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réchauffement global


anecdote
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Messages recommandés

je suis intéressée par cette information. Où peut-on trouver un article à ce sujet car je recherche de la documentation à ce propos ?

Un classique du genre "histoire du climat depuis l'an mil" par Emannuel Le Roy Ladurie. Il y a des impressions dans les séries à bon marché ( de mémoire chez flammarion)

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lc30

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Juste un mot général sur les derniers développements, au cours desquels j'étais absent : les parallèles avec le conspirationnisme ou le révisionnisme me paraissent toujours assez déplacés pour ce qui est de nos discussions climatiques. Ils concernent peut-être une petite minorité, mais ne sont pas très significatifs. La base des théories du complot est que celui-ci est secret (d'où la causalité diabolique et paranoïaque : il est d'autant plus évident qu'on ne peut pas le prouver, plus on le nie plus on le dévoile, etc.). Rien de tel avec le GIEC, qui est (relativement) transparent, a pignon sur rue, s'exprime publiquement, etc. Idem pour les groupes de pression écolos, énergétiques et autres. On peut leur faire des reproches précis et argumentés : mais pas le reproche flou de fomenter un complot... au vu et au su de tous !

Inversement, croire que certains ne profitent pas de la bulle politico-médiatique "réchauffement" pour se livrer à des calculs prosaïques (renouveller et augmenter les budgets de son labo par exemple) relèverait d'une grande naïveté : à ma connaissance, tout labo ou presque fait de même, par rapport à ses actionnaires / son autorité de tutelle. A nouveau, idem pour les lobbies qui jouent leur rôle "normal" d'agitateurs d'opinion. Rien de cela ne me choque sur le principe, sauf quand on profère sciemment des mensonges ou contre-vérités pour faire avancer sa cause.

Bref, il faut plutôt essayer de dépassionner et dépolitiser la question, pour en revenir toujours aux faits, aux hypothèses et aux théories. Et pour cela s'extraire du prisme déformant du quatrième pouvoir. On a vu mille fois les médias s'enflammer sur un sujet donné au point de développer une "pensée unique"... pour reconnaître piteusement par la suite que les choses étaient plus complexes et moins manichéennes.

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Tu es sûr que tu ne pinailles pas un peu, là, cher Meteor ?

Je pense que tu m'auras compris : je voulais parler de températures extrêmes (je parle de ce que je connais, à savoir "mon" climat bien heureusement tempéré...pour l'instant).

En fait j'aurais dû m'abstenir de dire "dans un sens ou l'autre", car j'avais bien plus en tête la chaleur que le froid.

Ce qui m'inquiéterait en fait serait d'entrer dans une certaine logique : à savoir d'optimiser certains moyens, même assez écologiques, avec le risque de faire l'impasse sur le fond du problème.

Mais oouuuiii, je t'avais compris.Et c'est vrai que je suis un peu pinailleur mais malheureusement je crois qu'il va tout de même falloir trouver des moyens pour tenir.

Même si nous sommes d'un seul coup vertueux, il semble bien que 1°C supp global soit dans le tuyau.

Or, également malheureusement, l'Europe du sud, dont nous faisons partie, a l'air de se comporter d'une très désagréable façon (je pense que tu as lu les posts sur Toulouse)

Et tu seras forcément d'accord pour dire que ces moyens de protection contre la chaleur devront être les moins "rétroacto-positifs" possibles.

Il vaudrait mieux traiter le pb à la base mais il est déjà trop tard.

Enfin c'est mon opinion.

Côté résistance du corps humain à la chaleur je ne suis pas spécialiste et j'ai bien peur de dire des bêtises.

Mais il me semble que ce n'est pas seulement une question d'habitude ou d'attitude quasi-spartiate qu'on s'impose.

Il y a des limites physiologiques et on ne pourrait concevoir de faire travailler nos glandes sudoripares en permanence et à grand débit sans qu'il y ait des conséquences graves sur l'organisme dans son ensemble.

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C'est exact marco.

Les cycles glaciaires sont très bien corrélés aux fluctuations cycliques de l'orbite terrestre (hypothèse Milankowitch).

Les variations de CO2 semblent, selon toute probabilité, être une conséquence des variations de température consécutives aux fluctuations orbitales.

Il ne semble pas cependant y avoir de cause bien définie.

La variation de solubilité du CO2 dans l'eau en fonction de la température est fréquemment évoquée, mais les spécialistes de la question (Archer entr'autres) n'en font la cause que d'une très petite variation, bien loin des 80 à 100 ppm constatés dans lescarottes glaciaires.

Néanmoins ces variations de concentration jouent un rôle d'amplification des variations de température.(20% environ)

Je me posais une question par rapport aux variations du CO2 dans l'atmosphère. Peut être pourriez-vous éclairer ma lanterne ?

S'il n'y a pas de linéarité dans la relation C02/Température, comment peut-on être sur des simulations climatiques futures ?

