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Les Forums d'Infoclimat

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L'ex ministre fait le clown!


wetterfrosch
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On parle d'une augmentation de température. L'hypothèse d'une hausse de température estivale 50% supérieure à la hausse de température annuelle (+2°C de température annuelle correspondrait à +3°C de température estivale) ne repose sur RIEN.

Pour les autres, les modèles de prévision climatique indiquent que pour une hausse moyenne des températures annuelles de 2°C, par exemple, l'augmentation des températures moyennes estivales serait environ 50% plus forte sous nos latitudes, c'est à dire 3°C.

Tu montres que l'augmentation de température estivale serait de 50% plus élevée que celle de la température annuelle et on en reparlera de précipitation et de mauvais procès d'accord ?

Tout est disponible sur les modèles et les bases de données diverses.
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Pour les autres, les modèles de prévision climatique indiquent que pour une hausse moyenne des températures annuelles de 2°C, par exemple, l'augmentation des températures moyennes estivales serait environ 50% plus forte sous nos latitudes, c'est à dire 3°C.

Je t'ai donné un lien où tu peux voir pour n'importe quel région la tendance annuelle et estivale. Une hausse température estivale 50% supérieure à une hausse de T annuelle, ça ne s'est vérifié nulle part pour aucune période pour aucun modèle, ni dans le passé, ni dans le présent. Cite moi une seule source ou une loi physique qui va dans le sens de ce que tu avances.
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J'ai bien précisé que le chiffre de 50% en plus en été concernait les prévisions futures.

Puisque cela concernait les projections futures de Zurich et de Gerbaux.

Donc je répète en citant cette fois l'ONERC:

D’après Météo-France, sur la France métropolitaine, l’augmentation de la température

moyenne serait pour ce scénario A2 de 2 à 4°C en hiver et de 4 à 7°C en été : le

réchauffement estival serait ainsi nettement plus marqué que le réchauffement

hivernal.

de plus on verra dans l'AR4 à la fig 11.3.3.2 les chiffres suivants pour la zone qui nous préoccupe.

augmentation annuelle 3 à 3.5°C.

augmentation JJA 4 à 5°C.

ce qui fait un rapport de 1.14 à 1.67.

en disant 1.5 j'étais un peu fort puisque le médian est plutôt à 1.4.

Quant au trend actuel sur l'Europe du sud, dont fait partie l'arc alpin, je donnerai les chiffres plus tard.

Mais chacun sait que les températures estivales ont monté bien plus que les températures moyennes annuelles.

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Merci d'éviter les attaques personnelles et de maintenir le débat sur les idées et non sur les personnes. La prochaine fois, les messages seront supprimés et non modifiés.

La modération.

OK, je me suis laissé aller, mais il faut avouer que c'est dur.

j'en profite pour compléter mon post précédent avec les cartes NASA-GISS des tendances estivales et annuelles pour la région incriminée car je n'en démords pas:

voltsan762006up6.jpg

inutile de préciser que si les températures moyennes ont augmenté de 1 à 2°C, les températures estivales quant à elles ont augmenté de 2 à 4°C.

Cela rejoint également un post que j'avais fait sur les étés-hivers à Toulouse sur la même période.

On s'aperçoit donc que l'on est bien conforme aux prévisions des modèles pour cette région.

Et évidemment mes posts précédents à ce sujet gardent toute leur valeur.

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Qu'est ce que tu veux démontrer avec une carte qui a une résolution de 1°C ? Si tu utilises la fonction time-series plot qui te donne plus de précision, tu verras que

pour l'année, on a une pente de 0,46°C/décennie tandis que

pour l'été, on a une pente de 0,57°/décennie soit un écart de 24%.

Et si on prend une période plus longue (entre 1940 et 2006), l'écart n'est plus que de 7%. (pente de 0,13 au lieu de 0,14°C par décennie). Donc si on constate bien une augmentation de température estivale plus marquée qu'une augmentation de température annuelle, la différence n'atteint en aucun cas 50%, à part... dans les simulations (projection dis-tu ?) du futur. Et encore, j'aurais bien aimé que tu me montres où tu as trouvé ce genre de simulation qui donne un écart de 45, 50% !

