions polaires, s'observe aux très basses températures et dans des masses d'air stable.

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  • 2 weeks later...

Ce matin, j'ai un créneau pour aller à Darbounouze.

Levé à 5h30, le ciel est clair, la lune éclaire encore dehors.

Le thermomètre indique, 4.2° à ma station météo à Lans en Vercors. Les conditions semblent propice pour aller à darbounouze.

C'était pas gagné, le ciel était bien couvert hier soir et le vent du nord était soutenu sur les crêtes.

En un peu moins d'une heure , je me rends sur place sur la station du CREA.

Darbounouze est dans la brume, avec les 40-60 mm d'eau tombé avant-hier, l'air est saturé.

La station est bien au dessus du brouillard, le sol est gelé dans les creux et en montant à la station, pas de gel blanc.

Mon thermomètre indique 1.8° à la station, l''air est sec et par moment, je ressens le vent du nord qui souffle plus fort en altitude.

J'ai hâte de descendre dans doline.

Dans le brouillard, l'air est trop saturé et l'herbe n'est quasiment plus gelée.

A mi parcours, le troupeau de mouton encore endormit est devant moi. les patous dans l'enclos sont vite réveillés et aboient à tout va.

Je change de versant et approche la doline par le sud.

Au fond de la doline, l'herbe est plus gelée avec un dépot de 2mm par le brouillard, la température est de + 0.2°.

Aujourd'hui, pas de grosse inversion, l'air trop chargé d'humidité empêche le refroidissement sur le fond de la doline.

Je remonte à la station météo, mon thermomètre indique 1.0° et l'herbe a légèrement gelé. Il est 7h05, la station CREA relève la tn du jour de 0.8° à 7h00.

Ma station atteint les 2.7° à Lans en Vercors à 7h12, 10 minutes après le levé du soleil.

En général, la différence entre Lans et Darbounouze est de 3.5°-4.5° lorsque les conditions d'inversions sont efficaces.

Ce n'était pas le cas, aujourd'hui avec 1.9° de différence.

Depuis ton dernier passage on ne peut pas dire que se fut la fête aux inversions mais pas totalement absentes pour autant :

422kf.th.png

Sur le site du CREA un petit problème actu : il faut renouveler la clé de l'API Google Maps.

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En ce moment, les nuits dégagés en fonds de vallée sont vite saturés et le brouillard est de la partie comme en octobre.

Ce matin, le brouillard s'est levé qu' à 10 heures sur Méaudre.

Oui brouillard dans certaines vallées les matins ces derniers jours. Hier la Darbounouze brillait plus pour sa Tx (21,81°) !

Ce matin 3,06° à 6h00.

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Habitant à Stuttgart jusqu'en décembre prochain, je suis allé faire un tour du côté de Sonnebühl hier.

En approchant le grand Rinnental par le sud :

p1012181.th.jpg

p1012118.th.jpg

On débouche sur la dépression principale. La station météo se situe au fond.

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La doline, vue vers l'est :

p1012067.th.jpg

Un agriculteur travaillant sur un des lopins de terre les plus froids du pays :

p1012099.th.jpg

Un panneau explicatif :

p1012071.th.jpg

"Vous êtes-vous déjà baigné dans un lac d'air froid ?

[...]

Le Jura ensoleillé [Jura Souabe], protégé des perturbations par la Forêt-Noire, jouit, avec ses 1700 à 1800 heures annuelles, d'un des climats les plus ensoleillés d'Allemagne. Les journées et nuits radiatives se produisent donc fréquemment. D'ailleurs, c'est entre 600 et 900 mètres d'altitude que l'on recontre le climat le plus favorable à ce phénomène en Allemagne. Vous vous trouvez en ce moment à 735 au-dessus du niveau de la mer et pouvez profiter du climat vivifiant et sain du Jura Souabe.