Cela me parait d'autant plus problématique quand on observe :

- que le passage d'un interglaciaire à un glaciaire, d'origine orbital et équivalent à une augmentation de 6°c de la température globale, se matérialise par une augmentation de seulement 100 ppmv

- que le réchauffement actuel de 0.8°c serait lié à une augmentation de 60ppmv (cf.post de Valverine)

- que des variations climatiques passées surviennent sans modifications soudaines de la proportion de C02 dans l'atmosphère (entre 132 et 117 ka BP et même entre certaines variations climatiques brutales du Tardiglaciaire weichsélien)

Ou est la logique ?

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Je me posais une question par rapport aux variations du CO2 dans l'atmosphère. Peut être pourriez-vous éclairer ma lanterne ?

S'il n'y a pas de linéarité dans la relation C02/Température, comment peut-on être sur des simulations climatiques futures ?

Cela me parait d'autant plus problématique quand on observe :

- que le passage d'un interglaciaire à un glaciaire, d'origine orbital et équivalent à une augmentation de 6°c de la température globale, se matérialise par une augmentation de seulement 100 ppmv

- que le réchauffement actuel de 0.8°c serait lié à une augmentation de 60ppmv

- que des variations climatiques passées surviennent sans modifications soudaines de la proportion de C02 dans l'atmosphère (entre 132 et 117 ka BP et même entre certaines variations climatiques brutales du Tardiglaciaire weichsélien)

Ou est la logique ?

Lorsque marco a parlé de non-linéarité c'est dans le sens variation de température ===>variation de CO2 et non dans le sens variation de CO2 ===>variation de température.

Il n'y a pas réciprocité.

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Lorsque marco a parlé de non-linéarité c'est dans le sens variation de température ===>variation de CO2 et non dans le sens variation de CO2 ===>variation de température.

Il n'y a pas réciprocité.

Pourriez vous éclairer un peu plus nos lanternes default_whistling.gif sur le pourquoi de la non linéarité? car je vous avoue que je ne saisis pas tout!
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Pourriez vous éclairer un peu plus nos lanternes default_crying.gif sur le pourquoi de la non linéarité? car je vous avoue que je ne saisis pas tout!

Ne parlons plus de linéarité alors, c'est peut-être pas très clair.Ce que je pense que tu ne comprends pas c'est qu'il n'y ait pas réciprocité.

C'est à dire qu'une variation de température globale de 5°C provoque une augmentation de CO2 de 100ppm, mais qu'une augmentation de CO2 de 100ppm ne provoque qu'une augmentation de 1°C.

Chiffres donnés pour fixer les idées.

Est-ce bien çà?

Si c'est cela imaginons une loi simple qui contrôle la teneur en CO2 à partir de la dissolution de ce dernier dans l'océan.

Imaginons que cette teneur augmente de 5% lorsque la température de l'eau augmente d'1°C.

5°C d'augmentation provoquent donc 25% d'augmentation de la teneur de CO2 dans l'atmosphère.

Prenons maintenant un océan à une température donnée et augmentons la teneur en CO2 de 25% brutalement et supposons que l'océan mette un très grand temps à se saturer en CO2 excédentaire et donc que le CO2 reste dans l'atmosphère.

Dans ce cas les lois du transfert radiatif appliquées à l'atmosphère prévoient une augmentation de l'ordre de 1°C de la température de surface.

On a dans le premier cas une loi de dissolution d'un gaz dans l'eau en fonction de la température qui s'applique et dans l'autre une loi de transfert radiatif.

Les deux lois sont complètement différentes et ne pourraient aboutir au même résultat que par hasard.

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Pour le fun et... se rafraîchir les idées, voici l'opinion du Time Magazine de l'été 1974. A l'époque, les craintes médiatiques n'étaient pas exactement les mêmes.

Jun 24, 1974,

Time Magazine

"Another Ice Age?"

As they review the bizarre and unpredictable weather pattern of the past several years, a growing number of scientists are beginning to suspect that many seemingly contradictory meteorological fluctuations are actually part of a global climatic upheaval. However widely the weather varies from place to place and time to time, when meteorologists take an average of temperatures around the globe they find that the atmosphere has been growing gradually cooler for the past three decades. The trend shows no indication of reversing. Climatological Cassandras are becoming increasingly apprehensive, for the weather aberrations they are studying may be the harbinger of another ice age.

Telltale signs are everywhere —from the unexpected persistence and thickness of pack ice in the waters around Iceland to the southward migration of a warmth-loving creature like the armadillo from the Midwest.Since the 1940s the mean global temperature has dropped about 2.7° F. Although that figure is at best an estimate, it is supported by other convincing data. When Climatologist George J. Kukla of Columbia University's Lamont-Doherty Geological Observatory and his wife Helena analyzed satellite weather data for the Northern Hemisphere, they found that the area of the ice and snow cover had suddenly increased by 12% in 1971 and the increase has persisted ever since. Areas of Baffin Island in the Canadian Arctic, for example, were once totally free of any snow in summer; now they are covered year round.