C'est sur que si tu prends une carte avec une résolution de 1°C, soit tu trouves un écart de 0%, soit tu trouves un écart de 50%. Pas très rigoureux comme raisonnement tout ça default_flowers.gif

En tout cas, ça n'enlève rien au fait que les études (pardon, les simulations, projections, scénarios...) de Zurich et de Gerbaux donnent des valeurs totalement différentes, ce qui était mon point initial.

----------------------------------------

Time series: Temperature June-August , 1976 - 2006

GHCN Land Surface Data Set

Selected Region: Longitude: 0 to 10 Latitude: 46 to 45

Trend: 0.57°C/decade Significance: 99.4%

Time series: Temperature January-December , 1976 - 2006

GHCN Land Surface Data Set

Selected Region: Longitude: 0 to 10 Latitude: 46 to 45

Trend: 0.46°C/decade Significance: 99.9%

----------------------------------------

Time series: Temperature June-August , 1940 - 2006

GHCN Land Surface Data Set

Selected Region: Longitude: 0 to 10 Latitude: 46 to 45

Trend: 0.14°C/decade Significance: 98.3%

Time series: Temperature January-December , 1940 - 2006

GHCN Land Surface Data Set

Selected Region: Longitude: 0 to 10 Latitude: 46 to 45

Trend: 0.13°C/decade Significance: 99.6%

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Mais chacun sait que les températures estivales ont monté bien plus que les températures moyennes annuelles.

Oui, en moyenne 24% de plus pour la période 1976-2006 et en moyenne 7% de plus pour la période 1940-2006. "bien plus" c'est rien. Enorrrmmme il faudrait dire default_flowers.gif
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Moi je fais de la voile. Et d'expérience, je sais que je fais plus confiance à mon baromètre ou à un bulletin météo local à 2 jours qu'à des prévisions à 5 jours qui sont, preuve à l'appui pas fiables.

Cela va peut-être te décevoir mais même le bulletin local est élaboré (et ceci quel que soit son origine) à partir de modèles numériques.

Pour ce qui est de tes idées sur les prévisions à 5 jours, j'aimerai bien voir tes fameuses preuves de leur non-fiabilité.....si tant est que tu les possèdes default_flowers.gif

et surtout aurais-tu une idée (non farfelue et un peu scientifique) de la façon dont on peu prévoir l'évolution de l'état de l'atmosphère sans avoir recours à la résolution des équations de Navier-Stokes ??

Pour revenir à la fameuse horrible différence à l'origine de ton échange avec météor , comme je te l'ai répondus dans un post précédent elle n'est en rien abominable mais tout-à fait normale.

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Cela va peut-être te décevoir mais même le bulletin local est élaboré (et ceci quel que soit son origine) à partir de modèles numériques.

Pour ce qui est de tes idées sur les prévisions à 5 jours, j'aimerai bien voir tes fameuses preuves de leur non-fiabilité.....si tant est que tu les possèdes default_flowers.gif

Soit tu feins l'ignorance, soit tu n'es pas au courant réellement auquel cas je me fais un plaisir de te répondre: voir ici. Alors, que penses tu de la prévision à 4 jours de MF, celle que tout un chacun peut trouver sur leur site (d'ailleurs, dès qu'il y a un peu d'instabilité comme en ce moment, c'est vraiment la cata !).

et surtout aurais-tu une idée (non farfelue et un peu scientifique) de la façon dont on peu prévoir l'évolution de l'état de l'atmosphère sans avoir recours à la résolution des équations de Navier-Stokes ??

Où est ce que j'ai dit que l'ordinateur n'est pas utile pour les prévisions météo ? default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Soit tu feins l'ignorance, soit tu n'es pas au courant réellement auquel cas je me fais un plaisir de te répondre: voir ici. Alors, que penses tu de la prévision à 4 jours de MF, celle que tout un chacun peut trouver sur leur site (d'ailleurs, dès qu'il y a un peu d'instabilité comme en ce moment, c'est vraiment la cata !).

Sans rire, c'est cela que tu appelles une preuve scientifique ?

Si effectivement une bonne prévision météorologique à 4 jours est celle qui doit dire: il fera X degrés dans le jardin de M miniTAX avec 2/8 d'octats de cumuls sans erreur alors, et sans aucune méchanceté, je pense que tu n'as pas bien compris ce qu'est une prévision météorologique en général et une prévision à moyenne échéance en particulier.