Observez le sol au niveau des versants puis du fond de la vallée. Vous remarquerez que les sols des vallée sèches sont très féconds et épais, la pluie ayant entraîné l'humus et la terre des versants environnants. C'est pourquoi beaucoup de vallées similaires sont occupées par des cultures. En revanche, les versants ne possèdent qu'une mince couche de terre et s'échauffent très rapidement grâce à un rayonnement solaire plus important. Au niveau des versants sud-ouest, ensoleillés, on retrouve souvent des cultures en terrasses.

Au fond du Rinnental, on peut donc trouver deux extrêmes climatiques, très froid la nuit et (quelquefois) très chaud le jour."

Au fond, vue vers le sud-est. La végétation pousse correctement jusqu'au fond de la dépression.

p1012072.th.jpg

La station météo :

p1012096.th.jpg

p1012077.th.jpg

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Un autre panneau explicatif :

p1012078.th.jpg

"Y-a-t'il un météorologue ?

[...]

L'humidité et la température de l'air sont mesurées dans l'abri météorologique, à exactement deux mètres au-dessus du sol. Dans le lopin fermé se trouvent plusieurs appareils. Tout d'abord un thermomètre mesurant la température du sol à une profondeur de 20 cm. A sa droite un thermomètre min-max avec lequel on mesure la température la plus basse atteinte 5 centimètres au-dessus du sol (ou de la surface de la neige). S'il indique une minimale inférieure à zéro degrés, on parle alors de gelée au sol.

[...]

La pluviométrie moyenne au grand Rinnental est de 1000 mm par an. Saviez-vous que nous nous trouvons au milieu d'un des pôles du froid en Allemagne ? C'est difficilement imaginable lorsqu'on se trouve ici au milieu d'une journée ensoleillée. Mais au cours des nuits radiatives, on atteint ici des températures glaciales. D'où la station météo. [...]"

La dernière gelée remonte au 16 juillet avec -1°C :

p1012079t.th.jpg

p1012080.th.jpg

-1,6°C au sol le 16 juillet dernier :

p1012165.th.jpg

Avril 2011 (-2°C

/15,9°C

) :

p1012123g.th.jpg

Beaucoup de nuits radiatives, d'où une amplitude moyenne de 17,9°C.

Saison froide 2010 / 2011

Novembre (-1,6°C

/5,6°C

), pointe à -25,6°C le 30 :

p1012129.th.jpg

Décembre (-9,1°C

/-1,4°C

), pointe à -26,6°C le 26 :

p1012128.th.jpg

Janvier (-7°C

/0,9°C

), pointe à -23.4°C le 23 :

p1012127.th.jpg

Février (-5,7°C

/3,9°C

), pointe à -23,7°C le 23 :

p1012126.th.jpg

Août 2009 (7,2°C

/23,2°C

) :

p1012143.th.jpg

Noter le 31,9°C du 20, c'est pas courant là-bas de dépasser les 30°C.

Une araignée férue de météorologie avait élu domicile en décembre 2007. default_thumbup.gif

p1012163.th.jpg

Normalement j'ai pris en photo tous les mois jusqu'à mi-2007. Si quelqu'un est intéressé par un mois particulier...

Les fameux champs en gradins :

p1012180.th.jpg

Après ça je suis allé faire un tour au Langental, lui aussi cultivé.

p1012197.th.jpg

L'extrémité sud :

p1012196.th.jpg

Il y a même une grange.

p1012191.th.jpg

On aperçoit l'endroit le plus bas de la doline en vert, non cultivé et où l'eau s'infiltre dans le sol.

p1012188.th.jpg

p1012190.th.jpg

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Bonjour à tous.

14 août 2011: balade durant l'après-midi dans la réserve naturelle des Hauts-Plateaux du Vercors, jusqu'à la doline de Darbounouze, au départ du parking situé près du golf de Corrençon-en-Vercors, le parking des "Hauts-Plateaux".

