Barry Posté(e) 19 octobre 2014 New York - parfois Paris & Besançon Partager Posté(e) 19 octobre 2014 Bonsoir à tous ! Suite à une discussion avec un ami, je m'interrogeais sur les variations de l'importance du réchauffement climatique en France, selon les secteurs ? Sait-on si certaines régions se sont plus réchauffées que d'autres ? Merci ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
cédric du Lot Posté(e) 19 octobre 2014 Moncoutié 13kms au nord de Cahors(46)-350m Partager Posté(e) 19 octobre 2014 Le plus compliqué dans ta question c'est de pouvoir séparer ce qui est vraiment lié au RC de la part de d'activité humaine (urbanisation,industrialisation,...)et même si les deux sont liès leurs conséquences sont difficilement quantifiables a l'échelle d'un seul pays et encore plus a une échelle régionale,dire ici on gagné 1° c'est a cause (ou grâce) au RC me parait ambitieux et pas forcément juste car les influences sont très diluées. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 19 octobre 2014 Dax (40) Partager Posté(e) 19 octobre 2014 Dans les grandes lignes même s'il y a bien entendu des exceptions : - Le nord et l'est de la France se réchauffent davantage que l'ouest et le sud sur les dernières décennies, mais sur le long terme c'est l'intérieur du Sud-Ouest qui s'est le plus réchauffé (réchauffement rapide en milieu de siècle dernier mais cela s'est calmé sur les dernières décennies). - Les stations de montagne se sont davantage réchauffées que les stations de plaine, - Les stations de l'intérieur se sont davantage réchauffées que les stations du littoral. Du coup si on regarde ce qu'il s'est passé depuis les années 1950, ce sont surtout des stations proches des littoraux du sud-est qui ont le moins encaissé de réchauffement, comme Perpignan (tendance +0,14°/décennie) ou Marseille Marignane (+0,22°/dec) par rapport à la moyenne nationale qui est de +0,28° par décennie. Il y a également certaines stations de l'arc Atlantique qui ont des tendances moins élevées que le reste du pays, comme la station de Groix (+0,22°/dec). Au jeu par contre de qui a le plus pris, comme dit plus haut, ce sont surtout des stations de l'intérieur de la moitié Sud-Ouest du pays, car elles ont affiché un réchauffement très important par rapport au reste du pays entre les années 1950 et 1980 qui leur a donné une certaine avance. On observe ainsi depuis les années 1950 un +0,34°/dec à Cognac, ou +0,33°/dec à Toulouse Blagnac ou a Vichy. Par contre sur les 30 dernières années, c'est clairement le Nord-Est du pays qui prend le gros du réchauffement tandis qu'un large Sud-Ouest reste sur des valeurs plus "sages". Ainsi, alors que la moyenne nationale est de +0,53° / décennie (notez l'accélération) : - Nancy est à +0,73°/dec, Strasbourg à +0,68°/dec, Lyon à +0,65°/dec - Biarritz est à +0,23°/dec, La Rochelle et Perpignan à +0,40°/dec, Nîmes à +0,45°/dec 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 19 octobre 2014 Dax (40) Partager Posté(e) 19 octobre 2014 Du coup je rebondis aussi sur le post de Cédric : fondamentalement, malgré beaucoup de préjugés, il y a quand même une grande homogénéïté des tendances entre les différentes stations du pays (très urbaines, rurales, montagnardes, du littoral...), ce qui en soit montre que les facteurs humains (urbanisation) ne jouent probablement qu'un rôle mineur dans l'ensemble. Par exemple, depuis les années 1950, la station du Cap de la Hague s'est beaucoup plus réchauffée que des stations dont l'environnement à beaucoup changé du fait de l'urbanisation dans la région comme Lyon, Nancy, Bordeaux, Strasbourg ; pourtant on ne peut pas dire que ce soit un coin qui ait beaucoup évolué depuis 60 ans et qui n'est dans le "panache" chaud d'aucune agglomération. Idem pour le Mont Aigoual, qui s'est réchauffé exactement au même rythme que Nîmes, Montélimar ou Montpellier et plus vite que Sète. Pourtant, il n'a pas poussé une mégalopole la haut. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sky Blue Posté(e) 19 octobre 2014 Partager Posté(e) 19 octobre 2014 Sujet très intéressant en tous cas. Je retiens, Lyon +0.65°. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