Prendre une prévi déterministe en particulier et montrer, o exploit incroyable, qu'elle est fausse à 4 jours ne prouve rien mais alors rien du tout. Avec un tel échantillon quelle démonstration scientifique default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ensuite beaucoup de posts sur ce forum ont déjà évoqué le fait qu'à une telle échéance une vision purement déterministe de la prévision est absurde (elle l'est déjà à J+1 alors...).....

Le problème, encore une fois et ton échange avec meteor en est une belle preuve, est que tu as une vision purement déterministe des choses. Dans les forum de prévision tu pourras voir que la plupart des forumeurs regardent un ensemble de modèles ou une prévision d'ensemble pour se faire une idée du temps à venir. Prendre une de ces sources, montrer quelle est mauvaise à J+4 et en conclure royalement: "les prévisions numériques à J+4 sont nulles"...toi qui parles de raisonnement rigoureux à meteor...c'est un peu l'hopital qui se moque de la charité... default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Une dernière chose, concernant la situation présente elle est à grande échelle bien moins instable que tu ne le pense pour J+4 (regarde les prévis d'ensemble sur les modèles ou le forum de prévi courte échéance). Bien sur sauf si l'on cherche à savoir s'il va pleuvoir ou non dans son jardin samedi entre 12h15 et 12h30...

Pardon aux modos pour le HS

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Qu'est ce que tu veux démontrer avec une carte qui a une résolution de 1°C ? Si tu utilises la fonction time-series plot qui te donne plus de précision, tu verras que

pour l'année, on a une pente de 0,46°C/décennie tandis que

pour l'été, on a une pente de 0,57°/décennie soit un écart de 24%.

Et si on prend une période plus longue (entre 1940 et 2006), l'écart n'est plus que de 7%. (pente de 0,13 au lieu de 0,14°C par décennie). Donc si on constate bien une augmentation de température estivale plus marquée qu'une augmentation de température annuelle, la différence n'atteint en aucun cas 50%, à part... dans les simulations (projection dis-tu ?) du futur. Et encore, j'aurais bien aimé que tu me montres où tu as trouvé ce genre de simulation qui donne un écart de 45, 50% !

C'est sur que si tu prends une carte avec une résolution de 1°C, soit tu trouves un écart de 0%, soit tu trouves un écart de 50%. Pas très rigoureux comme raisonnement tout ça default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

En tout cas, ça n'enlève rien au fait que les études (pardon, les simulations, projections, scénarios...) de Zurich et de Gerbaux donnent des valeurs totalement différentes, ce qui était mon point initial.

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Time series: Temperature June-August , 1976 - 2006

GHCN Land Surface Data Set

Selected Region: Longitude: 0 to 10 Latitude: 46 to 45

Trend: 0.57°C/decade Significance: 99.4%

Time series: Temperature January-December , 1976 - 2006

GHCN Land Surface Data Set

Selected Region: Longitude: 0 to 10 Latitude: 46 to 45

Trend: 0.46°C/decade Significance: 99.9%

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Time series: Temperature June-August , 1940 - 2006

GHCN Land Surface Data Set

Selected Region: Longitude: 0 to 10 Latitude: 46 to 45

Trend: 0.14°C/decade Significance: 98.3%

Time series: Temperature January-December , 1940 - 2006

GHCN Land Surface Data Set

Selected Region: Longitude: 0 to 10 Latitude: 46 to 45

Trend: 0.13°C/decade Significance: 99.6%

tu as raison sur un point c'est sur la résolution en température.

et je savais évidemment que le raisonnement était limite, mais je n'avais rien d'autre sous la main.

tu es accrocheur?

Soit, moi aussi.

J'ai repris ton excellent site (il est très bien d'ailleurs)

pour l'arc alpin j'ai pris en longitude 6-15 et en latitude 43-47 et pas 0-10 et 45-46

En faisant cela j'englobe tout l'arc alpin et l'Italie du Nord.

désolé mais je trouve, pour la période 76-2006

0.7°C/décennie pour la période JJA et 0.46°C/décennie pour l'année.

Soit un rapport de 1.52 entre les deux.

Prendre des périodes plus longues je veux bien mais cela nous éloigne du réchauffement actuel et donc cela n'est plus valable à mon sens.