C'est en suivant un sentier de grande randonnée, le GR91, aussi GTV (Grande Traversée du Vercors), que nous sommes arrivés, au bout de plusieurs heures et de nombreux kilomètres, enfin en vue de la doline. Un parcours dans une forêt ressemblant à de la taïga avec par moment, en direction de la grande crête orientale du Vercors, des vues sur des barres rocheuses et des lapiaz éloignés. A fur et à mesure que le sentier s'éloignait des derniers postes de la civilisation, le secteur du parking avec son grand refuge et le golf envahissant d'artificiel le paysage, il passa de piste large, carrossable et monotone, à chemin resserré et pierreux, déjà beaucoup plus séduisant, puis à un layon plus étroit encore, sinueux et jonché de rochers et de cailloux roulant sous les pas, propices à la torsion des chevilles au moindre mauvais appui.

J'ai apprécié cette lente montée, quoiqu'elle fût monotone. Mais ce ne fut pas le cas de celles qui m'accompagnaient. Mon épouse et l'aînée de mes filles se montrèrent moins positives que moi à l'égard de l'austérité des lieux qui s'accentuait avec l'éloignement et la dilution de la trace au sein de cette forêt d'aspect nordique. Disons qu'elle évoquait de plus en plus quelque coin du Yukon; oui, c'est ainsi que j'ai ressenti cette longue montée vers Darbounouze et surtout la partie située au-delà de l'entrée, certes discrète mais signalée, dans la réserve naturelle des Hauts-Plateaux du Vercors.

Cet après-midi le ciel était nuageux avec de larges éclaircies. Celles-ci ne manquèrent pas de nous livrer un soleil cuisant, vu l'altitude des lieux, comprise entre 1150 et 1400 mètres, mais aussi l'été n'était pas encore trop avancé. C'est seulement en fin d'après-midi, alors que j'étais en train de visiter la doline, que le ciel s'est peu à peu couvert de nuages, jusqu'à être gris et plutôt menaçant. Mais il ne se sera mis à pleuvoir qu'en début de soirée. Nous étions alors de retour, à proximité d'une auberge (le Clariant). Nous y fîmes une courte halte, surtout pour nous abreuver mais aussi laisser passer l'averse, bien que nous fussions équipés de parapluies.

Auparavant, dans la doline de Darbounouze je fis deux balades au départ d'un arbre au pied duquel on m'attendit quelques demi-heures, le temps d'une visite des lieux aussi complète que possible. L'arbre faisait de l'ombre à cette compagnie qui en profita pour se reposer à l'abri du soleil.

De cette position très en hauteur par rapport au fond de la doline et qui faisait une avancée si favorable à l'observation des lieux, on pouvait voir la bergerie, située en contrebas. On apercevait aussi non loin de celle-ci des moutons innombrables, taches mouvantes éparpillées sur le fond légèrement ondulé de la doline. Ils étaient enfermés dans un enclos grillagé et surveillés par un chien patou. Un dispositif dû sans doute à la présence alentour du loup. De cet arbre j'avais donc une vue saisissante sur une grand partie de la doline, notamment son fond, mais aussi sur ses environs immédiats comme plus lointains (http://www.casimages.com/img.php?i=1202240908251456869486253.jpg). C'est à cet endroit que j'ai pris conscience qu'on était en présence d'un trait de géomorphologie bien particulier.

Mais la première impression, celle d'être arrivé au bord d'un trou incroyablement vaste, avait été ressentie un peu avant, précisément au moment où la forêt s'était brusquement éclaircie, au niveau d'une rupture de pente nette annonçant les limites de la doline, pour laisser place à une vue dégagée en direction de cette immense clairière cachée au milieu des bois. Cette première impression fut d'ailleurs ensuite largement confirmée du point de vue privilégié que constituait l'arbre. Darbounouze était en plus vraiment magnifique, comme me l'avait annoncé une dame marcheuse croisée en chemin quelques minutes avant que j'eusse vu la doline pour la première fois et qui en était venue.

D'abord je suis allé voir ce qu'il y avait dans le Nord de la doline (http://www.casimages.com/img.php?i=1202240910501456869486282.jpg). Je suis tombé sur une piste, trace blanche prononcée dans le paysage austère des lieux (http://www.casimages.com/img.php?i=1202240225571456869482525.jpg, http://www.casimages.com/img.php?i=1202240224501456869482524.jpg), et je l'ai remontée, saisissant alors combien il fallait remonter haut pour trouver le niveau où elle devenait horizontale avant de basculer de l'autre côté vers une autre doline, certes éloignée, celle d'Herbouilly. Cela m'a suffi pour savoir combien la doline de Darbounouze était fermée en direction du nord. Puis je revins à l'arbre par le même itinéraire qu'à l'aller, une étendue d'herbe en pente, ponctuée de cailloux blancs et où s'aventuraient quelques conifères.