cédric du Lot Posté(e) 19 octobre 2014 Moncoutié 13kms au nord de Cahors(46)-350m Partager Posté(e) 19 octobre 2014 Du coup je rebondis aussi sur le post de Cédric : fondamentalement, malgré beaucoup de préjugés, il y a quand même une grande homogénéïté des tendances entre les différentes stations du pays (très urbaines, rurales, montagnardes, du littoral...), ce qui en soit montre que les facteurs humains (urbanisation) ne jouent probablement qu'un rôle mineur dans l'ensemble. Par exemple, depuis les années 1950, la station du Cap de la Hague s'est beaucoup plus réchauffée que des stations dont l'environnement à beaucoup changé du fait de l'urbanisation dans la région comme Lyon, Nancy, Bordeaux, Strasbourg ; pourtant on ne peut pas dire que ce soit un coin qui ait beaucoup évolué depuis 60 ans et qui n'est dans le "panache" chaud d'aucune agglomération. Idem pour le Mont Aigoual, qui s'est réchauffé exactement au même rythme que Nîmes, Montélimar ou Montpellier et plus vite que Sète. Pourtant, il n'a pas poussé une mégalopole la haut. Ok,effectivement si on supprime "les bruits parasites"liés a l'activité humaine et aux grandes urbanisations,ce qui est faisable car factuel,on peut mieux jauger la part et l'importance du RC a un endroit donné. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aldébaran Posté(e) 19 octobre 2014 Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude. Partager Posté(e) 19 octobre 2014 Sur le portail Drias de Météo-France, tu as une bonne partie de la réponse à ta question, Barry: http://www.drias-climat.fr/accompagnement/section/34 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Barry Posté(e) 20 octobre 2014 New York - parfois Paris & Besançon Auteur Partager Posté(e) 20 octobre 2014 Merci à ces réponses très complètes TreizeVents et Aldéraban ! Je dois avouer que j'avais un certain nombre de préjugés, avec en tête celui que l'urbanisation influençait beaucoup la hausse des températures observées. Aussi je suis stupéfait du rythme d'augmentation que tu évoques pour le Nord-Est 13V ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
adri34 Posté(e) 22 octobre 2014 Toulouse Partager Posté(e) 22 octobre 2014 L'urbanisation joue un rôle très important ! A regarder les différentes stations d'ile de France, il y a 3/4 degrés d'écart entre Montsouris et les stations rurales, l'urbanisation n'a fait qu'englober les stations, elles sont beaucoup plus urbaines qu'avant, et ça se voit sur les Tn qui ont bondi depuis que l'urbanisation massive a démarré dans les années 1980, c'est à cette date environ que les températures sont montées. Les Tx ont peu bougées par contre. De plus bon nombre de stations voient leur classe de surchauffe augmenter d'années en années, ce qui tend à faire monter les températures. Je pense que c'est clairement le plus gros facteur de réchauffement. Bien sur ça influence toujours un peu les environs et l'air de plus haute altitude, et l'Aigoual chauffe donc un peu. Et de toute façon, le climat change perpétuellement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Barry Posté(e) 22 octobre 2014 New York - parfois Paris & Besançon Auteur Partager Posté(e) 22 octobre 2014 Mais Adrian, comment expliques-tu alors que les stations montagnardes se soient globalement plus réchauffées que les stations de plaine généralement plus sujettes à cet effet d'urbanisation ? De même pour l'observation de 13V quant à un réchauffement plus marqué ces dernières décennies dans le NE qu'ailleurs alors que, à ce qu'il me semble, le NE n'est pas la zone qui connaît les plus fortes expansions urbaines... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 22 octobre 2014 Partager Posté(e) 22 octobre 2014 L'urbanisation joue un rôle très important ! A regarder les différentes stations d'ile de France, il y a 3/4 degrés d'écart entre Montsouris et les stations rurales, l'urbanisation n'a fait qu'englober les stations, elles sont beaucoup plus urbaines qu'avant, et ça se voit sur les Tn qui ont bondi depuis que l'urbanisation massive a démarré dans les années 1980, c'est à cette date environ que les températures sont montées. Les Tx ont peu bougées par contre. De plus bon nombre de stations voient leur classe de surchauffe augmenter d'années en années, ce qui tend à faire monter les températures. Je pense que c'est clairement le plus gros facteur de réchauffement. Bien sur ça influence toujours un peu les environs et l'air de plus haute altitude, et l'Aigoual chauffe donc un peu. Et de toute façon, le climat change perpétuellement. Attention, si tu enlèves toutes les stations mf en ville, tu obtiendras la même répartition d'évolution régionale. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