à oui j'oubliais:

Time series: Temperature June-August , 1976 - 2006

GHCN Land Surface Data Set

Selected Region: Longitude: 6 to 15 Latitude: 47 to 43

Trend: 0.70°C/decade Significance: 100.0%

Time series: Temperature January-December , 1976 - 2006

GHCN Land Surface Data Set

Selected Region: Longitude: 6 to 15 Latitude: 47 to 43

Trend: 0.46°C/decade Significance: 99.9%

de plus ce genre de réflexion miniTAX montre bien que tu cherches la cogne:

Oui, en moyenne 24% de plus pour la période 1976-2006 et en moyenne 7% de plus pour la période 1940-2006. "bien plus" c'est rien. Enorrrmmme il faudrait dire

Tout d'abord sur la forme c'est employer de la dérision et cela n'est pas admissible et d'autre part sur le fond j'ai choisi la période 1976-2006 car elle est significative de la période de réchauffement actuel.

Il est bien évident que plus on remonte loin dans le temps et plus on doit trouver des anomalies comparables.

Si je t'ai répondu vertement tout à l'heure c'est que tu avais carrément affirmé que ce que j'écrivais était basé sur "RIEN".

Il me semble que je prouve le contraire depuis pas mal de posts ce n'est pas RIEN.

Même si tu me cherches des pécadilles sur quelques %, le fond est vrai.

Les anomalies de température dans les Alpes sont bien supérieures en été que pendant l'année.

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Sans rire, c'est cela que tu appelles une preuve scientifique ?

Si effectivement une bonne prévision météorologique à 4 jours est celle qui doit dire: il fera X degrés dans le jardin de M miniTAX avec 2/8 d'octats de cumuls sans erreur alors, et sans aucune méchanceté, je pense que tu n'as pas bien compris ce qu'est une prévision météorologique en général et une prévision à moyenne échéance en particulier.

Si tu veux me démontrer doctement qu'une prévision à 4 jours vaut statistiquement qq chose, montre moi le skill des différents modèles.

Je maintiens, si les simulations donnent une température moyenne à 4 jours avec plusieurs °C d'erreur, c'est totalement ridicule de prétendre qu'elles donneront une prévision correcte au °C près à une échéance de 50 voire 100 ans. Ce n'est pas de la science. C'est de la voyance informatisée.

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On va arrêter le HS et ce dialogue de sourd(s) (je mets un s à sourd pour ne pas caricaturer quoi que ce soit default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Pour ce qui est du skill des prévis je te conseille le site de l'ECMWF et en particulier les newsletters. Celle de l'hiver dernier te donnera pleins d'infos sur la prévisibilité et les scores....et peut-être même que tu vas accepter ce qu'ils montrent....quoi que c'est de la prévi numérique.. default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Ce qui me fait rigoler de la part de certains c'est qu'ils font de la statistique à partir de la température. Or celle-ci est en physique un grandeur repérable et non mesurable (au sens de Lebesgue). Donc comment

applique-t-on la statistique, à des grandeurs seulement repérables.. c'est stupéfiant ....

--

lc30

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Je maintiens, si les simulations donnent une température moyenne à 4 jours avec plusieurs °C d'erreur, c'est totalement ridicule de prétendre qu'elles donneront une prévision correcte au °C près à une échéance de 50 voire 100 ans. Ce n'est pas de la science. C'est de la voyance informatisée.

Donc pour toi existe une connection entre une previsions sur 4 jours "echoué" comme tu dit et la qualité d'une simulation climatique sur 100ans. C'est bien ca?

Si tacuisses, philosophus mansisses

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Donc pour toi existe une connection entre une previsions sur 4 jours "echoué" comme tu dit et la qualité d'une simulation climatique sur 100ans. C'est bien ca?

Si tacuisses, philosophus mansisses

Permettez moi de m'immiscer à ce point du débat: les évolutions climatiques et les variations météorologiques mettent en jeu des processus physiques différents. Déduire quelque chose de l'un à propos de l'autre est donc aberrant.
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Il faut raison garder

Voici de larges extraits de l’éditorial publié sous ce titre par Alain CIROU dans le numéro de Ciel & Espace daté de novembre 2006 :