Scientists have found other indications of global cooling. For one thing there has been a noticeable expansion of the great belt of dry, high-altitude polar winds —the so-called circumpolar vortex—that sweep from west to east around the top and bottom of the world. Indeed it is the widening of this cap of cold air that is the immediate cause of Africa's drought. By blocking moisture-bearing equatorial winds and preventing them from bringing rainfall to the parched sub-Sahara region, as well as other drought-ridden areas stretching all the way from Central America to the Middle East and India, the polar winds have in effect caused the Sahara and other deserts to reach farther to the south. Paradoxically, the same vortex has created quite different weather quirks in the U.S. and other temperate zones. As the winds swirl around the globe, their southerly portions undulate like the bottom of a skirt. Cold air is pulled down across the Western U.S. and warm air is swept up to the Northeast. The collision of air masses of widely differing temperatures and humidity can create violent storms—the Midwest's recent rash of disastrous tornadoes, for example.

Sunspot Cycle. The changing weather is apparently connected with differences in the amount of energy that the earth's surface receives from the sun. Changes in the earth's tilt and distance from the sun could, for instance, significantly increase or decrease the amount of solar radiation falling on either hemisphere—thereby altering the earth's climate. Some observers have tried to connect the eleven-year sunspot cycle with climate patterns, but have so far been unable to provide a satisfactory explanation of how the cycle might be involved.

Man, too, may be somewhat responsible for the cooling trend. The University of Wisconsin's Reid A. Bryson and other climatologists suggest that dust and other particles released into the atmosphere as a result of farming and fuel burning may be blocking more and more sunlight from reaching and heating the surface of the earth.

Climatic Balance. Some scientists like Donald Oilman, chief of the National Weather Service's long-range-prediction group, think that the cooling trend may be only temporary. But all agree that vastly more information is needed about the major influences on the earth's climate. Indeed, it is to gain such knowledge that 38 ships and 13 aircraft, carrying scientists from almost 70 nations, are now assembling in the Atlantic and elsewhere for a massive 100-day study of the effects of the tropical seas and atmosphere on worldwide weather. The study itself is only part of an international scientific effort known acronymically as GARP (for Global Atmospheric Research Program).

Whatever the cause of the cooling trend, its effects could be extremely serious, if not catastrophic. Scientists figure that only a 1% decrease in the amount of sunlight hitting the earth's surface could tip the climatic balance, and cool the planet enough to send it sliding down the road to another ice age within only a few hundred years.

The earth's current climate is something of an anomaly; in the past 700,000 years, there have been at least seven major episodes of glaciers spreading over much of the planet. Temperatures have been as high as they are now only about 5% of the time. But there is a peril more immediate than the prospect of another ice age. Even if temperature and rainfall patterns change only slightly in the near future in one or more of the three major grain-exporting countries—the U.S., Canada and Australia —global food stores would be sharply reduced. University of Toronto Climatologist Kenneth Hare, a former president of the Royal Meteorological Society, believes that the continuing drought and the recent failure of the Russian harvest gave the world a grim premonition of what might happen. Warns Hare: "I don't believe that the world's present population is sustainable if there are more than three years like 1972 in a row."

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Pour le fun et... se rafraîchir les idées, voici l'opinion du Time Magazine de l'été 1974. A l'époque, les craintes médiatiques n'étaient pas exactement les mêmes.

oui les peurs évoluent dans le temps.

On pourrait parler de l'an 1000 et plus récemment de l'an 2000.

Ceci dit il y avait déjà des scientifiques qui, semble t'il, avaient vu plus juste.

Man, too, may be somewhat responsible for the cooling trend. The University of Wisconsin's Reid A. Bryson and other climatologists suggest that dust and other particles released into the atmosphere as a result of farming and fuel burning may be blocking more and more sunlight from reaching and heating the surface of the earth.

Comme quoi la vérité se construit pas à pas.

Et n'oublions pas la sentence de Newton ci-dessous.

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  • 1 month later...

L'effet de serre est moins une théorie qu'un fait avéré et absolument indéniable. Sans l'effet de serre qui permet à la Terre d'afficher une température moyenne d'une quinzaine de degrés, notre planète aurait l'apparence d'une mortelle et gigantesque boule de glace.

La seule chose qui pose problème, c'est la mesure du rôle de chaque gaz ou aérosol dans cet effet de serre et surtout son évolution à l'avenir, en fonction de diverses hypothéses et observations.

Il y a donc une immense place pour un débat constructif et vraiment scientifique, pour peu que celui ci se base sur des faits et des raisonnements valables et cohérents et qu'on ne s'abaisse pas à des anathémes en guise d'arguments.

Alain, adepte convaincu des mérites de la pluridisciplinarité en matiére de recherche scientifique

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Face à la tournure que prenait ce sujet, il était devenu nécessaire pour l'équipe de modération de le suspendre le temps qu'elle fasse son travail.

A présent, ce sujet est à nouveau ouvert à tous mais l'équipe de modération vous demande de respecter scrupuleusement le sujet et de réagir en toute maitrise de soi, en respectant les autres, quelque soit son opinion.

L'équipe de modération compte sur vous.

Bonnes discussions.

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