Arrivé de nouveau au promontoire, je vis que tout là-bas, vers le sud, le fond de la dépression faisait place à des pentes conduisant à la lisière de la forêt, située relativement haut. En plus vers l'est, comme vers l'ouest, il n'y avait pas davantage d'ouverture. A propos de l'endroit où s'effectue le débordement des lacs d'air froid occupant temporairement les lieux, le déversoir de la doline doit donc être situé très haut par rapport au niveau le plus bas du fond, que j'avais déjà supposé être quelque part au sud de la bergerie à l'intérieur de l'enclos des moutons. La bergerie semblait un peu en hauteur par rapport à l'enclos. Les moutons paissaient tout au fond de la dépression. Mais c'était si loin que d'ici je ne les entendis pas bêler. J'ai supposé que la qualité de l'herbe y était meilleure que sur les pentes, comme l'humidité du sol était certainement supérieure au fond. C'est d'ailleurs par là que se situe l'exutoire permettant l'écoulement des eaux.

Je n'ai pas eu le temps d'aller au fond de la doline. Une bonne partie de celui-ci était inaccessible, car il y avait cet enclos destiné aux moutons et gardé par le chien. Je n'ai pas voulu non plus déranger cette quiétude. Le chien aboya à un moment dans ma direction alors que je marchais très en hauteur, bien loin du fond. Manifestement il s'inquiétait de cette présence, même s'il ne s'agissait pas d'un loup. J'ai ainsi obéi aux recommandations inscrites sur le panneau que j'avais rencontré au moment d'entrer dans la réserve naturelle.

Au cours de la deuxième balade au départ de l'arbre, j'ai fait le tour de la dépression dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, me retrouvant tout d'abord sur la piste que j'avais suivie au cours de la première balade. Mais je la parcourus dans l'autre sens, vers le sud, ce qui m'offrit d'autres points de vue sur la doline et ses alentours, notamment la grande crête limitant le plateau du Vercors vers l'est (http://www.casimages.com/img.php?i=1202240222461456869482518.jpg, http://www.casimages.com/img.php?i=1202240221541456869482516.jpg, http://www.casimages.com/img.php?i=1202240212341456869482507.jpg, http://www.casimages.com/img.php?i=1202240211151456869482501.jpg, http://www.casimages.com/img.php?i=1202240220511456869482513.jpg, http://www.casimages.com/img.php?i=1202240214051456869482508.jpg, http://www.casimages.com/img.php?i=1202240218541456869482511.jpg). C'était un paysage assez prenant, où les lapiaz lointains faisaient comme des tapis de neige, tant dans ces montagnes les affleurements de calcaire étaient blancs.

Un calcaire d'ailleurs dur et très lourd, potentiellement coupant, comme j'avais pu le constater dès le début de la randonnée, en suivant le sentier de grande randonnée menant à la doline. La forêt, vue du sentier, m'avait paru en maints endroits inextricable, infranchissable, tant ces surfaces de lapiaz s'étaient montrées accidentées. J'avais même vu un gouffre, une véritable crevasse ouverte au bord du sentier, à peine signalée. Cela m'avait fait penser à un glacier. Je n'avais pas vu le fond de cette fissure... Cela aurait pu mener aux entrailles de la terre, à l'immense réseau de grottes et rivières souterraines qui sillonne en profondeur les Hauts-Plateaux du Vercors. On est en effet en plein relief karstique. C'est à ce type de géologie qu'était dû le but de la promenade du jour: la doline de Darbounouze.