« Au moment où étaient décernés les prix Nobel, récompenses intégralement raflées cette année par les Etats-Unis, une « sommité » de la science française se coiffait elle-même d’un triste bonnet d’âne. L’ancien ministre de la Recherche, Claude Allègre, en s’invitant d’autorité dans un débat scientifique complexe – celui du réchauffement climatique – avec des arguments « violents, définitifs et faux » (d’après Jean-Claude André, spécialiste du climat), donnait une bien piètre image de mandarin provocateur et autosatisfait. Après les astronomes et les mathématiciens avec qui il avait déjà eu maille à partir, c’est au tour des glaciologues et climatologues de faire les frais de son mépris public. Triste spectacle que celui donné par ce géochimiste mondialement reconnu, violemment transformé par l’exercice du pouvoir politique en Mister Hyde médiatique, flinguant à tout va les principes et les valeurs de la science : l’imagination, la qualité de l’argumentation – appuyée sur des données et des faits –, la modestie et la tolérance. Toutes qualités qui, au pays des Lumières, ont aujourd’hui sérieusement besoin de renfort. Entre les intégristes, les créationnistes et les conservatismes de tout bord, en ce début de siècle, la raison est fortement mise à mal sur notre planète. »

Je partage d’autant plus le point de vue d’Alain CIROU que je n’oublierai jamais le comportement odieux et dictatorial du triste clown Allègre envers le grand volcanologue Haroun Tazieff lors de l’épisode de la Soufrière, voici une vingtaine d’années environ.

Alain

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Je partage d’autant plus le point de vue d’Alain CIROU que je n’oublierai jamais le comportement odieux et dictatorial du triste clown Allègre envers le grand volcanologue Haroun Tazieff lors de l’épisode de la Soufrière, voici une vingtaine d’années environ.

A propos de cela. J'ai pas réussi à obtenir une information cohérante sur google. Je sais qu'il se sont opposés en 1976 (ce qui fait 30 ans ) en Guadeloupe avec la soufrière. Ce volcan avait il réellement provoqué des nuées ardentes, ce que craignait Allegre ou une simple éruption phréatique, ce que défendait Tazzief ? Bref qui a eut raison en définitive ?

EDIT : ah non c'est bon j'ai trouvé. C'est Tazzief qui a eut raison finallement, puisque Allegre a fait déplacer inutilement 70 000 personnes, le volcan se calma sans provoquer de nuées ardentes, comme l'avait bien supposer Tazzief. Claude Allegre était à l'époque le supérieur de Tazzief à l'institut physique du globe de Paris. On imagine la scène.

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P.S. Notons au passage que si Tazieff et Allègre se sont opposés au sujet de la Soufrière, ils sont bien d'accord sur la question du réchauffement climatique:

"Les termites fabriquent autant à elles seules de CO2 que toute l'activité industrielle humaine". (Haroun Tazieff)

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Sauf qu'avec les termites le bilan carbone est nul (le bois qu'elles consomment c'est du carbone qui a été fixé par des organismes photosynthétiques...tu indiques même dans un autre post que c'est une excellente rétroaction négative vis à vis du RC) tandisque l'homme brûle des combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel), c'est à dire relâche brutalement du carbone sorti du cyle il y a des millions d'années (épicycle).

NB - Les termites produisent par contre du méthane (système digestif), et là, compte-tenu de la puissance de ce gaz à effet de serre (temps de résidence dans l'atmosphère de 10 ans), cela pourrait être gènant...Sauf que les populations de termite n'ont pas, jusqu'à preuve du contraire, augmenté dramatiquement sur terre depuis le début de l'ère industrielle. Bilan complètement nul.

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Bilan nul certes, mais si les termites n'étaient pas là, il n'y aurait pas autant de CO2 rejeté.

Et de quels droits les termites se permettent elles de grignoter les troncs d'arbres et de polluer l'atmosphère avec le CO2 et le méthane ?

Pourquoi ces bebetes ont ils plus de droit d'émission que nous les humains? Parce qu'elles ne conduisent pas de 4x4 ?

Exterminons toutes les termites qui nous bouffent nos quotas de CO2. Comme ça, les alarmistes laisseront la paix au climat default_wacko.png

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Bilan nul certes, mais si les termites n'étaient pas là, il n'y aurait pas autant de CO2 rejeté.

Et de quels droits les termites se permettent elles de grignoter les troncs d'arbres et de polluer l'atmosphère avec le CO2 et le méthane ?