adri34 Posté(e) 22 octobre 2014 Toulouse Partager Posté(e) 22 octobre 2014 Oui ça se réchauffe, mais c'est une variation comme il en a eu bien avant, et comme il y aura bien plus tard. Pour les stations montagnardes, ben ma foi, j'ai pas d'explications. Après on veut comparer des stations urbaines et rurales cloisonnées, à des stations rurales. Si on enlève les stations principales, on se retrouve avec les secondaires, qui n'existaient pas il y a 50 ans pour la plupart. Revenons en.au sujet principal, certaines régions se.sont plus rechauffees que d'autres, je pense que c'est dû au fait qu'elles ne.réagissent pas pareil aux situations atmosphériques moyennes. Pour tel.type de.temps, une région.aura tendance à se.réchauffer plus qu'une autre et vis versa. S'il fait plus beau dans une région deventee, les écarts de température seront plus forts par exemple etc. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 22 octobre 2014 Dax (40) Partager Posté(e) 22 octobre 2014 L'urbanisation joue un rôle très important ! A regarder les différentes stations d'ile de France, il y a 3/4 degrés d'écart entre Montsouris et les stations rurales, l'urbanisation n'a fait qu'englober les stations, elles sont beaucoup plus urbaines qu'avant [...] Attention à ne pas confondre les constats actuels avec les tendances : oui, les stations citadines sont beaucoup plus douces que les stations rurales, c'est un fait qui n'a plus besoin d'être démontré. Rien que pour le mois de septembre dernier, 19,0° de Tm mensuelle à Paris-Montsouris, 17,9° à Orly en petite couronne, 17,6° à Courcouronnes en grande couronne et 17,1° à Treuzy pas loin de Nemours en zone rurale, cela montre parfaitement le dégradé. Maintenant, quand on parle du réchauffement, on parle avant tout de tendances, d'évolutions des moyennes. Tiens, je vais te donner un exemple concret. A Langres, la Tm annuelle était de 8,9° sur la période 1961-1990 et on comptait environ 11000 habitants durant cette période. Durant la même période, la Tm annuelle était de 10,9° à Orly, de 10,4° à Trappes et de 10,6° à Melun. Aujourd'hui (1981-2010), la Tm annuelle de Langres est de 9,8°, alors que cette région s'est dépeuplée et que la ville ne compte même plus 8000 habitants aujourd'hui : on ne peut donc pas parler d'urbanisation massive. Sur la même période, la Tm annuelle est passée à 11.7° à Orly, et 11,2° à Trappes et 11,2° à Melun, communes qui durant cette période ont continué à se faire absorber par le frénétique urbanisme de la région parisienne. Si tu fais le calcul, cela fait entre les deux périodes 0,9° d'augmentation à Langres, contre 0,8° à Orly et Trappes et 0,6° à Melun. Langres, au milieu de nulle part, ne s'est pas moins réchauffée (en fait elle s'est même plus réchauffée) que ces trois stations de région parisienne. Cela n'enlève rien au constat que les trois stations parisiennes ici prises en compte sont soumises à des degrés plus ou moins fort à l'ilôt de chaleur parisien, et que par conséquent il y fait en moyenne toujours beaucoup plus doux qu'en rase campagne, mais on voit que cela ne change rien sur les tendances. Les stations urbaines ne se réchauffent pas forcément plus vite que les stations rurales - c'est assez régulièrement l'inverse d'ailleurs même si bien entendu on a toujours des cas particuliers. Attention aux raccourcis simplistes qui voudraient passer tout ou partie du réchauffement actuel sous le tapis de l'urbanisation. Elle joue un rôle, c'est indéniable, mais un rôle qui est loin d'être prépondérant et déterminant. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 22 octobre 2014 Brest Partager Posté(e) 22 octobre 2014 Par contre sur les 30 dernières années, c'est clairement le Nord-Est du pays qui prend le gros du réchauffement Probablement parce que sur les 30 dernières années on est passé d'un régime dominant NAO+ à NAO- Dans le nord-ouest, le changement du régime dominant de NAO a été plus marquant que le réchauffement climatique. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Barry Posté(e) 22 octobre 2014 New York - parfois Paris & Besançon Auteur Partager Posté(e) 22 octobre 2014 Dans le nord-ouest, le changement du régime dominant de NAO a été plus marquant que le réchauffement climatique. Je vais peut-être dire une bêtise mais est-tu sûr que c'est dans le Nord-Ouest que les températures sont les plus sensibles à ces variations de régime ? Justement le Nord-Est du pays connaît des variations de températures plus importantes au gré des variations de régime, donc logiquement si un régime est prépondérant l'anomalie thermique qui en résulte devrait être plus grande dans ces régions non ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 22 octobre 2014 Brest Partager Posté(e) 22 octobre 2014 En hiver c'est bien le nord-est le plus sensible la NAO, mais pas en été /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Il faut savoir que sur une station comme Rennes, la température de la saison chaude (avril à septembre) est en baisse depuis 2003 après une nette hausse dans les années 1980. Et c'est clairement l'influence des perturbations océaniques, qui ont repris de la vigueur en saison chaude. Une telle baisse ne s'observe pas à Metz par exemple. Donc pas étonnant que le réchauffement climatique soit faiblard dans le nord-ouest si on calcule sur les 30 dernières années. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerardlh Posté(e) 23 octobre 2014 Rouen Est 152 m. Partager Posté(e) 23 octobre 2014 Exacte au nord ouest on passe à coté du réchauffement climatique . Et avec un ensoleillement en diminution . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 23 octobre 2014 Dax (40) Partager Posté(e) 23 octobre 2014 Probablement parce que sur les 30 dernières années on est passé d'un régime dominant NAO+ à NAO- Dans le nord-ouest, le changement du régime dominant de NAO a été plus marquant que le réchauffement climatique. Les grands régimes synoptiques jouent leur rôle en effet, même si c'est par cycle. On a connu une longue période de domination des NAO+ entre les années 1900 et 1930, suivie d'une baisse régulière qui a conduit à une très forte période NAO- qui a culminé durant les années 1960. Remontée ensuite à partir des années 1970, jusqu'à la célèbre séquence NAO+ des années 1990, et désormais à nouveau en baisse avec le retour depuis une décennie désormais des régimes NAO-. Et effectivement, ce renversement de régime dominant a généré une cassure dans les relevés thermiques. C'est indéniable. Néanmoins, on peut quand même relever que les anomalies de températures, même si elles ont baissé sur les quelques dernières années, restent très largement au dessus de celles que l'on a relevé lors de la dernière séquence à dominante NAO- (grosso-modo entre 1955 et 1975) : [align=center]Du côté de Rennes :[/align] [align=center] [/align] [align=center][/align] [align=center](vous pouvez agrandir les images en cliquant dessus)[/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] [align=center]Ou du côté de Rouen :[/align] [align=center] [/align] [align=center][/align] Au passage, petite remarque intéressante, on peut noter que la baisse des 10 dernières années est équivalente, à quelque chose près, à celle qui s'était produit lors du renversement similaire NAO+ --> NAO- du côté des années 1950. Exacte au nord ouest on passe à coté du réchauffement climatique . Et avec un ensoleillement en diminution . "Passer à côté" du réchauffement climatique, c'est pas un peu fort quand même ? [align=center][/align] [align=center] [/align] [align=center][/align] [align=center] [/align] [align=center][/align] [align=center] [/align] [align=center][/align] Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wilfried63 Posté(e) 23 octobre 2014 Partager Posté(e) 23 octobre 2014 Les grands régimes synoptiques jouent leur rôle en effet, même si c'est par cycle. On a connu une longue période de domination des NAO+ entre les années 1900 et 1930, suivie d'une baisse régulière qui a conduit à une très forte période NAO- qui a culminé durant les années 1960. Remontée ensuite à partir des années 1970, jusqu'à la célèbre séquence NAO+ des années 1990, et désormais à nouveau en baisse avec le retour depuis une décennie désormais des régimes NAO-. Et effectivement, ce renversement de régime dominant a généré une cassure dans les relevés thermiques. C'est indéniable. Néanmoins, on peut quand même relever que les anomalies de températures, même si elles ont baissé sur les quelques dernières années, restent très largement au dessus de celles que l'on a relevé lors de la dernière séquence à dominante NAO- (grosso-modo entre 1955 et 1975) : [align=center]Du côté de Rennes :[/align] [align=center] [/align] [align=center]/index.php?app=core&module=attach§ion=attach&attach_rel_module=post&attach_id=16681'>Rennes.png[/align] [align=center](vous pouvez agrandir les images en cliquant dessus)[/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] [align=center]Ou du côté de Rouen :[/align] [align=center] [/align] [align=center]/index.php?app=core&module=attach§ion=attach&attach_rel_module=post&attach_id=16682'>Rouen.png[/align] Au passage, petite remarque intéressante, on peut noter que la baisse des 10 dernières années est équivalente, à quelque chose près, à celle qui s'était produit lors du renversement similaire NAO+ --> NAO- du côté des années 1950. "Passer à côté" du réchauffement climatique, c'est pas un peu fort quand même ? [align=center]/index.php?app=core&module=attach§ion=attach&attach_rel_module=post&attach_id=16677'>La Hague.png[/align] [align=center] [/align] [align=center]/index.php?app=core&module=attach§ion=attach&attach_rel_module=post&attach_id=16679'>Le Mans.png[/align] [align=center] [/align] [align=center]/index.php?app=core&module=attach§ion=attach&attach_rel_module=post&attach_id=16678'>Le Heve.png[/align] [align=center] [/align] [align=center]/index.php?app=core&module=attach§ion=attach&attach_rel_module=post&attach_id=16680'>Evreux.png[/align] C'est impressionnant quand même l'impact de la NAO sur le nord-ouest, je n'aurais jamais pensé que la NAO est autan d'impact sur le climat et ceux a l'échelle local . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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