J'ai continué la piste jusqu'au bout. D'abord horizontale, elle finit par remonter puis s'estompa et disparut dans l'herbe. J'étais alors dans le Sud de la doline. Des montées jusqu'à la limite des arbres m'ont ménagé des vues intéressantes (http://www.casimages.com/img.php?i=1202240219521456869482512.jpg), dans un sens opposé à celui des vues prises depuis l'arbre où on m'attendait. D'où j'étais, je distinguais à peine ma compagnie, tant l'ampleur de la doline était importante et les distances à l'intérieur considérables. De petites taches indistinctes, apparemment immobiles, au pied d'un arbre. Tout ça fut effectué au pas de charge malheureusement, faute de temps suffisant (on m'attendait) et vu le ciel qui se couvrait de plus en plus, laissant prévoir une pluie prochaine. Je revins donc rapidement à l'arbre par le GR91 qui suivait à mi-pente le flanc est de la doline, tout en prenant encore quelques photos, surtout vers le fond de celle-ci, dont j'essayai, en absence de carte topographique précise, de déterminer l'exacte position du point le plus bas. Enfin la boucle fut accomplie quand j'arrivai de nouveau à l'arbre situé sur l'espèce d'éminence dominant le fond de la doline.

C'est à proximité de cet endroit que doit se situer la station météorologique du CREA. D'ici on saisit la profondeur de la doline et on imagine combien il pourrait y avoir de différences entre les températures relevées à la station du CREA et celles sévissant au fond de la doline, certaines nuits, notamment en hiver, par conditions radiatives. Pour ceux qui prendraient le sujet en route, je renvoie aux commentaires précédents concernant Darbounouze. Et notamment à l'article d'Elsa Rothschild où on voit qu'à la station du CREA à Darbounouze, quand même située beaucoup trop en hauteur par rapport au fond de la doline pour être représentative de ce qui se passe à cet endroit si particulier - station installée d'ailleurs dans un but tout autre que l'étude précise du topoclimat de la doline - , la température est descendue pourtant très bas au cours de certaines des nuits hivernales radiatives relativement récentes. Les -30°C ont même été frôlés de peu à plusieurs reprises. Alors, que se passa-t-il plus bas et tout en bas, au fond de la doline? Pour l'instant, en absence de mesure, on est dans le plus grand flou. Mystère...

J'ai retrouvé ma compagnie, qui me fit part de ses impressions ressenties sur les lieux... Oui, comme elle était austère, cette grande ouverture dans les bois du Haut-Vercors. Sur place j'ai ressenti la même impression. Ce n'était certes pas riant. Un mélange de gris et de blanc, peu de couleur. Ce soir, sous ce ciel gris, le vert était peu perceptible.

De nouveau sur le GR91, je me suis attardé encore quelques instants au bord de la doline (http://www.casimages.com/img.php?i=1202240215161456869482509.jpg), très en hauteur, là d'où je l'avais vue pour la première fois quelques heures auparavant. Mais pendant ce temps-là la compagnie m'a devancé. Il fallut que je galopasse pour la retrouver... Elle avait pris quelque avance sur moi, pour échapper au plus vite à ce monde particulier.

Marc.

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Bonjour Marc,

Joli récit très prenant, bienvenue sur le Vercors.

La différence entre la civilisation à Corrençon et les Hauts plateaux est très saisissante.

L'arrivée sur Darbounouze est unique quelque soit l'endroit d'ou l'on vient.

La station météo du CREA est bien cachée. Elle est plus au nord de l'arrivée du GR à Darbounouze.

L'emplacement n'est pas dans la combe ou arrive par le nord la piste blanche mais la combe ou part vers le nord le sentier en direction de la doline de la Coinchette.

La station est visible sur quelques mètres sur la droite en hauteur à 200 mètres.

Ce matin, les conditions étaient favorables à l'inversion avec les tn suivantes:

17° à Grenoble

7.7° à Lans en Vercors

3.7° à Darbounouze

Si tu es peut être là ces jours sur le Vercors, je suis joignable avec mon numéro de téléphone sur ton MP d'infoclimat.

L'accès rapide à Darbounouze depuis Villard de Lans se fait en un peu plus d'une heure via herbouilly.

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