Pourquoi ces bebetes ont ils plus de droit d'émission que nous les humains? Parce qu'elles ne conduisent pas de 4x4 ?

Exterminons toutes les termites qui nous bouffent nos quotas de CO2. Comme ça, les alarmistes laisseront la paix au climat default_wacko.png

Re : le bilan est nul pour les termites. Elles ne consomment pas de combustibles fossiles.

Ta réflexion est donc sans intérêt, si ce n'est de tenter de décrédibiliser les efforts qui sont fait par les constructeurs pour réduire la consommation en carburant des véhicules.

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Re: le bilan est nul pour l'homme. Il consomme les combustibles fossiles qui sont faits avec le CO2 de l'air.

Je te conseille de te former et de réfléchir à la dimension temporelle des processus.http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque...le.carbone.html (par Pierre André BOURQUE, Professeur à L'Université de Laval, Québec - Planet terre est un site de référence)
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Allègre / III

C'est reparti dans Le Monde.

Le droit au doute scientifique

L'unanimité actuelle sur la responsabilité de l'effet de serre dans le réchauffement de la Terre est suspecte. On ne peut accepter l'idée d'une vérité incontestable et officielle

A-t-on le droit d'émettre des doutes sur une théorie scientifique " officielle ", estampillée par les médias et les politiques ? A partir des années 1980, un groupe de scientifiques a défendu l'idée que l'augmentation de la teneur en gaz carbonique dans l'atmosphère allait conduire à un réchauffement généralisé du climat de la Terre, à partir d'un mécanisme physique bien connu, l'effet de serre. C'est-à-dire l'absorption par certaines molécules, dont le CO2, mais aussi l'eau et le méthane, des rayons infrarouges émis par la Terre chauffée par le Soleil.

Ce groupe de scientifiques s'est organisé à l'échelon international sous l'égide des Nations unies pour rédiger des rapports officiels et promouvoir la recherche en climatologie. Sous-jacente à cette démarche, l'idée que l'homme est coupable et que nous courons à la catastrophe planétaire. Aujourd'hui, la climatologie est devenue une science à la mode, et ses budgets de recherche ont été multipliés par des facteurs importants (sans doute presque 10 aux Etats-Unis). Du point de vue médiatique et politique, cette théorie est devenue pour certains une certitude, une vérité incontestable.

L'idée de réunir des experts pour connaître l'état de la science et permettre ensuite aux politiques de décider paraît logique. Malheureusement, lorsqu'on se trouve dans un domaine où la science est en pleine évolution, où les découvertes se succèdent, où rien n'est simple, les interprétations sont variées, et variables. La " vérité " scientifique - si tant est que cette expression ait un sens - ne s'établit que petit à petit, disons après une génération. La science est un processus de démocratie différée ! Or, aujourd'hui, on assiste à la mise en place d'un consensus s'appliquant à tout, à tous, et tout de suite !

Tous les quatre ans, un premier panel international de scientifiques réalise un premier rapport. Celui-ci est transmis à un second panel composé de représentants des gouvernements (certains sont scientifiques, d'autres non) qui établit le consensus sur un scénario. Le premier rapport, très volumineux, contient des points de vue assez nuancés, mais il n'est guère lu. C'est le second rapport, plus court, plus politique, plus affirmatif, quidevient de fait la vérité officielle. On imagine les effets de la même procédure appliquée aux OGM ou aux cellules souches !

Cette manière de faire ressemble à celle qui eut lieu autrefois dans certains régimes et qu'on ne veut pas revoir dans le monde libre. L'épisode actuel n'est qu'une petite manifestation de cette pratique de dictature intellectuelle.

On nous dit que 99 % des scientifiques sont d'accord ! C'est faux. Quatre-vingts scientifiques canadiens, dont beaucoup de spécialistes du climat, ont écrit au premier ministre pour le mettre en garde contre le prétendu consensus. En France, des scientifiques et ingénieurs m'écrivent pour dire que, mettant en doute la vérité officielle, ils ont été empêchés de s'exprimer. Enfin, l'article publié dans le Wall Street Journal du 12 avril, " Climat de peur ", écrit par l'un des plus grands météorologues mondiaux, professeur au MIT, Richard Lindzen, raconte comment des scientifiques de talent ont perdu leur poste pour avoir contesté la vérité officielle, et comment d'autres ont perdu leurs moyens de recherche. Il ne parle pas de la campagne de calomnie que l'on a orchestrée pour le salir, l'accusant d'être à la solde des compagnies pétrolières, ce qui est infâme !

Heureusement, en France, on n'en est pas encore là ! Alors pourquoi ces réactions violentes face à mes doutes et mes questions ? Ces mêmes attaques que la médecine développait contre le chimiste Pasteur, ou que les géologues développaient contre le climatologue Wegener !

La raison de tout ce tintamarre est la peur. Car plus les recherches climatologiques avancent, plus la vérité officielle apparaît fragile. L'eau est le principal agent de l'effet de serre, 80 fois plus abondant que le CO2 dans l'atmosphère, or on arrive difficilement à modéliser le cycle de l'eau, notamment parce qu'il est difficile de modéliser les nuages, de déterminer la proportion de cirrus (qui contribuent à réchauffer) et celle de stratus (qui refroidissent). Le rôle des poussières naturelles, industrielles et agricoles est également mal compris, notamment dans la nucléation des nuages. De la même façon, on constate que les teneurs en composés soufrés dans l'atmosphère ont décru depuis trente ans, mais on connaît mal leur rôle, alors qu'ils sont des agents potentiels de refroidissement. Il apparaît aussi que le rôle du Soleil a été sous-estimé. Sans parler des effets possibles du rayonnement cosmique galactique, comme viennent de le proposer, avec expériences à l'appui, des scientifiques danois.

Mon collègue Le Treut lui-même soulignait dans son discours devant les cinq Académies (Le Monde du 25 octobre) combien les modèles étaient entachés d'incertitudes. Ce qui est positif dans tout cela, c'est que l'Académie des sciences va organiser un débat contradictoire sur le sujet. Pour la première fois, il sera possible de comparer les opinions des uns et des autres. Ce débat entre scientifiques, et devant les autres membres de l'Académie, permettra dans la sérénité d'établir non pas la vérité, mais l'état des lieux. Ensuite, publication à l'appui, chacun pourra juger.

J'ai connu des combats semblables lorsque, avec quelques collègues, je défendais la théorie de la tectonique des plaques, en France, au début des années 1970, face à une communauté scientifique majoritairement hostile. Je fus calomnié, accusé par certains d'être un agent de la CIA chargé de propager une théorie américaine d'autant plus qu'en même temps j'incitais les Français à publier en anglais dans les revues internationales ! Plus tard, j'ai défendu le rôle indispensable des observatoires volcanologiques pour prévoir les éruptions, plutôt que le secours des " gourous ". J'ai mené d'autres combats dans ma spécialité, souvent seul ou presque, critiqué un jour, honoré dix ans après. J'ai donc une certaine habitude de lutter contre les majorités et de m'opposer aux " consensus ", et je sais qu'historiquement la science n'a fait de grand progrès qu'à travers de grands débats. Je sais aussi que je peux avoir tort, et je n'aurai dans ce cas aucune peine à changer d'avis, mais je suis sûr que le doute est par essence porteur de progrès.

Mais que personne ne se méprenne, je ne suis nullement un défenseur du productivisme. Je sais que l'homme malmène la planète, je sais que l'eau est un problème, que le CO2 acidifie l'océan, que la biodiversité est menacée, qu'il faut modifier nos pratiques, économiser la planète, respecter la Nature. Je dis, simplement, ne nous trompons pas de combat et prenons les mesures appropriées.

Je revendique haut et fort l'écologie réparatrice par opposition à l'écologie dénonciatrice. Pour pratiquer la première, il faut séparer les problèmes et les résoudre un à un. Comme on l'a fait pour le plomb dans l'atmosphère, les chlorofluorocarbones pour la couche d'ozone, les composés soufrés pour les pluies acides, etc. Dans l'écologie dénonciatrice, on mélange tout : le réchauffement climatique, la biodiversité, la pollution des villes, la population mondiale, l'assèchement de la mer d'Aral, etc. Avec comme résultat de susciter la peur... et de ne finalement rien résoudre, écrasé par l'immensité des défis.

Je revendique le droit de dire que j'émets des doutes sur le fait que le gaz carbonique est le principal responsable du changement climatique. Horreur, au pays de Descartes, je revendique le droit au doute !

Claude Allègre

Géophysicien, ancien ministre (PS) de l'éducation

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